CatégorieE-commerceEntrepreneuriat

L’incroyable impact carbone de la logistique Ecommerce

Parce qu'il y a des réalités qu'il ne faut pas ignorer c'est l'impact carbone d'une simple commande sur internet d'un produit. J'ai essayé de résumer cela à travers une infographie afin de montrer le nombre d'évènements qui peuvent survenir lorsqu'on passe commande, c'est toute une chaîne logistique qui se met en marche.

Un produit peut parfois faire des centaines de kilomètres alors même qu'il était stocké à quelques centaines de mètre de son destinataire final.

Infographie sur l'incroyable impact carbone de la logistique Ecommerce

Infographie sur l'incroyable impact carbone de la logistique Ecommerce

CatégorieE-commerceRéférencement (SEO)

Découvrez le site Ecommerce de chaussures OffShoes qui va être entièrement revu

Je voulais vous présenter un site EcommerceDOTNET va intervenir dans les prochaines semaines et les prochains mois car DOTNET ce n'est pas seulement une société d'édition de logiciels en ligne mais aussi des experts en SEO, SEM et SMO au service de nos clients.

Nous nous attaquons cette fois au site de chaussures OffShoes qui est spécialisé dans la vente de chaussures sur internet et en points de vente.

Nous allons refondre la charte graphique et l'ergonomie du site  avec l'éditeur du logiciel du site internet. La première difficulté réside dans le fait que nous n'avons pas de back office et aucun accès à un BO simple à administrer. C'est compliqué de bosser avec un logiciel de caisse en local sur un PC à distance avec Teamviewer mais pour l'instant nous n'avons pas d'autre choix proposé par le client.

D'ailleurs l'interface de POLARIS n'est pas pratique sur tous les points mais ils préfèrent faire eux-mêmes les modifications sur les demandes des clients. Ok, on va faire cela mais on a pas fini ! Boucler une refonte sans accès au code est beaucoup plus compliqué.

Voici donc la version de base, on va l'appeler la V1-Before-DOTNET :

Version du site de Chaussures de Offshoes online à ce jour

Version du site de Chaussures de Offshoes online à ce jour

Nous allons (tant que notre client nous donnera carte blanche) travailler sur :

– Le SEO

– L'ergonomie

– Le SEM

Le SMO n'est pas inclus dans la prestation. A voir par la suite avec notre client.

Je crois qu'aujourd'hui la vente de chaussures sur internet ou de tout article de mode est soumis a des règles ergonomiques édictées par les leaders du marché. Sur la chaussure, on notera Sarenza ou encore Spartoo qui donnent les codes du Ecommerce en la matière. Sarenza a une belle longueur d'avance, notamment grâce à son moteur de recherche libre et les filtres que l'on peut y ajouter. L'auto suggest est absolument phénoménal.

Il faudra a terme l'ensemble de ces éléments sur Offshoes.fr pour permettre au site d'accroître son Chiffre d'Affaires et sa notoriété. Aujourd'hui nous ne communiquerons pas sur le C.A sur ce site de chaussures, mais les points de vente apportent de la notoriété à la marque, il faudra pour ses dirigeants réfléchir à un mix boutiques+Ecommerce, pourquoi pas avec des bornes connectées en point de vente, a réfléchir en terme de stratégie de mix commerce.

Aujourd'hui l'appartenance identitaire d'une marque est apparentée tant sur le web qu'en retail. Il faut donc mixer les 2 et je pense qu'Offshoes a la bonne vision en la matière même si leur site internet devra être totalement revu et modernisé pour coller à l'image du monde de la chaussure sur internet.

 

 

 

CatégorieE-commerceEntrepreneuriatRéférencement (SEO)

Quelles sont les évolutions sociales dans le domaine du Ecommerce ?

Il ne fait l’ombre d’aucun doute que le secteur du Ecommerce connait depuis de nombreuses années, plusieurs évolutions notables. L’une des plus spectaculaires est liée à l’utilisation des applications mobiles avant-gardistes, qui ouvrent la voie à de nouvelles perspectives de croissance, notamment à travers de nouveaux services online comme par exemple la gestion du social en ligne avec la génération de fiche de paie directement sur internet sans passer par un expert comptable.

Ainsi la toile se libère de toutes les contraintes qui limitent une transformation du commerce, attirant donc de plus en plus de monde. En matière d’emploi, le Ecommerce est un formidable domaine où il est possible d’observer la création de nouveaux postes chaque année. 
Les avantages liés à ce fait sont surtout d’ordre social, mais il ne faut pas non plus perdre de vue la question de la paie (rémunération de ces emplois).

