CatégorieEntrepreneuriat

Paie & SaaS : Payfit licencie 20% de ses salariés

« Au total, Payfit a levé 433 millions d’euros depuis sa création. »

Les Echos

Après avoir levé plus de 450 millions d’euros au total, dont 254 millions d’euros en 2022, Payfit licencie 20% de ses salariés sous forme d’une rupture conventionnelle collective.

payfit_licenciements

Des licenciements ont déjà eu lieu en Espagne pour près de 30 salariés, et en Allemagne où l’entreprise Payfit a fermé sa filiale, elle laisse une cinquantaine de collaborateurs sur le carreau.

Déjà en 2021 la filiale italienne fermait ses portes.

Il s’agit principalement de commerciaux de Payfit, ce qui peut paraître étonnant au regard des ambitions de l’entreprise depuis ses débuts.

La direction de Payfit indique proposer un Package complet pour que les salariés licenciés puisse retrouver un autre emploi sans trop de difficulté.

IMPORTANT : La direction ajoute en sus que ces licenciements ne sont pas motivés par un environnement économique défavorable pour l’entreprise.

Son directeur espère revenir à une croissance à deux chiffres pour l’année 2023.

Source : .

CatégorieE-commerce

Les 5 chiffres clés du E-commerce 🇫🇷

Après deux années de crise sanitaire en 2020/2021 qui ont vu le chiffre d’affaires du e-commerce augmenter très fortement, qu’en a-t-il été en 2022 ?

2022 a été marquée par l’arrivée d’une crise géopolitique majeure (la guerre en Ukraine) et une très forte de hausse des prix due à plusieurs facteurs combinés, qui continuent de faire sentir leurs effets.

D’après le rapport de la FEVAD, en 2022, les Français ont toutefois dépensé près de 147 milliards d’euros pour leurs achats en ligne contre 129 milliards d’euros en 2021.

Une partie de l’augmentation de ce Chiffre d’Affaires s’explique par l’inflation, mais pas seulement.

E-commerce : 5 chiffres clés

  • Quels sont les secteurs gagnants ?
  • Comment a progressé le CA du E-commerce en 2022 par rapport à 2021 mais aussi à l’avant crise Covid-19 (2019) ?
  • Quels ont été les temps forts de la vente en ligne en 2022 ?

Faisons le tour des chiffres du E-commerce Français 🇫🇷 !   

1- Le chiffre d’affaires du e-commerce Français en croissance en 2022

En France, le e-commerce poursuit sa croissance à deux chiffres pour atteindre les 146,9 milliards d’euros au cours de l’année 2022 contre 129 milliards en 2021, soit une hausse de 13,8% sur l’année.

2,3 milliards de transactions

2,3 milliards de transactions ont été réalisées sur internet en 2022 , soit une augmentation de +6,5%. En 2022, la vente en ligne a représenté 12,5% du commerce de détail en France, contre 14,1% en 2021, soit un recul de -1,6%.

Après une légère baisse en 2021, le panier moyen a significativement augmenté en passant de 60 à 65 euros,  soit une augmentation de 6,5% par rapport à 2021.

65 euros de panier moyen

Cependant, l’augmentation du panier moyen est certes dû à la reprise des services dont les prix de vente sont plus élevés, mais aussi à l’inflation qui a atteint 5,2% en moyenne annuelle sur 2022.

Le nombre de sites e-commerce augmenté de +5% en 2022 avec la création de plus de 10 000 nouveaux sites en un an (contre 11% d’augmentation en 2021 et 14 000 sites web ouverts).

2- Quel secteur du e-commerce a progressé le plus ?

La performance du e-commerce, boosté par la crise sanitaire en 2020-2021, maintient en 2022 un niveau plus élevé qu’avant crise (2019).

Vente en ligne de services

La vente des services est en forte croissance en 2022 : + 36% par rapport à 2021 et même +50% par rapport à 2019. 

Après une année très difficile en 2020 pour les ventes en ligne dans le secteur du transport, du tourisme et des loisirs, ce secteur connaît une progression fulgurante en 2022.

Ces ventes portent en grande partie la croissance du secteur des services . En effet, le secteur voyage-tourisme, profitant de la réouverture des frontières, a progressé de 55% par rapport à 2021 et s’avère même supérieur de 16% à l’année 2019, soit avant crise sanitaire.

Vente en ligne de produits

En revanche, la vente des produits sur internet marque un recul de -7% par rapport de 2021.

Cependant, pour relativiser, il convient d’indiquer que les années 2020 et 2021 ont été exceptionnelles pour la vente en ligne de produits du fait des restrictions sanitaires.

Mais, l’année 2022 n’a pas à rougir ! En effet le Chiffre d’Affaires de la vente de produits sur internet se stabilise à un niveau élevé en restant supérieur de +33% à 2019.

Plus précisément : 

  • Les ventes en ligne des enseignes magasins ont augmenté de +35% en 2022 par rapport la situation d’avant crise Covid-19 (2019),
  • Le secteur beauté-santé progresse de +29% par rapport à 2019,
  • Le secteur décoration progresse de +19% par rapport à 2019.

B2B, m-mobile, marketplace : les autres chiffres-clés du E-commerce

Les ventes en ligne en B2B continuent de progresser avec une croissance de +9,9% en 2022 et de 41% par rapport à 2019 !

Le M-commerce, c’est-à-dire toutes les transactions effectuées via un mobile (smartphone, tablette …) continue de progresser en 2022. Les ventes de services ont augmenté de +8%, particulièrement portées par les achats de voyages. En revanche, les ventes de produits sur mobile connaissent un recul de -6%.

