La période est évidemment propice à l'utilisation d'internet non seulement pour télétravailler mais également pour se divertir et s'occuper à l'intérieur de son logement. Sans surprise, le trafic sur internet a augmenté.
Voici le détail des chiffres de l'augmentation du trafic internet dans le monde (source Cisco)
Entre l’entreprise idéalisée comme une organisation riche, parfois tentaculaire, ou l’idée qu’il est impossible d’entreprendre en France, quelques clichés ont encore la vie dure.
Il est vrai que la pression fiscale Française n’est pas des plus douces au niveau Européen et Mondial. Les risques sociaux et financiers encourus par les dirigeants d’entreprises sont bien réels et les galères administratives souvent nombreuses.
Pourtant, le dynamisme de l’économie Française émane d’une myriade de petites entreprises dynamiques, portées par de véritables passionnés, dont le nombre est en constante évolution.
Panorama de la fiscalité d’entreprise en France
Quelles sont les charges sociales et fiscales d’une entreprise implantée en France ?
Ce que l’on appelle « charges sociales » est l’ensemble des cotisations, des contributions sociales et des taxes retenues sur les salaires. Ces charges patronales, salariales, ou les deux à la fois, sont prélevés sur le revenu du travail.
Elles servent à financer la protection sociale des travailleurs. Les charges sociales représentent entre 25% et 42% du salaire brut (soit env 54% du salaire net) acquittées directement sur la fiche de paie et déclarées en DSN. Elles permettent en partie d’expliquer la différence entre le salaire brut payé par l’employeur et le salaire net effectivement reçu par le salarié.
A ces charges sociales s’ajoutent les charges fiscales auxquelles sont assujetties les entreprises. Il s’agit de l’ensemble des impôts qui ont pour objectif le financement de l’Etat. Selon le statut juridique de l’organisation et le régime d’imposition choisis, une société ou son créateur directement, sera soumis à l’imposition sur les bénéfices ou le revenu, à la TVA, à la CET (contribution économique territoriale qui se compose de la CFE et de la CVAE), aux taxes sur les salaires etc …
En 2017, les prélèvements obligatoires représentaient 45,3% du PIB Français. La finalité de financement portée par l’impôt et celle portée par les cotisations ou contributions sociales n’est pas la même.
Toutefois, le financement de la protection sociale, comme celui du budget de l’Etat, n’est possible que par le prélèvement sur la valeur produite par les entreprises, qu’il s’agisse des bénéfices dégagés ou des revenus distribués en contrepartie de leur travail aux salariés.
Le financement de la protection sociale, comme celui du budget de l’Etat, n’est possible que par le prélèvement sur la valeur produite par les entreprises.
Quelle finalité à la fiscalité de l'entreprise dans une économie de marché ?
Les administrations publiques, c’est-à-dire les services publics, la sécurité sociale ou encore les collectivités territoriales sont financées par les ressources publiques que sont les impôts, les cotisations sociales et les taxes. Tout confondu, les premières sources de recette sont les cotisations sociales (37%), suivie de la TVA (taxe sur la valeur ajoutée – 15,6%).
Les prélèvements obligatoires se répartissent comme suit :
• Prélèvement sur les facteurs de production : il s’agit des impôts locaux, principalement la CFE (cotisation foncière des entreprises) et des prélèvements sur la main d’œuvre. Ils représentent 45% des prélèvements obligatoires ; • La fiscalité indirecte : il s’agit principalement de la TVA ou encore les taxes « incitatives » (tabac, énergie, alcool). Ces taxes représentent 26% des prélèvements obligatoires ; • Prélèvements sur les revenus et profits : CSG/CRDS, impôt sur le revenu et sur les sociétés : 23% des prélèvements obligatoires ; • Autres impôts directs sur les ménages : ce sont les impôts payés par les personnes physiques (taxe foncière, habitation, impôts sur les successions) : 6% de l’ensemble des prélèvements obligatoires.
A quelle fin les prélèvements obligatoires sont-ils effectués ?
Les ressources publiques sont principalement utilisées pour les dépenses suivantes :
• Frais de personnel (39%) • Frais de fonctionnement (14,2%) • Aides économiques : 28,3% • Investissement routes, hôpitaux etc. : 3,8% • Remboursement des intérêts de la dette : 11,4%
Il est inscrit dans un état de droit que chacun participe à l’effort collectif, et donc à l’impôt.
