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Shein : vente d’objets pédocriminels, la plateforme de E-commerce dans la tourmente

Le signalement par la Répression des fraudes de la vente de poupées à caractère pédocriminel sur la plateforme Shein a déclenché une vive réaction politique et médiatique.

Il ne s’agit pas d’objets « pornographiques » mais bien « pédocriminels », dont la simple détention est un délit en France.

Si les produits concernés ont été rapidement retirés, l’affaire met en lumière les défaillances systémiques des grandes places de marché en ligne et soulève des questions cruciales sur la protection de l’enfance à l’ère du commerce mondialisé.

De quels objets pédocriminels parle-t-on ?

Au cœur du scandale se trouve un produit spécifique, mais emblématique. Il s’agit d’une poupée en silicone de 80 centimètres, vendue plus de 200 euros, représentant une fillette aux cheveux tressés, vêtue d’une robe blanche et tenant un ours en peluche.

Selon la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), la description accompagnant le produit, ainsi que les commentaires laissés par des acheteurs, ne laissaient aucun doute sur sa nature pédopornographique.

Cette même poupée était commercialisée sur AliExpress :

En 2022, un acheteur français a été condamné pour l’acquisition d’une telle poupée

La qualification juridique est essentielle : comme l’a martelé la haute-commissaire à l’Enfance, Sarah El Haïry, il ne s’agit pas d’objets « pornographiques » mais bien « pédocriminels », dont la simple détention est un délit en France.

Un problème qui dépasse la seule plateforme Shein

L’enquête a rapidement démontré que Shein n’était pas un cas isolé.

Un produit identique a donc été identifié sur la plateforme AliExpress. (voir la capture plus haut réalisée ce jour sur Google Shopping)

Précédemment, des controverses similaires ont éclaboussé le géant Amazon.

Dès 2020, ce dernier avait dû supprimer de son catalogue des produits similaires suite à des alertes d’associations, et en 2022, un acheteur français a été condamné pour l’acquisition d’une telle poupée sur le site. Cette récurrence démontre que le problème est sectoriel et non limité à un seul acteur, posant la question de l’efficacité des mesures de contrôle à l’échelle de l’industrie.

Le modèle de la « marketplace »

Comment de tels produits peuvent-ils se retrouver en vente libre ?

La réponse se trouve en partie dans le modèle économique de ces plateformes.

Shein, comme Amazon ou AliExpress, fonctionne en grande partie comme une place de marché (marketplace), mettant en relation des millions de vendeurs tiers avec ses 23 millions de clients en France.

Une part minoritaire des articles est produite directement par l’entreprise.

Ce système, basé sur un volume massif de transactions et une rotation quasi instantanée des produits, crée des angles morts dans la modération.

Malgré les dispositifs de contrôle invoqués par les plateformes, des vendeurs parviennent à les contourner, notamment en utilisant des images explicites sans descriptions textuelles compromettantes, une « entourloupe » dénoncée par Sarah El Haïry.

Quel cadre juridique et quelles sanctions ?

La législation française est pourtant claire :

La diffusion de représentations à caractère pédopornographique est passible de peines allant jusqu’à sept ans d’emprisonnement et 100 000 euros d’amende.

L’absence de systèmes de filtrage efficaces pour protéger les mineurs peut ajouter trois ans de prison et 75 000 euros d’amende.

Pour Shein, cette affaire s’ajoute à un passif déjà chargé, l’entreprise ayant écopé en 2025 de trois amendes pour un total de 191 millions d’euros pour diverses infractions en France.

Une réponse gouvernementale ferme et la traque des acheteurs

Face à la gravité des faits, la réponse du gouvernement a été particulièrement ferme.

Le ministre de l’Économie, Roland Lescure, a menacé d’interdire l’accès à Shein en France en cas de récidive.

Au-delà de la sanction envers la plateforme, les autorités ont affiché une nouvelle détermination : remonter la chaîne des responsabilités jusqu’aux acheteurs.

La haute-commissaire à l’Enfance a confirmé que des discussions étaient en cours pour obtenir les fichiers des clients ayant acquis ces objets, soulignant que la France serait l’un des principaux marchés pour ces produits.

La traçabilité des transactions (cartes bancaires, adresses de livraison) rend cette identification possible. Cette démarche s’appuie sur le fait que la détention de ces objets est un délit et sur le lien avéré entre la consommation de contenus pédocriminels et le passage à l’acte.

En convoquant l’ensemble des acteurs de l’e-commerce, le gouvernement entend désormais imposer un tour de vis général.

L’affaire Shein aura ainsi servi de catalyseur, transformant un scandale commercial en une question de sécurité publique et de protection de l’enfance à l’échelle nationale.

 

CatégorieIATutos pratiques

LinkedIn et l’intelligence artificielle : comment garder le contrôle de vos données personnelles ?

Le réseau social professionnel LinkedIn, propriété de Microsoft, s’apprête à mettre en œuvre une mise à jour significative de sa politique de confidentialité.

À compter du 3 novembre 2025, les données des utilisateurs seront exploitées pour l’entraînement de ses modèles d’intelligence artificielle (IA) générative.

Cette évolution, annoncée en septembre, soulève des questions importantes sur l’utilisation des informations personnelles et la manière dont les utilisateurs peuvent en conserver la maîtrise.

Une évolution au service de modèles d’intelligence artificielle

Selon les communications de LinkedIn, cette initiative vise à enrichir l’expérience sur la plateforme. Les algorithmes d’IA, nourris par les données des membres, ont pour objectif d’améliorer la pertinence des connexions professionnelles et d’assister les utilisateurs dans la création de contenu.

Concrètement, cela pourrait se traduire par une aide à la rédaction pour les descriptions de profil, les publications ou encore les messages, ainsi qu’une optimisation des suggestions de contacts et d’offres d’emploi.

Les données concernées par cette nouvelle politique incluent les informations publiques des profils ainsi que les contenus partagés par les utilisateurs. LinkedIn a toutefois précisé que les conversations privées échangées via la messagerie de la plateforme sont exclues de cette collecte et ne seront pas utilisées pour l’entraînement des modèles d’IA.

Un contrôle laissé à l’utilisateur de LinkedIn

Face aux préoccupations légitimes que peut susciter une telle utilisation des données, LinkedIn a mis en place une procédure simple permettant à chacun de refuser que ses informations soient utilisées à ces fins. La démarche, réversible, peut être effectuée en quelques clics, que ce soit avant ou après la date butoir du 3 novembre.

Pour ce faire, il suffit de suivre les étapes suivantes :

1- Accédez aux paramètres de votre compte LinkedIn. (photo de profil, puis Compte, puis Préférences et confidentialité) :

2- Rendez-vous dans la section « Confidentialité des données« .

3- Cliquez sur l’option « Données pour l’amélioration de l’IA générative« .

4- Décochez la case qui autorise l’utilisation de vos données. Par défaut, cette option est activée.

Cette possibilité de refus (opt-out) est un élément crucial, garantissant que le consentement de l’utilisateur reste au cœur du dispositif.

Une tendance de fond dans le secteur technologique

La démarche de LinkedIn n’est pas un cas isolé. Elle s’inscrit dans une tendance plus large où les géants de la tech cherchent à valoriser les immenses volumes de données dont ils disposent pour perfectionner leurs technologies d’intelligence artificielle.

En juin 2024, Meta, la maison mère de Facebook, Instagram et WhatsApp, avait déjà procédé à une mise à jour similaire de sa politique de confidentialité.

L’entreprise avait alors invoqué ses « intérêts légitimes » pour justifier l’utilisation des données des utilisateurs dans le développement de ses propres IA, tout en offrant également une possibilité d’opposition.

Ces évolutions soulignent l’importance pour les utilisateurs de rester informés et proactifs dans la gestion de leurs données personnelles. Alors que l’intelligence artificielle continue de se développer à un rythme effréné, la question de la confidentialité et du contrôle des informations partagées en ligne devient plus centrale que jamais.

Poursuivre votre lecture avec : Comment stopper les emails indésirables depuis votre profil Linkedin ?

CatégorieIARéférencement (SEO)

Le GEO generative engine optimisation va-t-il remplacer le SEO ?

Pourquoi se préoccuper du GEO dès maintenant ?

Le GEO repose sur une optimisation centrée sur le sens, la pertinence sémantique et la qualité de l’information

Vous connaissez le SEO, search engine optimisation. Celui-ci repose sur le référencement des sites web dans les pages de résultats des moteurs de recherche (la SERP). Mais connaissez-vous le GEO ?

La recherche en ligne évolue avec l’essor de l’intelligence artificielle générative via les chatbots génératifs comme ChatGPT, Perplexity ou encore Gemini. De nombreux internautes utilisent les chatbots génératifs pour tout ou partie de leurs recherches internet.

Qu’est-ce que le GEO ? Comment positionner vos contenus parmi les sources utilisées par les moteurs IA ? Comment le GEO se distingue-t-il du SEO ?

Qu’est-ce que le GEO (Generative Engine Optimisation) ?

Une définition du GEO

Le GEO (Generative Engine Optimization) est né de l’évolution des moteurs de recherche vers des “engines” génératifs tels que ChatGPT, Perplexity ou Gemini.

Plutôt que de poser la question sur le moteur de recherche (Google, Bing, etc) et d’obtenir une liste de liens cliquables, l’utilisateur obtient une réponse directement dans la fenêtre de chat. Les sources sont indiquées dans la réponse (pas toujours systématiquement selon l’outil).

Cependant, contrairement au référencement traditionnel qui vise à placer son site web dans les premiers résultats de recherche, le GEO cherche à influencer les réponses produites par les intelligences artificielles. Par exemple, avec le moteur de recherche intégré à ChatGPT, l’enjeu n’est plus seulement d’être indexé, mais d’être mentionné, cité ou intégré directement dans les réponses générées par l’IA.