Enfin, les marketplaces enregistrent un léger recul des ventes de -1,6 % par rapport en 2021, qui  restent cependant supérieur de +30% à 2019.

3- Les temps forts du E-commerce 2022

L’année est marquée par des temps forts pour le secteur du E-commerce, des périodes durant lesquels le secteur enregistre des pics d’activité. Avec la situation géopolitique, l’inflation et donc la baisse du pouvoir d’achat des ménages, qu’en a t-il été en 2022? Les consommateurs ont-ils été au rendez-vous ?

Les principaux temps fort 2022 :

  • La journée du Black Friday (le 25 novembre) a été la plus dynamique de l’année 2022 tout en enregistrant un recul de 7% des transactions ce jour là par rapport à 2021.

  • 34% de l’ensemble des achats en ligne ont été réalisés pendant la période de Noël ainsi qu’au moment des soldes (été et hiver), et précisément :

    • 8% du volume total des ventes en ligne ont été réalisées durant la période des soldes d’été,
    • 19% du volume total des ventes en ligne ont été réalisées durant la période des fêtes de Noël (soit 2 points de plus qu’en 2021),
    • 7% du volume total des ventes en ligne ont été réalisées durant la période des soldes d’hiver.

  • L’édition 2022 des French Days Printemps, qui a eu lieu entre le 4 et le 9 mai, a été un succès avec une hausse des ventes de 6% par rapport à l’édition 2021;

  • En revanche l’édition 2022 des Frenchs Days de l’automne, qui a eu lieu entre le 29 septembre et le 2 octobre, a connu un recul des ventes de 12% par rapport à l’édition 2021.

Le lundi enregistre le plus grand nombre de transactions

Outre ces temps fort, certains jours de la semaine ont été plus propices à l’achat en ligne que d’autres.

En effet, le lundi enregistre le plus grand nombre de transactions E-commerce, suivi du mercredi et du dimanche. 

Pour résumer :

Les principaux chiffres clés à retenir concernant le e-commerce 2022 :

  1. En France, le e-commerce a atteint les 147 milliards d’euros de chiffre d’affaires au cours de l’année 2022, soit une hausse de 13,8% par rapport à 2021,

  2. Le panier moyen a augmenté en passant de 60 à 65 euros, soit une augmentation de 6,5% par rapport à 2021, en partie sous la poussée de l’inflation,

  3. La vente en ligne dans le secteur des services a augmenté de 36% par rapport à 2021 et même 50% par rapport à 2019,

  4. La vente en ligne de produits marque un recul de 7% par rapport de 2021 mais reste toutefois supérieur de 33% à 2019,

  5. La journée du Black Friday a été la plus dynamique de l’année pour le e-commerce en dépit d’un recul des ventes de 7% par rapport à 2021.

Sources : ici et et encore .

CatégorieDroit de voteMis En Avant

Comment Google fait payer sa taxe sur le numérique aux entreprises françaises ?

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Nous pourrions nous réjouir de disposer d’une taxe 100% FRANÇAISE 🇫🇷 qui permet de ré-équilibrer des disparités entre les acteurs du numérique.

Bruno Le Maire indique notamment au Figaro : 

Sauf que ce sont les entreprises FRANÇAISES 🇫🇷 qui paient indirectement cette taxe.

En effet, des entreprises comme Google répercutent systématiquement à leurs clients Français ladite taxe numérique sur TOUTES ses factures :

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Nous avons inventé la seule taxe à destination des entreprises étrangères payée par des sociétés Françaises 🇫🇷 ! Chapeau 🎩 !

En réponse à l’article du Figaro.

 

 

 

CatégorieDroit de vote

Lorsque les riches s’appauvrissent, les pauvres périssent

Ceux qui paient l’impôt ont, semble t-il, moins de droits que ceux qui perçoivent les aides issues de ces mêmes prélèvements fiscaux.

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La société est devenue malhonnête, vicieuse ; si bien que la justice ne juge plus, elle condamne les victimes sans distinction des coupables ; elle se venge et ne cherche plus la vérité dans ses décisions.

Il est facile de se soustraire à ses propres manquements au prétexte d’un budget insuffisant, alors même qu’il s’agit principalement de facteurs humains, de personnels dépourvus d’éthique, d’honnêteté, et de conscience professionnelle.

En matière éducative, la démission des parents qui laissent leur progéniture prendre des libertés auxquelles elle ne peut prétendre, montre leur abandon de l’éducation au préjudice de ceux qui seront confrontés plus tard à ces adultes.

En outre, la victimisation perpétuelle de cette jeunesse qui n’assume plus ses erreurs, mais veut faire payer au centuple les autres lorsqu’ils fautent ou agissent maladroitement, montre un délitement évident de notre société.

Ces jeunes n’ont pas de repères, ni de valeurs.

Eux, se prétendent responsables, mais n’agissent pas comme tel, se dédouanant de leurs obligations dès que cela leur est possible.

Le statut de victime est davantage attribué à celui qui crie le plus fort qu’à celui qui souffre silencieusement mais véritablement.

Mieux, des bénéficiaires d’aides publiques, de la générosité collective, et du partage de valeur, viennent “se plaindre” de l’insuffisance de ces aides.

N’ont-ils jamais envisagé de travailler davantage pour gagner un peu mieux leur vie ?

Non, car pour eux, il est tout à fait normal d’être payé sans travailler, de se faire soigner sans rien débourser, et de manifester pour obtenir encore davantage au détriment du moindre effort.

Pire, ceux qui paient l’impôt ont, semble t-il, moins de droits que ceux qui perçoivent les aides issues de ces mêmes prélèvements fiscaux.

