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MonDocteur racheté par Doctolib : Focus sur les 2 sociétés d’E-santé Françaises

MonDocteur racheté par Doctolib : Focus sur les 2 sociétés d'E-santé Françaises

Le marché de l'E-santé se concentre un peu plus avec le rachat de MonDocteur par Doctolib. Les deux sociétés créées respectivement en 2013 et 2012 amorcent donc un nouveau virage et devrait former un ensemble de près de 600 collaborateurs.

Leur activité principale étant la mise en relation entre les praticiens, docteurs et spécialistes dans le domaine médical et les patients.

Leur croissance s'inscrit aujourd'hui dans le constat de l'archaïsme du secteur de la santé dans son ensemble.

La consommation de la santé reste sur un mode "à l'ancienne" où certains praticiens remplissent encore des feuilles de soin à la main, refusent la carte bancaire et consultent dans un environnement daté. Et que dire des salles d'attentes où s'amoncellent des magazines de l'année dernière ou encore plus ancien ? Las, le patient n'a toutefois pas le choix, l'offre est inférieure à la demande. 

Il ne s'agit pas d'une critique, mais d'un constat propre à ce secteur d'activité. Au delà du manque de professionnels sur le territoire, les lacunes organisationnelles sont également l'un des fondements de la réussite de MonDocteur et Doctolib.

Ne nous mentons pas, c'est "galère" d'obtenir un rendez-vous avec un spécialiste. Dans certains cabinets, ils refusent carrément de prendre de nouveaux patients, ce qui pourraient s'apparenter à de la non assistance à personne en danger le cas si l'on part dans un peu de lyrisme.

MonDocteur et Doctolib seront donc les deux plateformes de prise de rendez-vous médicaux sur lesquelles il faudra compter pour améliorer l'expérience client/patient. Il est effectivement temps d'avoir un dépoussiérage en règle du secteur en la matière.

C'est d'ailleurs l'ambition affichée par Stanislas Niox-Chateau de "créer des cabinets et des hôpitaux du futur plus humains, efficaces et connectés". Car les deux principaux sujets restent la connexion des cabinets et l'humanisation de la santé qui a peu à peu perdue tout son sens.

Un paradoxe, mais un constat bien réel notamment dans les établissements de santé.

 

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Décryptage de la nouvelle taxe Ecommerce, qui paiera ?

Le législateur, toujours aussi peu au fait de ce qui se passe réellement sur le terrain, frappe à nouveau avec l’élaboration d’une taxe sur le transport pour les acteurs du Ecommerce Français.

Sont-ce les couloirs du Palais du Luxembourg qui abrutissent davantage leurs locataires au fil du temps ? Ou l’effroi que provoque pour eux l’évolution des modes de consommation ?

Force est de constater que nos sénateurs n’ont pas beaucoup réfléchi pour élaborer cette nouvelle taxe dédiée spécifiquement au Ecommerce.

La première version du projet de loi faisait état d’une taxation à hauteur de 0,50€ du kilomètre parcouru à partir du dernier lieu de stockage vers le destinataire.

Pour un pure player cela revenait à sa mort pure et simple.

Décryptage de la nouvelle taxe Ecommerce, qui paiera ?

Par exemple, si vous achetiez un ordinateur à un marchand situé en région Parisienne pour vous le faire livrer à Nantes, cela aurait coûté 190,50€ environ. Une hérésie lorsque l’on connaît les marges très faibles sur les produit high tech et la bataille que se livrent les distributeurs sur les prix de vente.

La proposition de loi n’a pas été abrogée alors même qu’elle suscite de vives inquiétudes dans le secteur du Ecommerce. En effet dans la nouvelle version qui doit encore être débattue à l’Assemblée Nationale la taxation ne concernerait que les pure player de plus de 50M€ de C.A.

Les « petits » ecommerçants sont saufs pour le moment.

Pour les autres on nous annonce une taxation entre 1 et 2% du PVP en fonction de la distance entre le dernier entrepôt où se trouve le produit et l’adresse de livraison finale.

Le but de cette nouvelle taxe est d’inciter les sites Ecommerce à se rapprocher de leur clientèle. Je pense plutôt que c’est une réponse politique à la désertification des centres villes et à la piètre gestion du législateur de l’espace public.

Ecommerce et commerce de proximité…

Petit rappel, le Ecommerce relance depuis des années le commerce de proximité en permettant à leur clients de se faire livrer dans le magasin de leur choix au plus près de chez eux.

Les « passages » de ces consommateurs dans un commerce de proximité pour retirer un colis favorise l’augmentation de la clientèle et du C.A pour le commerçant qui touche en plus un forfait pour chaque colis retiré dans son point de vente.

Les sociétés Ecommerce en font déjà beaucoup pour le Retail seulement dans ce projet de loi, c’est le problème qui est pris à l’envers.

Le législateur, protectionniste, parfois de façon outrancière, décide de légiférer de façon arbitraire sans connaissance des éléments factuels.

La taxation est vécue comme une sanction.

Le consommateur n’a plus envie d’aller en magasin s’embêter avec un choix médiocre, un service client sans sourire, des rayons mal achalandés et de surcroît une attente aux caisses pour avoir le « droit » de payer !

Sans les mettre dos à dos c’est au retailer d’évoluer en utilisant les méthodes du Ecommerçant. Il doit agir pour préserver son commerce avec l’emploi des nouvelles technologies et des modes de communication modernes.

Faire revenir les clients en magasin, et notamment en centre ville est peine perdue tant que le législateur continuera de brider la libre circulation du consommateur.

Les difficultés et le coût du stationnement prohibitif amènent les individus à se déplacer en transport en commun pour atteindre les centres villes. Conséquence, ils ne reviennent pas chargés de paquets mais avec le minimum d’achats pour ne pas être encombrés.

C’est sans compter sur la créativité somme toute très relative de certains de nos élus pour redynamiser les centres villes : Non sans humour ils proposent leur « ville plage » en plein centre de leur commune alors que cette dernière se trouve à 20 minutes ! (je n’invente rien).

L’on peut également s’interroger sur le mode de calcul de cette taxe, basé sur du déclaratif, il est tout simplement impossible à réaliser.

D’après le projet de loi les véhicules non polluants utilisés pour les livraisons ne sont pas concernés. Certes, mais une livraison est la plupart du temps composée de plusieurs moyens de transport et de plusieurs véhicules avec des énergies toutes aussi différentes.