Des niches pour les chercheurs d’emploi :

La demande continue de croître avec le temps, ce qui justifie la création de nouveaux postes et le recrutement de travailleurs dans le Ecommerce. Plus de 140.000 entreprises dans ce secteur ont besoin de compétences aussi bien commerciales que techniques. Selon les chiffres en 2013, il a été généré un peu plus de 12.000 emplois dans le secteur du Ecommerce.

Ainsi, les personnes expérimentées et passionnées peuvent faire le choix parmi les nombreux postes disponibles en rapport avec :


• Le web marketing : les options sont variées et vont du chargé de référencement au trafic manager en passant par le responsable e-mailing… etc ; 
• La création numérique : pour peu d’avoir la fibre créatrice, il est possible d’être directeur artistique, graphiste multimédia ou autre ; 
• La production de contenus : les opportunités d’emploi sont nombreuses et comprennent les postes comme rédacteur online, blogueur, etc. ; 
• La programmation informatique : expert du système d’information, intégrateur web, etc.


En somme pour obtenir un emploi dans le secteur du Ecommerce, le facteur géographique n’est pas forcément pris en compte puisqu’il est possible d’exécuter les taches à distance c'est au final la même principe qu'acheter sur internet, la distance ne compte plus. C’est une évolution notable surtout sur le plan social car les travailleurs peuvent ainsi exercer leurs professions depuis chez eux.

Quelles sont les évolutions sociales dans le domaine du Ecommerce ?

La question de la paie

En ce qui concerne les salaires, ils ne cessent pas non plus d’évoluer. Pour illustrer cet élément, voici quelques chiffres :


• Un directeur verra sa fiche de paie affublée d'environ 120.000 euros comme salaire brut par an
• Le responsable marketing s’il est à Paris perçoit 68.000 euros, et 57.000 s’il travaille dans une agence provinciale 
• Un directeur artistique web en agence gagne annuellement 43.000 euros, tandis qu’un graphiste dans le même secteur touche 36.000 euros. 
D’autres postes dans l’e-commerce comme ceux relatifs aux responsables de projet varient entre 34.000 à 42.000 euros de revenus bruts par an.

Bien entendu tout dépend des spécialités et des compétences. Le Ecommerce rassemble également des métiers relatifs au marketing. Ainsi, un assistant marketing gagne 24.000 euros en brut par année, tandis que le chargé d’études quantitatives oscille autour de 40.000 euros. Dans un tel domaine le rôle dévolu au directeur marketing est assez important, ce qui justifie un salaire de 112.000 euros en bas de fiche de paie. 
La communication n’est pas à négliger et les postes relatifs comme celui de responsable communication sont rémunérés à 50.000 euros bruts par an.

L’attaché de presse quant à lui gagne annuellement dans une agence à Paris 36.000 euros brut. Tous ces chiffres ne sont qu’à titre indicatifs et évoluent continuellement au cours du temps.


Si ces évolutions sont assez notables, qu’en est il de la pérennité de l’emploi ? Les données ne sont pas assez précises à ce sujet car certains postes sont saisonniers. Bien qu’il soit possible de dire que l’e-commerce offre de nombreuses opportunités en termes d’emploi, leur stabilité n’est pas en évidence. Même si d'Amazon projette de créer 1000 emplois en France en 2016, Le PDG de LinkedIn déclare que plus de cinq millions d'emplois seront perdus pour dans le secteur des nouvelles technologies d'ici 2020. En effet tout dépend des fluctuations du marché ce qui n’est pas sans incidence sur le salaire que l'on a sur sa fiche de paie à la fin du mois.

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Lancement prochain de plusieurs nouveaux services chez DOTNET, toujours en Ecommerce de services BtoB, Quid d’un centre de formation en Ecommerce ?

J'aime le virtuel sinon je ne ferai pas du Ecommerce mais j'adore le concret car sinon je ne ferai pas de Ecommerce. Les 2 sont assurément complètement liés et indissociables.

J'ai besoin d'écrire les choses, de faire la théorie à travers mes cahiers des charges mais j'ai aussi l'impatience de voir ce que j'écris se concrétiser, de voir un website que j'ai imaginé, dont j'ai crée la charte graphique prendre vie en ligne, je suis addict. A chaque fois c'est la même envie, la même vision d'apporter le meilleur aux internautes et aux futurs clients.

Car une nouvelle fois, il est essentiel de le dire : La satisfaction client est essentielle en Ecommerce car c'est elle qui détermine le taux de repeat business et l'amortissement du coût d'acquisition client que cela soit à travers l'expérience utilisateur que la livraison du produit commandé (physique ou virtuel).