Effet d’une fiscalité lourde sur la croissance
Il est inscrit dans un état de droit que chacun participe à l’effort collectif, et donc à l’impôt. Pour autant, certains économistes pointent du doigt les risques d’une fiscalité lourde sur la santé économique d’un pays. Quels sont les effets pervers d’une lourde fiscalité ?
• Une croissance économique affaiblie ; • Un impact négatif sur l’investissement direct étranger ; • Un évitement fiscal nécessaire, presque vital, mais contreproductif (ensemble des pratiques et dispositifs adoptés par les entreprises afin de réduire légalement leurs obligations fiscales).
Eurostat classait la France première d’Europe en termes de pression fiscale, l’OCDE lui décerne ce premier prix à l’échelle mondiale, devant le Danemark. Il peut ainsi s’avérer légitime de se demander quel est l’impact de cette fiscalité sur la croissance Française.
L'Entreprise : agent de l'Etat totalement bénévole
L’entreprise paie des impôts, mais elle tient également un rôle de collecteur d'impôts et taxes.
L’entreprise paie des impôts, mais elle tient également un rôle de collecteur d'impôts et taxes pour le compte de l’Etat. En effet, certains impôts et taxes sont collectées par l’entreprise, qui ne les paie pas directement mais se place comme intermédiaire avec l’administration fiscale.
La collecte des taxes (TVA) La TVA, ou Taxe sur la Valeur Ajoutée, est un impôt indirect sur la consommation dont le taux normal est de 20 %. L'entreprise n'a aucune contrepartie
La charge de cet impôt pèse sur le consommateur final qui la paye la TVA lorsqu'il achète un bien ou service. Les entreprises ne sont pas soumises à cette taxe mais servent d'intermédiaire entre l'État et le client final. Les prix doivent tenir compte de la TVA et celle-ci doit être affichée sur les factures.
Cette collecte représente non seulement une lourdeur administrative non négligeable pour l’entreprise mais également un poids sur les prix à la consommation. Les entreprises réalisant moins d’un certain chiffre d’affaires bénéficient de la franchise de TVA, c’est-à-dire qu’ils n’ont pas à la collecter et à la reverser à l’état.
L’entreprise est devenue au fil du temps collectrice de l’impôt sur le revenu pour le compte de l’état.
La collecte de l’impôt sur le revenu (le PAS)
Depuis 1er janvier 2019, en plus de la TVA, l’entreprise est devenue collectrice de l’impôt sur le revenu pour le compte de l’état.
Outre les difficultés pour se mettre en ordre de bataille à temps, certaines subtilités du PAS (prélèvement à la source) mettent certaines sociétés, notamment les plus petites, dans des situations délicates.
Elles ne maîtrisent pas toujours pleinement les arcanes de la paie et le Prélèvement A la Source offre un nouveau lot de complexités, tendant à rendre l’objectif de production d’une fiche de paie conforme plus difficile encore.
Sanctions encourues en cas de manquement aux obligations sociales et fiscales
Nombreux sont les dirigeants qui font l'impasse de leur rémunération certains mois, simplement pour pouvoir payer les salaires de leurs collaborateurs.
Les entrepreneurs prennent tous les risques …
Le risque social est un véritable risque financier. Qu’il s’agisse de l’objectif de continuité de versement des salaires en cas de difficultés financières mais également en termes de conformité sociale et fiscale.
En effet, la législation sociale évoluant sans discontinuer, il devient compliqué pour les chefs d’entreprises de s’accorder parfaitement à ces multiples évolutions.
La gestion de la paie devient un véritable casse-tête qui peut s’avérer dramatique s’il n’est pas correctement résolu. En effet, l’employeur encourt des sanctions administratives (amendes) mais également des sanctions pénales et civiles en cas d’erreur constatée lors d’un contrôle URSSAF notamment.
Les redressements fiscaux peuvent se révéler funestes pour les TPE et PME peu ou pas rentables.
Le comble étant qu'au titre du rôle de seul débiteur légal de l’impôt sur le revenu que l’Etat a imposé aux entreprises, de nouveaux risques de sanctions ont fait leur apparition, multipliant encore les sources de difficultés.
Par exemple, en cas de divulgation (même non intentionnelle) du taux de prélèvement à la source d’un salarié, des sanctions pénales de droit commun peuvent s’appliquer. On parle de sanctions pouvant aller jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 300 000€ d’amende au titre de la non-protection des données personnelles.
Est-ce encourageant pour les créateurs d'entreprises ? NON.