Prenons l’exemple un colis qui vient de Nice à destination de Nantes. Il sera pris en charge en porteur ou en utilitaire avant de rejoindre la plateforme colis du département 06 et de repartir à l’aéroport par porteur ou semi-remorque.

Là bas il prendra l’avion et le même processus suivra à son arrivée. Seulement c’est oublier le dernier kilomètre qui peut se faire à vélo, en véhicule électrique en utilitaire diesel…etc Autant de possibilités ajoutées aux innombrables itinéraires différents (et donc aux calculs) pour un même point de livraison.

Est-ce le transporteur qui calculera cette taxe ? Le Ecommerçant ?

Comment contrôler ? Qui contrôlera ? Quels moyens y seront alloués ? Quelle rentabilité pour cette taxe ?

Puis là ou ce projet de loi n’a rien de sérieux dans son élaboration c’est qu’une société Ecommerce qui possède un magasin est exonérée alors même que ce dernier peut ne représenter que 1% de son C.A.

Cette loi est inapplicable. Cela serait de la concurrence déloyale entre retailers et Ecommerçants qui paient déjà pour chaque envoi de produit et devraient payer en plus cette taxe, c’est la double peine et c’est inacceptable !

Par ailleurs les marges ne sont pas extensibles, qui paiera réellement cette nouvelle taxe ?

Internet est un monde où la gratuité a toujours un prix à payer, d’une manière ou d’une autre, c’est donc le consommateur qui fera les frais de cette nouvelle taxe soyez-en assuré.

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10 années après son lancement, où en est Zalando ? [par Pierre-Emmanuel MAHE]

Présentation

Zalando est un site Ecommerce allemand crée en 2008 par l’entreprise Rocket Internet.

L’offre produits proposée par Zalando est vaste : plus de 150 000 produits de 2 000 marques différentes s’offrent aux clients. Le site propose entre autre des marques connues telles qu’Adidas et Nike et des marques davantage confidentielles comme Kiomi et Mint&Berry.

Rocket Internet est une entreprise qui se charge d’adapter en Europe et de perfectionner des concepts Ecommerce, pour la plupart d’origine Américaine.

Ainsi, pour créer la plateforme d’e-commerce Zalando, qui était spécialisée à ses débuts uniquement dans la vente de chaussures, Rocket Internet c’était inspiré du site américain de vente de chaussures en ligne Zappos.com.

L’entreprise élargie rapidement son offre de distribution vers la vente de vêtements et par la même occasion s’implante chez ses voisins européens, l’Autriche, le Pays-Bas et la France.

La plateforme en ligne de mode et de life style, disponible est aujourd’hui dans plus de 15 pays européens.

Comparatif du C.A sur le marché de la chaussure en ligne en 2016

EnseigneChiffre d’Affaire en €
Zalando130 000 000
Sarenza125 000 000
Amazon100 000 000
Spartoo75 000 000

Développement

Cet été, le leader étend son marché vers l’Irlande et la République Tchèque, représentant à eux deux un potentiel de 15,4 millions de nouveaux clients.

Après Cheap Monday et Weekday, la marque Monki du groupe H&M sera disponible en août sur Zalando. Monki ajoutera sa gamme de vêtements et d’accessoires pour femmes aux plus de 2 000 autres marques déjà référencées sur le site.

En matière de retail et afin de fidéliser sa clientèle, un magasin physique de 270 mètres carrés à ouvert temporairement à Francfort en 2015. Il était rendu accessible uniquement au utilisateurs possédant la carte de fidélité. « Un outil marketing qui permet de fidéliser sa clientèle ».

Afin de répondre au mieux à la demande des clients qui ne cesse de croitre, Zalando a dû construire plusieurs centres logistiques en Europe afin de livrer au plus vite ses clients.

La France, représente l’un des plus gros marchés du site Ecommerce, l’enseigne a ouvert en 2017 son centre logistique situé en Seine-et-Marne. Par la même occasion, des conseils de stylistes ainsi que des ventes privées ont aussi été mis en place.

Le plus grand concurrent de la marque reste le site Asos. Disponible dans plus de 230 pays dans le monde, la marque propose plus de 35 000 marques.

Depuis son expansion vers la France, l’Autriche et les Pays-Bas, l’entreprise ne cesse de croître. En effet, Zalando générait un chiffre d’affaire de 150 millions en 2010. En 2016 son C.A était de 3,6 milliards soit une croissance de +23%.

10 années après son lancement, où en est Zalando ? [par Pierre-Emmanuel MAHE]

Et maintenant ?

L’année 2018 s’avère également prolifique avec une hausse de 22% du chiffre d’affaire au premier trimestre, équivalent à 1,196 milliard d’euros et un nombre de clients actifs à 24 millions d’individus, soit 22% des clients.

Par ailleurs, en 2018, Zalando a lancé une vaste politique de recrutement et recherche plus de 2 000 collaborateurs pour le nouveau centre logistique de Berlin qui ouvrira cette année.

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Recrutement Développeurs PHP en CDI – CDD – Alternance

Chez DOTNET nous lançons une nouvelle campagne de recrutements. Nous recrutons des développeurs PHP qui seront rattachés au site de Nantes (44).

Recrutement Développeurs PHP en CDI - CDD - Alternance

Vous pouvez postuler en suivant ce lien où vous pourrez prendre connaissance du détail des postes de développeurs à pourvoir dès à présent dans différentes configurations selon vos souhaits et vos attentes.

Rémunération : Fixe + Avantages en nature + Mutuelle + prévoyance + Primes.

– POSTULER –

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Google Duplex : Un assistant vocal pas comme les autres [par Pierre-Emmanuel MAHE]

C’est à San Francisco en Californie que Google organisait sa conférence annuelle du Google I/O du 8 au 10 Mai, que furent dévoilées au public les dernières nouveautés technologiques de la firme de Mountain View.

 

Le géant américain surprend encore une fois en dévoilant d’une part la nouvelle façon de naviguer sur son smartphone grâce à Android P et d’autre part la réalité augmentée de Google Map grâce aux capteurs photos. Parmi les différentes technologies dévoilées au Google I/O, c’est le Google Duplex, présenté par le Président Directeur Général de Google, Sundar PICHAI, qui a créée le plus d’émulations dans l’assemblée.