La différence majeure entre bien physique et bien virtuel c'est sûr le fait que le bien physique inclut énormément de risques d'insatisfaction client :

– Erreur de traitement de commande

– Erreur de préparation de commande

– Colis perdu

– Produit arrivé cassé

– Produit qui ne fonctionne pas ou n'est pas conforme

– etc…

Il n'y a pas cela dans le Ecommerce virtuel, tout est automatisé avec les algorithmes, c'est bien plus compliqué à écrire mais il y a tout de même moins de soucis derrière, notamment en matière de SAV.

Alors aucun sujet n'exclu d'avoir d'important inconvénients et en biens dématérialisés  il faut le savoir c'est la même chose : Bugs, produits non délivrés, problème de produits finaux, non correspondance des produits avec ce qu'attendait le client et j'en passe. Les bugs sont quotidiens mais ils sont inévitables de part la complexité et les attentes des clients sur tous les domaines de produits dématérialisés. C'est compliqué.

 

 

 

 

Lancement prochain de plusieurs nouveaux services chez DOTNET, toujours en Ecommerce de services BtoB, Quid d'un centre de formation en Ecommerce ?

Je constate aussi que ceux qui se lancent aujourd'hui dans le Ecommerce quel qu'ils soient sont dépourvus de connaissances et d'expériences dans le domaine, résultat ils sont perdus. Je fais parti d'un groupe Facebook bien connu sur le Ecommerce et les demandes sont affligeantes et les réponses incomprises. Il faut arrêter l'amateurisme qui s'il est de même pour la création du business sera de même dans la gestion au quotidien au détriment des clients et de l'entreprise.

Il manque aujourd'hui une vraie formation Ecommerce pour se lancer avec les bons formateurs ayant de l'expérience et des réussites en Ecommerce confirmées. Il y a aujourd'hui des écoles pour former des développeurs mais pas suffisamment, le mix des deux permettrait de former de futurs employeurs et de futurs employés avec une facilité de créer des stages de formation facilement.

Il y a un vide là dessus en France et c'est inquiétant.

Pour le Ecommerçant il faut qu'il soit formé impérativement sur :

La nécessité de développer son site Ecommerce

– Le SEO

– Le SEA (à tous points de vue)

– La logistique

– L'ergonomie

La gestion globale d'une entreprise

– La vision notamment commerciale (acquisition clients rentable, fidélisation…)

– Etc…

S'il maîtrise l'ensemble de ces éléments à la fin de la formation, il part bien dans le monde du Ecommerce.

 

Lancement prochain de plusieurs nouveaux services chez DOTNET, toujours en Ecommerce de services BtoB, Quid d'un centre de formation en Ecommerce ?

Alors non, il n'est pas prévu chez DOTNET de créer un centre de formation à court terme, nous avons tant de projets à concrétiser actuellement, c'est le coeur de notre métier.

Mais rien n'est exclut pour faire avancer le little world du Ecommerce. Pour avoir échangé avec Axel (notre développeur sénior et référent national) je ne suis pas fermé à l'idée de lancer, de créer un centre de formation Ecommerce basé sur l'enseignement des développeurs que des Ecommerçants, encore une fois le mix des 2. Ce sont les éléments de la réussite.

DOTNET lancera principalement de nouveaux logiciels d'ici la fin de l'année. Bon cela répond déjà à certaines questions…wait and see….

 

 

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Le Retail est TRES en retard par rapport au Ecommerce et peine a pivoter

Le constat est amer le retail est à la peine, très à la peine. La grande distribution a bien pivotée avec les drives et pour certains les livraisons à domicile mais on est encore loin très loin et c'est le retail qui perd du chiffre d'affaires parce que justement il ne pivote pas comme il devrait.

En Ecommerce on a tous les KPIs possibles et inimaginables avec aujourd'hui des outils qui nous permettent de corriger une action marketing et commerciale en temps donné.

Le retail est à la traîne notamment les petits commerces qui pour la plupart (sauf différenciation sectorielle ou de business model justement) sont perdus.

Ce qui est triste c'est qu'il existe des outils, des leviers qui permettent de conserver ses parts de marché.

Aujourd'hui le retail à déjà des kilomètres de retard sur le Ecommerce.

Certes leur taux de conversion est élevé par rapport au Ecommerce mais ils pourraient faire bien davantage en utilisant les incroyables ressources du web.

