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[TRANSPORT ECOMMERCE] La déplorable prestation de Chronopost en matière de livraison

Faisons simple, faisons court :

Dimanche 29 Juillet 2018 : Commande d’un Macbook Pro (config à près de 3000€) auprès de LDLC.

Lundi 30 Juillet 2018 : Expédition en Chronopost 24h J+1 avant 10h par LDLC. Effectivement nous avons le numéro de suivi du colis dès le soir même.

Mardi 31 Juillet 2018 au matin : Colis noté « LIVRÉ » par Chronopost à 08h57 avec pour signataire : « godard ».

[TRANSPORT ECOMMERCE] La déplorable prestation de Chronopost en matière de livraison

Evidemment pas de « Godard » ni dans nos effectifs, ni dans la zone d’activité où nous nous trouvons.

Comment un livreur Chronopost peut-il espérer échapper à la qualification d’ABRUTI en laissant un colis à un tiers dans une autre entreprise alors même que l’adresse comporte explicitement le nom du destinataire et la localisation précise de la société ?

Assurément cela n’est pas possible : 

Le livreur de Chronopost à Nantes pour le 44300 est un ABRUTI !

Oh cela n’a rien de diffamatoire, mais révèle simplement la médiocrité de la prestation de Chronopost à Nantes.

Il suffit d’ailleurs de constater les autres avis concernant Chronopost Nantes pour s’en rendre compte (je n’invente rien !) :

 

[TRANSPORT ECOMMERCE] La déplorable prestation de Chronopost en matière de livraison

J’ai tenté d’avoir des informations complémentaires via Twitter, mais mes messages sont restés lettre morte :

 

[TRANSPORT ECOMMERCE] La déplorable prestation de Chronopost en matière de livraison

Je crois sincèrement qu’au delà de la refonte nécessaire dans leur organisation (du moins sur Nantes), il serait préférable que Chronopost baisse ses tarifs et commence à recruter des livreurs au dessus de 60 de QI, parce que l’on voit qu’en deçà ce n’est pas tenable 😉

Le pire étant pour LDLC qui n’a rien demandée, la société de Ecommerce Lyonnaise a fait son travail ; le colis était parti en temps et heure, le suivi est bon, rien à redire.

C’est réellement Chronopost Nantes, ce maillon faible de la logistique Ecommerce qui fait des siennes, le transporteur, encore et toujours le transporteur !

Quelle autre expérience comme celle-ci pourrait dégoûter un consommateur d’acheter sur internet ? C’est le cas typique.

Noté 1,3 sur 5 sur Google, Chronopost Nantes excelle par sa médiocrité !

[TRANSPORT ECOMMERCE] La déplorable prestation de Chronopost en matière de livraison

Le pire étant que j’avais déjà eu une expérience malheureuse avec eux il y a 6 mois. J’avais dû me déplacer en agence pour récupérer un colis (parce que le livreur l’avait décidé ainsi).

Je m’étais permis de faire une remarque relative à leur pitoyable notation. D’après mon interlocutrice de l’époque « ils«  (sous-entendu « on ») n’en n’avaient rien à faire.

Je vois qu’aujourd’hui rien n’a changé ! Hallucinant !

MAJ du 31/07/2018 à 19h27 : Et voici la preuve de livraison du colis disponible sur le site de Chronopost :

[TRANSPORT ECOMMERCE] La déplorable prestation de Chronopost en matière de livraison

Visiblement le livreur a noté n’importe quel nom puis a signé par un trait à la place du destinataire.

Du côté de chez LDLC (que je ne blâme pas), ils ont encore un exemplaire en stock du Macbook Pro en question mais ils ne peuvent ni rembourser l’article, ni expédier un nouveau produit tant que Chronopost Nantes n’a pas terminé son « enquête ». En attendant, le paiement a été effectué et rien.

Encore une bien piètre image pour le Ecommerce et sa chaîne de valeur, c’est bien dommage…

Voici également le site d’avis client sur Chronopost, ce sont juste plus de 7500 avis clients récoltés par Trustpilot à propos de Chronopost et il y’en a des nouveaux tous les jours, je vous laisse juger en suivant ce lien. Ahurissant !

CHRONOPOST NOTÉ :

0,8/10

[TRANSPORT ECOMMERCE] La déplorable prestation de Chronopost en matière de livraison

Un site Ecommerce avec une pareille notation fermerait définitivement ses portes. Chez Chronopost ils continuent de nuire à leurs clients, tout comme aux clients de leurs clients avec des prestations pitoyables, sans que cela ne les dérange visiblement.

