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Transports BPFM : est-il un transporteur dangereux ?

Qui sont les transports BPFM ?

L’entreprise Transports BPFM a été créée le 1er Avril 1996. La société ne publie pas ses comptes depuis 2019.

En 2018, les transports BPFM réalisait 14 981 000€ de Chiffre d’Affaires pour un résultat net positif de 371 500€.

La rentabilité nette de ce transporteur était de 2,47%. Le siret de l’entreprise est le suivant 405 345 372 00016.

Le transporteur BPFM est bien inscrit au registre du commerce et des sociétés.

L’entreprise de transports BPFM est dirigée par Monsieur Pascal BOUE né en 1958.  Ces informations sont publiques, et publiées à la fois depuis data.gouv et sur Linkedin.

IMPORTANT : Les différents protagonistes de ce dossier sont cités. Cela afin de ne pas incriminer les autres collaborateurs de l’entreprise concernée qui n’y sont pour rien concernant la situation, et pour contextualiser précisément les faits relatés dans cet article.

Quel est l’incident provoqué par le transporteur BPFM ?

Le 29/12/2023, le chauffeur du véhicule Transports BPFM immatriculé FP-021-PM a effectué plusieurs manoeuvres dangereuses au sein d’une copropriété privée sur la ville de Nantes (44) occasionnant la destruction d’une barrière de parking.

Le chauffeur est clairement identifié. Le véhicule également.

 

Transports BPFM est-il fiable ?

L’entreprise est contactée depuis le numéro de téléphone indiqué sur la lettre de voiture (voir vue ci-dessous).

C’est Florent B., l’assistant d’exploitation des transports BPFM, (tel qu’il se présentait publiquement sur le réseau social Linkedin, il a depuis supprimé son profil) qui répond.

Aperçu du profil public de Monsieur Florent B. sur Linkedin avant qu’il ne soit supprimé

Immédiatement, Florent B. décide sciemment de mettre en doute les faits établis afin de ne pas donner suite à la demande de constat pour visiblement se soustraire à ses obligations.

Mieux, Florent B. décroche bien son téléphone lorsqu’on l’appelle afin de connaître la procédure afin d’être indemnisé. Cependant, il raccroche immédiatement une fois la teneur du sujet portée à sa connaissance.

Cela ressemble à l’envie de se soustraire à ses responsabilités, non ?

En outre, ce transporteur est sous-traitant du Groupe LaPoste.

Aussi, il est tout à fait étonnant qu’une enseigne aussi sérieuse que La Poste continue de faire appel à un tel transporteur qui semble dangereux et fuit ses responsabilités.

Les jours passent et aucun constat ne nous parvient directement, ni à notre compagnie d’assurance.

Le courrier d’avocat et les mensonges de Florent B l’assistant d’exploitation

Le 11 janvier, nous recevons un courrier émanant d’un avocat, Maître Timothée BRAULT, spécialisé dans le droit immobilier, tel qu’il se présente sur internet et notamment sur son profil Linkedin accessible publiquement.

Dans son courrier, il accumule les mensonges et les contradictions de son Client, Florent B. :

  • Monsieur B. indique que je lui aurait demandé la carte verte par téléphone. C’est FAUX, dans la mesure où elle ne m’aurait été d’aucune utilité sans constat signé.
    > Par contre, il lui a été demandé quelle était la procédure en pareille situation. Je n’ai jamais obtenu de réponse, si ce n’est de me raccrocher au nez.

  • Monsieur B. indique ensuite que j’aurai sollicité une indemnisation verbale. C’est une nouvelle fois FAUX ! Je n’ai jamais demandé quoi que ce soit au téléphone à ce monsieur.
    > J’ai simplement sollicité la procédure en pareilles circonstances. Ce qui ne me paraît pas exceptionnel ?!

Puis, il faudrait savoir ce que j’ai demandé au téléphone, la carte verte ou une indemnisation ?

La réponse est simple : AUCUNE DES DEUX, Monsieur B. ment !

Par contre, ce monsieur a exigé la vidéo de surveillance alors que celle-ci ne peut être transmise ainsi sur simple demande.

J’aurai pu le lui expliquer de vive voix s’il m’en avait laissé le temps au lieu de raccrocher après avoir eu connaissance de l’incident.

Florent B. indique ensuite au travers du courrier de son avocat n’avoir reçu eu aucune preuve de l’incident. C’est encore FAUX !