Prenons un premier exemple, lorsque je dirigeais le magasin Autodistribution à Orléans, j'ai un de mes collaborateurs, un peu futé qui me dit, "oui puis on est même pas visible sur Google lorsque tu cherches des pièces sur Orléans".

Je l'avais vu c'était totalement exact, je lui répondis que venant du web, je pouvais m'en occuper, cela aurait permis d'augmenter la fréquentation du magasin. Mais quand aurai-je eu le temps avec une hiérarchie oppressante et inefficace ?

Prenons un deuxième exemple, une très bonne amie a un petit commerce d'artisanat, elle me dit qu'elle a une vraie problématique avec son site internet qui était il faut le dire à fuir, mais que c'était la porte d'entrée de ses clients. Elle voulait donc que je l'aide à refaire son site et à lui apprendre comment être visible sur Google.

Sans budget, je lui ai refait son site gratuitement et avec plaisir, puis nous sommes revus pour que lui explique le SEO et tout le jargon et actions qui vont avec.

Elle a 37 ans mais elle était totalement perdue, alors même que j'avais fait attention à être pédagogue.

Je prends ces 2 exemples car le premier montre qu'il faut du temps à consacrer au web pour faire connaître ou développer sa visibilité. Le second montre qu'il faut des connaissances pour y parvenir ce que dans le retail ils n'ont pas forcément.

Le Retail est TRES en retard par rapport au Ecommerce et peine a pivoter

J'ai vu des réussites extraordinaires en retail en mixant le web.

2 amis de longue date maintenant avaient ouvert un magasin dans une zone où il n'y a pas de passage de consommateurs, mais vraiment aucun, une pépinière d'entreprises à Nantes. Pas de vitrine, ça ressemblait à gros garage.

Ils ont réalisés un gros travail SEO en local, mit en place des campagnes Google Adwords en local (bien moins coûteuses qu'en National) et bien croyez-le ou nom, tout le monde à la pépinière s'amusaient de voir des particuliers venir essayer les vélos qu'ils commercialisaient !

C'était fou, même le samedi où toute la zone était déserte, lorsque je passais à mon bureau, il y avait toujours du monde dans leur magasin, c'était extraordinaire croyez-moi.

La boîte a eu une croissance fulgurante (3Millions d'euros de C.A) et rentable, ils ont vendus il y a 2 ou 3 ans maintenant.

Belle histoire non ?

Le retail peut tirer son épingle du jeu en gagnant des parts de marché sans investir beaucoup, il faut simplement que les retailers s'imprègnent du web et de ses codes car cela fonctionne.

Je ne parle pas de mettre en place pour les petits retailers le clic and collect au départ, ou même des bornes connectés. Mais au moins il faut un site web qui tient la route, propre, ergonomique avec un plan pour se rendre facilement en boutique etc…

C'est le minimum, après il faut travailler le SEO et accroître sa visibilité, utiliser les réseaux sociaux pour faire connaître ces marques, ces évènements… Etc, bref tout qui fait le Ecommerce aujourd'hui.

Je discutais hier avec René un ami qui était au bureau et l'on aborde le sujet des femmes et des magasins. Je lui dis "M'en parle pas, mon ex me tranaît à Ikéa le samedi pour voir des conneries pendant 2 heures". J'ajoute qu'aujourd'hui je ne mets pas un pied dans un magasin physique car il n'y a pas de mon point de vue suffisamment de gain, de valeur ajoutée pour le consommateur que je suis.

Pour les courses c'est le drive, pourquoi j'irai m'embêter dans une grande surface voir gens qui te poussent sans s'excuser, de faire les rayons pour prendre mes produits et ensuite d'attendre à la caisse que l'on veuille bien enfin m'autoriser de payer ? L'expérience consommateur est nulle et me fait perdre mon temps. Du coup en 5 minutes je fais les courses sur le drive, je passe, 3 minutes après je suis reparti ! Toutefois concernant les sites Ecommerce des grandes surfaces, l'offre n'est absolument pas exhaustive contrairement aux magasins, pour la simple raison que si elle l'était la fréquentation baisserait dans le centre commercial où la grande surface est implantée, et donc également dans les boutiques présentes dans la galerie marchande.

Les chaussures, les vêtements idem, la qualité des photos sur internet, l'exhaustivité de l'offre, les retours gratuits, les différents modes de livraison… Pourquoi j'irai m'embêter en magasin ?

C'est bientôt Noël, pour acheter des jouets pour mes petites cousines, ma cousine justement m'envoie des photos avec les 2 produits de marque qui leur plairait issu d'un catalogue d'une grande surface. Sur Amazon le produit N°1 était 20€ moins cher qu'en grande surface, je n'ai pas hésité bien entendu et j'ai commandé, en livraison gratuite bien entendu !