Vous souhaitez apporter votre témoignage sur Chronopost ? Aucun soucis, suivez simplement ce lien.

MAJ du 01/08/2018 à 18h56 : Je voulais absolument chopper le livreur de chez Chronopost Nantes sur notre secteur. J'avais prévenu les gars de m'avertir s'il venait à se présenter. Absent pendant quelques minutes ce matin, il s'est effectivement présenté pour remettre le colis soit-disant livré hier.

Il a fait signer un collaborateur sans même lui demander son nom et a entré le mien dans sa machine en tant que réceptionnaire du colis, ce qui est absolument faux, résultat le suivi en ligne du colis à changé :

[TRANSPORT ECOMMERCE] La déplorable prestation de Chronopost en matière de livraison

Le nom du réceptionnaire entré hier à savoir « godard » (voir plus haut) a disparu, la date de livraison a changée et mon nom apparaît en tant que signataire alors même que je n’ai rien signé, ni même vu le livreur de chez Chronopost.

Voilà le tour de passe passe de Chronopost. Un comportement en dehors de tout sérieux, de toute morale et en dehors de la loi. Pas une excuse, un usage de faux, une usurpation d’identité, voilà les méthodes de voyou de Chronopost. Lamentable.

Le comble étant le CM qui prend contact comme de part hasard en toute fin de journée après la MAJ des livraisons effectuées dans la journée :

[TRANSPORT ECOMMERCE] La déplorable prestation de Chronopost en matière de livraison

Fort heureusement les impressions d'écran effectuées depuis hier prouvent la véracité des éléments avancés. Quelle lâcheté de ne pas assumer la réalité des faits !

Puis très sincèrement un CM d'un grand groupe qui réagit plus de 24 heures après le premier contact ça manque tout de même de réactivité et de professionnalisme, mais cela reste à l'image de Chronopost ! 😉

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[ENTREPRISE IT] Spotify perd encore de l’argent ! – 394 millions d’euros au deuxième trimestre

[ENTREPRISE IT] Spotify perd encore de l'argent ! - 394 millions d’euros au deuxième trimestre

Décidément il est très difficile pour Spotify de trouver un modèle rentable malgré ses 12 années d'existence.

Spotify annonce encore des pertes abyssales de près de – 400 millions d'euros au deuxième trimestre 2018 pour un C.A de 1,3 Milliards d'euros.

En dehors des effets d'annonces objectivés sur le nombre d'utilisateurs (Spotify table sur 200 millions pour la fin de l'année) aucune échéance n'est fixée pour atteindre le seuil de rentabilité.

Source :

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[ACQUISITION] Oxatis (éditeur de solution Ecommerce SaaS) annonce le rachat de Powerboutique

[ACQUISITION] Oxatis (éditeur de solution Ecommerce SaaS) annonce le rachat de Powerboutique

Oxatis, est éditeur d'un logiciel Ecommerce en mode SaaS permettant la gestion d'un site Ecommerce dans son ensemble. Aujourd'hui Oxatis annonce le rachat de Powerboutique (DOYOUSOFT).

Ni le montant, ni les modalités du deal ne sont dévoilés pour le moment.

Oxatis voit son portefeuille client croître de 1500 nouveaux clients pour le porter à 8500 au total.

Quid des deux solutions logicielles, vont-elles fusionner ou rester toutes les deux indépendantes ?

Les deux logiciels SaaS sont complètement éloignés en matière d'ergonomie et de fonctionnalités, toutefois Powerboutique offre davantage d'autonomie dans la gestion globale d'une boutique en ligne (d'un point de vue de l'utilisateur aguerri).

C'est une page importante qui se tourne pour le Ecommerce Français et ces deux solutions Ecommerce en mode SaaS qui se challengeaient depuis des années.

source :

[ACQUISITION] Oxatis (éditeur de solution Ecommerce SaaS) annonce le rachat de Powerboutique
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[MARKETING WEB] Amazon déploie sa régie publicitaire afin d’accroître ses revenus

[MARKETING WEB] Amazon déploie sa régie publicitaire afin d'accroître ses revenus

Amazon continue la diversification de ses revenus et lorgne sur le terrain de Facebook et Google en s'intéressant de près à la publicité et aux revenus qui s'en dégagent.

La Data reste au coeur de la réussite d'une bonne campagne de marketing web et la connaissance des clients un atout considérable pour mieux convertir et développer un C.A rentable.

Amazon, connaît déjà les produits achetés par ses utilisateurs, et appréhende déjà les futurs achats des usagers. Un énorme ensemble de données qui permet d'être prédictif sur les intentions de commande à court et moyen terme.