Conspués, traités de sales riches, ou encore de “profiteurs”, ce sont pourtant bien eux qui créent les emplois des autres, qui développent la richesse du pays par leurs idées, qui font rayonner la France dans le monde par leurs innovations, qui apportent des solutions aux populations par leurs ambitieux projets.

Leurs détracteurs ne sont même pas parvenus à créer leur propre emploi, qu’ils prétendent être en capacité d’expliquer l’économie au plus grand nombre sans qu’ils n’en aient véritablement compris le sens et l’utilité.

Le journaliste, qui autrefois investiguait, apportait la contradiction, argumentait avec des faits, se contente aujourd’hui de laisser n’importe qui s’exprimer sur n’importe quoisans aucune légitimité, ni compétence avérée.

A mesure que les mensonges sont répétés, ils deviennent des vérités dévastatrices pour les démocraties. Les plus crédules s’y engouffrent, croyant trouver là une planche de salut à leur désarroi d’enfant gâté, inculte, qui grandit dans un pays où la redistribution est la plus généreuse envers les plus démunis.

Quant à spolier la fortune des entrepreneurs pour la donner ensuite à la population, c’est oublier qu’un dirigeant a investi dans son entreprise son argent personnel, ses économies, qu’il a mis toutes ses idées, tout son talent, qu’il travaille jusqu’à 80 heures par semaine, là où d’autres, épuisés par 32 heures hebdomadaires sur 4 jours, viennent ensuite sur leur temps libre manifester contre ceux qui pourtant leur donne du travail, un salaire, des congés payés, une protection sociale, une assurance chômage…etc.

L’ingratitude à son paroxysme.

Les mêmes applaudissent à télé des joueurs de foot millionnaires, mais crachent sur le commerçant à côté de chez eux qu’ils considèrent comme un nanti, brisent sa vitrine lors des manifestations, agressent son personnel, et fustigent une hypothétique et indécente rémunération.

Seulement, il est toujours plus simple et démagogique de descendre dans la rue pour hurler sur les pseudo-riches, que de se mettre sérieusement au travail. Personne n’est empêché de travailler moins, il ne devrait pas être exclu de travailler davantage pour améliorer son existence.

D’autres, traitent les pseudo “riches” de parasites ou encore de vampires, matérialisant ainsi leur jalousie sociale de l’autre qui réussit là où ils ont lamentablement échoué.

Or, voler l’argent des riches pour donner aux pauvres, tel Robin des bois en son temps imaginaire, reviendrait à les chasser définitivement du territoire.

Aucun être humain n’est assez stupide pour subir la confiscation de ses biens, tout en restant au même endroit continuer à créer des emplois, et de la richesse dans un pays où une part de la population lui serait hostile.

La réalité est bien plus factuelle.

Ainsi, lorsque le riche s’en va, chassé par une classe qui s’estime lésée, il laisse derrière lui des bureaux vidés de ses employés dorénavant abonnés aux allocations chômage ;
Un centre des finances publiques exsangue, car il ne paie plus d’impôts ni de cotisations depuis qu’il est définitivement parti ailleurs ;
Il ne crée évidemment plus de richesses, d’entreprises, ni d’emplois dans le pays concerné ;
Et il ne met plus ses actifs intellectuels et culturels au service du bien commun et de l’intérêt général.

En résumé, ils produisent moins dans les pays qui les taxent le plus !

Taxez-les encore + et ils partiront ! CQFD.

Les inconvénients sont plus importants que les bénéfices attendus.

Seulement, il convient d’être de bonne foi pour s’en apercevoir.

Or, le déni, la malhonnêteté, et la duplicité des uns, ancrés dans un dogme clientéliste, conduisent inévitablement à passer à côté du sujet qu’ils prétendent pouvoir traiter.

En réaction à l’article de l’Express.

CatégorieE-commerceEntrepreneuriat

Marc Ménasé rachète le média Maddyness

Page d'accueil Maddynesse

C’est au travers d’un article dans les Echos et suite à un post d’un des deux fondateurs sur Linkedin que l’annonce a été faite hier :

post de Etienne PORTAIS de Maddyness sur Linkedin

Marc Ménasé a acquis la majorité du capital de la société MADDY actionnaire principal de NOVADOXE qui exploite le site Maddyness.

Actionnariat de la société MADDY

Les objectifs de cette prise de participation majoritaire concernent le déploiement des activités de Madyness à l’international, notamment après la réussite de la version Anglaise de Maddyness.

Source : Tout est dans le présent post.

 

 

 

 

CatégorieE-commerceJustice et réglementationMédiocrité & Contentieux

Faillite du site Made.com, vente du stock par NOZ : Quels recours pour les clients ?

Contexte de Made.com

Le site Internet de décoration Made.com a été fondée en 2010 par quatre associés.

Made.com possède des bureaux dans toute l’Europe et en Asie. L’entreprise s’est notamment  implantée au Royaume-Uni, en Irlande, en France, en Belgique, en Allemagne, en Autriche, aux Pays-Bas, en Suisse, et en Espagne.
 
 
Avec une croissance très soutenue durant 10 ans l’enseigne de décoration a subi de plein fouet le contrecoup de la pandémie.

La mise à l’arrêt des chaînes de production à l’origine de graves problèmes d’approvisionnement de la chaîne logistique, associée à la crise du coût de la vie, ont eu raison de la bonne santé de l’entreprise.
 

Dépôt de bilan de Made.com

 
Le 9 novembre 2022, la société dépose le bilan après avoir cessé de prendre des commandes dès octobre 2022.