 

En effet, Google Duplex est une intelligence artificielle, capable de simuler un appel téléphonique à la place de l’utilisateur. Le plus étonnant est que l’assistant vocal, durant l’appel téléphonique, ne prend pas la voix d’un robot comme l’on pourrait s’y attendre mais celle d’un humain on est donc très loin du Siri d'Apple qui ne propose que de l'assistance vocale de base pour le moment (quelques exemples ici).. Tous les éléments de langage et expressions propres à l’Homme sont retranscrits par Google Duplex, donnant ainsi l’illusion de discuter avec un humain.

 

Cette nouvelle technologie permet au logiciel de converser de « façon naturelle » en comprenant d’elle même lorsqu’il faut répondre rapidement ou alors quand effectuer une pause durant une phrase.

 

Un test a été présenté lors de la conférence, mettant en relation cette nouvelle technologie avec un salon de coiffure. Après avoir demandé à l’assistant vocal de prendre rendez-vous, celui-ci se charge d’appeler le salon de coiffure.

 

Sans difficulté, Google Duplex prend rendez-vous tout en tenant une conversation sensée. A aucun moment, l’employée du salon de coiffure ne se doute qu’elle tient une discussion avec un robot. La copie parfaite du langage humain est époustouflante, en particulier lorsque l’employée du salon de coiffure demande à l’assistant vocal de patienter le temps de regarder son planning, celui-ci murmure un « mmm … mmm » provoquant une surprise générale de l’auditoire.

Une fois la conversation terminée le rendez-vous est noté dans l’emploi du temps du téléphone, une notification est envoyée, confirmant l’appel et la prise du rendez-vous.

 

L’assistant vocal est capable, en anglais (pour le moment), de comprendre les différents accents possibles ou les phrases difficilement compréhensibles du fait de l’élocution de chacun.

 

Si toutefois, l’intelligence artificielle ne peux pas répondre du fait d’un manque d’information ou de part son incompréhension, Sundar PICHAI explique que la conversation téléphonique sera alors renvoyée vers un « opérateur humain ».

Google Duplex permet aux utilisateurs de gagner du temps, et d’éviter de tenir une conversation pour les moins à l’aise au téléphone. De plus, il facilite la prise de rendez-vous pour les petits commerçants, ne possédant aucun site internet prévu à cet effet, répondant ainsi à l’objectif « de vous aider à [faire votre travail] ».

Les applications possibles sont multiples notamment dans le domaine médical. Il paraît totalement réducteur de stigmatiser l’application possible de cette technologie au démarchage commercial.

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Ecommerce : Les 7 erreurs à éviter sur ses photos de produits [Par Fabien Cortell]

Ecommerce : Les 7 erreurs à éviter sur ses photos de produits [Par Fabien Cortell]

De plus en plus d’entreprises se lancent dans la conception d’une boutique en ligne. Ce dispositif est pour beaucoup le meilleur moyen de vendre leurs produits, notamment en touchant une plus grande cible, et donc, par conséquent, d’augmenter leur chiffre d’affaires.

 

Néanmoins, certains pensent encore qu’un site marchand se caractérise simplement par des produits proposés et qu’il n’y a pas de véritable stratégie marketing à adopter. La vérité est toute autre puisque chaque détail doit pris en compte et pensé pour que vos internautes se convertissent en acheteurs.

 

Pour vous aider, voici un petit panorama des erreurs à éviter sur ses photos de produits Ecommerce présentées sur un site internet.

 

1. Proposer une photo de votre produit avec des éléments perturbateurs

 

Il n’est pas rare de voir sur des sites e-commerces débutants ou confirmés des produits pris en photo avec d’autres éléments sur le cliché. Même si certains peuvent penser qu’il s’agit là d’un moyen de « mettre en scène » l’objet, cela n’aura pour seule finalité que de perturber l’internaute (sauf dans des cas particuliers, comme la vente de mobilier par exemple).

 

Sur un site marchand, vous devez proposer un visuel clair et précis de votre produit. La photo que vous allez mettre en avant se doit de représenter uniquement l’article concerné. Néanmoins, nous sommes bien conscients que cela n’est pas toujours simple.

 

Tout le monde n’a pas à sa disposition un studio photo avec un fond parfaitement blanc (ou fond vert). Pour vous avoir un résultat satisfaisant, le mieux reste de prendre votre photo puis de détourer vos images. Pour cela, vous pouvez notamment faire appel à des spécialistes en la matière qui vous proposeront rapidement de détourer vos produits e-commerce ou de les insérer sur un fond blanc.

Ecommerce : Les 7 erreurs à éviter sur ses photos de produits [Par Fabien Cortell]

2. Mettre en ligne des photos de mauvaises qualités

 

Aujourd’hui, tout le monde peut s’improviser photographe grâce aux fonctionnalités des derniers smartphones. Même s’il ne vous prendra que quelques secondes de prendre un cliché de votre produit, sachez qu’il est primordial de garder à l’esprit la notion de qualité.

 

Une photo trop floue, trop sombre, trop exposée ou trop pixellisée viendra impacter votre image de marque de façon négative. Il ne faut que quelques secondes pour qu’un internaute change de page. Des visuels de mauvaises qualités peuvent définitivement vous faire perdre un client. Dans les faits, un rendu non professionnel engendrera moins de clics et donc moins de revenus.

3. Ne pas respecter une charte graphique

 

Si vous êtes attentif à ce que font la plupart des sites Ecommerce, vous remarquerez que les visuels qu’ils proposent sont harmonieux les uns avec les autres. Cela est simplement dû au fait qu’une charte graphique a été pensée puis respectée sur tous les visuels.

 

Concrètement, lors de la définition de votre charte graphique, vous allez devoir soulever des notions telles que le cadrage, les perspectives et la qualité afin de pouvoir proposer un contenu parfaitement homogène à vos clients. Lorsque ces derniers ont une vue d’ensemble de vos produits, ils doivent avoir sous les yeux des visuels harmonieux qui vont les uns avec les autres.

4. La mise en ligne de fichiers trop lourds

 

Si vous avez décidé de faire des photos avec un appareil professionnel, vous aurez entre les mains des clichés lourds. Dans les faits, cela signifie que vous aurez une photo de bonne qualité mais qui nécessitera de l’espace sur votre site web et donc un temps de chargement élevé (nuisant au SEO). Ne pas réduire cette taille pourrait être donc handicapant.