L’objectif du GEO est donc de maximiser la visibilité de son site internet dans les réponses générées. Le Graal consiste donc à obtenir une mention, une citation ou encore un lien dans une réponse IA. Il devient crucial d’adapter le contenu des sites internets afin de permettre aux moteurs de réponse générative de le comprendre et de le citer, et non plus seulement d’indexer le site sur les moteurs de recherches classique.

La différence entre agents conversationnels et moteurs génératifs

Pour bien comprendre le fonctionnement du GEO, il s’agit de faire la différence entre les agents conversationnels et les moteurs de recherche génératifs.

Les agents conversationnels sont capables de « discuter » avec l’internaute. Le plus connu est ChatGPT mais Perplexity et Gemini fonctionnent de la même manière, à savoir qu’ils sont basés sur de grands modèles de langage (LLM). En revanche, les moteurs génératifs sont les moteurs de recherche intégrant un agent conversationnel dans leur algorithme.

Par exemple, Open AI a lancé Search GPT dans ChatGPT. Ainsi ChatGPT comprend un agent conversationnel et un moteur génératif. Les moteurs génératifs fonctionnent de la même manière que les moteurs de recherche classiques sauf en ce qui concerne la restitution des informations. Ces derniers proposent à l’internaute une réponse sous forme de texte synthétique quand le moteur de recherche classique affiche une page de résultats avec des liens renvoyant aux sites internet où trouver l’information.  Bing qui s’appuie sur ChatGPT propose les deux :  une réponse à la question posée et la page de résultats.

Le Generative Engine Optimization doit prendre en compte à la fois les agents conversationnels et les moteurs génératifs. Dans tous les cas, le fonctionnement de ces outils étant proches, travailler son GEO revient à travailler sur les deux. La notion de « moteurs IA » permet de regrouper les deux outils.

Comment fonctionnent les moteurs IA ? 

Leur rôle n’est pas seulement de retrouver des informations, mais de comprendre, synthétiser et générer du contenu pertinent à partir de vastes sources de données. Les moteurs IA fonctionnent à la manière d’un agrégateur de contenus.

Ils n’indexent pas le web comme un moteur de recherche mais sont entraînés sur d’immenses corpus de données pour apprendre le langage, les faits et les relations entre concepts. Ils s’appuient sur cette base d’informations pour analyser une question et en comprendre le sens. Ils sont formés à la compréhension du langage naturel (NLP).

Les moteurs d’IA rédigent une réponse à la question au lieu de proposer des listes de site web. Ils le font en combinant les informations pertinentes apprises pendant l’entraînement. Avec ChatGPT Seach, le moteur peut même aller chercher sur le web en temps réel. L’outil peut citer ses sources, les résumer et citer leurs origines, rapprochant ainsi la génération de contenu et la recherche d’informations.

On peut pointer une dérive : à la longue, le moteur d’IA peut s’adapter à son utilisateur et tendre à lui donner des recherches allant dans son sens.

Quelles différences entre le SEO et le GEO ?

Le SEO (Search Engine Optimization) désigne l’ensemble des techniques visant à optimiser la visibilité d’un site web dans les résultats des moteurs de recherche comme Google. Son objectif est d’améliorer le classement naturel d’un contenu pour attirer un trafic qualifié sans recourir à la publicité payante.

Points communs entre SEO et GEO

Le SEO et le GEO  présentent des similitudes. Ces deux techniques ont pour objectif de rendre visible un site internet et/ou un contenu en ligne. Ces contenus doivent permettre à l’utilisateur de trouver une réponse à sa question de manière la plus efficace possible. Pour bien positionner ses contenus, le rédacteur doit trouver les bons mots-clés, c’est-à-dire ceux que les internautes tapent pour chercher une réponse. Le SEO comme le GEO comprend également un volet technique : pour avoir plus de chance d’être repéré par les moteurs de recherche le site doit être optimisé techniquement (vitesse de chargement des pages, images balisée et optimisée, titres bien hiérarchisés, optimisé pour tous les appareils …).  Dans les deux cas, les éditeurs de site doivent s’adapter aux évolutions des algorithmes pour rester visibles.

Différences de fonctionnement entre SEO et GEO

Il existe toutefois quelques différences de fonctionnement notables à prendre en compte pour bien comprendre comment travailler son GEO. En effet, le SEO vise à optimiser les contenus pour la page de résultats d’un moteur de recherche, les utilisateurs doivent cliquer sur ce lien pour se rendre sur le site internet. Le GEO vise à optimiser les contenus pour que ceux-ci soient intégrés dans les réponses du moteur IA. Le SEO nécessite d’optimiser ses contenus avec toute une palette de techniques : maillage interne et externe, backlinks, mots-clés, contenus pertinents pour l’utilisateur. Le GEO va se focaliser sur le contenu lui-même, notamment sur sa clarté et sa pertinence. Le contenu, rédigé dans un langage naturel, doit être compris par le moteur IA pour être intégré dans sa réponse. La qualité du contenu est encore plus important en GEO qu’en SEO.

Tableau récapitulatif des différences entre SEO et GEO

Critère

SEO (Search Engine Optimisation)

GEO (Generative Engine Optimisation)

Objectif

Être bien positionné dans les résultats de recherche (SERP)

Être cité ou intégré dans les réponses générées par une IA

Cible

Moteurs de recherche classiques (Google, Bing)

Moteurs génératifs (ChatGPT, Gemini, Perplexity, etc.)

Fonctionnement

Basé sur des algorithmes de classement et le crawling

Basé sur l’entraînement et la génération de texte par IA

Stratégies

Mots-clés, backlinks, optimisation technique

Données structurées, autorité sémantique, contenu “LLM-friendly”

Indicateurs de succès

Position, CTR, trafic organique

Présence dans les citations IA, pertinence perçue, taux de mention

Comment s’adapter à l’émergence du GEO ?

Avec l’émergence du GEO (Generative Engine Optimization), les stratégies de visibilité en ligne connaissent une certaine évolution.

S’adapter à cette évolution implique de produire des contenus clairs, structurés et crédibles, capables d’être cités ou intégrés directement dans les réponses générées par les moteurs IA. Le GEO repose donc sur une optimisation centrée sur le sens, la pertinence sémantique et la qualité de l’information plutôt que sur les simples mots-clés.

Il met également l’accent sur le développement de l’autorité. L’autorité d’un site passe notamment par la citation de sources reconnues, cohérentes et bien référencées. Celles-ci ont davantage de chances d’être reprises par les moteurs IA.  Ainsi, un bon travail sur le GEO passe par une stratégie éditoriale solide et un contenu proposant une vraie valeur ajoutée.

En somme, le GEO marque le passage d’une logique de classement algorithmique à une logique de reconnaissance informationnelle, où la qualité et la fiabilité priment sur la simple optimisation technique.

Toutefois, le SEO a beaucoup évolué ces dernières années et la qualité du contenu est devenue primordiale. Vous pouvez aisément travailler à la fois le SEO et le GEO. Il s’agit de proposer des contenus clairs et pédagogiques tout en travaillant sur les mots-clés, le maillage, les backlinks pour améliorer le référencement naturel.  L’un n’empêche pas l’autre ! 

Conclusion

Il est important de travailler son GEO dès maintenant MAIS n’enterrons pas Google trop vite ! Selon une étude menée par SparkToro et Datos (une filiale de Semrush), Google Search a connu une croissance de + 21,64 % en un an (en 2024).  Il était annoncé que Google devrait céder du terrain face à l’essor des outils d’IA comme ChatGPT.
Or Google reçoit 373 fois plus de requêtes que ChatGPT, restant ainsi le principal canal de recherches des internautes. A moyen terme, il est peu probable que le GEO remplace le SEO mais plutôt qu’il vienne le compléter dans un nouvel écosystème de recherches.

CatégorieWizishop

Comment paramétrer Google Analytics et Google Ads dans Wizishop ?

C’est un point noir de la solution e-commerce Wizishop. D’apparence aisée, la mise en place du tracking Google Analytics et Google Ads est loin d’être simple dans Wizishop. Heureusement, on a une solution géniale !

Le support Wizishop, très performant et réactif, ne sera pas utile pour mettre en place Google Analytics sur votre site E-commerce.

« Nos e-commerçants en général ne nous font pas de plus de retour sur ce script qui émane d’Analytics, difficile pour moi de vous assister plus à ce propos. »

L’entièreté du processus dans Wizishop ne fonctionne pas.

Plus précisément, on vous demande de renseigner la balise Google :

Balise Google Analytics

Mais une fois renseignée, Google ne la détecte pas :

Ainsi, il semble que les raccourcis pour ajouter des tags dans Wizishop n’ont aucune utilité, car le support vous renvoie vers l’intégration de scripts libres :

Google Tag Manager

Le support Wizishop propose uniquement l’intégration de Google Tag Manager mais de toute façon cela s’effectue par la mise en place d’un script libre tel qu’on vous l’explique juste après.

Ainsi, pour intégrer un tag Google Analytics dans Wizishop, vous n’avez d’autre solution que d’utiliser Tag Manager.

  1. Créez un compte Google puis, accédez à Tag Manager.
  2. Ajoutez votre site sur Tag Manager afin de créer le conteneur et obtenir ceci :

3. Allez dans votre admin Wizishop, puis réglages (engrenage).
4. Cliquez sur « Tags & Services Externes »
5. Cliquez ensuite sur « Gérer mes scripts » dans l’encadré « Scripts libres » tel que :

Vous obtenez cette vue :

Scripts libres Wizishop

Cliquez simplement sur « Ajouter un nouveau script ».