La cotation boursière est suspendue et l’entreprise se cherche un repreneur.
 

Rachat des actifs de l’entreprise

 
Les actifs seront finalement repris et rachetés à la barre du tribunal comme cela est effectué habituellement.
 
C’est ainsi que le site Internet est repris par la société Next un détaillant de mode et de meubles britannique.
 
Made.com
 
 
Le stock est en partie racheté auprès de l’administrateur judiciaire par l’enseigne de hard discount NOZ.
 

Un stock déjà vendu, qui fait polémique

 
Seulement, il s’agit là d’un stock déjà vendu à des clients qui avaient passé précédemment commande auprès de l’enseigne.
 
Les clients lésés, c’est-à-dire qu’ils n’ont pas réceptionné leur commande bien qu’ils aient réglé celle-ci, se retrouvent sans argent et sans le mobilier commandé.
 
Inacceptable, pour ces plaignants qui entendent bien récupérer leur argent, ou bien se faire livrer la marchandise commandée.
 

Quels recours contre Made.com pour récupérer son argent ?

 
Ce ne sera pas si simple car une procédure collective telle qu’une liquidation judiciaire ou un redressement judiciaire implique des créanciers prioritaires par rapport aux autres.
 
Très concrètement, les clients ne sont nullement prioritaires par rapport aux créanciers chirographaires.
 
Il existe cependant plusieurs solutions afin de faire valoir ses droits et éventuellement récupérer son argent.
 

Quelles solutions ?

1. Contester l’achat auprès de sa banque

Tout d’abord il convient de se rapprocher de votre banque lorsque votre commande sur le site a été réglée par carte bancaire.
Vous pouvez contester pendant 13 mois auprès de votre banque les paiements effectués à l’aide de votre carte bancaire.
 
 

2. Déclarer un sinistre auprès de l’assurance de la CB

 
Toujours auprès de votre banque, vous pouvez également utiliser l’assurance de la carte bancaire utilisé pour le paiement afin d’ obtenir le remboursement intégral des sommes versées.
 

3. Transmettre la créance à l’administrateur judiciaire de Made.com

 
La voie judiciaire est la voie la plus longue et fastidieuse, mais il est tout à fait possible d’écrire à l’administrateur judiciaire afin de tenter d’obtenir un remboursement tout ou partiel des sommes versées.
 
Une avocate s’est saisie du dossier et représente une trentaine de plaignants.
 
Maître EMMA LEOTY envisage un dépôt de plainte contre l’administrateur de l’entreprise (PWC) pour publicité mensongère.

Made.com avait notamment mis en place une période promotionnelle précédant sa fermeture.
Les consommateurs s’estiment dès lors trompés, escroqués.
 
En outre, d’après Maître LEOTY, le transporteur VIR semble disposer de produits commandés par différents clients.

Maître LEOTY a mis en demeure le transporteur VIR de confirmer les stocks présents et de livrer les clients finaux.
 
Enfin, elle indique que la banque populaire Grand Ouest a rejeté l’ensemble de ses recours pour différentes raisons.
 
Il reste encore la possibilité pour les clients de contacter directement le médiateur de la banque.
 
Sources : ici et .
CatégorieAvis ClientsJustice et réglementationMis En Avant

Google, Trustpilot, ils gèrent vos avis clients mais les criminels en profitent

1.Le dépôt de faux avis clients

Les criminels laissent des notes négatives sur les pages Google des restaurants comme monnaie d’échange pour extorquer des cartes-cadeaux numériques.

Les avis clients sont essentiels à la prise de décision des individus et à la découverte des entreprises locales : TPE, PME, restaurateurs, commerçants, artisans…

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Dans une nouvelle enquête, 2 000 Américains ont été interrogés pour découvrir ce qu’ils considèrent comme des avis clients dignes de confiance

Les personnes interrogées déclarent lire une moyenne de 5 avis sur 1 entreprise pour éclairer leurs décisions d’achat, et une majorité d’entre elles déclare lire davantage d’avis en ligne qu’auparavant (77 %). Par conséquent, cultiver une plate-forme où les avis en ligne sont fiables et utiles est particulièrement important.

85% des personnes interrogées font confiance aux avis clients avec du texte rédigé en complément de la notation, plutôt qu’à une seule note par étoiles.

Dans la même manière, le nombre d’étoiles sans texte d’avis peut être préjudiciable lorsque des délinquants et criminels les utilisent pour faire du chantage à leurs victimes : restaurateurs, commerçants, TPE, PME, médecin, site E-commerce…etc.

2.Le chantage aux avis clients

En effet, des restaurants ont connu un afflux d’avis Google 1 étoile sans aucun texte d’avis, car des escrocs ont tenté d’extorquer aux restaurants des cartes-cadeaux Google Play de 75 $ afin de supprimer les faux avis qu’ils avaient eux-mêmes déposés.

3.Des restaurants font face à des menaces d’extorsion

Des e-mails envoyés à des dizaines de restaurants, y compris ceux avec des étoiles Michelin, menacent d’un déluge d’avis client 1 étoile à moins que les restaurateurs ne paient la « rançon » demandée.

Ainsi, les criminels laissent des notes négatives sur les pages Google des restaurants comme monnaie d’échange pour extorquer des cartes-cadeaux numériques.

Des restaurateurs de San Francisco à New York, dont beaucoup viennent d’établissements étoilés Michelin, ont déclaré ces derniers jours qu’ils avaient reçu une série d’avis client 1 étoile sur Google, sans description ni photos, de la part de personnes qui, selon eux, n’avaient jamais mangé dans leurs restaurants.
Peu de temps après les avis, de nombreux propriétaires ont déclaré avoir reçu des e-mails d’une personne revendiquant le dépôt de ces faux avis clients et demandant une carte-cadeau Google Play de 75 $ pour supprimer les évaluations.

