MSR (MonShowRoom.com) ce site Ecommerce qui existait depuis plus de 10 ans fermera ses portes le 31 Août 2018. En cause le fait que la société exploitante (E-TREND) n’a jamais vraiment réussie à démontrer la pérennité du business model accumulant les pertes année après année.
Ainsi en 2015 l'entreprise compte un C.A de plus de 19 Millions d'euros avec une perte de -5 millions, idem en 2016, la situation ne pouvait pas continuer sur le long terme. Acquise par Casino en 2012, MSR (MonShowRoom.com) atteignait +32% de croissance en 2013 vs 2012 avant de stagner et de devenir extrêmement déficitaire.
L'adossement à Casino a certainement permis au site Ecommerce d'éviter une procédure collective et aujourd'hui les actifs de MSR (MonShowRoom.com) sont intégrés à Sarenza (groupe Casino) afin d'étendre son offre pour les consommateurs. Toutefois l'enseigne MSR (MonShowRoom.com) disparaîtra définitivement dès la fin du mois d'Août.
Même si la croissance est au rendez-vous sur ce deuxième trimestre avec une augmentation de + 63% du C.A à 2,8 Milliards de $ sur la période, Uber peine encore à prouver que son modèle économique est viable avec une perte abyssale de près de -900 Millions de $ au dernier trimestre ! (Soit 10 Millions de $ de pertes par jour).
Les diversifications sont par ailleurs légions chez Uber avec notamment Uber Eats qui ne dégage pas de bénéfices à l'instar de Foodora qui a choisi de quitter le marché Français.
L'activité des véhicules autonomes est également gourmande en cash et nuit à la rentabilité de l'entreprise qui depuis 2009 accumule les pertes et atteignent plus de 10 Milliards de $ ! Une aberration du capitalisme !
Après Take It Easy, c'est Foodora, l'une des principales sociétés de livraison à domicile qui souhaite se retirer du marché Français jugé trop concurrentiel notamment avec la présence de Uber Eats et de Delivroo.
Bien entendu les livreurs s'inquiètent du départ de l'un de leur principal client et déjà certains se ravisent, échaudés par le départ de Take It Easy qui avait laissé de nombreux impayés, et se tournent vers les plateformes concurrentes.
A un moment, il faut tout de même comprendre la réalité d'une entreprise, start-up ou pas, et que malgré toutes les levées de fonds possibles si le modèle n'est pas viable cela ne peut pas durer.
Foodora : 6 Millions d'euros de C.A, -10 Millions d'euros de pertes sur la même période…
Allopneus, 248 Millions d'euros de C.A acquiert Popgom, 21 Millions de C.A pour se déployer à l'international.
Allopneus c'était déjà plus de 50% du marché online en France et un pneu vendu toutes les 9 secondes, une qualité de service irréprochable et toujours davantage de références au catalogue.
En 2017, son PDG, Didier BLAIZE avait investi plus de 40 millions d'euros dans une plateforme logistique de plus de 40 000 mètres carrés pour faire face à la croissance et à la saisonnalité du secteur.
Surtout ce qui détonne dans la réussite exceptionnelle d'Allopneus c'est que cette enseigne Ecommerce est rentable, d'autant plus que dans le secteur du pneumatique les marges sont la plupart du temps assez faibles (plus d'info ici).
A contrario, Popgom n'a jamais vraiment atteint son seuil de rentabilité, perdant quelques centaines de milliers d'euros chaque année mais disposant de la base de données clients internationale convoitée par Allopneus.
Parce qu'il y en a marre de lire tout et n'importe quoi sur des levées de fonds de boîtes qui n'ont encore rien prouvé, pas de business model, pas de C.A et qui se voient confier des millions par des abrutis en mal d'appartenance et de défiscalisation.
Retrouvez ci-dessous la définition claire et simple d'une Start-up pour les auteurs du livre ReWork…Criant de vérité :
« La start-up est une race d’entreprise très spéciale qui suscite énormément d’intérêt, surtout dans le secteur technologique.
La start-up est un endroit magique. Un endroit où les dépenses ne sont pas votre problème, mais celui de quelqu’un d’autre. Un endroit où il n’est jamais question de truc embêtant qu’on appelle le Chiffre d’Affaires et où vous pouvez dépenser l’argent des autres jusqu’à ce que vous trouviez le moyen d’en gagner vous-même.
[…] Le seul hic : cet endroit magique n’existe que dans les contes de fées. En réalité, toutes les entreprises, qu’elles soient récentes ou établies depuis longtemps, sont soumises aux mêmes forces du marché et aux mêmes lois économiques : avoir plus de recettes que de dépenses, dégager un profit ou disparaître.
La start-up tente d’ignorer cette réalité. Elle est dirigée par des gens qui essaient de retarder autant que possible le moment inévitable où leur société doit arriver à maturité, réaliser un profit et assurer sa durabilité.