 

En effet, plus vous aurez des fichiers lourds, plus votre site Ecommerce sera ralenti. Cela signifie que les pages auront beaucoup de mal à se charger. Un site n’ayant pas de bonnes performances a par ailleurs tendance à faire fuir les internautes. Heureusement, on retrouve de plus en plus de plateformes web vous proposant de réduire la taille de vos photos tout en vous offrant la possibilité de garder une qualité optimale.

 

Nous vous conseillons donc de réduire le format de vos fichiers et de les compresser.

Ecommerce : Les 7 erreurs à éviter sur ses photos de produits [Par Fabien Cortell]

5. Prendre en photo un produit qui présente un défaut

 

Cela est peut-être évident, mais il arrive de voir des produits pris en photo alors que l’on y voit un défaut apparent. Cela peut aussi bien être une petite tâche qu’un trou ou un fil qui dépasse. Même s’il ne s’agit sûrement pas du produit qui va être expédié, il est préférable de ne pas prendre le risque de perdre certains clients à cause d’une telle inattention.

 

Lorsque vous prenez la photo de votre produit (pack shot), veillez à ce que ce dernier soit parfait. Si vous remarquez un petit défaut, vous pouvez faire une petite retouche avec un logiciel tel que Photoshop par exemple. Si vous n’y arrivez pas, vous pouvez demander de l’aide à un professionnel qui saura vous régler le problème le plus rapidement possible.

6. Ne pas faire attention au cadrage

 

La symétrie est une notion qui est importante à prendre en compte. Lorsque vous proposez la photo de l’un de vos produits, vous devez faire attention à ce que ce dernier soit bien centré afin de ne pas dénaturer la forme du produit.

 

Il doit être parfaitement droit pour ne pas perturber l’œil du lecteur. On évite généralement de mettre des produits inclinés ou de travers, à part si cela répond à une charte graphique spécifique et que tout le reste de vos produits présentent le même cadrage.

7. Faire trop de retouches photo

 

Il peut être tentant de modifier son produit pour le rendre plus attractif. Cependant, vous devez garder à l’esprit que, pour gagner la confiance de vos clients, vous devez proposer des visuels en accord avec les produits que vous proposez. En plus de cela, les photos qui sont trop retouchées ont tendance à être rapidement démasquées au détriment du taux de conversion et de l’image de marque.

Ne dit-on pas qu’une photo vaut 1000 mots ? C’est d’autant plus exact en matière de Ecommerce où le consommateur se fie à ce qu’il voit à défaut de pouvoir toucher les produits qui lui sont présentés.

L'amateurisme en matière de photos sur certains sites Ecommerce est encore bien présent de nos jours.

Les pure players qui ont ouverts leur marketplace en sont les premières victimes car il est difficile de vérifier une à une les photos importées en masse dans les bases de données et certaines sont de piètre qualité.

 

Comment espérer une commande d’un produit si ce dernier n’est pas présenté correctement et de façon harmonieuse, sans fioritures parasites ?

 

Certains petits Ecommerçants, croient encore qu’il suffit de mettre en ligne un produit sur un site Ecommerce pour le vendre automatiquement. Quelle bêtise ! Au delà de tous les paramètres et facteurs clés qui influent sur la visibilité et la réussite d’un site Ecommerce, il faut commencer par au moins présenter clairement les produits que l’on commercialise !

 

Sans compter que si par miracle un internaute commande un produit mal présenté, il aura certainement une certaine déception en le recevant et sera donc tenté de le renvoyer, augmentant ainsi le taux de retour impactant la ligne « coût logistique ».

 

Certains fabricants refusent de fournir des photos à leurs distributeurs, ou proposent des images de mauvaises qualités. Ma vision est très claire à ce sujet depuis des années, s’ils veulent vendre leurs produits au travers de votre enseigne, alors c’est à eux de vous fournir des images de bonne qualité, sinon refusez de commercialiser leurs articles.

 

Pour conclure, il existe plein de petites subtilités à connaître afin de réussir ses photos de produits. Cela concerne aussi bien des notions de qualité que des notions de cadrage.

 

Dans les cas où vous n’arrivez pas à avoir le résultat que vous voulez, n’hésitez pas à faire appel aux services d’un professionnel de retouche et de détourage photo qui saura vous aider au mieux pour proposer de clichés à la fois représentatifs et attractifs.

 

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Comment rédiger simplement un contrat de travail conforme à la législation ? [Par Pierre-Emmanuel MAHE]

1.Défintion

 

Un contrat de travail formalise les obligations entre un employeur et un salarié. Ce document, que l’on retrouve la plupart du temps rédigé et en deux exemplaires, permet de fixer les bases essentielles d’une collaboration entre employé et employeur dont la rémunération. Le contrat de travail doit comporter plusieurs informations tel que l’identité des deux parties, la date de l’embauche, le lieu de travail, les conditions de l’emploi comprenant les horaires, les jours de travail, mais également les avantages accordés…, la rémunération ainsi que la durée de la période d’essai.

 

L’exécution d’un contrat de travail entraine un certain nombres d’obligations chez le salarié ainsi que pour l’employeur.
 

En effet, l’employeur est soumis à certaines obligations comprenant la rémunération du salarié, l’assurance de fournir au salarié un travail avec les moyens nécessaires pour le réaliser dans les meilleures conditions (hygiène et sécurité) ainsi que de former le salarié, tout au long de sa vie, afin qu’il garde sa compétitivité. Par ailleurs en fonction de la convention collective, certains avantages sociaux peuvent être octroyés au collaborateur.

 

De plus, pour ce qui concerne le salarié, il se doit de respecter les obligations stipulées dans le contrat de travail. Il devra alors exécuter au mieux ses tâches en respectant les directives qui lui seront données. Il se devra, par ailleurs, de respecter certaines clauses qui peuvent lui être imposés dans son contrat de travail comme celle de la non-concurrence ou de la clause de mobilité.

Comment rédiger simplement un contrat de travail conforme à la législation ? [Par Pierre-Emmanuel MAHE]

Le nombre de rupture conventionnelles atteint près de 40 000 sur la période du mois de Mars 2018.

2. Les types de contrats de travail

 

Le CDI : le Contrat à Durée Indéterminée

 

Comme son nom l’indique, aucune date de fin n’est prévue avec ce contrat. Le salarié, avec le CDI, peut se voir embauché à temps plein ou à temps partiel.