… En contrepartie d’une protection (sociale) faible
Les créateurs d’entreprises prennent des risques. Ils ne sont ni bien protégés, ni assurés de gagner leur vie correctement…
Un certain nombre de formes juridiques de société permettent aux créateurs de se nommer dirigeant-salarié de leur société afin de se verser une rémunération et de dépendre ainsi du régime des assimilés-salariés (SAS par exemple). Seulement la possibilité de verser un salaire, ne signifie pas la "capacité" pour le faire, notamment lorsque l'entreprise est en difficulté.
Nombreux sont les dirigeants qui font l'impasse de leur rémunération certains mois, simplement pour pouvoir payer les salaires de leurs collaborateurs.
Par ailleurs un grand nombre de créateurs d’entreprises cotisent au régime des Travailleurs Non-Salariés et bénéficient d’une protection sociale toute relative, même très faible en cas de maladie et inexistante en cas de faillite de l’entreprise. Il n’existe aucun filet de sécurité pour un dirigeant devant fermer boutique. La protection du dirigeant n'existe pas vraiment, sauf à choisir des assurances privées à l'instar de la GSC pour la perte d'emploi du dirigeant.
En outre, les revenus dégagés par les créateurs de petites entreprises ne sont pas toujours suffisants pour vivre correctement.
La tentative du Gouvernement pour proposer une protection du dirigeant en cas de faillite de l'entreprise n'est tout simplement pas adaptée. Un coup dans l'eau ! Les conditions d'éligibilité étant tout simplement démentielles pour une allocation dérisoire. Très peu d'élus. Préférez une assurance privée même dans le cas où vous êtes Président ou Directeur Général, et même surtout dans ce cas.
Les entreprises Françaises : l'opinion publique déconnectée de la réalité !
Comprendre que les entrepreneurs prennent des risques, n'est pas du tout reconnu. C’est aussi se rendre compte que le paysage entrepreneurial Français n’est pas constitué uniquement de multinationales avec à leur tête de véritables capitaines d’industries. Bien au contraire, le tissu économique Français est majoritairement constitué de petites et moyennes entreprises, les TPE et les PME.
Type et nombre d’entreprises en chiffres :
La France compte 4 495 383 entreprises en 2019.
Le nombre d’entreprises de moins de 10 salariés, considérées comme des TPE est d’environ 3,7 millions.
A l’autre bout de la chaîne, les grandes entreprises au sens de l’Insee (celles comptant plus de 5000 salariés) ne sont que 257 mais emploient à elles seules 26% des effectifs sur salariat privé.
Le nombre d’ETI (Entreprises de Taille Intermédiaire) est d’environ 5700. Elles comptent entre 250 et 4999 salariés. Elles sont à distinguer des PME (entre 10 et 249 salariés). Les chiffres démontrent bien que le tissu productif Français est constitué de nombreuses petites sociétés, ne comptant parfois que leur fondateur.
Les TPE/PME constituent la trame de fond du tissu économique en assurant une vraie manne en termes de créations d’emplois.
Dynamisme des PME/TPE : le cœur de l’économie française
99,9% des entreprises en France sont des PME/TPE ou des micro-entreprises d’après les chiffres de l’Insee. Ce chiffre recouvre des réalités incroyablement différentes. Dans tous les cas, ces petites sociétés sont le cœur de l’économie Française et se montrent très dynamiques.
En effet, les TPE et PME représentent chaque année le tiers du chiffre d’affaires total des entreprises Françaises, soit 1 300 milliards d’euros. Elles assurent 30% des emplois et génèrent 23% de la valeur ajoutée totale. Les TPE/PME constituent la trame de fond du tissu économique en assurant une vraie manne en termes de créations d’emplois. Certains secteurs comme le bâtiment sont majoritairement portés par les PME/TPE, avec 71% des emplois assurés dans ce secteur d’activité.
Nous sommes loin de l’image de la grande entreprise tentaculaire dressée par certains médias parasitaires ou par un public d'ignorants, qui se nourrissent pour la plupart de fake news sur les réseaux sociaux.
Exit la culture et l'économie d'entreprise, place à la jalousie, à la convoitise, à la suspicion malsaine…etc.
Pérennité des entreprises
Créer une société peut s’avérer aussi enthousiasmant que challengeant, mais la faire exister sur la durée relève parfois de la gageure. Les chiffres sur la pérennité des entreprises font froid dans le dos. 50% des entreprises n’atteignent pas leur sixième année d’existence. Cette forte mortalité intervient principalement dans les « années charnières » de l’entreprise, entre 2 et 5 ans.