La publicité online au travers de campagnes marketing web rentables passe automatiquement par la capacité d'exploitation de la Data, Facebook et Google l'ont placée au coeur de leur ADN.

Le développement de la publicité d'Amazon n'est pas une nouveauté totale. En effet Amazon propose déjà de sponsoriser des produits pour les vendeurs de sa marketplace.

La vraie nouveauté réside dans le fait qu'Amazon souhaite déployer les campagnes web de produits sponsorisés non plus uniquement sur Amazon mais sur l'ensemble du web.

Ce déploiement associé aux données prédictives et au retargeting pourrait augmenter considérablement les taux de conversions des marchands toujours en quête de croissance rentable.

 

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[ECOMMERCE] ALGAM lance son site Ecommerce d’instruments de musique

Opérant depuis Thouaré sur Loire (département 44) la société ALGAM (80M d’euros de C.A en 2009) a ouvert son site Ecommerce (Algam Webstore) au mois de Juin dernier.

[ECOMMERCE] ALGAM lance son site Ecommerce d'instruments de musique

Un réseau de 362 points de vente partout en France

L'atout majeur d'Algam est de pouvoir s'appuyer sur 362 points de vente un peut partout en France mais aussi d'avoir une plateforme logistique de 18 000 M2 situé à proximité de Nantes.

Le réseau de magasins (partenaires) permet de proposer le click & collect sur tout le territoire.

En tant qu'importateur de nombreuses marques, Algam s'appuie également sur sa force de vente en contact direct avec les fabricants pour accompagner le consommateur dans son processus d'achat.

Graphiquement le site Ecommerce d'Algam (pour rappel Algam Webstore) est plutôt réussi même si les temps de réponse ne semblent pas suffisamment optimisés. Quelques points d'UX sont par ailleurs à relever, plus de détail dans un prochain "Focus" sur Algam Webstore.

 

[ECOMMERCE] ALGAM lance son site Ecommerce d'instruments de musique
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[ACQUISITION] PeopleDoc, la solution RH en SaaS depuis 2007 en passe d’être rachetée pour 300 Millions de dollars

C'est l'Américain Ultimate Software qui se porte acquéreur de la solution SaaS Française PeopleDoc pour un montant de 300 Millions de dollars. Une valorisation colossale alors que PeopleDoc publie un C.A de 7 Millions d'euros pour un résultat de moins – 3,7 Millions (source ).

La cession serait finalisée au troisième trimestre de cette année.

PeopleDoc propose une solution de gestion des Ressources Humaines en mode SaaS, est créée depuis 2007, et revendique 1000 entreprises clientes dans plus de 180 pays, ce qui ramène le nombre moyen de clients par pays à un peu moins de 6.

[ACQUISITION] PeopleDoc, la solution RH en SaaS depuis 2007 en passe d'être rachetée pour 300 Millions de dollars

Le fondateur Jonathan Benhamou, 36 ans déclare :

 En tant que start-up, nous avons toujours dû nous adapter et évoluer en permanence afin de garder une longueur d’avance sur le marché. Aujourd’hui, nous commençons à écrire un nouveau chapitre de notre histoire : en rejoignant Ultimate, nous allons bâtir ensemble une équipe encore plus forte, guidée par les mêmes valeurs et la même vision 100% RH.

Jonathan Benhamou

D'après les informations concernant la transaction, la somme de 300 millions de dollars serait payée à hauteur de 75 Millions en numéraire et le reste en actions d'Ultimate Software.

Source :

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[JURIDIQUE] : Airbnb sommé de revoir ses Conditions d’Utilisation

La commission Européenne donne jusqu'à fin Août à Airbnb pour se mettre en conformité avec la règlementation Européenne notamment au niveau de sa tarification.

Il est relevé que :

La popularité ne peut servir d’excuse pour ne pas respecter les règles de l’Union européenne en matière de protection des consommateurs

Vera Journova – Commissaire Européenne à la consommation

L'objectif est de rendre plus clairs les frais facturés par la plateforme au consommateur, la tarification étant jugée "peu transparente".

[JURIDIQUE] : Airbnb sommé de revoir ses Conditions d'Utilisation

Airbnb a jusqu'à la fin Août pour revoir ses conditions générales ou s'expose le cas échéant à des sanctions propres à chaque pays Européen où il opère.