Intégrez la première partie du script Google Tag Manager en sélectionnant l’emplacement :

Puis en effectuant un copier/coller du script Google Tag Manager :

Intégrez la deuxième partie du script Google Tag Manager en sélectionnant l’emplacement :

Puis en effectuant un copier/coller du script Google Tag Manager :

Testez ensuite si tout est ok pour Google en cliquant sur « Testez votre site Web » depuis Google Tag Manager :

Seulement, lorsque vous lancez un test depuis Tag Manager afin de test de l’action de conversion, cela ne fonctionne toujours pas :

Implémenter Google Analytics et Google Ads sur Wizishop n’est pas chose aisée car renseigner les éléments prévus dans les inputs Wizishop n’est pas suffisant pour que cela fonctionne.

Pour faire le travail correctement et disposer des bonnes datas qui remontent bien dans Google Analytics, il est conseillé de faire appel à un prestataire externe qui s’occupera de l’ensemble du paramétrage requis.

Google Ads

Pour Google Ads, c’est la même chose, d’autant plus qu’il est essentiel de disposer des évènements qui composent l’ensemble du parcours utilisateur.

Quelle solution pour mettre en place Google Analytics et Google Ads sur Wizishop ?

Wizishop autorise sans difficulté l’intervention de tiers.

Nous avons choisi Growther.io pour effectuer la mise en place et le paramétrage de Google Analytics et de Google Ads.

Pour pas cher, moins de 250€, ils se chargent de tout !

Alors inutile de passer du temps sur le sujet, leurs experts feront un meilleur travail que vous en moins de temps (exemple ci-dessous avec l’ajout et la mise en place de balises dans le Tag manager) :

ou encore avec les déclencheurs personnalisés :

Toutes les remontées sont bien effectives dans Google Analytics et dans Google Ads.

Suite aux difficultés que nous avions rencontré en tentant simplement les champs demandés dans Wizishop, nous avions contacté l’assistance.

Toujours très prompt et très pro, Daniel de Wizishop avait admis les limites de la plateforme e-commerce Française sur ce sujet.

Une mise à jour est en cours de développement. Nous vous informerons lorsque cette MAJ aura été déployée sur les licences Wizishop. En attendant, faites confiances à Growther.io pour mettre en place Google Analytics et Google Ads sur votre site Wizishop.

Parce qu’au final, c’est bien ce qu’attendent les utilisateurs de Wizishop : une solution simple au quotidien 😉

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Remue ménage Nantes : avis client sur leur service de nettoyage

Il y a encore quelques jours je me refusais à porter cette affaire sur la place publique, mais les actions malveillantes et déloyales auxquelles je suis confronté m’obligent à en révéler les détails.

Remue Ménage, une société de nettoyage à Nantes

Comme beaucoup de particuliers je fais appel à une société de nettoyage pour l’entretien de ma maison.

Comme la plupart des professionnels, j’utilise les services d’une société d’entretien pour le nettoyage de mes locaux.

C’est ainsi que je me suis retrouvé sous contrat avec la société Remue Ménage à Nantes.

Au départ, je m’étais laissé séduire par les avis clients sur Google concernant Remue Ménage et leurs prestations :

Des tarifs + cher qu’ailleurs pour moins bien

Les tarifs ne sont pas les moins chers, au contraire.

Remue Ménage à Nantes met en avant le travail d’une responsable de secteur pour facturer aux clients 34€ de l’heure.

Seulement, s’il paraît légitime de facturer au client un taux horaire majoré lorsqu’il s’agit de la responsable qui effectue la prestation, cela n’est pas logique lorsqu’il s’agit d’une employée sans qualification ni expérience.

C’est pourtant ainsi que sont facturées les prestations de l’entreprise Remue Ménage à ses clients.

De surcroît la qualité de travail et des prestations de nettoyage de l’entreprise Remue Ménage ne sont pas à la hauteur des standards des professionnels du secteur.

Des prestations qui laissent à désirer

À titre privé, malgré une prestation de vitrerie commandée et réglée, le travail n’a jamais été effectué en totalité :

Les sanitaires sont sales et ne sont pas nettoyés régulièrement :

Les sols restent sales après leur passage :

Ces pistes d’amélioration ont été signalées à de nombreuses reprises.

Seulement, les consignes  ne sont pas suivies et le travail est bâclé.

Mieux, les plannings adressés par Remue Ménage sont faux et il n’est pas possible de les utiliser pour s’organiser.

Exemple :

Planning indiquant une intervention à 14h.

Personne ne venant, j’appelle la responsable qui m’informe que l’intervention aura lieu à 16h30.

Entre-temps la responsable RH m’adresse un email où elle se contredit elle-même indiquant une intervention à 16h tout en joignant un planning où il est précisé …. 16h30.

Planning joint à l’email :

Tout est ainsi avec Remue Ménage !

Il est impossible de s’organiser dans ces conditions.

Lorsque je sollicite la restitution des clefs de mon domicile, Remue Ménage refuse de me les rendre.

Lorsque j’explique la situation et les conséquences que cela a sur mon organisation, l’entreprise Remue Ménage résilie unilatéralement le contrat perso.

Remue Ménage en redressement judiciaire

La gérante, qui se terre depuis la mise en redressement judiciaire de son entreprise, ne m’appellera jamais malgré mes sollicitations.

Mieux, elle insiste pour conserver le contrat pro (bien rentable :-), nous y reviendrons.

Lorsque je sollicite la restitution des clefs de mon domicile, Remue Ménage refuse de me les rendre.

Ces clefs ont été remises en main propre à mon domicile, mais l’entreprise impose de se rendre dans ses locaux pour les récupérer, ce qui n’est pas équitable ni conforme à la remise initiale.

De surcroît, suite à un grave accident en Mai, je ne conduis pratiquement plus.

Remue Ménage Nantes en était informé, mais cela n’a pas dérangé la patronne d’utiliser son petit pouvoir de nuisance pour refuser de venir me rendre mes clefs et me forcer à me faire emmener ou à prendre un taxi. 

Je m’y refuse.

Devis de remplacement de serrures

S’ensuit un inévitable devis pour remplacer toutes les serrures concernées et après moult recommandés, une procédure judiciaire à l’encontre de cette entreprise par l’intermédiaire de la protection juridique. 

Pour la partie professionnelle, il était évidemment inconcevable de laisser Remue Ménage poursuivre son œuvre délétère dans les locaux de mon entreprise.

Un travail médiocre

De surcroît, le travail y était médiocre et bien en deçà des attentes légitimes de n’importe quel client professionnel d’une entreprise de nettoyage comme Remue Ménage :

  • Prestations non effectuées ;
  • Horaires modifiés perpétuellement ;
  • Déplacement et même débranchement des caméras de surveillance (déclarées à la sûreté départementale) ;
  • Déclenchement d’alarme intempestifs ;
  • Non respect des consignes.

Par conséquent, nous avons procédé à la résiliation de ce contrat qui n’était pas vraiment honoré.

Là encore, Remue Ménage refuse de restituer les clefs d’accès à l’entreprise. Alors, évitez remue ménage Nantes pour vos travaux de nettoyage et d’entretien.

CatégorieEntrepreneuriat

Le re-commerce : une opportunité pour les marques ?

Le re-commerce désigne la revente de produits d’occasion par des marques ou des plateformes spécialisées. Ce nouveau modèle constitue une alternative durable au modèle linéaire « produire, consommer, jeter ». De nombreuses enseignes l’intègrent désormais dans leur stratégie. Quels sont les avantages du re-commerce pour les marques ? Est-ce vraiment une alternative écologique ?

60 % des vêtements finissent dans des décharges ou des incinérateurs dans l’année qui suit leur production. 

1- Qu’est-ce que le re-commerce ?

Une définition du re-commerce

Le re-commerce (ou reverse commerce) désigne l’ensemble des activités de revente, de rachat et de remise en circulation de produits d’occasion dans un cadre structuré, encadré et valorisé par des acteurs professionnels (marques, distributeurs, plateformes spécialisées).

L’objectif est de donner une seconde vie aux biens tout en garantissant traçabilité, qualité et parfois même une remise à neuf (reconditionnement, contrôle qualité, garantie).

Il s’agit de distinguer le re-commerce du marché de l’occasion.

42% des Français auraient déjà acheté un produit reconditionné.

En effet, le marché informel de l’occasion en ligne, reposant sur des plateformes comme Vinted ou Leboncoin, consiste en de la mise en relation directe entre particuliers.

Les marques ne contrôlent pas et ne tirent pas de bénéfice de ces transactions.

Au contraire, le re-commerce est porté par les entreprises elles-mêmes à l’instar de Remue Ménage à Nantes qui prône le recyclage des chiffons de nettoyage.

Ce sont les marques ou des plateformes spécialisées qui organisent la reprise et la revente de leurs produits ou de produits tiers, dans une logique d’économie circulaire, de fidélisation client et de durabilité.

Il s’agit d’une forme professionnalisée et encadrée du marché de seconde main.

Comment est né le re-commerce ?

Le terme a été inventé aux Etats-Unis en février 2005 par George F. Colony, dirigeant de Forrester Research, dans le contexte des tendances d’achat technologique post-bulle Internet. En France, le terme a fait son apparition en 2008 introduit par Martin Tobias puis repris en 2010 dans un article des Echos.

De plus en plus de consommateurs sont séduits par le re-commerce, soucieux de consommer de manière plus éthique et responsable.En effet, selon une de Happydemics, 42% des Français auraient déjà acheté un produit reconditionné.