 

Ce contrat peut être rompu de deux manières. La première est par décision unilatérale, elle peut venir de l’employeur et se traduit par un licenciement pour motif personnel ou économique, la prise de cette décision peut également venir du salarié par sa démission ou son départ en retraite.

 

Depuis 2008, le contrat de travail peut être rompu d’une seconde manière dans le cadre d’une rupture conventionnelle, d’un commun d’accord entre les deux parties. A titre d’exemple le nombre de ruptures conventionnelles atteint près de 40 000 sur la période du mois de Mars 2018. Près de 6% qui ne sont pas validées par la DIRECCTE, cela représente plus de 2000 ruptures conventionnelles non homologuées sur la période en question.

 

Le CDD : Le contrat à durée déterminée

 

Dans ce type de contrat apparaît, contrairement au CDI, une date de fin. Ce contrat est mis en place dans un cadre de remplacement, d’un travail saisonnier, d’un CDD d’usage ou alors d’un renfort, il prendra donc fin dès lors que le salarié aura rempli sa mission.

Ce contrat ne remplace en aucun cas le CDI et ne peut, par ailleurs, être converti en ce dernier, qu’en respectant un cadre légal.

Le CDD et le CDI restent les principaux contrats de travail utilisés dans les entreprises Françaises.

3. Solutions rédactionnelles d’un contrat de travail

Plusieurs moyens s’offrent à une entreprise dans la rédaction d’un contrat de travail. Certaines entreprises choisissent l’option du contrat de travail géré par un simple traitement de texte pendant que d’autres optent pour un contrat de travail rédigé par des avocats en droit du travail. Il existe cependant d’autres alternatives détaillées ci-après.

 

La rédaction par un expert comptable

 

L’expert comptable a pour rôle de rédiger un contrat de travail qui tienne compte des spécificités de l’entreprise. Le solliciter permet d’assurer un contrat de travail conforme au droit du travail et à la convention collective nationale qui sont propres au secteur d’activité. La rédaction d’un tel acte par un expert comptable coûte en moyenne entre 55 et 75€HT. Il convient d’y faire stipuler les clauses nécessaires à la préservation des intérêts des parties. 

 

Utiliser un logiciel rédactionnel en mode SaaS

 

Une des alternatives juridiques en matière de rédaction des contrats est d’utiliser un logiciel rédactionnel en mode SaaS. Dans le cadre d’un contrat de travail, ce type de logiciel, permet d’obtenir en quelques minutes un contrat finalisé et conforme à la législation en vigueur et au droit Français. Le coût reste modéré par rapport à un cabinet d’expertise comptable. Comptez une vingtaine d’euros pour un tel contrat de travail.

 

Sources :

 

https://dares.travail-emploi.gouv.fr/dares-etudes-et-statistiques/statistiques-de-a-a-z/article/les-ruptures-conventionnelles

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Les 5 lacunes du retail par rapport au Ecommerce

Le retail ne cesse de lorgner sur le Ecommerce et sa forte croissance depuis plus de 15 ans ouvrant tour à tour des drives, tentant de digitaliser au maximum les enseignes pour ne pas se laisser supplanter par les leaders de la distribution en ligne.

Certains retailers de la grande distribution sont en phase de croissance externe et s'intéressent à des fleurons du Ecommerce spécialisé, à l'instar de Monoprix sur Sarenza. Tout cela c'était également sans compter sur Amazon et son arrivée dans le retail avec Amazon Go.

Le problème de la distribution physique ce n'est pas de mettre des millions sur la table pour tenter de combler leur retard c'est de savoir comment les utiliser convenablement. La question de fond c'est aussi de savoir quelle est la stratégie à adopter à court terme pour tenter de conserver leur parts de marché, et cela se passe d'abord sur le terrain des enseignes : les magasins.

Force est de constater qu'aujourd'hui il subsistent encore beaucoup de lacunes en matière d'expérience client, de merchandising, de stock, d'exploitation de la Data ..etc.. à contrario le Ecommerce tire son épingle du jeu à chaque fois.

Focus sur les 5 principales lacunes du retail par rapport au Ecommerce.

1. L'attente pour payer ses achats.

Et pourquoi pas faire payer le passage en caisse tant que l'on y est ? C'est LE scandale du début du 21ème siècle : passer plus de temps en caisse que dans le magasin pour faire ses achats est la plus grande appréhension du consommateur à chaque fois qu'il entre en magasin.
 

Pire, lorsqu'il faut attendre pour passer commande à un comptoir et c'est sans compter certains drive dans la grande distribution où le gain de temps passé à faire ses achats sur internet est perdu en délai attente sur la zone de chargement.

L'impatience du consommateur n'est pas à remettre en question, c'est au distributeur de s'adapter à l'attente de ses clients.

En Ecommerce, il n'a jamais été admissible qu'il y est une file d'attente sur la page de paiement. C'est d'une rare prétention envers son client qu'un point de vente physique fasse patienter un client pour qu'il passe commande ou qu'il paye. L'envie est immédiate, la consommation doit l'être tout autant. Les hypermarchés qui devraient êtres précurseurs en matière de consommation, laissent, pour la plupart, encore patienter les clients en caisse sans télévision par exemple, laissant leur regard vagabonder dans le vide ou vers de pitoyables présentoirs de chewing-gum des années 90.

File d'attente dans un hypermarché

File d'attente dans un hypermarché

Le temps en caisse étant particulèrement long et frustrant pour le consommateur, il conviendrait pour les enseignes du retail de se démarquer pour permettre au consommateur de l’occuper au mieux, de valoriser ces minutes interminables.

Plus un consommateur passe de temps dans un point de vente, plus il consomme. Supprimer l’attente aux caisses part d’une très bonne intention de prime abord car il apporte un avantage concurrentiel important par rapport aux autres, mais il diminue évidemment le temps passé dans le magasin et à terme le montant du panier moyen.

La valorisation du temps d’attente pour régler ses achats et/ou passer une commande ou encore pour obtenir un renseignement auprès d’un vendeur doit être au coeur de la stratégie du retail. La mise en place de bornes au niveau des files d’attente pourrait permettre à l’enseigne de proposer au consommateur de s’inscrire à son programme de fidélité, de solliciter qu’un employé apporte un produit « oublié » pendant les achats, de donner accès aux promotions, aux jeux concours..etc… L’attente aux caisses/comptoir doit être attendue, souhaitée et non plus subie.