Le taux de pérennité est :
• à 2 ans : de 66,3 % ; • à 5 ans : de 51%.
Le risque lorsque l’on entreprend est réel d’autant que les porteurs de projets n’ont pas toujours les cartes en main pour propulser leurs entreprises (administratif, marketing, gestion de projet etc.).
Ceux-ci doivent être accompagnés par des professionnels afin d’encourager leur succès à long terme. En effet, la longévité des entreprises pour lesquels les créateurs ont été accompagnés augmente significativement, le taux de mortalité à 5 ans descendant à 34% pour les entreprises accompagnées.
Augmentation du nombre de créations d’entreprises en 2019
Les chiffres de l’Insee nous indiquent que la création d’entreprises se porte très bien. Le nombre cumulé d’entreprises créées au cours des douze dernier mois a bondi de +17,9 %. Tous les types de créations sont concernés : les immatriculations de micro-entrepreneurs (+25,3 %), les créations d’entreprises individuelles classiques (+15,7 %) et celles de sociétés (+8,6 %).
Le « Panorama des entreprises » réalisé par Business France, organisme qui accompagne les entreprises dans leurs investissements, a d’ailleurs décerné la palme de championne d’Europe à la France pour son dynamisme en termes de création d’entreprises !
Conclusion
Devenir créateur d’entreprise commence à prendre un sens pour nos concitoyens. En effet de plus en plus de salariés osent quitter leurs emplois pour porter leurs projets à la lumière. Il n’y a qu’à observer le nombre et le dynamisme des TPE/PME en France pour s'en convaincre (chiffres factuels plus haut).
La création d’entreprise de cette catégorie est à la hausse, et les chiffres d’affaires également. Comprenant le changement qui s’opère, les aides publiques de plus en plus nombreuses soutiennent leur ambition, l‘accompagnement se fait plus solide et durable.
Irions-nous bientôt vers une véritable reconnaissance du dirigeant d’entreprise ? Celui qui crée la richesse économique du territoire et qui fait tourner l'économie ?
Là où l'opinion publique s'offusque de certaines rémunérations de dirigeants, par ailleurs extrêmement rares, pour soutenir …. des footballeurs, des artistes et autres troubadours….rien n'est moins évident.
Nombreux sont les entrepreneurs prêts à se lancer dans le e-commerce.
Ceux qui disposent déjà d’une boutique physique y voient l’opportunité de développer leur activité en proposant de nouveaux produits et services, ou simplement de relayer leur offre sur internet.
Les autres, les pure players, ont l’ambition dès le début d’exploiter exclusivement ce canal désormais incontournable.
Selon l’étude conjointe de l’Insee et de la Fevad, la Fédération du e-commerce et de la vente à distance, les ventes en ligne représentent 9,1 % du commerce de détail en France en 2019.
D’après le baromètre 2019, des nouvelles tendances de consommation du cabinet de conseil Wavestone, 61 % des consommateurs effectuent au moins un achat en ligne par mois, une augmentation de +3 % par rapport à l'année précédente qui concerne surtout les 18/44 ans, mais aussi les 60-75 ans. Les calculs sont bons !
Alors faut-il se lancer dans le Ecommerce ?
Oui ! Pourquoi et comment ? Ce sont les questions auxquelles appvizer, média B2B dédié aux logiciels et aux nouvelles tendances numériques, donne des éléments de réponse.
Sommaire :
E-commerce : 3 bonnes raisons et 3 étapes pour se lancer !
1) Parce que les commerces en ligne et “pignon sur rue” sont complémentaires
De plus en plus de commerçants proposent une expérience shopping multicanale. Les digital natives sont adeptes de l’achat en ligne, quand d’autres restent attachés à l’achat en boutique, pour pouvoir toucher, voir, essayer le produit.
Puis il y a ceux qui les combinent. Les enseignes l’ont compris et proposent des expériences hybrides, comme le click and collect, associant le choix et la réservation du produit en ligne, son envoi en boutique, puis son essai avant achat.
La tendance est au phygital, l’association du physique et du digital.
2) Parce que le mobile est un levier de croissance
Dans la famille du e-commerce, le m-commerce connaît aussi une progression fulgurante. Entre 2018 et 2020, des études estiment cette dernière à + 95 % en France. Le cabinet eMarketer prévoit d’ailleurs que le commerce mobile (sur smartphone ou tablettes) dominera le secteur avec 54% des ventes d’ici 2021.