> Le jour même de l’incident (29/12/2023) un email circonstancié était adressé aux transports BPFM avec les éléments corroborants les faits :

Email adressé aux transports BPFM le 29 décembre 2023

Mieux, les pièces jointes illustraient mes propos sans aucun doute possible :

Ainsi que la lettre de voiture du transporteur BPFM :

Aucune réponse aux mails ni au téléphone

Pourtant, je n’obtiendrai aucun retour de la part du transporteur afin de résoudre la situation.

La compagnie d’assurance AXA qui assure les locaux de la société est informée de la situation et décide de prendre contact avec le transporteur. S’ensuivent des échanges réguliers sans établir de constat.

Ce n’est que le 15/01/2024 que la responsable des sinistres chez AXA me transmet enfin le constat signé des transporteurs BPFM !

Ce n’est pas terminé…

Non content de m’avoir pourri ma seule semaine de congés annuelle, je reçois le 22 janvier 2024 un deuxième courrier d’avocats…

Le courrier d’avocats du transporteur BPFM

Je m’attendais à des excuses de la part de la direction pour les manquements avérés de son entreprise en pareille situation, je reçois un courrier de mise en demeure menaçant de poursuites si mon mécontentement s’affiche encore sur internet.

Navré, mais nous ne sommes pas en Corée du Nord chers messieurs, la liberté d’expression ça vous parle ?

Déclarations des Droits de L’homme et du citoyen de 1789 :

« Art. 10. Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi. »

Il convient de commencer par assumer ses responsabilités lorsqu’on cause du tort à un tiers en remplissant le constat corrélatif et en présentant les excuses appropriées.

Puis, lorsqu’on dispose de profils sur internet en libre accès pour le public, il ne faut pas s’étonner ensuite que l’on reprenne les informations qui y sont publiées !

En outre, à éconduire sèchement les interlocuteurs sans leur laisser la moindre occasion de s’exprimer, à laisser leurs mails sans réponse, il ne faut guère s’émouvoir lorsqu’ils expriment leur désarroi par l’entremise d’un post sur les réseaux sociaux ou sur un autre support en ligne.

Bien entendu, c’est notre cabinet d’avocats (Fidal) qui est mandaté pour défendre nos intérêts.

Ce transporteur est-il à l’origine d’une tentative d’escroquerie au jugement ?

Voilà le monde dans lequel nous vivons en 2023 :

Un transporteur peut faire n’importe quoi, s’en dédouanner, mentir sciemment sur les faits par l’intermédiaire d’avocats, demander des milliers d’euros de dommages et intérêts à une TPE (dont elle a pourtant endommagé le parking), et faire trainer les démarches auprès des assurances, tout en déposant des plaintes contre la victime !

Pour certains individus, la victime est la seule coupable de ce qui lui arrive.

Au regard de la situation et des actions entreprises par ce transporteur à notre encontre, il semble qu’il s’agit là d’une tentative d’extorquer des fonds à une TPE par des manoeuvres proches des méthodes employées pour les escroqueries au jugement, non ?

Adresser deux courriers d’Avocats en moins de 15 jours pour faire taire la victime d’un incident provoqué par leurs soins ; le transporteur et sa direction auraient tout aussi bien pu mettre cette belle énergie à résoudre amiablement la situation en adressant en temps et heure un constat signé.

De mon point de vue, ce dossier pose de véritables questions, bien au-delà de la logistique E-commerce :

Peut-on faire confiance à un transporteur qui se comporte ainsi ?

Ce transporteur est-il dangereux pour ces clients ? Pour les riverains ? Pour les entreprises confrontées à leurs personnels qui semblent irresponsables ?

La mauvaise volonté de l’assurance du transporteur BPFM

Nous recevons cet email d’Axa. (voir ci-dessous)

Celui-ci semble indiquer que pour les réparations des dégâts occasionnés par le chauffeur du transporteur BPFM, des consignes pourraient avoir été données afin de faire traîner les choses :

A vous de donner votre avis en commentaire au regard des faits présentés !

MAJ du 27/01/2024 à 08h03 – Je procède à la fermeture des commentaires compte tenu du nombre et de leur teneur.

12 commentaires sur “Transports BPFM : est-il un transporteur dangereux ?”

  1. ah là il faut reconnaître qu’ils sont habillé pour l’hiver !!
    On ne se soustrait pas comme ça à ses responsabilités, d’autant plus lorsqu’on est un transporteur !
    Puis multiplier les procédures à votre encontre alors que vous me dites que la vérité, ça va se retourner contre eux de manière certaine.