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[FISCALITÉ] Ecommerce et certification de logiciel informatique : Allègement de la loi et dispense d’obligation

[FISCALITÉ] Ecommerce et certification de logiciel informatique : Allègement de la loi et dispense d'obligation

Depuis Janvier 2018, la loi anti fraude mettait à mal les logiciels Ecommerce. En effet il était entendu que chaque logiciel permettant de réaliser une vente devait être certifié. Cela pouvait impacter bon nombre de sociétés Ecommerce de petite taille ou de taille intermédiaire tant la certification pouvait s’avérer fastidieuse et de ce fait coûteuse.

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La plupart des éditeurs de logiciels open source ou non proposaient des MAJ ou des plugins pour répondre à la nouvelle législation.

Cette loi anti-fraude est aujourd’hui allégée. En effet l’administration tolère que les paiements reçus en contrepartie d’une vente ou d’une prestation de service soient réalisés avec l’intermédiation d’un organisme auprès duquel l’administration peut exercer un contrôle (comme votre banque), dans ce cas vous êtes dispensé de l’obligation d’utiliser  un logiciel ou un système de caisse certifié.

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RGPD : qu’est-ce qui attend les e-commerçants ? [Par Jérémie Kasongo – Studio 131]

Le 14 Avril 2016, le Parlement Européen adoptait le Règlement Général sur la Protection des Données au sein de l’Union Européenne, aussi connu sous l’abréviation RGPD. Ce texte de loi, fera figure, à partir de son entrée en vigueur définitive le 25 Mai prochain, de texte de référence du droit européen en matière de protection de données à caractères personnelles sur le web.

Au vu de l’enjeu majeur que constitue aujourd’hui la collecte de données, le RGPD impactera l’ensemble des secteurs économiques liés au numérique, et le Ecommerce n’échappera pas à la règle. 

Ainsi, plusieurs interrogations subsistent quant aux conséquences de son instauration :

  • Quel impact le RGPD aura-t-il à terme sur l’évolution du Ecommerce ?
  • Comment les e-commerçants peuvent ils s’y préparer ? 

Le RGPD : mais c’est quoi concrètement ? 

Le RGPD est un texte de loi visant à contraindre l’ensemble des sociétés issues de pays de l’Union Européenne, ou extra-européennes actives au sein de ce territoire, à se conformer à de nouvelles règles relatives à la collecte, le stockage et l’exploitation des données des consommateurs. 

Publications sur les réseaux sociaux, photos, adresses IP, coordonnées bancaires, numéro de sécurité sociale… Toutes ces données sont mises au même niveau et devront désormais être traitées de manière similaire. Elles doivent être sélectionnées indépendamment de leur origine, stockées et exploitées de façon sécurisée, à la seule et unique condition d’obtenir l’accord du consommateur. 

RGPD : qu’est-ce qui attend les e-commerçants ? [Par Jérémie Kasongo - Studio 131]

Un impact direct sur le Ecommerce 

Le RGPD s’applique à l’ensemble des bases de données de marketing, ventes, ressources humaines ou comptabilité. Quelle que soit la manière dont les données personnelles sont actuellement enregistrées et exploitées, celles-ci seront sujettes à une nouvelle législation. Les utilisateurs devront donner leur accord tacite préalablement à tout éventuel stockage et utilisation de leurs données sous n’importe quelle forme.

Parmi les principales innovation juridiques introduites par le RGPD, figurent les suivantes : le consentement éclairé, le droit à l’oubli, l’introduction d’un DPO (Data Protection Officer), et les pénalités financières calculées en fonction du chiffre d’affaires des sociétés. 

Le consentement éclairé des consommateurs, comme nouveau pré-requis aux responsables marketing 

Comme indiqué précédemment, les sujets de droit (clients, employés, utilisateurs) devront au préalable choisir de participer activement aux activités marketing. Les agences et départements marketing des entreprises devront désormais lister et indiquer l’ensemble des tiers pouvant potentiellement avoir accès aux données personnelles. Tout ceci va profondément bouleverser le secteur du marketing, notamment en matière de personnalisation de produits, de ciblage clientèle et de toute autre activité impliquant le traitement de données à grande échelle. 

L’affirmation du droit à l’oubli et à l’effacement 

L’article 17 du RGPD, insiste sur la nécessité de rendre plus facile la création et la suppression de contenus liés aux activités de marketing des clients, mais aussi la suppression complète et définitive de l’ensemble de leurs comptes et toute trace de leur existence sur le système. Tandis que de nombreuses entreprises proposent déjà cette option, cette procédure pourra désormais être étendue et devra être facilement maniable, documentée et accessible aux internautes souhaitant supprimer leur compte. 