Maintenant que vous êtes convaincu de l’intérêt que présente le commerce en ligne, commençons par les bases…
1) Étudiez l’offre et la demande
●Les tendances du marché : progression des ventes, domaines qui ont le plus de succès (à ce jour, l’habillement), part des ventes sur mobiles, etc. ;
●La concurrence directe : quels sont les positionnements, politiques tarifaires, services additionnels proposés, etc., afin de vous démarquer ;
● La concurrence indirecte, les boutiques physiques notamment : qu’est-ce qui va pousser vos prospects à passer par vous et le canal digital plutôt que par elles ? Quelle est votre plus-value ?
●L’étude de votre persona marketing : quelles sont les attentes de vos cibles, leurs besoins, leurs comportements d’achat habituels ? Des sondages en ligne ou une enquête terrain peuvent s’avérer utiles.
Maintenant que vous savez ce que les concurrents font et ce que les clients attendent…
2) Choisissez une plateforme e-commerce adaptée
Selon votre entreprise et vos besoins (taille du catalogue produits envisagé, dimension internationale) et votre budget, votre plateforme e-commerce doit proposer :
● un back office et une interface ergonomique et intuitive, pour vous comme pour l’utilisateur,
● des templates et des thèmes personnalisables, intégrés ou via des plug-in,
● la prise en compte de plusieurs moyens de paiement et devises,
● l’intégration des réseaux sociaux,
● l’interopérabilité avec des logiciels de gestion tiers (par exemple avec votre ERP pour la gestion des stocks, des taxes et des factures),
● la dimension SEO (avec possibilité d’optimiser les métadonnées de vos pages),
● des options de marketing automation (comme l’envoi d’emailings ciblés en fonction des achats réalisés),
● une version mobile responsive,
● un tableau de bord analytique pour suivre vos indicateurs de performance.
Si vous n’êtes pas initié aux stratégies marketing, n’hésitez pas à vous faire accompagner par un expert, et pourquoi pas à vous former au webmarketing (tutos en ligne, Mooc, etc.). Certaines plateformes e-commerce proposent d’ailleurs un support et même du coaching.
3) En parallèle, définissez une stratégie marketing digital
Cela passe par la combinaison de plusieurs techniques permettant de vous faire connaître et de générer du trafic, par exemple :
● Améliorez le référencement naturel de votre site sur les moteurs de recherche, en publiant des articles sur un blog ou dans une rubrique dédiée. Vous pouvez aussi (faire) optimiser les mots clés sur vos fiches produits.
● Tirez profit des réseaux sociaux et des influenceurs (type blogueurs) pour améliorer la visibilité et l’image de marque de votre e-boutique.
● Allez vers le client, investissez dans l’achat de bandeaux publicitaires ou des campagnes de référencement payant (Adwords).
● Attirez le client à vous, adoptez le marketing de contenu et le lead nurturing : diffusez des newsletters, des livres blancs, des webinaires qualitatifs pour asseoir votre légitimité et inciter (subtilement) à l’achat.
● Demandez l’avis de votre clientèle et de vos visiteurs pour vous améliorer en continu, valorisez vos clients satisfaits et répondez aux frustrations des autres. Analysez, après quelques mois d’activité, les pages visitées, celles qui sont ignorées : en apprenant plus sur les comportements et les besoins de vos prospects, vous pouvez ajuster votre offre et fidéliser votre clientèle.
Vous êtes désormais prêt(e) à développer votre activité en ligne.
Vous avez toutes les raisons de vous lancer et les étapes à suivre. N’en manquez aucune : un site e-commerce performant passe par une stratégie mûrement réfléchie et les bons outils !
Ce blog évoquait déjà le sujet des entreprises présentes au travers de l'indice NEXT40 et dont nous avions présenté les chiffres que ces sociétés communiquent.
Aujourd'hui c'est au tour du FT120 (FrenchTech 120) de "révéler" 83 entreprises faisant dès à présent partie de ce nouvel indice parfois critiqué dans ses critères de sélection car aucune notion de rentabilité n'est prise en compte.
L’édition 2019 des Chiffres Clés de la Fevad (Fédération e-commerce et vente à distance) dresse le bilan de l’activité des ventes en ligne afin de mesurer les évolutions du secteur e-commerce.
Le chiffre d’affaires du e-commerce en 2019 : Une croissance non démentie
En France, le e-commerce poursuit sa croissance à deux chiffres pour atteindre les 100 milliards d’euros de C.A au cours de l’année 2019 contre 92,6 milliards en 2018.