Avant, je disais souvent qu'un consommateur sur un site Ecommerce est à 1 clic d'aller sur un autre.

Aujourd'hui je dirai que le consommateur dans un magasin (notamment grâce aux smartphones) est à un clic d'acheter sur internet, alors qu'il y a des années c'était beaucoup plus rare.

Le retail a besoin de se refondre totalement et d'apporter une vraie valeur ajoutée par rapport au Ecommerce. Services, facilité pour le trouver, Prix, exhaustivité de l'offre (via des bornes connectés) etc… mais pour cela il faut se remettre indubitablement en question.

Si le retail ne bouge pas, la pieuvre Amazon, elle, si !

 

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La France manque cruellement de développeurs notamment pour du Ecommerce spécifique

Aujourd'hui je constate que malgré de nombreuses écoles du numérique en France, il est compliqué de trouver des développeurs qualifiés pour des domaines d'activité en Ecommerce qui peuvent être plus spécifiques que d'autres.

En effet, une simple boutique en ligne sous Prestashop pourra trouver facilement des développeurs pour améliorer les fonctionnalités de son site Ecommerce. A contrario, lorsque l'on est sur du spécifique pur en PHP par exemple il convient de trouver des talents qui sauront sortir des cases CMS et Framework. Trouver ces talents s'avère compliqué. Je suis persuadé que le stage, puis l'alternance avant l'embauche définitive est la meilleure solution pour former les développeurs à ces besoins spécifiques dans certaines activités Ecommerce.

Là est toute la difficulté, mais l'on peut légitiment se poser la question suivante : Pourquoi ne pas être parti d'un CMS ou d'un Framework pour faire son site Ecommerce ?

La réponse est très simple, tout dépend des besoins initiaux en matière de fonctionnalités et de produits. Il est clair qu'un site qui vend des produits sans particularités significatives qui cherche simplement à proposer des biens physiques sur internet avec un catalogue n'a pas vocation à sortir d'un Prestashop. Cela sera bien suffisant pour lui notamment avec les nombreux modules complémentaires proposés par Prestashop.

Si le Site Ecommerce souhaite aller encore au delà, il trouvera sans problème des développeurs, même juniors qualifiés et formés à Prestashop. Aujourd'hui pour avoir contacté bon nombre d'écoles en région Nantaise qui forment des développeurs, force est de constater qu'ils sont effectivement formés sur ces CMS et autres framework.

Quid du langage ? Un vrai développeur est selon moi une personne qui sait coder en dehors d'un Framework ou d'un CMS lambda.

La France manque cruellement de développeurs notamment pour du Ecommerce spécifique

Je crois que les écoles devrait commencer par expliquer le langage avant de présenter les CMS et les Framework qui doivent venir uniquement dans un second temps. C'est comme si aujourd'hui on leur proposait de lire un livre en Anglais sans avoir apprit la langue initialement.

Nos besoins chez DOTNET sont perpétuels en matière de développements et le choix de ne pas être parti sur un CMS est simple, il n'existait rien qui nous permettant de créer nos sites Ecommerce c'est pourquoi il a fallut partir d'une page blanche. Ce fût un choix qui m'a paru un peu risqué au départ mais je m'aperçois au fil des mois qu'il ne l'était pas et notre indépendance et notre avance technologique se vérifient aujourd'hui au quotidien.

Clairement tout passe par l'immersion dans nos lignes de code, dans la résolution de problématiques et des débugages.

L'apprentissage par l'expérience du terrain du simplement.

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Nouvelle version du site Ecommerce Fiche-Paie.net, site de services BtoB

Ce ne fût pas simple encore une fois pour sortir cette nouvelle version de Fiche-Paie.net qui devait d'ailleurs voir le jour en partie au mois d'Août. Seulement nous avions pris du retard et ce n'était pas notre intention que de sortir une nouvelle version du logiciel de création de fiches de paie qui ne soit pas à la hauteur des attentes de nos clients professionnels.

Sur cette nouvelle version vous pouvez y constater une refonte graphique assez globale toujours en responsive même si aujourd'hui le mobile et la tablette sont très loin derrière le desktop sur nos activités.

DOTNET sort donc la V2.1 de son service de génération de fiche de paie mais cette nouvelle version ne s'arrête pas seulement à une simple refonte graphique bien entendu.

