La question est posée au regard des méthodes déloyales de GoWork détaillées ci-après.
GoWork n’a pas de bureau en France. Il n’est pas possible de les contacter par téléphone, et l’entreprise Polonaise ne dispose d’aucun numéro de SAV disponible en france.
Il est également légitime de s’interroger sur la collecte de TVA effectuée par GoWork et son reversement à l’administration fiscale Française. La DGFIP a été notifiée des soupçons qui pèsent sur GoWork à ce sujet.
Pourtant l’entreprise GoWork propose ses services dans notre pays sans y respecter la réglementation. GoWork se présente comme plateforme « d’avis sur les entreprises » :
Voir également l’article : Trustpilot condamné au Tribunal de Commerce de Paris
L’idée de départ à l’origine de GoWork est de « lutter contre les mauvaises conditions de travail! » comme cela est indiqué par leurs soins sur leur site internet :

Seulement, GoWork ne lutte pas du tout contre les mauvaises conditions de travail ; bien au contraire, elle collecte des avis orduriers ou fallacieux sur des pages créées par ses soins contre des entreprises Françaises.
Ces avis sont lus par les salariés de ces entreprises qui sont pour la plupart « blessés« de lire autant de mensonges et de désinformation à leur sujet.
L’objectif de GoWork est de rassembler le plus de contenu putaclic sur une entreprise française (faux avis clients, fausses informations, textes hors sujets rédigés par des robots..etc…) puis ensuite de monétiser l’audience corrélative en proposant des services aux entreprises incriminées injustement :
Si reprendre les informations du Registre du Commerce est des Sociétés est tout à fait réglementaire, l’usage qui en fait par GoWork et leur détournement semblent totalement illégaux.
Les contenus publiés par GoWork ne semblent aucunement modérés et les vérifications indispensables pour exercer ce type d’activité d’agrégation d’avis clients sont inexistantes, laissant le champ libre à tous les abus.
D’une part GoWork présente ses activités comme une plateforme d’avis sur les entreprises afin de lutter contre les mauvaises conditions de travail.
C’est FAUX, les avis qui sont déposés sur Gowork n’ont rien à voir avec des salariés contents ou mécontents de leur employeur, il s’agit de clients (ou non), utilisateurs (ou non) des produits et services de ces entreprises, ou bien encore des concurrents ou des anonymes en mal de défouloir :

Seule une date d’expérience d’achat est indiquée, mais elle ne correspond à rien, puisque par défaut c’est la date du jour qui est renseignée par GoWork.
D’autre par, les avis sont la plupart anonymes, ou ne permettent pas de vérifier les informations communiquées par l’auteur de l’avis et donc de corriger la situation.
Les demandes d’informations complémentaires auprès de GoWork restent sans réponse ou sont hors-sujet. Les demandes de suppression de ces avis ou des pages créées par GoWork sont refusées au prétexte de la liberté d’expression :

Sauf que la liberté d’expression est encadré par la Loi, et les contenus mensongers, dénigrants et diffamatoires sont réprimés par la Loi Française.
Seulement, sur GoWork, des dizaines de milliers d’avis sur des entreprises Françaises sont ainsi ajoutés sans aucune légitimité, simplement pour créer et densifier des contenus putaclics afin de vendre des services commerciaux à ces mêmes entreprises.
Il semble qu’il s’agisse là d’une escroquerie.
Bien entendu les dirigeants de ces entreprises incriminées injustement s’offusquent de cela :

Seulement le mal est fait, l’avis est vu par des dizaines de milliers d’internautes qui ne viendront plus chez vous pour acheter quoi que ce soit à la lecture d’avis négatifs.
Afin de chiffrer le préjudice subit par votre entreprise à cause des méthodes déloyales de GoWork, il vous suffit d’effectuer le calcul suivant :
Panier moyen X nombre de pages vues par avis sur GoWork X nombre d’avis = montant du préjudice en €
> Exemple :
Le trafic mensuel estimé de GoWork.fr est de 420 000 visiteurs uniques
Les derniers avis étant publiés sur la home de GoWork ils bénéficient d’une visibilité accrue. Il est possible d’estimer qu’un avis est donc vu au minimum 1000 fois.
Chaque fiche entreprise a ensuite un nombre de faux avis clients plus ou moins important, mais pour notre exemple, nous en compterons 3.
GoWork : Calcul du préjudice subi
Ainsi le calcul du préjudice initié par GoWork est le suivant :
50€HT (panier moyen) X 1000 (visites par avis) X 3 (nombre d’avis sur l’entreprise) = 150 000 € HT
C’est très simple, vous pouvez ajouter ce calcul avec vos chiffres directement dans l’assignation à délivrer à GoWork.
Seulement, GoWork ne jouit pas d’une notoriété suffisante pour collecter autant d’avis que nécessaire afin de crédibiliser ses activités. Ainsi, GoWork ajoute par des robots : des textes, des mentions, des informations (jusqu’au domicile personnel des dirigeants) afin de densifier le contenu au sujet de l’entreprise et faire ensuite monter dans les résultats de recherche sur internet la page de celle-ci.

L’objectif reste le même : densifier le contenu putaclic pour augmenter la visibilité des pages fallacieuses créées par GoWork et ensuite vendre des services aux entreprises incriminées par ses soins. Il s’agit là d’une escroquerie au sens du droit Français.
En outre, le consommateur est évidemment trompé par ces fausses informations.
Paradoxalement, l’activité indiquée par GoWork, de « lutter contre les mauvaises conditions de travail », accentue en fait les difficultés déjà existantes pour ces entreprises de recruter lorsqu’elles sont présentes sur GoWork, avec leur nom associé à des commentaires peu élogieux.
Puis, à la lecture des avis mensongers présents sur GoWork, la clientèle se détourne, et les activités commerciales de l’entreprise incriminée se compliquent avec de telles mentions à son sujet sur internet.
Enfin, lorsqu’une entreprise les contacte pour leur signaler les contenus illégaux, ils refusent toute suppression.
GoWork préfère laisser de faux contenus pour tromper le consommateur et les candidats potentiels de ces entreprises.
GoWork a davantage peur qu’un internaute se plaigne auprès d’eux d’avoir constaté la suppression d’un commentaire illégal, que de recevoir une assignation de l’entreprise injustement incriminée. Soit !
La peur va changer de camp.
L’entreprise GoWork va être assignée au Tribunal de Commerce de Paris, car de telles activités préjudiciables aux entreprises françaises, à l’emploi, aux consommateurs et à l’Etat Français, ne sauraient perdurer plus longtemps.
Deux procédures vont être initiées à la rentrée (à ma demande) par le cabinet FIDAL, l’une en référé et l’autre au fond pour interdire sur le territoire Français les activités nuisibles de GoWork.
Ce n’est pas une menace, mais bien une promesse 😉