  2. C’est n’importe quoi !!
    Un tel transporteur devrait être interdit d’exercer son activité lorsqu’il agit ainsi.

  3. Transports BPFM : est-il un transporteur dangereux ? ÇA JE NE SAIS PAS, MAIS JE N’AI PAS EU MA LIVRAISON !!!!!!!!!

  4. c’est quoi cette équipe de bras cassés ?
    encore un transporteur à éviter.

  5. c’est sur que pour du e-commerce ça la fout mal d’avoir un transporteur comme ça… on imagine pas comment ils traitent les colis si déjà les mecs se barrent et refusent les constats

  6. Bonjour Stéphane.
    Le choix du transporteur est capital pour l’expérience client, il ne peut se déresponsabiliser lorsqu’il détruit volontairement ou involontairement le bien d’autrui.
    La défense de ce transporteur de vous attaquer simplement car vous relatez la vérité est assez amateure.
    En même temps, de la part d’un avocat en droit immobilier il ne faut pas attendre beaucoup de conseils très sérieux en matière de liberté d’expression.

  7. elle vaut combien ta barriere ? 300€ max ?
    le transporteur n’a rien à gagner à agir comme ça.
    le patron ne doit pas savoir ce qui se passe dans son gourbi.

  8. D’après l’un de nos avocats, nous attendons une assignation de la part des conseils de Florent B (qui a depuis supprimé son compte Linkedin où il s’affichait fièrement comme Assistant d’exploitation de TBPFM) et de son patron Pascal BOUE qui nous reprochent cet article et les faits qu’il relate.

    La vérité c’est dur, surtout lorsqu’on est dans le déni, mais ce n’est que la STRICTE VÉRITÉ. Il n’y a aucune virgule à changer ou à enlever.

    Ainsi, TBPFM et sa direction (Pascal BOUE) continuent leurs intimidations et leurs procédures baillons afin de taire leurs agissements dont nous sommes les victimes :

    2 courriers d’avocats + 2 plaintes à gendarmerie à notre encontre + 1 assignation de la société + 1 autre pour SA …

    Ça fait beaucoup non ?

    Quand on cause du tort à autrui, (comme c’est le cas depuis des semaines de la part de cette entreprise malveillante), on s’excuse et on fait profil bas.

    Mais TBPFM préfère assigner ses victimes en justice pour tenter de les faire taire et de les intimider plutôt que de réparer le tort qu’elle leur a causé. Ils sont TRÈS mal tombés, on ne lâchera RIEN.

    C’est donc cela le monde en 2024 :

    > Une entreprise embauche un chauffeur visiblement dangereux de part les manoeuvres non-réglementaires qu’il effectue durant sa tournée (vidéo),

    > Le chauffeur en question dégrade un matériel, mais choisi de soustraire à ses responsabilités (vidéo),

    > L’assistant d’exploitation, responsable des chauffeurs des camions de l’entreprise TBPFM, raccroche au nez de la victime (journal d’appels de l’opérateur qui confirme) qui appelait simplement pour connaître la procédure en pareille situation.

    > L’assistant d’exploitation profère des mensonges pour se dédouaner de ses manquements et de son comportement irresponsable (mails et autres),

    > Le patron (Pascal BOUE) et son assistant déposent des plaintes calomnieuses à l’encontre des victimes,

    > Les conseils assignent les victimes au tribunal judiciaire car elles ont simplement raconté ce qui leur était arrivé avec TBPFM.

    Et vous pensez un seul instant que nous allons nous laisser faire ? Vous croyez sérieusement à ces méthodes de voyous ?

    1. « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi. »

    2. « La dénonciation, effectuée par tout moyen et dirigée contre une personne déterminée, d’un fait qui est de nature à entraîner des sanctions judiciaires, administratives ou disciplinaires et que l’on sait totalement ou partiellement inexact, lorsqu’elle est adressée soit à un officier de justice ou de police administrative ou judiciaire, soit à une autorité ayant le pouvoir d’y donner suite ou de saisir l’autorité compétente, soit aux supérieurs hiérarchiques ou à l’employeur de la personne dénoncée est punie de cinq ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende. »

    Ces personnes se prennent-ils pour les dirigeants de la Corée du Nord ?

    Le top du top est à venir…

Les commentaires sont fermés.

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