Si le paiement n’est pas reçu, indique le message, d’autres mauvais avis suivront….

4.Que fait le législateur ?

Quand le législateur mettra-t’il fin à ces actions malveillantes et illégales à l’égard des entreprises et de leurs salariés injustement incriminés ?

Plus près de chez nous, les plateformes d’avis client ou de signalement comme Trustpilot, ou Signal Arnaques enfreignent la Loi, ont déjà été condamnées, et continuent malgré tout à détruire injustement la réputation d’entreprises et de salariés.

Cela doit cesser et nous y veillerons.

Sources ici et .

CatégorieE-commerceRéférencement (SEO)

Comment et pourquoi créer une FAQ sur votre site e-commerce ?

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Vous avez un site e-commerce ? Avez-vous pensé à créer une FAQ (Foire Aux Questions?). Cet outil s’avère très précieux pour les boutiques en ligne, et ceci pour plusieurs raisons.

La première qui vienne à l’esprit est celle de l’expérience utilisateur : grâce à la FAQ, vos visiteurs trouvent rapidement une réponse à leurs questions, ce qui permet de décharger votre service client.

De plus, il s’agit d’un véritable outil marketing pour augmenter le taux de conversion du site e-commerce.

Enfin, la FAQ est un contenu de qualité qui permet également d’améliorer votre référencement naturel pour accroître votre visibilité.

Comment créer une FAQ efficace pour votre site e-commerce et améliore ainsi votre taux de conversion ?  Nous vous donnons 3 conseils !

1- Bien placer sa FAQ sur son site e-commerce

Avant de commencer à rédiger, vous devez vous poser la question de l’emplacement de la FAQ sur votre site e-commerce. Dans tous les cas, celle-ci doit-être facilement accessible au visiteur. Dès la page d’accueil ? celui-ci doit pouvoir trouver les réponses qu’il cherche concernant vos produits, les frais de ports, les délais de livraison, votre politique de retour etc.

Si le service client gère de très nombreuses questions récurrentes quotidiennement et que cela représente un pan important de votre activité : vous pouvez créer un centre d’assistance dans lequel vous intégrez une FAQ. Les prospects peuvent ainsi vérifier si la réponse s’y trouve pas avant de contacter un conseiller. Vous pouvez notamment utiliser un outil comme Helpdesk ou héberger votre page FAQ directement sur votre site.
La dernière solution est préférable pour améliorer votre SEO (nous verrons comment après).

Sur votre site, vous pouvez placer votre FAQ :

  • dans une rubrique en page d’accueil,
  • directement sur vos fiches produits et/ou vos articles de blog,
  • dans les catégories paiement et livraison etc.

L’emplacement de la FAQ doit répondre à des impératifs d’accessibilité et de pertinence !

2- Traiter les questions pertinentes pour vos visiteurs

Lorsque vous rédigez la FAQ, utilisez la liste de questions récurrentes traitées par le service client si vous en avez déjà une.

De plus, pour rédiger les question d’une FAQ sur votre site e-commerce, vous devez vous mettre à la place des visiteurs : de quelles informations vont-ils avoir besoin pour prendre leur décision d’achat ? Quelles informations doivent être délivrées afin de prévenir les éventuelles futures réclamations ?

Globalement, pour la vente en ligne, les principales questions à poser dans la FAQ concernent les points suivants : 

  • Composition, fonctionnement et durabilité du produit (ou caractéristiques du service) : comment le produit est-il fabriqué ? D’où proviennent les matériaux ? A quoi sert le produit ? Qu’apporte le produit aux clients ? Comment fonctionne le produit ? Le produit est-il éco-responsable ? 
  • Gestion du compte client et données personnelles : faut-il créer un compte client pour passer commande ? comment créer mon compte ? Que faire si l’on perd son mot de passe ? Comment modifier mon compte ? Puis-je conserver mon panier d’une visite sur l’autre ? Que faites-vous de mes données personnelles ?
  • Paiement : est-il possible de payer en plusieurs fois ? Quels sont les moyens de paiement possibles sur le site ?
  • Livraison : quelles sont les options d’expédition ? Combien coûtent les frais de port ? Peut-on avoir la livraison gratuite ? Quand recevrai-je ma commande ? Que faire en cas de réception d’une commande défectueuse ?
  • Gestion de commande : Comment suivre ma commande ? Où en est mon colis ? Que faire si je ne reçois pas la commande ?
  • Retour d’article : quelle est la politique de retour d’article ? A quel condition puis-je obtenir le remboursement du service ?

Etc.

Il n’existe pas de FAQ type, celle-ci doit permettre à vos visiteurs de trouver un premier niveau de réponse et de le mettre en confiance au moment de sa décision d’achat.
A travers les réponses de la FAQ, vous rassurez votre prospect concernant la qualité de vos produits et le sérieux de votre service. On le rappelle, l’un des objectifs d’une FAQ est d’améliorer l’expérience utilisateur pour augmenter votre taux de conversion : rien de mieux que la réassurance pour engager le visiteur.

De plus, les FAQ doivent évoluer en fonction des questions que les visiteurs du site vous posent mais aussi des évènements pouvant survenir (pénurie de matériaux, difficultés d’acheminement, pandémie!).

Enfin, si vos produits ou services ont une spécificité, n’hésitez pas à la mettre en avant. Par exemple, si vous vendez de la cosmétique artisanale :

  • Les produits sont-ils bio ?
  • Les produits sont-ils testés sur les animaux ?
  • Les produits contiennent-ils des allergènes ? Etc.