La vente en ligne représente 9,1% du commerce de détail en France. Le m-mobile a aussi le vent en poupe puisque 35% des achats en ligne ont été effectués à partir d’un terminal mobile (smartphone et tablette).
Près de 9 personnes sur 10 achètent sur internet, soit près d’1 million d’internautes par an. Même les plus de 65 ans, réticents par le passé, sont de plus en plus nombreux à passer le cap puisqu’ils sont 8 sur 10 à effectuer des achats en ligne.
Le C.A du e-commerce en Europe : la France dans le peloton de tête
En Europe, le Chiffre d’Affaires du Ecommerce connait là encore une croissance à deux chiffres pour atteindre les 621 milliards d’euros au cours de l’année 2019 contre 547 milliards vs N-1, soit une augmentation de +13,6% par rapport à 2018.
L’Europe représente 30% du chiffre d’affaires e-commerce mondial. Le Royaume Uni est le 1er marché de e-commerce d’Europe avec un C.A de 174,9 milliards d’euros, suivi de la France qui se positionne à la 2ème place. L’Espagne et l’Italie se placent en 3ème et 4ème position avec un C.A bien plus faible (respectivement 28 et 27,4 milliards d’euros).
La plus grande partie du Chiffre d’Affaires du e-commerce se concentre sur l’Europe de l’Ouest (66%). Le C.A du Ecommerce de l’Europe de l’Est s’élève à 23 milliards d’euros.
C’est au nord de l’Europe que les acheteurs en ligne dépensent le plus, avec une moyenne de 2046€ par an pour une moyenne Européenne de 1465€.
Le C.A du Ecommerce au niveau mondial
Au niveau monde, le chiffre d’affaire atteint les 2131 milliards d’euros au cours de l’année 2019 soit une croissance de +14,3% vs N-1.
La Chine et les Etats Unis monopolisent la tête de ce classement avec un Chiffre d’Affaires respectif de 600 et 522 Milliards d’euros. En troisième position vient à nouveau la Grande Bretagne. Compte tenu de la taille du pays et de son nombre d’habitants, la Grande Bretagne est en réalité le premier marché e-commerce du monde.
Les Européens achètent toujours plus à l’international, en Europe et au-delà des frontières. Ces e-acheteurs, que l’on appelle cross-border, sont les plus nombreux en France.
En 2019, 57% des e-commerçants TPE/PME vendent à l’international.
Quels sont les achats effectués en ligne ?
On observe une tendance de plus en plus marquée : la fréquence et le nombre d’achats augmentent chaque année alors que le panier moyen diminue. En effet, le montant moyen d’une transaction s’élève à 61,5€, soit une baisse de -6% par rapport à 2017. En revanche, 55% des utilisateurs ont acheté en ligne au cours du dernier mois du premier trimestre 2019, soit +1,3% de plus qu’au premier de l’année précédente.
Cette statistique montre que les utilisateurs passent de plus en plus par internet pour leurs achats de produits du quotidien.
Les trois types de produits les plus achetés en ligne sont : l’habillement(58 % des ventes e-commerce), les produits culturels et les services liés au voyage et au tourisme.
Pour autant, le commerce physique n’est PAS le grand perdant de la croissance du e-commerce. En effet, les consommateurs associent de plus en plus achat en ligne, distribution physique et écrans mobiles au long de leur expérience d’achat. Un produit pourra être repéré en ligne, l’acheteur aura consulté les avis sur internet, avant de se rendre en magasin afin de bénéficier des conseils d’un vendeur.
Disposer d’un site web pour présenter ses produits a un impact non négligeable sur la fréquentation des magasins d’après la constatation de 80% des professionnels.
La vente en ligne peut être réalisée sur des sites en propre mais également sur ce que l’on appelle les Marketplaces. Parmi les entreprises de 10 à 19 salariés, 47% vendent sur ces places de marchés. 45% des TPE/PME ont indiqué que celles-ci représentent une grande part de leur Chiffre d’Affaires, jusqu’à 100% pour certaines !
Les champions du e-commerce en 2019
Cette année, en France, 180 000 sites de e-commerce étaient actifs. Les 5 sites marchands qui ont connu le plus d’afflux de visiteurs internet en 2019 sont :
1. Amazon
Le géant de Seattle a battu des records augmentant son chiffre d’affaires de +20% par rapport à l’année précédente.
Les prévisions sont plus timides à cause, notamment, de l’obligation de retirer certains produits du marché Indien pour se plier à la réglementation.