Fiche-Paie.net en version V2.1

Fiche-Paie.net en version V2.1

Nous voulions avant tout une refonte ergonomique qui soit plus user-friendly pour l'utlisateur. C'est ce que nous avons fait tout comme la mise en place de différentes fonctionnalités afin d'accroître la satisfaction client qui est au coeur de la stratégie de et permet d'augmenter notre taux de repeat business.

Aujourd'hui c'est le seul logiciel de génération de bulletin de salaire véritablement sûr, juste et immédiat en matière de délivrance de fiches de paie.

En terme de fonctionnalité, les clients peuvent retrouver le chargement automatique des données qu'il s'agisse de l'entreprise ou du/des salariés afin de leur simplifier leur gestion quotidienne dans l'édition de leurs fiches de paie. La facture n'est plus envoyée par mail mais disponible directement depuis le compte client.

Régulièrement nous proposerons des avantages tarifaires pour les clients fidèles à travers des opérations ponctuelles mais aussi un suivi plus personnalisé pour chaque client.

En effet la création de fiches de paie révèle parfois des interrogations de la part de certains clients, nous souhaitons apporter le plus de réponses possibles à nos clients.

Je vous laisse découvrir la nouvelle version du site en suivant ce lien, n'hésitez pas à me faire part de vos remarques.

Découvrez la vidéo de démonstration de notre logiciel de paie en ligne :

 

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Interview de Franck GERVAIS CEO Voyages-Sncf.com

Voyages-Sncf.com

Voyages-Sncf.com

« De passage sur Nantes, j'ai pu rencontrer Franck GERVAIS, CEO de Voyages-sncf.com pour échanger autour du e-commerce et du digital… Retour sur cette rencontre :

Stéphane ALLIGNE : Bonjour Franck, est-ce que vous pouvez vous présenter brièvement et nous parler, notamment, de votre parcours ? A 37 ans, vous êtes Directeur Général de Voyages-sncf.com : c’est jeune !

Franck GERVAIS : Bonjour Stéphane ! Pour ma part, j’ai toujours travaillé dans le secteur du transport et du voyage ; j’ai une formation d’ingénieur au départ et j’ai commencé par travailler dans l’aéroport de Nice. Sur place, je voulais voir ce qu’on pouvait développer en termes de business et autour du trafic de cet aéroport. On abordait des problématiques telles que l’anticipation des goulets d’étranglement et on trouvait des solutions pour développer l’aéroport et résoudre les problèmes : développer les capacités des pistes, la capacité de stationnement etc…

J’ai donc toujours suivi le secteur du transport jusqu’à devenir Directeur Général de Thalys quelques années avant d’être nommé chez Voyages-sncf.com. (Thalys) reste une entreprise assez connue, bien que petite, parce que c’est 25 trains, très orientée à l’international, très digitale ; Thalys était d’ailleurs précurseur en termes de digital ; ce sont les premiers à avoir mis en place le e-billet, à développer le WiFi à bord des trains en 2008 et à compenser financièrement les cas de train en retard, même avec le digital.

C'était un laboratoire à grande échelle parce que l'on parle d'une société qui fait 7 millions de passagers par an, 450 millions d'euros de chiffre d'affaires mais qui possède un vrai laboratoire de relation client digitale ; c’est également un e-commerçant sur son propre site et une partie de la distribution est attribuée à Voyages-sncf.com qui est le principal distributeur en France. C’est ainsi que j’ai fait la « migration naturelle » vers Voyages-sncf.com qui est l’un des plus belles maisons en la matière ! Les comparables sont plutôt des vrais e-commerçants comme Vente-privée.com ou Cdiscount sauf que notre objectif commercial est de vendre des voyages sous la forme, essentiellement, de billets de train.

SA : Alors j'ai regardé sur Société.com, j'ai pris le numéro de siret présent sur le site Voyages-Sncf et j'ai redescendu le compte de résultat et là je lis 155 millions d'euros de Chiffre d'affaires. Or Voyages-Sncf revendique 4 milliards d'euros de Chiffre d'Affaires. Quel est le parallèle entre ces 155 millions d'euros de Chiffre d'Affaires et les 4 milliards annoncés ?

FG : En réalité, les 4,3 Milliards c'est le volume d'affaires, à savoir, c'est le volume de transactions que nous vendons. Un billet à 100 € c’est un coût de 100 €. Après, comme toute agence de voyages inscrite au registre du SNAC (Syndicat National des Agences de Voyages), nous avons une rémunération avec un système de commissions, d’incentive : c’est d’ici qu’est tiré le chiffre d’affaires. En tant qu’e-commerçant, on résonne donc en termes de volume d’affaires, le chiffre d’affaires n’étant pas l’aspect le plus important. Le volume d’affaires, en revanche, est notre élément thermométrique, le « comparable » qui nous place comme le 1er e-commerçant en volume d’affaires en France, loin devant Vente-privée.com.