La FAQ doit répondre aux questions des internautes et mettre en valeur votre offre. Mais ce n’est pas tout !

3- Rédiger une FAQ bien optimisée pour le SEO

Autre objectif de la FAQ : améliorer votre référencement naturel !

Vous le savez, Google cherche à apporter une réponse pertinente à la question que pose l’internaute au moteur de recherche.

C’est en cela que la FAQ doit avoir toute son importance au sein de votre stratégie SEO. En effet, le moteur de recherche et la FAQ partagent le même objectif : trouver la réponse la plus pertinente au problème de l’internaute. De ce fait, si votre FAQ contient la réponse à une question posée par un internaute, celle-ci va être valorisée par le moteur de recherche.

De plus, les FAQ sont formulées sous forme de questions entières, ce qui est particulièrement intéressant pour les requêtes vocales. En effet, si à l’écrit les internautes tapent des mots-clés, à l’oral, ils formulent généralement des questions complètes : les FAQ ont alors toutes les chances d’être bien positionnées.

Voici quelques bonnes pratiques pour optimiser votre FAQ :

  1. Se mettre à la place de l’internaute : l’objectif de la FAQ est de répondre aux questions que vont poser les internautes. Vous devez donc vous demander quelles questions celui-ci se pose et comment il va formuler sa requête. Vous pouvez, par exemple, vous inspirer des « questions fréquemment posées » que vous trouvez dans la SERP Google en première page.

  2. Rédiger la question en décomposant la requête de l’internaute : il est essentiel de faire une étude de mot-clé pour choisir les plus précis, les plus recherchés et qui correspondent le mieux à l’ intention de recherche de l’internaute. Vous pouvez viser les mots-clés longue traîne pour une réponse encore plus précise. Par exemple : sur une fiche produit, plutôt que le mot-clé écharpe, utiliser la longue traîne « écharpe légère en lin ».

  3. Rédiger des réponses bien détaillées : la réponse donnée doit être précise. Elle contient les mots-clés pertinents pour présenter un contenu informatif de qualité et suffisamment étoffé.

  4. Faire des liens sur le contenu de la FAQ: il peut-être judicieux de mailler les pages du site à la FAQ et inversement. L’internaute trouve ainsi plus facilement l’information et cela facilite sa navigation entre les pages de votre site e-commerce. Par exemple, si vous décrivez un produit dans un votre FAQ, placez un lien sur la fiche produit en question.

Les recommandations pour rédiger une FAQ optimisée sont peu ou prou les mêmes que pour un contenu classique !

La FAQ présente de multiples atouts pour votre site e-commerce, pensez-y !

CatégorieJustice et réglementation

Gestion des cookies : Faire payer l’internaute pour accéder à un site web, est-ce légal ?

Vous avez sans doute remarqué qu’en matière de gestion des cookies, certains sites web offrent deux choix à l’internaute, par exemple :

« accéder au site pour X€ TTC pendant x mois sans cookie publicitaire »
ou
« accéder au site gratuitement en acceptant les cookies publicitaires » :

gestion_des_cookies

Par exemple, vous trouvez ce type d’affichage sur des sites comme Voici ou Allociné :

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Le site du journal « le Monde » propose également de payer un abonnement pour accéder au contenu ou d’accepter simplement les cookies :

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Cookie wall et paywall : les définitions

Les bandeaux cookies sont des écrans s’interposant entre le site et l’internaute, lui imposant de faire un choix :

  • Accepter les cookies,
  • Les refuser mais accepter de fournir une contrepartie,
  • Ou simplement partir sans entrer sur le site.

Le  terme de « cookie walls », ou « mur de traceurs » en Français, désigne la pratique consistant à conditionner l’accès à un service au consentement de l’internaute au dépôt de traceurs sur son ordinateur (smartphone, tablette).

Cette pratique a pour objectif de compenser la perte de revenus publicitaires liée au refus du dépôt des traceurs

En cas de refus de la part de l’internaute, certains sites ont mis en œuvre un choix alternatif : celui-ci peut refuser les cookies mais cela l’ oblige à fournir une contrepartie. Cette pratique a pour objectif de compenser la perte de revenus publicitaires liée au refus du dépôt des traceurs. Ils obtiennent ainsi une autre forme de rémunération.

Si la contrepartie est demandée sous forme d’argent, le mur de traceur est appelé « paywall ».

Si le visiteur refuse les cookies, il ne pourra accéder au contenu qu’en s’acquittant d’une certaine somme d’argent.  

Par exemple, sur le site JeuxVideo.com, vous avez deux possibilités uniquement :

Gestion_des_Cookies

« accéder au site pour 2€ TTC pendant 1 mois sans cookie publicitaire »
ou
« accéder au site gratuitement en acceptant les cookies publicitaires ».

Aucun autre choix n’est offert à l’internaute s’il veut entrer sur le site web.

Cookie wall : le consentement en question

La question de la légalité de la pratique des cookie walls est discutée notamment concernant les règles du RGD encadrant le consentement des personnes lors du recueil de leurs données personnelles.

L’article 4 du RGPD définit le «consentement» de la personne concernée comme « toute manifestation de volonté, libre, spécifique, éclairée et univoque par laquelle la personne concernée accepte, par une déclaration ou par un acte positif clair, que des données à caractère personnel la concernant fassent l’objet d’un traitement ».

Le consentement libre  signifie que l’accord de la personne au traitement de ses données ne doit pas être contraint et influencé. Il résulte d’un choix librement réalisé par les personnes, sans avoir à subir quelque conséquence que ce soit en cas de refus.