L’attitude : « on verra plus tard comment faire des profits est ridicule » – Aussi absurde que de construire un vaisseau spatial sans tenir compte des lois de la gravité. Une entreprise qui n’est pas sur la voie du profit n’est pas une entreprise mais un passe-temps.
[…] Les vraies entreprises se préoccupent du profit dès leur premier jour d’existence. Les vraies entreprises ne balaient pas de graves problèmes sous le tapis en disant : C’est normal pour une start-up. »
A bon entendeur 😉
Livre « Rework » dispo sur Amazon en suivant ce lien.
Dimanche 29 Juillet 2018 : Commande d’un Macbook Pro (config à près de 3000€) auprès de LDLC.
Lundi 30 Juillet 2018 : Expédition en Chronopost 24h J+1 avant 10h par LDLC. Effectivement nous avons le numéro de suivi du colis dès le soir même.
Mardi 31 Juillet 2018 au matin : Colis noté « LIVRÉ » par Chronopost à 08h57 avec pour signataire : « godard ».
Evidemment pas de « Godard » ni dans nos effectifs, ni dans la zone d’activité où nous nous trouvons.
Comment un livreur Chronopost peut-il espérer échapper à la qualification d’ABRUTI en laissant un colis à un tiers dans une autre entreprise alors même que l’adresse comporte explicitement le nom du destinataire et la localisation précise de la société ?
Assurément cela n’est pas possible :
Le livreur de Chronopost à Nantes pour le 44300 est un ABRUTI !
Oh cela n’a rien de diffamatoire, mais révèle simplement la médiocrité de la prestation de Chronopost à Nantes.
Il suffit d’ailleurs de constater les autres avis concernant Chronopost Nantes pour s’en rendre compte (je n’invente rien !) :
J’ai tenté d’avoir des informations complémentaires via Twitter, mais mes messages sont restés lettre morte :
Je crois sincèrement qu’au delà de la refonte nécessaire dans leur organisation (du moins sur Nantes), il serait préférable que Chronopost baisse ses tarifs et commence à recruter des livreurs au dessus de 60 de QI, parce que l’on voit qu’en deçà ce n’est pas tenable 😉
Le pire étant pour LDLC qui n’a rien demandée, la société de Ecommerce Lyonnaise a fait son travail ; le colis était parti en temps et heure, le suivi est bon, rien à redire.
C’est réellement Chronopost Nantes, ce maillon faible de la logistique Ecommerce qui fait des siennes, le transporteur, encore et toujours le transporteur !
Quelle autre expérience comme celle-ci pourrait dégoûter un consommateur d’acheter sur internet ? C’est le cas typique.
Noté 1,3 sur 5 sur Google, Chronopost Nantes excelle par sa médiocrité !
Le pire étant que j’avais déjà eu une expérience malheureuse avec eux il y a 6 mois. J’avais dû me déplacer en agence pour récupérer un colis (parce que le livreur l’avait décidé ainsi).
Je m’étais permis de faire une remarque relative à leur pitoyable notation. D’après mon interlocutrice de l’époque « ils« (sous-entendu « on ») n’en n’avaient rien à faire.
Je vois qu’aujourd’hui rien n’a changé ! Hallucinant !
MAJ du 31/07/2018 à 19h27 : Et voici la preuve de livraison du colis disponible sur le site de Chronopost :
Visiblement le livreur a noté n’importe quel nom puis a signé par un trait à la place du destinataire.
Du côté de chez LDLC (que je ne blâme pas), ils ont encore un exemplaire en stock du Macbook Pro en question mais ils ne peuvent ni rembourser l’article, ni expédier un nouveau produit tant que Chronopost Nantes n’a pas terminé son « enquête ». En attendant, le paiement a été effectué et rien.
Encore une bien piètre image pour le Ecommerce et sa chaîne de valeur, c’est bien dommage…
Voici également le site d’avis client sur Chronopost, ce sont juste plus de 7500 avis clients récoltés par Trustpilot à propos de Chronopost et il y’en a des nouveaux tous les jours, je vous laisse juger en suivant ce lien. Ahurissant !
CHRONOPOST NOTÉ :
0,8/10
Un site Ecommerce avec une pareille notation fermerait définitivement ses portes. Chez Chronopost ilscontinuent de nuire à leurs clients, tout comme aux clients de leurs clients avec des prestations pitoyables, sans que cela ne les dérange visiblement.
Vous souhaitez apporter votre témoignage sur Chronopost ? Aucun soucis, suivez simplement ce lien.
MAJ du 01/08/2018 à 18h56 : Je voulais absolument chopper le livreur de chez Chronopost Nantes sur notre secteur. J'avais prévenu les gars de m'avertir s'il venait à se présenter. Absent pendant quelques minutes ce matin, il s'est effectivement présenté pour remettre le colis soit-disant livré hier.
