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Lorsque les riches s’appauvrissent, les pauvres périssent

Ceux qui paient l’impôt ont, semble t-il, moins de droits que ceux qui perçoivent les aides issues de ces mêmes prélèvements fiscaux.

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La société est devenue malhonnête, vicieuse ; si bien que la justice ne juge plus, elle condamne les victimes sans distinction des coupables ; elle se venge et ne cherche plus la vérité dans ses décisions.

Il est facile de se soustraire à ses propres manquements au prétexte d’un budget insuffisant, alors même qu’il s’agit principalement de facteurs humains, de personnels dépourvus d’éthique, d’honnêteté, et de conscience professionnelle.

En matière éducative, la démission des parents qui laissent leur progéniture prendre des libertés auxquelles elle ne peut prétendre, montre leur abandon de l’éducation au préjudice de ceux qui seront confrontés plus tard à ces adultes.

En outre, la victimisation perpétuelle de cette jeunesse qui n’assume plus ses erreurs, mais veut faire payer au centuple les autres lorsqu’ils fautent ou agissent maladroitement, montre un délitement évident de notre société.

Ces jeunes n’ont pas de repères, ni de valeurs.

Eux, se prétendent responsables, mais n’agissent pas comme tel, se dédouanant de leurs obligations dès que cela leur est possible.

Le statut de victime est davantage attribué à celui qui crie le plus fort qu’à celui qui souffre silencieusement mais véritablement.

Mieux, des bénéficiaires d’aides publiques, de la générosité collective, et du partage de valeur, viennent “se plaindre” de l’insuffisance de ces aides.

N’ont-ils jamais envisagé de travailler davantage pour gagner un peu mieux leur vie ?

Non, car pour eux, il est tout à fait normal d’être payé sans travailler, de se faire soigner sans rien débourser, et de manifester pour obtenir encore davantage au détriment du moindre effort.

Pire, ceux qui paient l’impôt ont, semble t-il, moins de droits que ceux qui perçoivent les aides issues de ces mêmes prélèvements fiscaux.

Conspués, traités de sales riches, ou encore de “profiteurs”, ce sont pourtant bien eux qui créent les emplois des autres, qui développent la richesse du pays par leurs idées, qui font rayonner la France dans le monde par leurs innovations, qui apportent des solutions aux populations par leurs ambitieux projets.

Leurs détracteurs ne sont même pas parvenus à créer leur propre emploi, qu’ils prétendent être en capacité d’expliquer l’économie au plus grand nombre sans qu’ils n’en aient véritablement compris le sens et l’utilité.

Le journaliste, qui autrefois investiguait, apportait la contradiction, argumentait avec des faits, se contente aujourd’hui de laisser n’importe qui s’exprimer sur n’importe quoisans aucune légitimité, ni compétence avérée.

A mesure que les mensonges sont répétés, ils deviennent des vérités dévastatrices pour les démocraties. Les plus crédules s’y engouffrent, croyant trouver là une planche de salut à leur désarroi d’enfant gâté, inculte, qui grandit dans un pays où la redistribution est la plus généreuse envers les plus démunis.

Quant à spolier la fortune des entrepreneurs pour la donner ensuite à la population, c’est oublier qu’un dirigeant a investi dans son entreprise son argent personnel, ses économies, qu’il a mis toutes ses idées, tout son talent, qu’il travaille jusqu’à 80 heures par semaine, là où d’autres, épuisés par 32 heures hebdomadaires sur 4 jours, viennent ensuite sur leur temps libre manifester contre ceux qui pourtant leur donne du travail, un salaire, des congés payés, une protection sociale, une assurance chômage…etc.

L’ingratitude à son paroxysme.

Les mêmes applaudissent à télé des joueurs de foot millionnaires, mais crachent sur le commerçant à côté de chez eux qu’ils considèrent comme un nanti, brisent sa vitrine lors des manifestations, agressent son personnel, et fustigent une hypothétique et indécente rémunération.

Seulement, il est toujours plus simple et démagogique de descendre dans la rue pour hurler sur les pseudo-riches, que de se mettre sérieusement au travail. Personne n’est empêché de travailler moins, il ne devrait pas être exclu de travailler davantage pour améliorer son existence.

D’autres, traitent les pseudo “riches” de parasites ou encore de vampires, matérialisant ainsi leur jalousie sociale de l’autre qui réussit là où ils ont lamentablement échoué.

Or, voler l’argent des riches pour donner aux pauvres, tel Robin des bois en son temps imaginaire, reviendrait à les chasser définitivement du territoire.

Aucun être humain n’est assez stupide pour subir la confiscation de ses biens, tout en restant au même endroit continuer à créer des emplois, et de la richesse dans un pays où une part de la population lui serait hostile.

La réalité est bien plus factuelle.

Ainsi, lorsque le riche s’en va, chassé par une classe qui s’estime lésée, il laisse derrière lui des bureaux vidés de ses employés dorénavant abonnés aux allocations chômage ;
Un centre des finances publiques exsangue, car il ne paie plus d’impôts ni de cotisations depuis qu’il est définitivement parti ailleurs ;
Il ne crée évidemment plus de richesses, d’entreprises, ni d’emplois dans le pays concerné ;
Et il ne met plus ses actifs intellectuels et culturels au service du bien commun et de l’intérêt général.

En résumé, ils produisent moins dans les pays qui les taxent le plus !

Taxez-les encore + et ils partiront ! CQFD.

Les inconvénients sont plus importants que les bénéfices attendus.

Seulement, il convient d’être de bonne foi pour s’en apercevoir.

Or, le déni, la malhonnêteté, et la duplicité des uns, ancrés dans un dogme clientéliste, conduisent inévitablement à passer à côté du sujet qu’ils prétendent pouvoir traiter.

En réaction à l’article de l’Express.

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