Or, si l’internaute refuse les cookies, celui-ci ne pourra pas accéder au contenu. Il s’agit d’une conséquence directe du refus, et l’on pourrait constater là un préjudice.

La question s’est particulièrement posée lorsque les préconisations de la CNIL sont devenues obligatoires à partir du 31 mars 2021, et que de nombreux acteurs du web ont opté pour la mise en œuvre de cookies walls.

Cookie wall et paywall : est-ce conforme au RGPD ?

Pas d’interdiction de principe des cookie walls

La CNIL a d’abord interdit les murs de traceurs dans ses lignes directrices sur les cookies en date de Juillet 2019.

En effet, l’organe de contrôle estimait que  l’internaute ne devant pas subir de conséquences en cas d’absence ou de retrait du consentement, l’accès à un site internet ne pouvait pas être conditionné à l’acceptation des cookies. Cette position condamnait clairement la possibilité de faire payer l’internaute pour accéder à du contenu en cas de refus des cookies.

Or, le Conseil d’État, en a décidé autrement :

« La CNIL ne peut pas légalement interdire dans ses lignes directrices les cookie walls » et que celle-ci «  a excédé ce qu’elle pouvait légalement faire »

En effet, dans une décision du 19 juin 2020, la plus haute juridiction administrative Française a jugé que la nécessité de l’existence d’un consentement libre ne pouvait pas justifier une interdiction générale de la pratique des « murs de traceurs ».
Et cela, en dépit du conditionnement de l’accès au site web à l’acceptation des cookies ou à la fourniture d’une contrepartie, y compris financière. Le Conseil d’État estime que la liberté du consentement doit être appréciée en tenant compte de l’existence et du type d’alternatives existantes. Cette appréciation doit se faire au cas par cas.

De fait, cette décision limite le caractère général et absolu de l’interdiction des murs de traceurs posé par principe par la CNIL. Le conseil d’État considère que « la CNIL ne peut pas légalement interdire dans ses lignes directrices les cookie walls » et que celle-ci «  a excédé ce qu’elle pouvait légalement faire ».

La CNIL en appelle au législateur Européen pour fixer des règles claires et précises sur ce point afin de pouvoir évaluer la légalité des pratiques existantes et poser un cadre juridique sécurisant pour tous, éditeurs de publicité, sites web et internautes.
En attendant, la CNIL a édicté un certain nombre de critères à respecter, ce qui doit permettre d’évaluer la légalité ou non de ces bandeaux cookies au cas par cas.

Bandeau Cookie : 3 critères à respecter selon la CNIL

1- Une alternative réelle et équitable

Lorsqu’un internaute refuse les cookies sur un site web, celui-ci doit disposer d’une alternative réelle et équitable pour accéder au contenu recherché sans avoir à accepter l’utilisation de leurs données.

Dans le cas où l’éditeur de site instaure une contrepartie de la part de l’internaute pour refuser les traceurs, il doit être vigilant à ne pas créer un déséquilibre qui priverait celui-ci de choisir. Autrement dit, l’alternative doit être simple d’accès.

Dans certains cas, les bandeaux cookies sont interdits.

En effet si les contenus ne sont accessibles que sur un site en particulier, les cookie walls sont interdits.
C’est par exemple le cas des services administratifs qui ne peuvent conditionner l’accès à une démarche administrative à l’acceptation de traceurs.
Dans le cas contraire, l’internaute qui ne peut effectuer sa démarche sur un autre site se verrait contraint d’accepter les cookies. Le consentement ne pourrait donc pas être qualifié de libre.

En revanche, si le contenu est accessible sans cookie wall auprès d’un autre site web, l’internaute a la possibilité de changer de site web pour s’informer. Il dispose bien d’une alternative. 

2- Un tarif raisonnable en cas de paywalls 

Comme nous l’avons vu, le paywall est un bandeau cookie demandant une contrepartie financière.
Si l’internaute refuse les cookies, ce dernier doit payer une somme d’argent pour accéder au site. Cette pratique est permise mais la CNIL impose une condition :  l’alternative payante doit être raisonnable.  

Par raisonnable, la CNIL entend que cette contrepartie financière ne soit pas de nature à priver l’internaute de l’accès au site et, de ce fait, d’un véritable choix.

La CNIL ne fixe pas de plafond au tarif « raisonnable ».

Le caractère raisonnable est évalué au cas par cas.

Par exemple : JeuxVideos.com demande 2€ pour accéder au contenu sans cookie tandis que le site du Monde en demande 9,90€.

Les tarifs sont différents, ils en ont tout à fait le droit.

Toutefois, l’éditeur de site qui met en place un paywall doit être en mesure de justifier le caractère raisonnable de cette contrepartie payante, notamment en fonction du service proposé.

3- Un bandeau cookie adapté à la finalité

Il est possible de conditionner l’accès au site au consentement à une ou plusieurs finalités des traceurs à condition que l’éditeur puisse justifier que le bandeau cookie est limité aux finalités permettant une juste rémunération du service proposé.

Attention, la publicité ciblée et la personnalisation du contenu sont deux finalités différentes qu’il convient de distinguer. Si l’éditeur de site se justifie en arguant que la rémunération de son service compense les revenus qu’il pourrait obtenir de la publicité ciblée, alors, seul le consentement à cette finalité doit être nécessaire pour accéder au service. Dans ce cas, si le visiteur refuse la personnalisation du contenu éditorial, cela ne doit pas l’empêcher d’accéder au site sans cookies (et inversement).  