2. Rappel de produit : quid de la communication ?

Cela arrive régulièrement qu'un produit soit rappelé par un fabricant, dans la plupart des cas (sauf médiatisation à l'instar de l'affaire Lactalis) le consommateur n'est que très rarement touché par la communication concernant le rappel du produit.

En Ecommerce, c'est simple, un mail, éventuellement un sms en plus d'une mention informative sur la fiche produit suffit à atteindre la majorité des consommateurs concernés. Le retail n'a pas le réflexe de se focaliser sur la data, indispensable pour maintenir le lien entre le consommateur et l'enseigne.

Dans le retail, où beaucoup d'enseignes travaillent encore comme il y a 20 ou 30 ans, une pancarte est simplement posée sur le présentoir où se trouvait le produit incriminé, c'est tout de même un peu léger. Au mieux, un affichage est proposé à l'entrée du magasin. Le retail manque cruellement d'écrans informatifs ou du moins ils ne sont pas suffisamment utilisés.

Rappel de produit dans une enseigne de la grande distribution

Rappel de produit dans une enseigne de la grande distribution

3. Des employés dérangeants ou inexistants

En Ecommerce, on parle de "Service Client" car le personnel en contact avec le consommateur est effectivement au service du client pour répondre à ses interrogations, à ses demandes et lui proposer les meilleures options. Un service client doit se contacter facilement : un numéro de téléphone, un Tchat, un email, le rappel gratuit, tout est fait pour que le consommateur se sente accompagné.

Dans le retail, sur le terrain c'est bien différent. Du personnel peu ou pas formé qui ignore la présence du client, pire qui le critique ouvertement devant d'autres usagers. La palme revenant à certains agents de sécurité qui non seulement ne font pas leur travail en contrôlant les accès et les sacs, mais en plus bousculent les clients en caisse dans certains hypermarchés pour récupérer les piles de paniers rangés par les clients au niveau des caisses. Une piètre image pour les enseignes.

Les 5 lacunes du retail par rapport au Ecommerce

Evidemment les effectifs sont au coeur de la problématique, le manque de personnel est parfois l'excuse toute trouvée pour un retailer afin de justifier la mauvaise expérience client dans leurs points de vente.

En fait le management et la réorganisation des points de vente sont les éléments à l'origine de la perception assez négative de l'efficience du personnel pour le consommateur.

Le véritable problème réside finalement dans le fait qu'un magasin physique ne se bat plus seulement contre les magasins qui partagent sa zone de chalandise, mais est en concurrence directe avec les enseignes du Ecommerce.

Là où cette même concurrence devrait tirer vers le haut les retailers, les seules réponses de leur part sont :

– La croissance externe, non pas pour acquérir de nouvelles compétences dans le traitement qualitatif des volumes de masse ou les technologies digitales mais pour conserver des parts de marché et combler les baisses de C.A.

– La digitalisation des points de vente par le click and collect, les drives …etc..;

Tout cela est plutôt timide là ou depuis des années les sites de Ecommerce traquent les moindres faits et gestes de leurs visiteurs et exploitent pleinement la data liée à ceux-ci.

C'est grâce à la data que le Ecommerce permet d'améliorer sans discontinuer l'expérience utilisateur.

Le Ecommerce innove en permanence, et propose toujours davantage de solutions pour améliorer l'expérience utilisateur. Cela va de la navigation sur le site internet, en passant par la phase d'achat jusqu'à la livraison. Travailler dans le Ecommerce c'est être perfectionniste à l'extrême, traquer le moindre défaut. C'est de cela dont devrait s'inspirer le retail.

4. Des points de vente sales et vieillissants

Autre lacune importante en retail, c’est l’obsolescence des points de vente. Leur rénovation coûte chère mais elle est surtout indispensable pour conserver une image de modernité auprès des consommateurs.

Malgré la déferlante Ecommerce, certains retailers restent encore sur leurs acquis, notamment dans la grande distribution où certains centres commerciaux sont tout simplement rafistolés et mal entretenus.

Sol réparé dans une galerie marchande

Sol réparé dans une galerie marchande

Sol réparé dans une galerie marchande

Sol réparé dans une galerie marchande

Est-il possible d'imaginer des grandes enseignes du Ecommerce laissant aller à vau-l'eau leurs site internet ? Ne plus faire de tests A/B ? Ne pas être à jour ? avoir des bugs à l'utilisation ? etc..etc.. Assurément non.

Il est temps que le retail prenne toute la mesure de l'importance de l'exemplarité attendue par le consommateur.

Est-il normal de trouver dans un rayon frais … un tabouret ? Est-il destiné au personnel ou aux clients ?

Tabouret en plastique présent dans le rayon d'un magasin d'une grande enseigne nationale de distribution généraliste

Tabouret en plastique présent dans le rayon d'un magasin d'une grande enseigne nationale de distribution généraliste

Est-il acceptable d'avoir un point de vente sale dont le sol est jonché de détritus rayon après rayon ?

Il est inadmissible d'accueillir des clients dans un point de vente qui n'est pas nettoyé, cela est même dangereux pour les consommateur qui peuvent glisser sur un morceau de carton ou autre et quel image déplorable cela renvoi de l'enseigne !

Sol mal nettoyé dans un magasin

Sol mal nettoyé dans un magasin

A l'heure où l'ouverture de la concurrence est pleinement d'actualité dans l'une de nos entreprises nationale, il est important de souligner que c'est cette même concurrence qui permet d'innover, de faire baisser les prix pour le consommateur et d'apporter une meilleure expérience client.

Certains peuvent décrier ce capitalisme outrancier dont nous ne sommes que les héritiers, mais c'est pourtant lui qui permet à chacun d'avoir des biens de consommation courante accessibles à tous alors qu'avant certains étaient tout simplement réservés à des élites.

Les entreprises qui vivent sur leurs acquis ne peuvent pas durer. L'innovation doit être l'ADN même d'une entreprise quel que soit son secteur. Dans le cas contraire le consommateur se détourne légitimement de ces enseignes.

La propreté et l'entretien d'un point de vente sont juste fondamentaux.

5. Des rayons vides ou mal achalandés

En 2018, il est tout à fait possible de trouver ce genre de rayons dans certains hypermarchés de grandes villes :

Rayon présentant des produits en rupture

Rayon présentant des produits en rupture

Rayon présentant des produits en rupture

Rayon présentant des produits en rupture

Des rayons vides, mal achalandés et parfois même le réassort est inexistant pendant plusieurs semaines sur des produits de grandes marques et de consommation courante, et aucun produit de substitution n'est pourtant proposé au client.