Il a fait signer un collaborateur sans même lui demander son nom et a entré le mien dans sa machine en tant que réceptionnaire du colis, ce qui est absolument faux, résultat le suivi en ligne du colis à changé :
Le nom du réceptionnaire entré hier à savoir « godard » (voir plus haut) a disparu, la date de livraison a changée et mon nom apparaît en tant que signataire alors même que je n’ai rien signé, ni même vu le livreur de chez Chronopost.
Voilà le tour de passe passe de Chronopost. Un comportement en dehors de tout sérieux, de toute morale et en dehors de la loi. Pas une excuse, un usage de faux, une usurpation d’identité, voilà les méthodes de voyou de Chronopost. Lamentable.
Le comble étant le CM qui prend contact comme de part hasard en toute fin de journée après la MAJ des livraisons effectuées dans la journée :
Fort heureusement les impressions d'écran effectuées depuis hier prouvent la véracité des éléments avancés. Quelle lâcheté de ne pas assumer la réalité des faits !
Puis très sincèrement un CM d'un grand groupe qui réagit plus de 24 heures après le premier contact ça manque tout de même de réactivité et de professionnalisme, mais cela reste à l'image de Chronopost ! 😉
Décidément il est très difficile pour Spotify de trouver un modèle rentable malgré ses 12 années d'existence.
Spotify annonce encore des pertes abyssales de près de – 400 millions d'euros au deuxième trimestre 2018 pour un C.A de 1,3 Milliards d'euros.
En dehors des effets d'annonces objectivés sur le nombre d'utilisateurs (Spotify table sur 200 millions pour la fin de l'année) aucune échéance n'est fixée pour atteindre le seuil de rentabilité.
Oxatis, est éditeur d'un logiciel Ecommerce en mode SaaS permettant la gestion d'un site Ecommerce dans son ensemble. Aujourd'hui Oxatis annonce le rachat de Powerboutique (DOYOUSOFT).
Ni le montant, ni les modalités du deal ne sont dévoilés pour le moment.
Oxatis voit son portefeuille client croître de 1500 nouveaux clients pour le porter à 8500 au total.
Quid des deux solutions logicielles, vont-elles fusionner ou rester toutes les deux indépendantes ?
Les deux logiciels SaaS sont complètement éloignés en matière d'ergonomie et de fonctionnalités, toutefois Powerboutique offre davantage d'autonomie dans la gestion globale d'une boutique en ligne (d'un point de vue de l'utilisateur aguerri).
C'est une page importante qui se tourne pour le Ecommerce Français et ces deux solutions Ecommerce en mode SaaS qui se challengeaient depuis des années.
Amazon continue la diversification de ses revenus et lorgne sur le terrain de Facebook et Google en s'intéressant de près à la publicité et aux revenus qui s'en dégagent.
La Data reste au coeur de la réussite d'une bonne campagne de marketing web et la connaissance des clients un atout considérable pour mieux convertir et développer un C.A rentable.
Amazon, connaît déjà les produits achetés par ses utilisateurs, et appréhende déjà les futurs achats des usagers. Un énorme ensemble de données qui permet d'être prédictif sur les intentions de commande à court et moyen terme.
La publicité online au travers de campagnes marketing web rentables passe automatiquement par la capacité d'exploitation de la Data, Facebook et Google l'ont placée au coeur de leur ADN.
Le développement de la publicité d'Amazon n'est pas une nouveauté totale. En effet Amazon propose déjà de sponsoriser des produits pour les vendeurs de sa marketplace.
La vraie nouveauté réside dans le fait qu'Amazon souhaite déployer les campagnes web de produits sponsorisés non plus uniquement sur Amazon mais sur l'ensemble du web.
Ce déploiement associé aux données prédictives et au retargeting pourrait augmenter considérablement les taux de conversions des marchands toujours en quête de croissance rentable.
Opérant depuis Thouaré sur Loire (département 44) la société ALGAM (80M d’euros de C.A en 2009) a ouvert son site Ecommerce (Algam Webstore) au mois de Juin dernier.
Un réseau de 362 points de vente partout en France
L'atout majeur d'Algam est de pouvoir s'appuyer sur 362 points de vente un peut partout en France mais aussi d'avoir une plateforme logistique de 18 000 M2 situé à proximité de Nantes.
Le réseau de magasins (partenaires) permet de proposer le click & collect sur tout le territoire.
En tant qu'importateur de nombreuses marques, Algam s'appuie également sur sa force de vente en contact direct avec les fabricants pour accompagner le consommateur dans son processus d'achat.
Graphiquement le site Ecommerce d'Algam (pour rappel Algam Webstore) est plutôt réussi même si les temps de réponse ne semblent pas suffisamment optimisés. Quelques points d'UX sont par ailleurs à relever, plus de détail dans un prochain "Focus" sur Algam Webstore.