L’internaute doit recevoir une information claire concernant les finalités pour lesquelles il doit accepter les cookies en vue d’accéder au site web et donc au service proposé.

Pour conclure :

Il n’est pas interdit de proposer aux visiteurs de payer une certaine somme pour accéder à un site web.

La CNIL impose simplement le respect de certains critères pour apprécier la légalité de ces murs de traceurs, au cas par cas. Il s’agit de voir si la législation Européenne prendra le relai pour fixer des règles plus nettes sur ce sujet !

Choisissez cette solution de gestion des cookies conforme au RGPD et validée par un Avocat spécialiste du sujet.

Sources : ici et , puis encore .

CatégorieEntrepreneuriat

Une année FABULEUSE !

De mon point de vue, l’année 2022 était fabuleuse !

Chez Dotnet d’abord

Chez Dotnet d’abord, nous avons non seulement atteint les objectifs fixés, mais nous les avons dépassé.
L’organisation et la qualité de travail des personnels y sont pour beaucoup.
Nos recrutements de cette année ont également permis ces fabuleux résultats.

Les arrivées respectives de Kevin, Tom et Corentin au service commercial, ont véritablement permis d’accroître la satisfaction client et de développer le CA.

Le suivi et l’implication du CTO, associés au talent des équipes IT ont fait le reste. Des équipes formidables, aux personnalités attachantes.

Merci.

Quelques points de contact

Mes vœux de l’année passée, consistaient davantage en un état des lieux de la période écoulée, que de véritables souhaits pour l’année qui arrivait.
 
Depuis deux ans, mon souhait le plus cher,  était d’éliminer à tout prix les individus et les organisations nocives.
 
C’est ainsi qu’au début de l’année, il aura fallu écarter un collaborateur devenu expert en astronomie, spécialiste de la Covid, l’ensemble porté par des compétences « évidentes » de politique intérieure.
 
À un moment donné, lorsqu’il n’est plus possible d’user de pédagogie, d’échanger avec raison et bon sens, la séparation devient inéluctable. Un véritable crève-coeur, mais inévitable.
Aucun dirigeant ne recrute pour licencier ou voir partir ses collaborateurs.

Pour la défense de nos intérêts

De la même manière, nous avons défendu nos intérêts auprès des tribunaux dans différents dossiers pour faire valoir nos droits, et ce n’est pas terminé.
 
En la matière, 2023 s’inscrit dans la continuité de 2022.
 
Nous continuerons d’assigner au tribunal les organismes qui usent de méthodes déloyales à l’égard des TPE et des PME françaises 🇫🇷 dont nous faisons partie.

Je pense immédiatement à Trustpilot, GoWork et Signal Arnaques.

Pour défendre les TPE et PME

Ces organisations peuvent être assurées de notre détermination, à voir leurs agissements déloyaux et malveillants condamnés.
 
A ce titre, les recours collectifs menés par le cabinet FIDAL AVOCATS vont se multiplier dans les mois qui viennent.
 
Les faux avis clients, les propos orduriers, insultants, calomnieux, et diffamatoires seront systématiquement attaqués.

Les pages d’avis créées à l’insu des entreprises concernées, seront TOUTES contestées devant les tribunaux.

Quant aux plateformes qui ne font pas leur job, ou le font mal, sciemment, pour des raisons mercantiles, elles seront assignées.
 
En outre, une association de défense-recours pour les TPE-PME sera créée prochainement. J’en dirai davantage dans les semaines qui viennent.

Les innovations et les projets

Cette année, nous avons pu déployer d’autres applicatifs notamment  développés par Alfanet Technologies.
 
Je pense immédiatement à l’application de gestion des consentements des cookies conforme au RGPD, et mise en production en toute fin d’année. Bravo Mathéo 😉
C’est aujourd’hui la seule extension de gestion des cookies disponible sur WordPress, conforme au RGPD, et surtout validée par un Avocat spécialiste du sujet ! A découvrir là.

Mécénat et pro bono

Chez Dotnet, la solidarité et la générosité sont ancrées dans l’ADN de l’entreprise et de ses collaborateurs.
 
C’est ainsi que nous avons réalisé le site, Metasia en action pro bono, afin d’aider un entrepreneur à se remettre en selle. Quel bonheur !
 
 
voeux_2023

Pour 2023,

Plusieurs gros et beaux projets sont en cours de finalisation.

Ils sortiront comme prévu durant le premier semestre de cette nouvelle année, mais aussi :
 
  • Des formations professionnelles qualifiantes et certifiantes, en matière d’entrepreneuriat, de e-commerce de digital, de SEO, de Web marketing, etc. etc.

  • Une nouvelle version du logiciel de paie avec des fonctionnalités enthousiasmantes, une ergonomie exceptionnelle (du jamais vu), et une interopérabilité totale.

  • 2 nouvelles applications viendront se greffer autour de fiche-paie.net.

  • Après le succès et les retours positifs au sujet du livre Ecommerce, un second opus sera publié en 2023.

  • L’ensemble des alternants actuellement chez Dotnet et qui arrivent en fin de contrat se verront proposer un CDI.

  • Une nouvelle action pro bono sera proposée aux équipes, et concerne les AVC (Accidents Vasculaires Cérébraux).
    Chaque année 150 000 personnes y sont confrontées et 40 000 d’entre elles décèdent. La technologie doit pouvoir faire quelque chose.
 
Et vous qu’avez-vous pensé de l’année écoulée ? Que prévoyez-vous pour la nouvelle ?
 
Meilleurs voeux de santé (surtout), de joie, d’amour et de business bien entendu !
 
 
« La véritable réussite, c’est le bonheur ! »

Bernard Tapie.
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