Compte tenu du succès, de plus en plus de grandes enseignes et de grandes marques intègrent le re-commerce dans leur stratégie commerciale.

Des exemples de re-commerce

Le re-commerce concerne des produits que l’on appelle « reconditionnés ».

L’un des leaders du reconditionné en ligne est l’entreprise Back Market. L’enseigne est spécialisée dans la reprise de produits électroniques (tablettes, smartphones, ordinateurs …), que des réparateurs professionnels certifiés préparent pour la revente. 

Autre exemple, avec le programme Decathlon Seconde Vie. L’enseigne de vente de produits de sport reprend du matériel sportif utilisé (vélos, équipements de fitness, etc.), le répare et le revend dans ses magasins ou en ligne, avec une garantie et une traçabilité.

Le domaine du luxe n’est pas en reste.

Dès 2020, Gucci avant lancé un partenariat à durée limitée avec la plateforme américaine de revente de luxe The RealReal. Le programme « Gucci x The RealReal«  permettait de revendre des pièces Gucci dans un cadre encadré et authentifié.

Pour inciter les personnes à déposer des pièces et en acheter, Gucci et The RealReal proposaient de planter un arbre via l’ONG One Tree Planted.

2-Quels sont les avantages du re-commerce pour les marques ?

Le re-commerce représente bien plus qu’une tendance de consommation : il devient un levier stratégique pour les marques. Quels sont les avantages pour une entreprise à faire du re-commerce ? 

Capter une part des revenus de l’occasion

Plutôt que de laisser les particuliers acheter et revendre leurs produits, le re-commerce permet aux marques d’organiser elles-même la reprise et la revente de leurs produits.

De ce fait, les marques captent une part de la valeur jusque-là réservée au marché de l’occasion entre particuliers.

Au lieu de générer de la marge qu’une seule fois lors de la vente initiale, la remise en circulation du produit rapporte à l‘entreprise une seconde marge tout en optimisant la durée de vie du produit s’il y a eu réparation et reconditionnement. 

Un outil de fidélisation marketing

Les marques peuvent mettre en place des programmes de reprise, à l’instar de Gucci qui proposait de planter un arbre pour toute pièce reprise ou achetée en re-commerce.

Ces incitations peuvent être proposées sous forme de bons d’achats ou de bons de réduction pour que le client achète de nouveau auprès de la marque, soit en reconditionné, soit en neuf.

La relation client est renforcée autour de l’économie circulaire : vendre, reprendre, revendre. 

Le re-commerce plutôt que l’occasion pour contrôler l’image de la marque

Plutôt que de laisser à des plateformes comme Vinted ou leBoncoin le soin de revendre les produits, les plateformes de re-commerce comme Back Market ou les programmes des marques peuvent proposer à la revente des produits valorisés.

Les entreprises maîtrisent la qualité des produits vendus, leur présentation ainsi que le prix. Cela évite les risques liés à la contrefaçon ou à la dévalorisation et garantit une expérience cohérente avec les standards de la marque.

Attirer de nouveaux consommateurs

Le re-commerce est une manière d’attirer un autre type de consommateurs. Cette cible est sensible aux enjeux environnementaux et plébiscite l’économique circulaire et durable pour leurs achats. Acheter des produits reconditionnés permet de valoriser la seconde main tout en bénéficiant de la qualité des produits et d’une garantie, inexistante en cas d’achat d’occasion auprès de particuliers.

Enfin, le re-commerce offre aux marques l’opportunité de renforcer leur storytelling autour de la durabilité et d’attirer ainsi une clientèle attentive à l’impact écologique, mais aussi aux économies !

3- Quels sont les enjeux écologiques du re-commerce ?

Le re-commerce n’est pas qu’un enjeu marketing, les bénéfices écologiques sont réels.

Réduire l’empreinte carbone des marques via le re-commerce

Le re-commerce constitue un levier concret pour réduire l’empreinte carbone des marques. Comment ?

Le re-commerce favorise l’allongement de la durée de vie des produits. Au lieu de jeter des produits car ils sont cassés ou ne plaisent plus, les marques les répare et leur offre une nouvelle mise sur le marché. Cette pratique prolonge l’utilisation des ressources déjà mobilisées lors de la production initiale.

Du fait de l’allongement de la vie de ces produits, il est possible de diminuer la production de produits neufs, ce qui a un impact environnemental direct lié à l’extraction de matières premières, au transport et aux procédés industriels.

En parallèle, le re-commerce contribue à la réduction des déchets textiles, électroniques ou autres. D’une part car les produits sont réutilisés plutôt que d’être jetés. D’autre part car moins de production neuve entraîne moins de production de déchets.

Le re-commerce agit également comme un frein à la surconsommation, en incitant les consommateurs à réutiliser et acheter des biens de seconde main plutôt qu’à consommer systématiquement du neuf.

Contribuer à l’économie circulaire

Le re-commerce s’inscrit dans une logique d’économie circulaire, puisqu’il permet de prolonger l’usage des produits déjà fabriqués au lieu d’en produire de nouveaux.

Cette logique d’économie circulaire augmente la durabilité des produits et favorise une consommation plus responsable.

En valorisant les ressources existantes, cette pratique optimise l’utilisation d’énergie et de matières premières. Le reconditionnement n’est pas une approche écologiquement neutre.  Elle permet toutefois de réduire le gaspillage en prolongeant la vie de biens qui auraient pu être considérés comme des déchets.

Quand nous voyons les masses de déchets textiles dont plus personne ne sait que faire, le re-commerce apparaît comme une nécessité aujourd’hui.

Étude de cas : l’exemple du projet re-commerce Atacama

C’est sans doute dans le domaine du textile que le re-commerce apparaît comme le plus indispensable. La fast fashion a rendu abordable l’habillement pour le plus grand nombre, mais a également entraîné une surconsommation difficile à juguler.

La pollution textile constitue un véritable fléau. En effet, 60 % des vêtements finissent dans des décharges ou des incinérateurs dans l’année qui suit leur production.

Qu’est-ce que le projet Atacama ?

Au nord du Chili, la zone franche d’Iquique reçoit chaque année des dizaines de milliers de tonnes de vêtements usagés. Une petite partie est revendue en Amérique latine, mais la majorité finit illégalement déversé dans le désert d’Atacama.

Le désert d’Atacama est devenu un cimeterre textile où s’amoncellent des tonnes de vêtements jusqu’à former de véritables collines. Chaque année, plus de 40 000 tonnes de textiles sont abandonnées sur le sable de ce désert.

Face à cette absurdité environnementale, une initiative audacieuse est née : la plateforme Atacama RE-commerce. L’initiativée est portée par l‘agence de publicité brésilienne Artplan, en collaboration avec VTEX, Fashion Revolution et Desierto Vestido. 

Le projet Atacama RE-commerce consiste à ramasser, trier, nettoyer et remettre en circulation les vêtements abandonnés dans le désert d’Atacama. Ces vêtements sont souvent en bon état, voire même neufs lorsqu’il s’agit d’invendus. Ces pièces sont proposées gratuitement à des consommateurs via une plateforme e-commerce. Les utilisateurs ne paient pas les vêtements, uniquement les frais d’expédition.

L’interface du site est pensée comme un e-commerce classique, ne dépaysant pas les internautes. Recommerce Atacama permet aux consommateurs du monde entier de « sauver » des vêtements abandonnés.

Quels sont les résultats du projet de re-commerce Atacama ?

Cette initiative a rapidement fait ses preuves : les 300 premiers articles mis en ligne ont été dévalisés en quelques heures, soulignant l’engouement et la nécessité d’une telle initiative.

Au-delà de la revalorisation des vêtements, le projet vise à sensibiliser à la surconsommation et à la crise environnementale provoquée par la fast fashion.

Il propose une alternative inspirante : trouver des    solutions concrètes au problème causé par la surproduction, tout en créant des emplois locaux et en soutenant un modèle durable à long terme.

Conclusion :

Le re-commerce apparaît comme une solution gagnant-gagnant : il offre aux marques de nouvelles opportunités économiques tout en répondant aux enjeux écologiques d’ l’allongement de la durée de vie des produits.

L’exemple du projet Atacama illustre le potentiel d’une consommation plus circulaire et responsable. Mais ces initiatives vertueuses sont-elles de taille à lutter contre les dérives d’un e-commerce de masse, comme Temu ou Shein, aux conséquences écologiques catastrophiques ?

 

CatégorieRéférencement (SEO)

SEO local : 5 astuces concrètes pour doper votre visibilité et vos ventes

SEO-LOCAL

Vous ouvrez un commerce, un cabinet d’avocats ou encore une entreprise d’électricité ? Vous allez devoir attirer la clientèle du coin. Or, pour cela, il ne suffit pas d’attirer les gens qui passent devant votre local

Il va falloir se rendre visible sur internet. Le SEO local, ou référencement naturel local, est votre meilleur allié pour apparaître dans les recherches Google autour de votre zone géographique.

Ces techniques permettent aux entreprises de proximité d’être visibles là où les clients recherchent des produits et services qu’elles proposent.

Qu’est le SEO local ? Voici 5 astuces concrètes pour l’optimiser et attirer des clients.

Référencement local : qu’est-ce que le SEO local ?

Une définition du SEO local

Le SEO local est une stratégie de référencement visant à améliorer la visibilité d’une entreprise dans les résultats de recherche géolocalisés. L’objectif est de répondre aux besoins des utilisateurs recherchant des services ou des produits dans une zone spécifique. 

Optimiser son SEO local permet à une entreprise (commerçant, profession libérale, ou encore artisan) de se faire connaître autour d’elle, de capter l’attention de personnes situées à proximité et qui pourraient être intéressées par le produit ou le service proposé.

