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Baromètre de l’audience des sites e-commerce

Ça y est la FEVAD et Médiamétrie ont publié le baromètre de l’audience des sites e-commerce, un rendez-vous trimestriel incontournable dans le secteur du e-commerce.

Ce baromètre a pour but de mesurer, à intervalle régulier la fréquentation des sites marchands. Pour compléter cette étude, une analyse ad hoc sur la pénétration des sites de vente en ligne.

L’objectif d’une telle étude c’est de quantifier pour un marché donné, le poids des principaux sites en fonction du nombre de personnes ayant réellement commandé et non pas seulement en fonction du nombre de visiteurs.

Quelques chiffres sur la réalisation de cette 4ème étude E-commerce du 04 au 18 novembre 2021

  • 11 marchés représentatifs des principaux secteurs du e-commerce auxquels s’ajoute cette année le secteur de la banque en ligne.
  • Un échantillon de 3000 internautes de 15 ans et plus.
  • Elle est présentée sous la forme d’un top 10 des sites

Cela a permis de former le classement des sites e-commerce, en fonction du nombre d’acheteurs, c’est-à-dire selon l’importance et la taille de la clientèle.

Elle comprend le classement des sites Ecommerce mais aussi le pourcentage d’e-acheteurs ayant déclaré avoir commandé sur chacun d’entre eux au cours des 12 derniers mois.

Le classement énoncé ci-dessous est le podium des 3 premiers sites Ecommerce par catégorie de produits.

La mode

Le secteur encore convoité par les pures-players

  • La mode reste le 1er marché e-commerce en France par le nombre d’acheteurs avec 49,2% des internautes qui déclarent avoir acheté au moins un produit de la catégorie au cours des 12 derniers mois.
  • 23 971 000 clients déclarent avoir acheté des articles de mode au cours des 12 derniers mois.

L’enseigne Shein obtient la 4ème place de ce classement et Kiabi qui avance de 2 rangs en prenant la 5ème place.

La beauté, la santé et les produits d’hygiène

Yves Rocher reste leader du marché

  • Le secteur de la beauté / Santé est le deuxième marché en nombre d’e-acheteurs avec un nombre de clients qui continue de progresser.

Les produits culturels

Amazon et Fnac, les indétrônables du secteur

  • Avec 33,1% (-2,3 points par rapport à l’étude 202) des internautes qui déclarent avoir acheté des produits culturels au cours des 12 derniers mois, le secteur des produits culturels est le 3ème marché internet en nombre d’acheteurs.
  • Deux sites Ecommerce font leur entrée dans le Top 10 cette année : Micromania et Auchan.

Les produits électroniques et l’électroménager

Cdiscount enregistre la plus haute progression

  • Les produits électroniques et l’électroménager détient la 4ème place la plus populaire après celle des e-acheteurs (32,9% des internautes).
  • L’enseigne AliExpress a réalisé une belle avancée cette année dans le classement.

L’alimentation & les produits de grande consommation

Un classement accaparé par les commerces physiques

  • Depuis le début de la crise sanitaire du COVID-19, ce secteur a connu une forte augmentation et occupe la 5ème place au classement avec 30,6% des internautes.

Les articles de sport

Vinted a réalisé une grande avancée pour se rapprocher du podium

  • Le secteur gagne 5 places cette année dans le classement.
  • Vinted prend la 5ème place soit une avancée de deux places par rapport à l’année dernière et se retrouve entre les enseignes Nike et Adidas.

Les jeux et jouets (hors vidéos)

Amazon mène la cadence

  • Les différents confinements permettent à ce secteur de se classer 7ème soit + 5 places dans le classement par rapport à l’année dernière.
  • 4 nouvelles enseignes font leur apparition cette année dans le top 10 : E.Leclerc, Carrefour, Cultura et Auchan.

Les meubles & la décoration

Pure-players et retailers se partagent les parts

  • Un secteur en pleine croissance qui prend la position de 8ème qui continue de s’accroître en prenant + 4,6 points supplémentaires par rapport à l’année dernière.
  • L’enseigne La Redoute gagne 3 places et se place dans le top 10 entre les enseignes But et Gifi.

Les marketplaces

Veepee et Zalando entrent dans le top 10

  • Ce secteur est classé 9ème dans le classement.
  • Vinted qui a pris la dernière place du podium a gagné 7 points en un an une belle avancée pour cette enseigne dans ce secteur.
  • 12 275 000 internautes ont déclaré avoir fait leurs achats sur une marketplace au cours des 12 derniers mois.

Réservations hébergements, séjours

Les plateformes de réservation hôtelière tiennent le coup face à la crise

  • Ce secteur très touché par les effets de la crise sanitaire finit 10ème au classement cette année contre 3ème en 2019 soit – 7 places perdues en deux ans.
  • 2 nouvelles enseignes font leurs entrées dans le top 10 cette année : Abritel et Leboncoin.

Le bricolage et l’outillage

Pour agrémenter leur habitat, les Français font confiance aux spécialistes

  • Le secteur qui se place à la 11ème place continue de bien se développer sur internent avec une part d’acheteurs de 23,6% et a pris + 2,2 points par rapport à l’année passée en 2020.

Top des sites Ecommerce

En résumé, le top des sites marchands c’est :

  • Amazon, leader du e-commerce avec 52,1% se classe à la tête du podium.
  • Cdiscount arrivé 2ème qui a augmenté de 5,6 points avec 22,6%.
  • La Fnac en 3ème position avec 19,9%.