2. Cdiscount
En 2011 le vendeur en ligne Bordelais lançait sa Marketplace, ce qui a eu un impact considérable sur son chiffre d’affaires (3,6 milliards d’Euros en 2018).
Cette marketplace a fait exploser le nombre de références disponibles et les ventes effectuées sur celle-ci représentent près de 35% du volume d’affaire global.
3. Fnac
Avec 3,284 milliards d’euros de Chiffre d’Affaires au premier semestre 2019 la FNAC réalise une croissance de 2,6%.
Le groupe vend en direct dans ses magasins physiques, mais le C.A réalisé en ligne représente tout de même 19% du C.A global.
4. Veepee
D’origine Française, l’ex site Vente-Privee.com est devenu un groupe Européen et devrait atteindre les 4 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2019.
Veepee est actuellement présent dans 14 pays et réalise plus de la moitié de son chiffre d’affaire en dehors de l’hexagone.
5. Booking
Le site est devenu le numéro 1 mondial des réservations d’hôtels en ligne. Avec 12 210 000 visiteurs uniques, il s’impose comme le site de voyage le plus visité.
En réalisant un chiffre d’affaire de 12.68 milliards d’euros en 2017, le groupe a multiplié son C.A par 10 en 11 ans !
Si le e-commerce se porte mieux que jamais en 2019, il s’agit de noter que 90% du C.Aest réalisé par seulement 5,5% des sites marchands (10 000 sites).
Par ailleurs, 75% des sites e-commerce réalisent un C.A annuel inférieur à >100 000 €.
C’est avec des calculs certainement effectués sur le coin de table d’un resto ouvrier que l’ancien secrétaire d’état chargé du numérique, Mounir MAHJOUBIcharge le E-commerce et notamment Amazon. Rien de factuel, rien de vérifié, rien de sérieux, bien au contraire. Pourtant voici que des parlementaires souhaitent interdire le Black Friday.
C’est Elisabeth BORNE, vraisemblablement ignorante du sujet qui porte en étendard le souhait d’interdire le Black Friday.
Soyons simples, soyons clairs.
Si la défense de l’environnement est au coeur des préoccupations de chacun, c’est déjà suffisamment anxiogène comme cela. Nous sommes informés ! Certains en sont tout de même rendu à savoir s’il faut envoyer un mail lorsque d’autres affirment que l’envoyer tuerai dix pigeons…
Au travers de l’ambition de vouloir interdire le Black Friday c’est une attaque contre le Ecommerce qui se cache derrière cela. En effet les opérations promotionnelles au bénéfice des clients sont présentes tout au long de l’année. Rien d’extraordinaire.
L’argument avancé est que le Ecommerce ne serait pas eco-responsable. Les clients consommeraient également frénétiquement pendant cette période promotionnelle…. rappelons que les Français ont 5000 Milliards d’euros sur leurs comptes à fin 2018 et que nous sortons à peine de la crise de 2008…
Les consommateurs savent heureusement s’ils ont besoin d’un produit ou non.
Le Black Friday permet aux plus modestes de bénéficier de réductions importantes et d’étaler leurs achats de Noël sur Novembre et Décembre.
Le pays ne se relève pas des mouvements sociaux de l’année écoulée et nos dirigeants politiques reprennent la même voie que l’année dernière en prenant le prétexte de l’environnement pour inventer une nouvelle taxe.
Lunaire.
D’une part si les camions de livraison pullulent c’est aussi autant de voitures en moins dans les villes que de colis dans le camion.
D’autre part, le E-commerce n’est qu’un canal de vente d’aujourd’hui, empêcher le consommateur d’acheter en ligne au prétexte de l’environnement est parfaitement archaïque. Le consommateur est tout de même libre de ses choix éthiques !
Il s’agit d’une dictature de la consommation où l’on piétine les libertés individuelles, cela ne va assurément pas dans le sens de l’Histoire.
Chacun a le droit d’acheter ce qu’il veut dans l’enseigne de son choix.
D’autres encore mettent en avant la désertification des centres villes…
Que les politiques regardent leurs pitoyables bilans en matière d’aménagement du territoire avant de vouloir taxer encore et encore le secteur du E-commerce à l’instar du député LISNARD.
L’égarement est collégial.
En effet le E-commerce dynamise les magasins du centre ville car se faire livrer sa commande chez le petit commerçant du coin permet du passage qualifié dans ces points de vente habituellement désertés. Ce ne sont pas nos dirigeants qui proposèrent cela, mais bien les acteurs du E-commerce, Coliposte en tête avec So Colissimo.