C’est aussi un moyen de se démarquer de la concurrence locale, en apparaissant en priorité dans la recherche locale.

Enfin, une présence locale claire et cohérente inspire confiance et incite davantage les personnes du secteur à choisir telle entreprise plutôt que telle autre. Cela passera aussi par les avis client, nous en reparlerons.

SEO local : des exemples concrets

🔍 Pour mieux cerner ce que nous entendons par « recherche locale », voici quelques exemples concrets :

  • un plombier à Nantes qui souhaite faire connaître son activité va faire en sorte que les internautes qui tapent “plombier Nantes” sur internet le trouvent en priorité ;
  • une boulangerie à Paris souhaite ressortir sur “Meilleure Boulangerie à Châtelet” ;
  • une agence immobilière à Toulouse souhaite faire connaître ses activités « immobilier atypique Toulouse ».

Vous l’aurez compris, l’objectif principal du SEO local est attirer des clients situés à proximité. Ce sont donc principalement les commerces physiques, les artisans ou les professions libérales comme les notaires ou les médecins qui y ont recours. Vous aurez peu la nécessité d’optimiser votre seo local si vous faites du e-commerce ou si vous proposez uniquement des prestations de services à distance.

5 bonnes pratiques pour optimiser son SEO local 

1- Créer et optimiser votre fiche Google Business Profile

L’une des premières actions à mettre en place pour améliorer sa présence locale en ligne est de créer une fiche Google Business Profile (ex Google My Business).

En renseignant de manière pertinente votre fiche Google Business Profile, l’entreprise apparaît dans Google Maps et les 3 résultats locaux s’affichant avant les résultats classiques. Vous obtenez une meilleure visibilité sans faire de publicité. 

Pour optimiser votre fiche établissement, voici 5 actions essentielles :

  • Renseigner toutes les informations : Adresse, horaires, numéro de téléphone, catégorie d’activité, description détaillée, etc. Plus la fiche est complète, plus elle sera pertinente.
  • Ajouter des photos et vidéos de qualité: Mettez en avant vos locaux, vos produits ou vos réalisations. Les visuels récents augmentent l’engagement et la confiance ;
  • Inciter les clients à déposer un avis et y répondre : Demandez à vos clients satisfaits de laisser un avis, répondez toujours aux avis, y compris négatifs.
  • Utilisez les posts et mises à jour : Publiez des actualités, promotions, événements ou nouveautés pour maintenir votre fiche active et attractive.
  • Soignez les mots-clés dans la description et les services : Intégrez des termes que vos clients potentiels utilisent pour vous trouver afin d’améliorer votre visibilité locale.

🔍 Exemple : la chaîne de restaurants « 3 fois plus de piment » propose aux clients de leur offrir un chocolat contre un avis client sur leur fiche google. 

2- Utiliser des mots-clés locaux sur le site web de l’entreprise

Si vous avez créée un site web, il va falloir travailler les mots-clés pour ressortir sur ceux-là en priorité sur les concurrents. Comment ?

Travailler les balises du site

Faites une étude de mot-clés en identifiant des expressions locales pertinentes. Avant tout, réfléchissez aux termes que vos clients potentiels emploient lorsqu’ils cherchent des services comme les vôtres dans votre zone.

Intégrer ces mots‑clés dans les éléments stratégiques du site :

  • Les balises importantes : title SEO, H1, H2 et méta description.
  • Les URL si possible : par exemple votresite.com/yoga-nantes

Le plus simple consiste à combiner votre activité et votre localisation

🔍Exemple : professeur de yoga nantes, cours de yoga nantes, yoga bellevue nantes, yoga Chantenay nantes …

Créer du contenu local sur son site

Rédigez des articles ou des pages répondant à des besoins précis liés à votre localisation. Google valorise les contenus pertinents et spécifiques à une zone géographique.

Publiez des articles sur des événements locaux, des partenariats, ou des cas clients. Vous pouvez aussi créer des pages pour différents quartiers ou communes si vous rayonnez sur plusieurs zones.

De plus, essayez d’obtenir des backlinks locaux en collaborant avec des entreprises et médias de la région.

🔍 Exemple : Une salle de sport à Nantes publie un article sur sa collaboration avec une course locale. Les organisateurs de la course rédigent également un article sur la course qui va avoir lieu, en intégrant un backlink vers le site de la salle de sport.

3- Récolter des avis clients

Les avis clients jouent un rôle important dans la visibilité et la crédibilité de votre entreprise. Sur votre fiche Google, ils améliorent votre positionnement local et rassurent les internautes, à condition de répondre systématiquement à chaque retour, qu’il soit positif ou négatif.

Vous pouvez aussi valoriser ces témoignages sur votre blog, en les intégrant dans des articles, des études de cas ou encore une bannière défilante. Cette preuve sociale de la satisfaction de vos clients est à la fois importante pour convertir vos clients mais aussi pour améliorer votre SEO local.

4- Inscrire l’entreprise dans des annuaires locaux

S’inscrire dans des annuaires locaux constitue un excellent moyen de renforcer la présence en ligne d’une entreprise et d’améliorer son référencement local.

Ces inscriptions, appelées « citations locales », doivent toujours contenir des informations cohérentes et à jour concernant le nom, l’adresse et le téléphone de l’entreprise. Cette cohérence rassure les moteurs de recherche et contribue à mieux positionner l’entreprise dans les résultats locaux.

Être présent sur des plateformes reconnues comme PagesJaunes, Yelp, Hotfrog ou TripAdvisor permet d’augmenter la visibilité auprès d’un public local en quête de services fiables.

🔍 Exemple : un centre de yoga visible sur les principaux annuaires avec des infos à jour gagne en crédibilité locale.

5- Être présent et actif sur les réseaux sociaux

Les réseaux sociaux sont chronophages mais restent incontournables pour une entreprise.  Créer des profils sur les réseaux sociaux adaptés à votre activité est un excellent moyen de développer votre notoriété locale et de fidéliser votre clientèle. Comment ?

En partageant régulièrement des informations utiles comme l’arrivée de nouveaux produits, des changements d’horaires ou des fermetures exceptionnelles, vous gardez vos clients informés en temps réel et montrez que votre entreprise est active et à l’écoute.

Utilisez des plateformes comme Facebook, Instagram ou LinkedIn pour annoncer vos événements, promotions ou ateliers. Misez sur un contenu géolocalisé pour valoriser votre ancrage dans la région.

Interagissez avec des communautés locales, commentez des publications d’autres acteurs de votre secteur et rejoignez des groupes géographiques pour renforcer votre visibilité. Grâce à l’engagement généré en ligne, vous créez ainsi des liens directs avec des prospects proches de vous. Cette proximité numérique contribue à bâtir une relation de confiance et à attirer des clients réellement intéressés par vos services.

Conclusion

La présence en ligne des entreprises locales est un véritable boost pour se constituer une clientèle. Les fiches établissements Google permettent aux prospects de vous trouver, les réseaux sociaux de faire parler de vous, les avis client de vous construire une notoriété. Mais quid de ChatGPT dans le SEO local ? De plus en plus d’internautes posent directement leurs questions à ChatGPT au lieu de passer par les moteurs de recherche. Est-ce toujours nécessaire d’optimiser son référencement local dans ces conditions ?

Cela ne vous empêche pas d’optimiser votre SEO local, bien au contraire ! l’IA conversationnelle utilise le web pour donner des recommandations locales basées sur des données en ligne. Il épluche notamment les Google Business Profile,  les annuaires locaux, les sites web optimisés ainsi que les avis client. En ayant travaillé votre référencement naturel local, vous augmentez vos chances d’être recommandé par ChatGPT.

CatégorieE-commerce

Top 3 des innovations de livraison dans le E-commerce

88% des clients de e-commerce estiment la rapidité de la livraison comme un critère décisif d’achat.

En E-commerce, la livraison est un élément clé de l’expérience client, influençant directement la satisfaction et la fidélisation. Selon une étude Uber Direct, 88% des clients de e-commerce estiment la rapidité de la livraison comme un critère décisif d’achat.

Livreur UPS

De plus, le dernier kilomètre est le plus émetteur en gaz à effet de serre. L’exemple le plus flagrant d’impact écologique est Temu qui envoie par ses 88 avions 9000 tonnes de colis par jour.

Pour réduire leur empreinte et améliorer l’expérience client, les acteurs du commerce en ligne innovent afin d’optimiser leurs solutions logistiques.

Quel est le top 3 des innovations de livraison dans le e-commerce ?

1- E-commerce : la livraison des colis en métro  

La livraison du dernier kilomètre se définit comme le dernier trajet de la marchandise jusqu’au domicile du consommateur.

Innovation : la livraison de colis en métro à Madrid

La livraison du dernier kilomètre est un grand contributeur à l’empreinte environnementale et écologique du e-commerce.  En effet, la livraison du dernier kilomètre est responsable de :

  • 30 % des émissions de gaz à effet de serre en zones urbaines,
  • 40 % des particules fines,
  • 50 % de la consommation de diesel. 

La livraison du dernier kilomètre crée de la pollution mais aussi une augmentation du trafic dans les villes et des embouteillages. C’est pour ces raisons que la ville de Madrid teste  une nouvelle solution logistique : le transport des colis en métro.

Le projet «Última Milla» se propose de livrer des colis par le métro, « sans répercussion sur les services voyageurs ».

Voici comment fonctionne ce système de livraison de colis en métro :

1- les colis sont chargés dans des chariots roulants directement embarqués dans des métros vides.

2- À la station de destination, les colis sont stockés dans des casiers où les clients peuvent venir les récupérer.

Livraison via le métro : est-ce possible en France ?