Un contrôle accru des pratiques managériales grâce au DPO 

Le RGPD prévoit, pour les entreprises de grande taille, la nomination par leur direction d’un DPO (data protection officer), ayant le rôle d’inspecteur chargé de la protection des données. Ce dernier devra transmettre à la CNIL (Commission Nationale Informatique et Libertés) un rapport faisant état des violations de données et fautes managériales commises par ces entreprises.

Les grands acteurs du numérique devront donc suivre une procédure rigoureuse lorsqu’une violation ou une fuite de données aura été détecté, en le signalant à la CNIL et aux propriétaires de ces données dans un délai de 72 heures. La nomination du DPO ne concerne donc pas les petites et moyennes entreprises de Ecommerce, dans la mesure où la quantité journalière de données traitées par celles-ci reste moindre. 

Les sanctions prévues en cas de manquements au règlement 

Si les TPE et PME échappent à l’obligation de nomination de DPO, elles ne pourront pas s’affranchir des sanctions imposées en cas de manquements au règlement. Les pénalités financières pouvant monter jusqu’à 20 millions d’euros, et 4% du chiffre d’affaires annuel global, les PME et TPE (constituant la majeure partie des web-marchands en France), n’auront désormais plus le droit à l’erreur. La moindre sanction pourrait en effet les contraindre à mettre la clé sous la porte. Les données doivent être traitées de façon sécurisée. Plusieurs dispositions dont l’article 83, renforcent la responsabilité (et donc la responsabilisation) des sociétés dans leur manière de stocker et de choisir le lieu de stockage des données. Et ces endroits pourraient être nombreux à la fois chez les e-commerçants et chez les prestataires tiers tels que Shopify. Le cryptage des contenus est fortement recommandé et des règles strictes doivent être mises en oeuvre quant à leur accès. 

Un transition juridique difficile à mettre en oeuvre 

A l’heure à laquelle nous rédigeons cet article, il ne reste que 70 jours avant l’entrée en vigueur définitive du RGPD, et plusieurs géants du web, tels que Facebook, Twitter ou Instagram, commencent – tardivement – à publier leur déclaration de conformité avec la future réglementation européenne. En coulisses, ces sociétés se démènent depuis plusieurs mois pour retraiter les données utilisateurs en leur possession selon les nouvelles règles, afin de se mettre à temps en conformité avec la loi européenne, avant la date butoir du 25 Mai. 

La transition juridique sera sans doute moins compliquée pour les entreprises de Ecommerce opérant sur le cloud ou en mode SaaS à l’instar d’Oxatis. Les grandes sociétés disposeront de ressources suffisantes afin de pouvoir respecter les nouvelles réglementations. Des sociétés telles que Shopify et Dotmailer ont planifié un an à l’avance leurs méthodes de réorganisation et de réaménagement de données au sein de leur système informatique. Les sociétés dont les activités reposent sur des serveurs hébergés en interne ou des logiciels personnalisés (sur-mesure) devront faire appel à des équipes techniques. Ces dernières seront chargées de réaliser des audits et tests de sécurité afin de déceler des failles, et ainsi d’installer de nouveaux systèmes de protection des données, de leur intégration à leur suppression.

Auteur : Studio 131

Ne nous y trompons pas les grands gagnants du RGPD ne seront pas forcément les consommateurs mais les cabinets d’avocats qui factureront des honoraires amplement justifiés afin que leurs clients soient en conformité avec la nouvelle réglementation.

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Le site Ecommerce Pixmania change [ENCORE] de mains !

C’est officiel, Pixmania, l’un des Ex-fleurons du Ecommerce français change encore de mains. Après l’Allemand MUTARES puis le toulousain Vente du Diable, c’est la société NewPix & Co qui reprend le site Ecommerce en proie a de grandes difficultés depuis des années.

 

Le site Ecommerce Pixmania change [ENCORE] de mains !

Vente du Diable (VDD) avait réalisé un joli coup en reprenant Pixmania en 2016 à Mutares, mais visiblement les ambitions ont vite été stoppées dans leur élan puisque cette cession est tout de même extrêmement rapide.

La nouvelle direction de l’enseigne de Ecommerce souhaite se recentrer sur le high tech où l’on sait que les marges sont très faibles et les prix cassés. Pixmania n’emploie aujourd’hui « plus » que 20 collaborateurs. A son apogée l’enseigne comptait 18 magasins, vendait dans 26 pays et comptait 1400 salariés.

C’est Daniel SAADA, 59 ans qui prend la direction de Pixmania, ou plutôt de « NewPix » avec l’espoir d’un renouveau concret pour la marque Pixmania.

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