Globalement la politique d’aménagement des villes est nuisible au commerce. La circulation volontairement difficile pour se rendre en magasin est accentuée par des terre-pleins centraux accolés sciemment aux arrêts de bus afin d’empêcher les usagers de dépasser le bus arrêté.
D’autant plus que les véhicules de secours sont bloqués de la même manière. La mise en danger de la vie des patients à l’intérieur d’une ambulance est évidente en pareilles circonstances.
De quoi décourager les consommateurs de se rendre dans les commerces de proximité qui n’en n’ont plus que le nom compte tenu du temps à passer pour s’y rendre.
Evidemment les détracteurs de mon propos mettront en avant les nombreux transports en commun à disposition.
S’il est évident qu’ils sont à privilégier pour nos déplacements en agglomération, il est totalement en dehors de la réalité de croire que le consommateur pourra remplir son chariot de courses, effectuer ces achats de chaussures ou de vêtements puis tout rapporter chez lui en bus !
Ce n’est pas sérieux une seule seconde !
Puis interdire le Black Friday, vecteur de pouvoir d’achat, c’est revenir sur tout ce qui a été fait au préalable, par le gouvernement en place, justement pour l’améliorer alors même que les gains sont réels et visibles simplement sur la fiche de paie de chaque salarié.
Les acteurs du E-commerce travaillent évidemment sur de nouvelles solutions de livraison moins polluantes.
Livraison en véhicule électrique ou à vélo, mise en place de hub à l’extérieur des agglomérations, stations de retrait près des points de convergence de la population, colis en pvc réutilisable..etc… les idées déjà en place ne manquent pas.
Nul besoin de légiférer encore et encore !
Puis finalement un camion de livraison n’est ni plus, ni moins qu’un transport en commun…. Pour colis.
L’entreprise Française Avis Vérifiés vient de lever 32 Millions d’euros pour continuer son développement en Europe et aux USA.
Souhaitons que le management d’Avis Vérifiés n’affiche pas un mépris similaire à Trustpilot envers les enseignes de Ecommerce qui ne travaillent pas avec eux… 😉
Il reste tant de choses à faire pour avoir des avis clientsréels, fiables et VÉRIFIÉS de la part des customers… mais certainement pas en usant de manoeuvres frauduleuses à l’instar de Trustpilot.
Depuis la mise en place de l’adresse mail dédié à la procédure judiciaire envers Trustpilot, nous recevons chaque jour de nouvelles plaintes leur encontre, à un moment il faut se poser des questions…
La levée de fonds d’Avis Vérifiés devrait leur permettre de consolider leurs parts de marché existantes et d’aller chercher de la croissance à l’international.
La société DOTNET, éditrice de solutions logicielles SaaS depuis 2015, annonce le lancement de la nouvelle version (V6.00) du logiciel de paie : Fiche-Paie.Net.
DSN, Journal de paie, fiche de paie en ligne, 1000 conventions collectives, Mises à jour automatiques, assistance tous supports, veille sociale et juridique, ce logiciel de paie complet, plébiscité pour sa simplicité, est déjà utilisé par plus de 30 000 professionnels en France et dans les DOM TOM.
Cette version6, propose aujourd’hui une mise à jour majeure, de nouvelles fonctionnalités dans le seul but de rationaliser encore davantage la paie pour l’utilisateur notamment à travers la simplification d’options avancées, notamment à destination des mandataires sociaux.
Pour aller plus loin, la plateforme propose entre autre un nouveau journal de paie détaillé, de nouveaux packs économiques et abonnements illimités, une nouvelle gestion optimisée des salariés afin de répondre aux demandes des utilisateurs.
Le lancement de la nouvelle version du logiciel SaaS Fiche-Paie.net coïncide également avec les résultats de l’entreprise arrêtés au 30 Septembre 2019.
Pour son quatrième exercice consécutif (12 mois) la société DOTNET affiche un Chiffre d’Affaires en hausse, avec une croissance de +85% vs N-1.
Sur la même période, les primes, avantages, et rémunérations variables versés aux collaborateurs ont augmentés de +113%.
Le budget de l’entreprise consacré aux actions de reforestation, et au maintien de la biodiversité a augmenté de +100%.
Le résultat de l’entreprise, rentable depuis sa création, progresse de +157% par rapport au précédent exercice.
Informations générales :
Société : DOTNET – www.dotnet-sas.net
Editeur du logiciel de paie en mode SaaS : Fiche-Paie.net
30 000 utilisateurs professionnels en France et dans les DOM TOM