Cette idée de livraison des colis en métro à Madrid fait écho à un fait divers récent en France. Seulement, une jeune femme qui transportait une plante a écopé de 150 € d’amende en vertu du règlement de la RATP sur les bagages volumineux. Au-delà de 75 cm de long et/ou de large, les objets sont interdits dans le métro parisien.

Cependant, pourquoi ne pas mettre en place un tel système en France pour des colis de taille raisonnable ?

Certes, le métro Parisien connaît déjà un trafic soutenu mais l’on peut imaginer une telle solution logistique sur des lignes moins empruntées et pour de petits colis ne contrevenant pas à la taille maximale du règlement.

On peut également imaginer utiliser des trains vides qui repartent au dépôt. C’est ce qu’a fait l’entreprise CITYlogin. Ils ont chargé le train partant chaque matin du dépôt de banlieue vers le point de distribution. 

Des solutions, il y en a, il suffit de les imaginer !

Expansion de la livraison de colis par drone

En 2021, Amazon lançait la livraison par drone en 30 minutes, après avoir mis en place un réseau de tests de livraison par drone depuis 2013.

De nombreux accidents ont entraîné la suspension des livraisons mais le groupe maintient son objectif ambitieux de 500 millions de colis livrés par drone chaque année d’ici à 2030. Amazon compte en outre étendre son service en Europe.

Cependant il y a de la concurrence en Europe !

En effet, en Italie avec la start-up Dronamics et en France avec La poste.

Oui, La Poste…

En 2024, La Poste a collaboré avec le Groupe Atechsys pour lancer sa troisième route de livraison par drone afin de distribuer des colis dans les zones isolées et d’éviter le trajet à des véhicules de livraison.

En Italie, le drone  Black Swan de Dronamics peut transporter 350 kg de fret sur 2500 kilomètres.

L’exploitation commerciale de ce drone devrait commencer par les îles Grecques, dont le ravitaillement est effectué par bateau actuellement. 

Enfin, dernier exemple : les drones de Zipline livrent des fournitures médicales critiques dans des cliniques rurales du Rwanda.

Les livraisons sont réalisées en moins de 30 minutes là où les véhicules classiques peuvent mettre plusieurs heures à arriver.

Ces drones confirment leur fiabilité comme solution de transport dans le dernier kilomètre. Ils sont particulièrement utiles pour la livraison de colis dans des zones reculées, isolées ou difficilement atteignables. Mais ils ont aussi leur utilité dans des villes engorgées par le trafic routier.

Livraison e-commerce par des robots autonomes

🎯 Objectif : optimiser la livraison du dernier kilomètre, réduire les coûts de livraison et réduire l’empreinte environnementale.

Les robots de livraison autonomes sont équipés de capteurs avancés, de GPS et d’IA, pour naviguer avec précision dans les environnements citadins.

Déjà 5 millions de livraisons effectuées par des robots

Par exemple, l’entreprise Starship Technologies a introduit ses robots autonomes dans plus de vingt pays, totalisant plus de cinq millions de livraisons.

Ces appareils de petite taille sont conçus pour acheminer des colis légers et des denrées alimentaires, limitant ainsi l’usage des moyens de transport classiques et contribuant à une logistique urbaine respectueuse de l’environnement, avec une empreinte carbone presque inexistante.

Aux États-Unis, Uber a collaboré avec l’entreprise Avride afin d’incorporer des technologies de conduite autonome à ses solutions de livraison.

Depuis octobre 2024, les utilisateurs d’Uber Eats à Austin (Texas) bénéficient de la livraison de leurs repas par des robots autonomes. En 2025, c’est le robot de livraison « Gen 3 » de Serve Robotics qui doit être déployé sur Uber Eats.

Enfin, pour livrer des colis au domicile des clients, sans recourir à un livreur, la start-up Rivr a créé des … robots chiens !

Ces robots sont pensés pour pallier les problématiques des cent derniers mètres. Ces robots chiens peuvent monter des escaliers, éviter des obstacles, se déplacer sur des terrains accidentés ou franchir de petits obstacles.

Lorsqu’il arrive à la porte, une trappe s’ouvre et le colis est déposé sur le seuil.

La solution logistique de Rivr n’a pas vocation à remplacer les livreurs, ni à supprimer la livraison par véhicule, mais à réduire les difficultés des livreurs dans certaines zones urbaines où le stationnement est compliqué voire impossible.

Conclusion

Avec 6,56 billions de dollars de chiffre d’affaires dans le monde en 2024, le e-commerce explose dans le monde, provoquant des difficultés liées à la livraison des colis, notamment du dernier kilomètre.

Des innovations apparaissent régulièrement pour solutionner ces difficultés logistiques. Ces nouvelles solutions de transport sont également pensées pour réduire l’empreinte carbone du e-commerce et décongestionner des villes au bord de la rupture.

C’est la technologie et l’innovation qui permettent d’amoindrir les impacts des activités humaines sur la planète ; et non la décroissance prônée par certains où plus aucune activité humaine n’est tolérée.

Sources :

https://www.kubby.io/blog/hidden-environmental-cost-of-last-mile
https://www.ecommercemag.fr/Thematique/retail-1220/barometre-etude-2168/Breves/88-des-e-consommateurs-considerent-que-la-livraison-fait-partie-385055.htm
https://www.lefigaro.fr/conso/livrer-des-colis-en-metro-une-nouvelle-solution-logistique-prometteuse-20250510
https://www.trm24.fr/la-livraison-par-drone-en-30-minutes-lancee-par-amazon/
https://www.usine-digitale.fr/article/apres-plusieurs-accidents-amazon-suspend-son-service-de-livraison-par-drone.N2225967
https://www.cirroparcel.fr/2024-les-5-principales-innovations-en-livraison-du-dernier-kilometre/
https://www.usine-digitale.fr/article/avec-ses-robots-chiens-rivr-veut-automatiser-la-livraison-jusqu-a-la-porte-d-entree.N2232768
https://www.shopify.com/fr/blog/les-chiffres-du-e-commerce-dans-le-monde

CatégorieE-commerceMarketing Web (SEA)

Parrainage : 5 programmes à mettre en place sur un site e-commerce

Les systèmes de parrainage sont utilisés par les sites e-commerce pour fidéliser leurs clients et en recruter de nouveau. De fait, ces programmes de parrainage s’appuient sur des clients existants avec pour objectif de les transformer en ambassadeurs de la marque ou d’un produit de la marque qu’ils apprécient. En contrepartie de la publicité en faveur de la marque réalisée par les clients eux-mêmes, un système de récompense est instauré. 

parrainage

Un client qui génère une nouvelle vente obtient une contrepartie, ainsi que la personne parrainée, qui a réalisé son premier achat. Le parrain est incité à recommander le produit, le service ou l’entreprise afin de bénéficier de récompenses. Le filleul se laisse convaincre plus facilement car le produit lui est recommandé et qu’il bénéficie également d’un avantage.

Un parrain convertit en moyenne 2 clients parmi son entourage, qui eux-mêmes convertissent + de 5 de leurs proches !

Pourquoi mettre en place un système de parrainage ? Quels programmes de parrainage mettre en œuvre pour promouvoir un site e-commerce ?

Pourquoi mettre en place le parrainage sur un site e-commerce ?

Les programmes de parrainage sont considérés comme l’un des leviers les plus puissants pour augmenter les ventes et rendre visite un business en ligne.

1/Augmenter les ventes grâce au bouche-à-oreille positif

💡  Les programmes de parrainage permettent d’obtenir en moyenne une augmentation de + 4% du chiffre d’affaires.

En effet, les programmes de parrainage incitent les clients satisfaits à recommander le site à leur entourage, élargissant ainsi la base de clients potentiels. Ils créent un bouche-à-oreille authentique, souvent plus efficace et crédible que la publicité traditionnelle. C’est la « preuve sociale » dont sont friands les consommateurs. Enfin, en récompensant à la fois le parrain et le filleul, le parrainage stimule les conversions et fidélisent les deux parties.

2/Une visibilité plus rapide 

Au lancement d’un site internet, l’acquisition de trafic peut-être lent. Il faut travailler le SEO (référencement naturel) et payer des campagnes SEA (référencement payant) pour attirer les visiteurs sur la boutique en ligne. Ce travail coûte de l’argent et beaucoup de temps.

Pour gagner rapidement en visibilité, rien de tel que les programmes de parrainage. C’est ainsi que des concepts disruptifs, uniquement en ligne, ont vu le jour et gagné rapidement en notoriété, à l’image d’Uber et de AirBnb.

Les programmes de parrainage ont joué un grand rôle dans le développement rapide de Uber, entraînant une augmentation croissante du nombre d’utilisateurs en peu de temps. Le parrain partage un code de parrainage à ses contacts afin qu’ils obtiennent une réduction sur leur course. Le parrain reçoit le même montant à chaque nouveau filleul parrainé. Un système classique, mais efficace !

Airbnb  utilise le même système de parrainage par bon d’achat. Lorsque le filleul réserve un logement (sous condition de montant), il reçoit une réduction sur sa première réservation. Le parrain bénéficie quant à lui d’un crédit à valoir sur sa prochaine réservation.

3/Gagner des clients 

💡 Une enquête réalisée par Nielsen précise que 92% des gens accordent leur confiance aux préconisations d’achat faites par leurs connaissances.

Un parrain convertit en moyenne 2 clients parmi son entourage, qui eux-mêmes convertissent plus de 5 de leurs proches. 24% des filleuls contactés se laissent tenter par un achat. Un très beau taux de conversion !