SA : J'ai vu sur le site que j'ai un peu décortiqué quand même, pour regarder… ça va jusque à la croisière maintenant ?

FG : Vol, hôtel, croisières…

SA : 13% de rentabilité nette c'est plutôt pas mal pour une entreprise, notamment en e-commerce, comment l'expliquez-vous ?

FG : La rentabilité n’est pas pour nous un critère clé ; notre but, c’est de développer le tourisme et de montrer tous les intérêts que revêt un voyage et, au-delà de ça, d’inventer un nouveau voyage… Un nouveau voyage sur lequel le digital tient une place prépondérante et renforce en profondeur une expérience humaine qui vient s’insérer et facilité la vie de l’internaute. C’est ici que se situe l’important : comment être et rester un contributeur clé du tourisme en France. C’est pour cela que l’on travaille autour d’une thématique très importante (et innovante) : le Smart Tourisme.

Nous avons des partenariats avec beaucoup d’acteurs du tourisme en France, quelle que soit leur taille. Eux connaissent parfaitement leur destination, les différents attraits touristiques, toutes les verticales qu’ils peuvent développer pour attirer les touristes ; ils savent également qui sont les touristes et voyageurs qui viennent visiter leur région. Sont-ils plutôt français, européens… Plutôt jeunes, plutôt séniors. Avec ce contenu qu’ils nous transmettent, nous sommes capables de les accompagner sur des visions globales du marché existant. En agrégeant tout un tas d’informations à ce sujet, nous proposons ainsi du contenu précis sur la destination, comment s’y rendre, à quel prix et à quel moment… Nous montrons ensuite cela à nos usagers de manière personnalisée, sur le device adapté et au bon moment ; grâce à notre base de données, on se sert ensuite du big data pour améliorer leur expérience client : proposer du contenu à destination, la météo – où fait-il beau ce week-end ? etc… Par exemple, en ce moment, nous envoyons des notifications push aux utilisateurs pour dire s’il fait beau à Nantes et inciter, avec des prix de dernière minute, à se rendre sur la destination proposée. Un vendredi soir, vous recevez ainsi une notification push avec ces informations et, de manière impulsive, vous pouvez rapidement commander vos billets ; ça fonctionne d’ailleurs très bien : la personnalisation favorise l’acte d’achat.

62% des réservations sont faites à J-14. On a tous en tête que les gens réservent très à l'avance, généralement à M-3 car les ventes ouvrent à cette période-là et ils souhaitent bénéficier des meilleurs prix. Néanmoins, de plus en plus de personnes réservent au dernier moment et c’est donc une toute nouvelle mécanique à mettre en place pour leur proposer des offres « dernière minutes » adaptées à leurs attentes, notamment à tous ceux qui possèdent des cartes de fidélité.

SA : Vous avez 60% de votre trafic sur mobile, quelle est la part de C.A générée par le mobile ?

FG : La part du CA représente environ 30%, ce qui n’est pas si mal comparé aux autres acteurs du secteur. Le mobile reste encore principalement un outil pour se renseigner mais sa part croît d’environ 30% par an chez Voyages-sncf.com ; il en résulte que d’ici 18 mois, nous devrions réaliser 50% de nos transactions sur mobile.

En connaissance de cause, nous avons choisi de développer tout, prioritairement sur mobile. Par exemple, nous mettons à jour notre application V le 3 octobre avec plein de surprises. Le « mobile first » est notre stratégie et le desktop en hérite ensuite.

SA : Vous pouvez nous donner quelques chiffres ? Nombre de visiteurs uniques ? Taux de Conversion ?

FG : Nombre de visiteurs uniques oui, taux de conversion non (rires) : ça c'est secret ! D’ailleurs, si vous trouvez des e-commerçants qui vous donne leur taux de conversion, je suis preneur ! La plupart d’entre nous créée des équipes dédiées à chaque séquence clé. Ces équipes-là, que nous appelons des « feature teams », fonctionnent telles des mini startups qui contiennent des développeurs, des PO (Product Owners), des profils orientés « business » … Une douzaine de personnes compose ces équipes. Chez Voyages-sncf.com, nous en avons une quinzaine et chaque équipe est autonome sur sa séquence. Il y en a une dédiée à l’application V, une dédiée à la « Home Page », une sur la page de devis, une concernée par la mobilité… Chaque « feature team » est autonome et a deux objectifs : améliorer la satisfaction client et améliorer le taux de conversion. Elles sont d’ailleurs en permanence en train d’ABtester de nouvelles mises à jour ! C’est ainsi que nous essayons d’augmenter notre taux de conversion et que nous travaillons notre audience qui, elle, peut-être divulguée : 12 millions de visiteurs uniques par mois sur destkop et mobile.