A l'inverse en Ecommerce, il paraît impossible de proposer un produit indisponible sans mettre en avant un produit de remplacement ou du moins la faculté de le réserver.

En magasin, si se renseigner auprès d'un vendeur était aisé cela permettrait de se voir proposer un article de remplacement, mais cela n'est pas évident dans certains magasins où parfois les files d'attente son longues afin d'obtenir une simple information. Des bornes là encore permettraient d'écourter le temps d'attente en remplissant un QCM par exemple afin d'être orienté directement par la borne vers le bon rayon, le bon interlocuteur…etc..

Le plus consternant au final c'est de constater que la profondeur de gamme en magasin est de moins en moins importante et cela malgré l'ouverture des drives qui pour la plupart n'inverse pas la tendance. A contrario l'une des forces vives du Ecommerce c'est le choix proposé au consommateur. Lui ne s'y trompe pas, preuve en est : les chiffres du Ecommerce en 2017.

Il ne s'agit pas dans cet article de faire un match en opposant le retail et le Ecommerce car ils sont totalement complémentaires lorsqu'ils sont correctement utilisés. Malgré tout, force est de constater qu'en matière d'expérience client, le Ecommerce creuse l'écart face au retail dont l'image reste vieillissante pour les consommateurs qui s'en détourne peu à peu.

 

CatégorieEntrepreneuriat

Emploi et Entreprise, un peu de pédagogie : Quel est le coût réel d’un salaire pour l’entreprise ? Découvrez un simulateur en temps réel.

Il en est assez de voir les dirigeants d’entreprises décriés un peu partout, stigmatisés chaque jour davantage en « patrons voyous » qui ne rechercheraient qu’une seule chose « licencier ».

France 2 et son journalisme sensationnel nous l’a encore montré le 8 Mars avec l’émission « Envoyé Spécial » et son reportage intitulé « L’exécuteur : confessions d’un DRH » où la parole de ce dernier était présentée comme une généralité, très loin de la réalité quotidienne de la majorité des entreprises Françaises.

Pour un dirigeant quel qu’il soit, le licenciement est vécu comme un échec et l’embauche, synonyme de croissance, comme une réussite.

Certes, il est difficile de nier que certains dirigeants d’entreprises dans notre pays considèrent l’humain comme le faire valoir de leur cupidité à l’instar de certains patrons présents aussi dans le secteur du Ecommerce et du digital, je le constate avec amertume.

Prétentieux donneurs de leçons qui n’écoutent que leur sainte parole à l’origine des maux de ceux qui n’abondaient pas dans leur sens. La honte ne les étouffant pas, ils se gargarisent du malheur de ceux qui n’ont pas suivi leur vision. Le pire étant que le discours de ceux-là sont relayés par une certaine presse. Belle image donnée de l’entrepreneuriat et du management ! bravo ! Juste lamentable.

Heureusement ces forts en gueule et en connerie ne représentent pas la majorité de nos entrepreneurs et de nos dirigeants.

Le premier employeur de France c’est cette majorité de petites entreprises à côté chez vous, c’est le boulanger situé près de l’atelier du plombier, c’est cette petite boîte de ecommerce qui vend des boules de pétanque sur internet, c’est cette société d’informatique qui emploie des personnes en réinsertion, c’est aussi vous qui employez une aide ménagère à domicile ou un jardinier ou encore la PME du coin qui emploie les habitants du village.

Faisons fi des discours nauséabonds et démagogiques relayés par cette presse qui n’en a que le nom.

Parmi les dirigeants d’entreprises l’intelligence prime majoritairement sur la malveillance, ce n’est pas un espoir vain, c’est un fait.

Il en va de même du côté des employés, est-il pensable de croire que tous sont là pour prendre leur chèque et n’en n’ont à foutre de l’entreprise pour laquelle ils travaillent ? Est-il imaginable de penser que l’intégralité des chômeurs se trouve sans emploi par envie, à la limite de la vocation pour l’oisiveté d’après certains ? Assurément non, laissons ces clichés de côté, ils n’ont pas leur place dans une société moderne qui veut se réinventer économiquement.

Dans une entreprise avant-gardiste, si l’employeur gagne de l’argent, ses employés doivent en bénéficier également sur leur fiche de paie. Seulement en matière d’image d’entreprise, il faut faire un peu de pédagogie. Il en est assez de voir ces médias qui confondent volontairement Chiffre d’Affaire et bénéfices afin de faire du sensationnalisme avec les données qu’ils annoncent. Ils arrangent les chiffres et leur donnent le sens qu’ils souhaitent loin de toute réalité économique.

Une dernière fois, ce n'est pas parce qu'une entreprise à un gros Chiffre d'Affaire qu'elle gagne de l'argent.

Exemple avec le compte de résultat de Cdiscount, le leader Français du Ecommerce de biens physiques, C.A plus de 1,7 Milliard, résultat : – 57 Millions. Soit une perte quotidienne de – 156 000 €.

Source : Societe.com

Source : Societe.com

Chez DOTNET pour aller plus loin, nous venons de mettre en place un simulateur de salaire brut en net et de coût salarié. Il est accessible gratuitement depuis notre logiciel de paie en SaaS afin de faire un peu de pédagogie concernant le véritable coût du travail. (A découvrir en suivant ce lien)

Entrez simplement le montant du salaire brut et vous obtiendrez immédiatement le salaire net qui sera présent en bas de la fiche de paie du salarié, mais aussi le coût salarié. Pour être clair c’est ce que coûte réellement un salaire à l’entreprise pour un montant donné.

Source : Fiche-Paie.net

Source : Fiche-Paie.net

Le simulateur de salaire brut en net et de coût salarié, propose également bon nombre d’options afin de coller au plus près à chaque situation donnée :

Arrêt de travail, maladie avec ou sans subrogation,
Absences, congés,
Primes, commissions,
Avantages repas,
Frais de transport,
Mutuelle, prévoyance,
Différents régimes, différents statuts,

…etc… les combinaisons sont nombreuses…

Cela permet 3 choses importantes :

Pour le salarié : cela lui permet de vérifier que son salaire net est conforme mais aussi de simuler son salaire net avec les variables de son choix.