Pourquoi ça fonctionne ? En mettant en place un programme de parrainage, vous transformez naturellement vos clients fidèles en ambassadeurs de votre marque. Satisfaits de vos produits ou de vos services, ils partagent spontanément leur expérience avec leur entourage de manière simple et authentique.

Ce mécanisme valorise leur engagement. Ils ont le sentiment d’aider à la fois leurs proches, en leur faisant profiter d’avantages, et votre entreprise, en la recommandant. Un bon score de recommandation client (NPS) devient alors un levier de croissance pour votre activité.

4/ Fidéliser les clients

💡  Une étude de We Love Customers montre  que les clients recrutés grâce à un programme de parrainage sont 30% plus fidèles.

Les systèmes de parrainage ont un double objectif : acquérir de nouveaux clients et fidéliser les clients existants.

Le parrainage est un dispositif donnant-donnant : faire la promotion de la marque en échange d’avantages. Les clients se sentent ainsi impliqués dans le développement de l’entreprise. Ils considèrent qu’ils ont un rôle à jouer dans la réussite d’une marque qu’ils apprécient, ce qui augmente leur loyauté par rapport à des clients classiques.

De même, les clients parrainés ressentent également ce lien de proximité avec la marque qui leur a été recommandée via un système de parrainage.

5/Réduire ses coûts de campagne marketing

Le parrainage repose sur la recommandation des clients existants, ce qui diminue le besoin d’investir massivement dans la publicité payante (SEA) pour faire connaître sa boutique en ligne.

Le programme de parrainage permet d’acquérir de nouveaux clients à un coût fixe et souvent inférieur à celui des canaux traditionnels comme Google Ads ou les réseaux sociaux.

En fidélisant les clients actuels et en générant des ventes via leur réseau, le site réduit ses dépenses marketing tout en augmentant son retour sur investissement (ROI).

Quels programmes de parrainage mettre en place ?

1/ Les concours

Vous pouvez organiser un concours auquel les clients ne peuvent participer que s’ils recommandent votre entreprise autour d’eux. Par exemple, un concours sur Instagram où une entreprise propose un lot à gagner à condition de « liker » le post, de le « partager en story » et de taguer une autre personne de son entourage sur le post du concours.

Pour un concours réussi, définissez les règles et les objectifs du concours. Précisez :

  • la période du concours,
  • les conditions de participation : par exemple : pour chaque parrainage validé = 1 chance de gagner,
  • les récompenses à gagner,
  • les critères de sélection des gagnants : tirage au sort, nombre de parrainages, etc..

Pour na pas vous y perdre, mettez en place un système de suivi des parrainages et des participants. Pour cela, il est recommandé d’utiliser une plateforme spécialisée comme ReferralCandy, LoyaltyLion, ou Yotpo.

N’oubliez pas de faire la promotion de votre concours pour toucher au maximum votre communauté et récolter un maximum de participations. Communiquez via tout canal : sur vos réseaux sociaux, par mail, ou encore au moyen de bannières sur le site e-commerce. Informez vos clients du concours et rappelez les avantages du programme de parrainage.

Un inconvénient tout de même, l’organisation, le suivi et le dépouillement du concours prennent du temps.

2/ Les bons de réduction et promotions exclusives

Plus simplement, le programme de parrainage peut passer par des réductions et des promotions exclusives comme moyen d’encourager les recommandations. La réduction est directement appliquée lorsque le code promo est partagé. Le parrain est récompensé chaque fois que les personnes parrainées utilisent le code de réduction. Cela se rapproche d’un système d’affiliation.

Par exemple, le site e-commerce Choose offre 10€ de réduction à la personne qui utilise un code parrainage pour une première commande. De son coté, le parrain obtient également 10€ de réduction sur ses propres commandes.

Pour mener à bien ce type de parrainage, vous pouvez créer des codes de réduction personnalisés. Générez automatiquement un code unique pour chaque parrain à partager avec son entourage. En contrepartie, offrez une remise aux filleuls sur leur première commande. L’idéal est d’utiliser une solution e-commerce compatible comme Wizishop, WooCommerce ou Prestashop.

Offrez des également des bons de réduction ou avantages exclusifs au parrain après chaque commande validée d’un filleul. Vous pouvez offrir une réduction sur leur prochaine commande, la livraison gratuite ou encore un produit fixe offert, en veillant à bien intégrer ces conditions dans le système de fidélité ou le CRM.

Pour plus de simplicité, intégrez un outil d’automatisation marketing comme Klaviyo, Mailchimp ou ActiveCampaign pour envoyer automatiquement les bons de réduction aux utilisateurs concernés. Le message doit être assez engageant pour inciter les clients à utiliser leurs avantages !

3/ Collectes de fond

En soutenant une cause qui vous tient à cœur, ainsi qu’à vos clients, vous démontrez une réelle compréhension de leurs valeurs. Cela montre que vous êtes à l’écoute de leurs attentes et que votre entreprise partage leurs engagements.

Avec un système de parrainage par collecte de fonds, vous faites d’une pierre deux coups : vous gagnez en notoriété tout en réalisant une bonne action.  Mobiliser l’altruisme de vos clients peut s’avérer une solution gagnante.

Comment intégrer ces collectes de fond à un système de parrainage ?

Choisissez une cause partenaire et définissez le mécanisme de don. Par exemple, pour chaque parrainage validé, 1 € est reversé à la cause. Assurez-vous de la transparence du partenariat et d’un accord avec l’organisme.

Intégrez ensuite la collecte au programme de parrainage en paramétrant votre système e-commerce. Certaines plateformes comme Give & Grow (Shopify) ou des intégrations personnalisées peuvent faciliter ce suivi.

Enfin, promouvez ce système de collecte de fond via une communication régulière. Mettez en avant la cause sur le site e-commerce, via une newsletter ou encore sur les réseaux sociaux. Montrez aux abonnés l’impact de leurs contributions en temps réel pour les motiver à parrainer à leur tour.

4/ Les récompenses par pallier

Il est plus stratégique d’encourager vos clients à parrainer plusieurs de leurs proches sur le long terme. Pour cela, vous pouvez mettre en place un système de niveaux de fidélité dans lequel les parrains sont récompensés de manière croissante selon le nombre de filleuls parrainés. Chaque palier leur donne accès à des avantages exclusifs, renforçant ainsi leur engagement.

Pour mettre en place ce type de parrainage, définissez les différents paliers et leurs récompenses.

Par exemple : 1 filleul = 5 €,

5 filleuls = 30 €,

10 filleuls = 70 €.

Ce système encourage le client à continuer de recruter de nouveaux filleuls pour débloquer de nouveaux avantages. Chaque palier doit être clairement présenté avec une récompense croissante et motivante.

Utilisez une plateforme compatible avec votre CMS e-commerce (comme LoyaltyLion, ReferralCandy, ou une solution personnalisée) pour suivre en temps réel le nombre de parrainages effectués par chaque client et déclencher les récompenses automatiquement à chaque palier atteint.

Informez et engagez les parrains en leur envoyant des rappels et des notifications à chaque progression vers un nouveau palier pour maintenir l’engagement. Intégrez aussi une interface dans l’espace client où le parrain peut suivre son avancée et les récompenses obtenues.

5/KohortPay : le cashback intégré au système de parrainage

Outre ces programmes de parrainage, une nouvelle solution originale a vu le jour en 2024.

En effet, la fintech marseillaise KohortPay propose une solution de parrainage simple et engageante pour les acheteurs, sous forme de cashback.

Voici comme se présente cette solution de parrainage : au moment du paiement, le client est invité à recommander la marque concernée à son entourage. Pendant une semaine, chaque parrainage validé lui rapporte des réductions ou avantages crédités sur son compte.

Ce système permet aux e-commerçants et aux marques de booster leur taux de conversion tout en réduisant significativement leurs coûts d’acquisition client.

Ces stratégies de fidélisation, historiquement mises au point et utilisées dans le commerce physique, s’adaptent parfaitement au e-commerce. Elles sont même encore plus simples à mettre en œuvre sur les boutiques en ligne grâce aux outils d’automatisation qui facilitent le suivi des campagnes de parrainage. Alors qu’attendez-vous ?

Sources ici et .

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Incroyable victoire judiciaire d’OVHcloud après l’incendie de Strasbourg

Mars 2021. Une date gravée dans la mémoire numérique de milliers d’entreprises. L’incendie dévastateur qui a ravagé une partie des installations d’OVHcloud à Strasbourg n’a pas seulement réduit en cendres des serveurs ; il a également consumé les données de nombreux clients, déclenchant une onde de choc dans l’écosystème technologique européen et soulevant des questions cruciales sur la responsabilité des hébergeurs.

Parmi les victimes collatérales de ce sinistre, la société Bâti Courtage, spécialisée dans le courtage en travaux via son réseau de sites web, s’est retrouvée au cœur d’une bataille judiciaire emblématique contre le géant français du cloud. Après une première décision qui semblait pencher en faveur du client, la Cour d’appel de Douai vient, en avril 2025, de rendre un arrêt qui rebat significativement les cartes, limitant drastiquement l’indemnisation d’OVHcloud et offrant une lecture affinée des obligations contractuelles en matière de sauvegarde de données.

Ce jugement, riche d’enseignements, met en lumière la tension entre les attentes des clients, les termes précis des contrats et la réalité complexe de la gestion des risques dans l’univers du cloud computing.

Le jugement initial : Quand le Tribunal de Commerce pointait la faute de l’hébergeur

Suite à la perte irrémédiable de ses données, hébergées sur un serveur privé virtuel (VPS) et couvertes par une option de sauvegarde automatisée souscrite auprès d’OVHcloud, Bâti Courtage avait assigné l’hébergeur devant le tribunal de commerce de Lille Métropole. L’entreprise estimait son préjudice à 6,5 millions d’euros, invoquant pertes d’exploitation et disparition d’actifs incorporels.