SA : J'ai testé le Bot Messenger, mais je me demande ce que vous attendez commercialement de cet outil ?

FG : A l’origine, c’est une demande de nos clients ; nous communiquions avec eux via Facebook Messenger ; c’est un projet qui est né dans l’équipe dédiée à la relation client ; les utilisateurs nous disaient : « c’est super, vous nous répondez en moins de deux heures, sur desktop et sur mobile : vous êtes complètement multicanal ! ». Nous ne souhaitons pas être simplement un site de vente de billets de train mais un vrai compagnon de voyage pour nos clients ! Ainsi, nous avons investi Messenger grâce à une version bêta, un POC pour le moment, mais les résultats sont instantanés et facilitent grandement les demandes des clients tout en les renvoyant après vers un « vrai » service client.

Par exemple, vous recherchez un Nantes – Paris tel ou tel jour : le bot va vous répondre en proposant des offres qui correspondent à votre demande. L’idée était clairement d’exporter ce que nous faisons sur les canaux classiques vers d’autres canaux, plus adaptés à différents types de clients.

Ainsi, chez Voyages-sncf.com, les managers ne sont plus des managers « hiérarchiques » mais des sortes de « coachs » qui s’assurent que tout ce qui est développé prend le meilleur de l’écosystème pour apporter la réponse la plus précise aux besoins des utilisateurs. Au départ, on ne sait pas vraiment vers quoi on se dirige mais, en tenant compte des avis clients, en coconstruisant, nous optons pour les meilleures solutions à développer.

SA : En matière de budget marketing, pouvez-vous nous expliquer comment vous fonctionnez ?

FG : Les chiffres du budget marketing ne sont pas rendus publics. Mon souhait est d’avoir évidemment le maximum de clients qui viennent en direct ou via le référencement naturel lorsqu’ils recherchent un billet de train. Les coûts d’acquisition augmentent globalement dans notre secteur parce qu’il y a plus d’acteurs mais également car c’est un secteur très « requêté » ! On travaille d’ailleurs avec des acteurs comme Mappy ou Kayak qui nous apportent une certaine audience et de la visibilité. Certaines personnes qui pensaient prendre leur voiture ou d’autres qui souhaitaient voyager en avion peuvent ainsi être « ramenés » vers le train, le bus et ce sont de supers partenariats ; ça fonctionne bien dans une relation « win-win » même si c’est un aspect du marketing payant. Nous travaillons également sur le SEO qui est un levier clé pour nous et qui a souvent été sous-estimé par les e-commerçants par le passé.

SA : C'est combien de pages Voyages-Sncf.com ?

FG : Je ne saurais pas vous dire exactement, mais il y a déjà 4000 pages qui parlent des destinations.

SA : Combien de personnes travaillent le SEO ?

FG : Environ une demi-douzaine de personnes.

SA : Est-ce que vous avez des projets de croissance externe ?

FG : Pas pour le moment. Nous sommes présents dans près de 100 pays dans le monde, avec autant de versions de sites web. Nous avons des équipes positionnées à New-York, en Inde, en Chine… Nous avons d’ailleurs ouvert une filiale BtoC en Chine il y a bientôt 6 mois, à Shangaï exactement ; nous savons que faire du e-commerce en Chine est un défi intéressant pour le futur bien que c’est un marché très particulier/ Lorsque nous avons hébergé notre site en Chine, nous avons divisé par 20 le temps de chargement des pages pour les internautes chinois. Nous nous déployons au niveau international mais ne cherchons pas la croissance externe à tout prix pour le moment. Néanmoins, en début d’année, nous avons acquis la totalité d’un acteur australien appelé Railplus dont nous détenions déjà 50% du capital à l’origine.

Railplus.au

Railplus.au

SA : Quelle est la part du Chiffre d'Affaires BtoB et BtoC ?

FG : On est essentiellement BtoC en France. Pour l'Europe c'est 1/3 BtoB, 2/3 BtoC et en dehors de l'Europe c'est du 50/50.

S.A : Merci beaucoup Franck pour tous ces éléments concernant Voyages-Sncf.com ! »

Rencontre avec Franck GERVAIS - CEO Voyages-Sncf.com

Rencontre avec Franck GERVAIS - CEO Voyages-Sncf.com

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