Pour l’employeur : cela lui permet de chiffrer immédiatement le coût salarié d’une embauche, d’une augmentation de salaire, d’une prime etc… etc.. Plus besoin d’attendre une simulation auprès de l’expert comptable habituel. Avec cet outil c’est instantané.

Pour tout le monde : Cela permet de calculer le coût réel d’un salaire pour une entreprise et  d’imaginer l’impact que cela peut avoir sur un compte de résultat en fonction des différentes variables.

Cela permet surtout d’arrêter la démagogie sur les soit-disants patrons « tous pourris » à l’instar des reportages bidons montrant une minorité de dirigeants chiffrer avec plaisir le coût de des prochains licenciements. Au contraire cet outil montre le coût réel du travail en France et celui des embauches et par conséquent l’impact réel sur les entreprises.

Un peu de pédagogie en quelque sorte…

 

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Levées de fonds : Ces millions brûlés parfois pour rien sont-ils nécessaires aux entreprises ?

Les médias spécialisés publient des dizaines d’articles chaque semaine concernant les différentes levées de fonds des start-up, à tel point que l’on dirait que depuis quelques années, seule la levée de fonds est importante au détriment de la croissance et surtout de la rentabilité de l’entreprise.

C’est comme si la levée de fonds était plus essentielle que le business model en lui-même, comme si l’existence même de la société était axée autour et pour lever des fonds.

Médias, dirigeants, investisseurs se gargarisent de ces levées de fonds, une flatterie pour l’égo pour les uns, un avantage fiscal pour d’autres, et la valeur ajoutée dans tout cela ?

Attention, ne prenons pas toutes les levées de fonds pour les mettre dans le même sac et le jeter aux oubliettes ! Simplement, pour un créateur d’entreprise il est pratiquement systématique de vouloir lever des fonds alors que ce n’est pas la destination même d’une entreprise.

Tout d’abord, la plupart du temps, lever des fonds est initié par un manque de cash. Cela est généralement dû au fait que la société ne soit pas rentable et perde de l’argent au quotidien (cash burn).

Levées de fonds : Ces millions brûlés parfois pour rien sont-ils nécessaires aux entreprises ?

La vocation d'une entreprise c'est de gagner de l'argent

Ne nous trompons pas, rappelons tout de même que la vocation d’une entreprise au delà de créer de l’emploi et de la valeur ajoutée, c’est de gagner de l’argent.

Ce ne sont pas des mots tabous qu’une entreprise existe pour gagner de l’argent car c’est ainsi qu’elle peut se développer à travers l’innovation pour ces clients, rémunérer ses salariés, pérenniser les emplois et investir dans discontinuer.

Ne rentrons pas dans la démagogie de certains ignorants qui conspuent les bénéfices des entreprises ne comprenant pas que sans eux, l’entreprise ne peut perdurer sur le long terme.

Revenons sur ces levées de fonds dont la presse spécialisée tout comme ses lecteurs aiment se délecter au quotidien.

Une entreprise qui a démontrée un business model rentable n'a pas besoin de lever des fonds pour vivre mais pour se développer.

Ce que l’on constate aujourd’hui c’est que les levées de fonds sont pour la plupart (celles médiatisées) faites par des entreprises déficitaires et qui ont besoin de ces levées de fonds non pas pour se développer mais pour échapper au dépôt de bilan.

Je m’étonne d’ailleurs, de voir la presse spécialisée faire l’échos de ces levées de fonds mais nullement des échecs qui peuvent en résulter et ils sont nombreux dans le cas de figure évoqué. Les médias ont pourtant un rôle d’informateur, mais cela est sans doute moins « vendeur » qu’une levée de fonds.

Autant je me réjouis qu’une entreprise parvienne à lever des fonds pour développer son business model rentable, autant je mets les autres dans la case « brûleurs de cash » qui passent plus de temps à préparer leur road show qu’à réellement s’occuper de leur business, des produits et des clients. Ils sont toujours en quête de capitaux pour faire face aux échéances et non pour développer l’entreprise.

La levée de fonds est un instrument extraordinaire s’il est utilisé correctement et s’il est fait au bon moment. La base doit être solide pour bâtir quelque chose sur le long terme.

Nous avons tous le droit d’échouer, de nous tromper, mais cramer du cash avec acharnement (particulièrement lorsqu’il s’agit de l’argent des autres),  dans un modèle déficitaire, relève simplement de la bêtise.

Voici quelques exemples de sociétés ayant réalisées des levées de fonds importantes et qui ont disparues aujourd’hui :

New Wind

Levée de fonds : 2,4 Millions d'euros

C.A (connu ou communiqué) : 205 000 €

RCAI : -1,9 Millions d'euros

Date de liquidation  : 8 Mars 2017

 

L'usine à Design

Levée de fonds : 5,4 Millions d'euros

C.A (connu ou communiqué) : 81 000 €

RCAI : -182 000€

Date de liquidation : 17 Avril 2013

 

Univers Runing

Levée de fonds : 1,0 Millions d'euros

C.A (connu ou communiqué) : inconnu

RCAI : inconnu

Date de liquidation : 7 Août 2017

 

Menlook (Meninvest)

Levées de fonds : 35 Millions d'euros

C.A (connu ou communiqué) : inconnu

RCAI : inconnu

Date de liquidation : 28 Avril 2017

 

Chics Types

Levée de fonds : 5,4 Millions d'euros

C.A (connu ou communiqué) : 3,7 Millions d'euros

RCAI : -2,8 Millions d'euros

Date de liquidation : 5 Octobre 2016

 

Predicsis

Levées de fonds : 1,0 Million d'euros

C.A (connu ou communiqué) : inconnu

RCAI : inconnu

Date de liquidation : 11 Octobre 2017

Un article très intéressant à lire sur les levées de fonds en suivant ce lien, car il y a aussi des entreprises (notamment dans l'IT) qui réussissent à se développer sans pour autant lever des millions, fort heureusement !

Arrêtons l'adoration systématique du dirigeant qui parvient à lever des fonds car la plupart du temps il lui reste tout à construire. La ligne d'arrivée c'est la rentabilité et la pérennité, pas le cash levé, et certainement pas le cash cramé. 

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MAJ : 07/03/2018 article à lire de Tristan Dessain-Gélinet à propos des levées de fonds en suivant ce lien.
 

Autre société ayant levée des fonds et en cours de disparition :

Giroptic

Levées de fonds : 5,9 Millions d'euros

C.A (connu ou communiqué) : inconnu

RCAI : inconnu

 

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