En janvier 2023, le tribunal rendait son jugement. S’il écarta la demande initiale, la jugeant irréaliste et insuffisamment justifiée, il reconnut néanmoins une responsabilité significative d’OVHcloud, le condamnant à un peu plus de 100 000 euros.

Le cœur du raisonnement reposait sur un manquement contractuel : les sauvegardes étaient stockées dans le même bâtiment que le serveur principal, tous deux affectés par l’incendie. Pour les juges, même sans précision contractuelle, les « règles de l’art » impliquaient une séparation géographique. Le tribunal estima qu’OVHcloud avait failli à son obligation essentielle en ne proposant pas ou ne prouvant pas l’existence d’une telle solution. La tentative d’OVHcloud d’invoquer la force majeure fut également balayée, la clause étant jugée non écrite car vidant l’obligation de sauvegarde de sa substance.

Le tournant en Appel : la Cour d’Appel de Douai affine l’analyse juridique

Insatisfait de la décision de première instance, OVHcloud a porté l’affaire devant la Cour d’appel de Douai. L’arrêt rendu le 24 avril 2025 a considérablement modifié la donne, infirmant sur plusieurs points cruciaux le jugement précédent et aboutissant à une réduction drastique de l’indemnisation due à Bâti Courtage.

Point clé 1 : « Physiquement isolé » ne rime pas forcément avec « géographiquement distant »

La Cour d’appel s’est livrée à une analyse minutieuse de la fameuse option de sauvegarde et de sa description contractuelle. Le terme « physiquement isolé de l’infrastructure du serveur » était au cœur des débats. Contrairement au tribunal de commerce, la Cour d’appel a estimé qu’en l’absence de définition contractuelle spécifique ou de norme impérative l’exigeant, cette expression devait s’entendre dans son sens commun : des infrastructures distinctes et séparées, mais pas nécessairement situées dans des lieux géographiquement éloignés. Les juges ont souligné que l’offre souscrite par Bâti Courtage ne mentionnait aucune condition de distanciation géographique et qu’OVHcloud proposait par ailleurs, au moment de la souscription, une offre distincte de Plan de Reprise d’Activité (PRA) garantissant une telle distance. En ne souscrivant pas à cette offre plus complète (et vraisemblablement plus coûteuse), Bâti Courtage ne pouvait exiger contractuellement une sauvegarde sur un site distant. La Cour a donc écarté la faute d’OVHcloud sur ce point précis, considérant que l’hébergeur n’avait pas manqué à son obligation contractuelle telle que définie dans l’offre choisie par le client.

Point clé 2 : La force majeure, une nouvelle fois écartée, mais pour d’autres motifs

Si la Cour d’appel a infirmé le jugement sur le caractère « non écrit » de la clause de force majeure, elle n’a pas pour autant donné raison à OVHcloud sur son applicabilité à l’incendie. Son raisonnement diffère de celui du tribunal de commerce. Pour la Cour d’appel, l’incendie ne constituait pas un cas de force majeure car il ne remplissait pas les critères légaux, notamment celui de l’extériorité et de l’irrésistibilité. D’une part, les éléments versés au débat ne permettaient pas de déterminer l’origine exacte de l’incendie ni d’établir qu’il était « hors du contrôle » d’OVHcloud. D’autre part, un incendie dans un datacenter, bien que grave, n’est pas considéré comme un événement totalement imprévisible ou irrésistible pour le propriétaire des lieux, comme en témoigne l’existence même de normes et de mesures de prévention anti-incendie. OVHcloud ne pouvait donc se prévaloir de la force majeure pour s’exonérer de toute responsabilité.

Point clé 3 : Les clauses limitatives de responsabilité validées

C’est peut-être le point le plus impactant de la décision. La Cour d’appel a validé les clauses présentes dans les conditions générales d’OVHcloud qui limitaient ou exonéraient sa responsabilité. Elle a notamment considéré que la clause 7-3, qui exonère OVHcloud pour la perte de contenus hébergés car l’hébergeur n’est pas en charge de la continuité d’activité du client, était valide. De même, la clause 7-2, qui plafonne l’indemnisation au montant des sommes payées par le client pour le service concerné au cours des six derniers mois, a été jugée applicable. La Cour a estimé que ces clauses ne vidaient pas les obligations essentielles d’OVHcloud de leur substance (l’hébergement et la fourniture du service de sauvegarde étaient bien assurés, même si la restauration a échoué) et ne créaient pas de déséquilibre significatif entre les droits et obligations des parties, notamment dans un contexte de relations entre professionnels avertis.

Conséquence : Une indemnisation symbolique au regard des attentes

L’application de ces clauses a eu un effet direct sur le montant de l’indemnisation. Si la Cour a reconnu un préjudice pour Bâti Courtage lié à l’impossibilité de restaurer les sauvegardes (manquement à l’obligation de résultat implicite de pouvoir restituer les données sauvegardées) et a évalué les coûts directs de rétablissement des sites à environ 47 900 €, l’application de la clause limitative 7-2 a ramené l’indemnisation due par OVHcloud à la somme de 1 800,48 €. Ce montant correspond au plafond contractuel calculé sur la base des paiements effectués par Bâti Courtage pour le service de sauvegarde automatisée durant la période de référence. Une somme bien loin des 100 000 € accordés en première instance, et à des années-lumière des 6,5 millions initialement réclamés.

Analyse et implications juridiques : Lire entre les lignes des contrats cloud

Au-delà du cas spécifique, l’arrêt de la Cour d’appel de Douai a une portée large pour les acteurs du numérique. Il souligne plusieurs points fondamentaux.

Premièrement, l’importance capitale de la précision terminologique dans les contrats. L’interprétation de « physiquement isolé » rappelle que les termes techniques doivent être définis sans ambiguïté, sinon leur sens commun prévaudra. Les clients doivent lire attentivement les conditions et demander des clarifications pour s’assurer que le service correspond à leurs besoins.

Deuxièmement, la décision distingue clairement sauvegarde (backup) et Plan de Reprise d’Activité (PRA). Le backup vise la restauration après incident mineur, le PRA la continuité après sinistre majeur (impliquant souvent une réplication distante). Le PRA est un service distinct, plus coûteux, relevant de la responsabilité du client (souscription dédiée ou organisation propre). Confondre les deux est une erreur coûteuse.

Troisièmement, l’affaire illustre la difficulté d’invoquer la force majeure pour les infrastructures critiques. Les risques inhérents (pannes, incendies) sont jugés prévisibles et maîtrisables par les opérateurs. Prouver l’extériorité, l’imprévisibilité et l’irrésistibilité est complexe.

Enfin, la validation des clauses limitatives de responsabilité entre professionnels est un signal fort. Généralement admises en B2B si elles ne vident pas l’obligation essentielle de sa substance, elles renforcent la nécessité pour les clients d’évaluer le risque résiduel et de s’assurer pour couvrir les dommages excédant les plafonds contractuels.

Retour sur l’incendie : Un contexte technique particulier

Bien que l’arrêt se concentre sur le contrat, le contexte de l’incendie reste pertinent. Ses causes exactes n’ont jamais été officiellement établies par OVHcloud, malgré des hypothèses initiales. Il est notable que les juridictions successives (tribunal de commerce et cour d’appel) ont écarté l’idée d’une faute lourde ou d’un manquement grave aux normes de sécurité anti-incendie de la part d’OVHcloud dans ce dossier.

La primauté du contrat et la diligence du client

L’affaire OVHcloud contre Bâti Courtage, tranchée en appel, marque une étape importante dans la jurisprudence relative aux contrats de services cloud en France. En donnant la primauté aux termes explicites du contrat sur les « règles de l’art » non contractualisées et en validant les clauses limitatives de responsabilité entre professionnels, la Cour d’appel de Douai renforce la sécurité juridique des fournisseurs mais rappelle aussi aux clients leur devoir de diligence.

Le message est clair : la protection des données et la continuité d’activité dans le cloud ne sauraient reposer sur des présomptions. Elles exigent une lecture attentive des offres, une compréhension fine des niveaux de service proposés (sauvegarde vs PRA) et une évaluation lucide des risques encourus. Le choix d’une solution moins coûteuse peut s’avérer infiniment plus cher en cas de sinistre si les garanties contractuelles ne sont pas à la hauteur des enjeux. Si Bâti Courtage peut encore envisager un pourvoi en cassation (les sources consultées mentionnent cette possibilité), l’arrêt d’appel constitue d’ores et déjà une leçon contractuelle majeure pour tout l’écosystème numérique.

Références :

Serra, Yann. « Incendie de 2021 : OVHcloud gagne en appel face à Bâti Courtage ». LeMagIT, 30 avril 2025. Consulté le 5 mai 2025. [https://www.lemagit.fr/actualites/366623278/Incendie-de-2021-OVHcloud-gagne-en-appel-face-a-Bati-Courtage]
« Incendie OVH : La sauvegarde physiquement isolée en question ». Le Monde Informatique, 30 avril 2025. Consulté le 5 mai 2025. [https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-incendie-ovh-la-sauvegarde-physiquement-isolee-en-question-96748.html]
Bohic, Clément. « Incendie OVHcloud : la force majeure rejetée en Cour d’appel ». Silicon.fr, 5 mai 2025. Consulté le 5 mai 2025. [https://www.silicon.fr/Thematique/business-1367/Breves/incendie-ovhcloud-force-majeure-rejetee-cour-appel-475454.htm]
Archambault, Alexandre. Post LinkedIn sur l’arrêt de la Cour d’appel de Douai. Consulté via les articles de presse.

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