Source :

 

 

 

 

 

 

 

 

CatégorieMédiocrité & Contentieux

Arnaque Ecommerce : ALDelivery au préjudice de l’enseigne ALDI

L’arnaque ALDelivery

La plateforme belge ALDelivery ressemble en apparence à un site de vente en ligne, mais en réalité ce n’est pas le cas. En effet, il apparaît qu’il s’agit en fait d’une arnaque en ligne qui tente d’escroquer les utilisateurs de sa plateforme au préjudice de l’enseigne ALDI.

Page d’accueil du site ALDelivery
Page d’accueil du site officiel ALDI

Comment les escrocs procèdent-ils ?

Ils envoient simplement des mails a des prospects en leur proposant de tester ce qui est annoncé comme le premier service de livraison à domicile de l’enseigne ALDI.

Bien entendu, il est présenté un faux site marchand où les utilisateurs peuvent ajouter de nombreux produits très variés : produits alimentaires, électroménager et même des cigarettes et payer sans pour autant être livré.

Aucune livraison n’est effectuée par la suite une fois le paiement réalisé.

La seule solution qui reste aux victimes est de faire opposition auprès de leur banque afin de bloquer la transaction et se faire rembourser.

En outre, les coordonnées bancaires transmises peuvent être utilisées de nouveau pour des transactions frauduleuses, il est impératif d’opposer la carte bancaire pour se prémunir de débits indus.

En plus des coordonnées bancaires déjà collectées, les escrocs ont pu récupérer une grosse quantité de données personnelles par l’intermédiaire de formulaires qui s’avéraient être évidemment fallacieux.

L’enseigne ALDI a confirmé qu’il s’agissait bien d’une arnaque et qu’il n’y a pas du tout de rapport avec leur enseigne de distribution.

A l’heure actuelle, l’arnaque du site d’ALDelivery semble être restreinte en Belgique dans la mesure où aucune fausse livraison vers la France n’est suggérée.

Que fait la police Belge ? le travail n’est pas fait !

Seulement, que font les autorités Belges ? Le site est toujours en ligne et accessible.

Bon quelques indices permettent tout de même de se rendre compte de la supercherie…

« ACCUEIL » ne s’est jamais écrit « acceuil ».

Sources ici et .

 

CatégorieJustice et réglementationMédiocrité & Contentieux

Fermetures abusives de comptes par la banque N26, recours collectif en cours

Décidément les actions collectives ou recours collectifs, afin de densifier les dossiers, deviennent plus récurrentes qu’auparavant. En effet, à l’instar d’OVH qui fait l’objet d’une action de groupe à son encontre par le cabinet d’Avocats Ziegler & Associés, la banque Allemande N26 est elle aussi dans la tourmente avec plus de 530 clients qui font état de manoeuvres déloyales.

La banque N26 qui est la deuxième banque la plus valorisée en Allemagne a déjà attiré 2,5 millions d’utilisateurs en quatre ans en France fait l’objet de nombreuses critiques sur le territoire.

Plus de 530 clients ont signalé les manœuvres déloyales de la banque N26. En effet, elle aurait fermé sans explications et sans avertir ses clients et surtout sans aucune possibilité que ces derniers récupèrent leur argent.

Des manoeuvres similaires concernant une autre enseigne bancaire, française cette fois, sont en cours d’examen par les instances judiciaires, lire ici.

Selon un témoignage anonyme d’une ancienne salarié, la banque assume ce fonctionnement.

La directive qui a été donnée aux salariés était la suivante :

Lorsque les clients contactaient leurs services afin de connaître la raison pour laquelle leur compte était bloqué, les employés de la banque N26 avaient comme consigne de répondre que c’était en cours de traitement et qu’ils allaient revenir vers eux dans les plus brefs délais.

Finalement, aucune mesure n’était réalisée en interne au sein de la banque, d’après ce qu’affirme l’ancienne salariée.

Les anciens clients victimes présumées commencent à se faire connaître et un groupe sur le réseau social Facebook intitulé « Communauté des clients arnaqués par N26 ».

Une avocate s’est rapprochée de la communauté afin qu’une action en justice soit envisagée.

Maitre Emma LEOTY , avocate au barreau de Paris a relevé qu’il y a bien eu des manquements de la banque N26 qui justifient une action en justice collective des clients à l’encontre de la banque Allemande. Emma LEOTY a l’intention d’accompagner et soutenir les clients dans cette action en justice en les représentant.

Il est question de déterminer une stratégie commune qui appuierait le fait que malgré la nationalité allemande de la banque, le droit français et ses juridictions sont compétents et applicables.

Il n’est pas possible qu’une banque ferme les comptes de ses clients unilatéralement , c’est contraire au code monétaire et financier. En effet, la première règle, le client doit être informé au moins deux mois avant une fermeture de compte, une règle qui est inscrite sur le site de la Banque de France. Certaines enseignes bancaires vont plus loin dans la malveillance envers leurs clients, et anti-datent les courriers et les enveloppes en LRAR informant les clients de la fermeture prochaine de leur compte bancaire.

La deuxième règle essentielle est bien entendu que la banque doit restituer l’argent après la fermeture.

C’est d’ailleurs ce que reproche l’Institut Nationale de Consommation (INC) à la néobanque Berlinoise.

Voici plusieurs exemples de clients :

Le cas de Valéry qui a créé son compte bancaire il y a deux ans. Elle avait une bonne relation avec la banque jusqu’en mars dernier où son compte a été bloqué puis fermé pour prétexte d’une vérification des comptes dans le cadre de la lutte contre le blanchiment d’argent. Son compte a été au final crédité de 300€.

Le cas de Guillaume avec un dommage plus important puisque son compte business de 9000€ suite à un blocage et une clôture de son compte sans possibilité de récupérer son argent. Le client accuse la banque d’avoir volé et séquestré son argent dans plusieurs mails, qu’il a envoyé, sont restés sans réponse. on est sur le type d’exemple similaire.

La banque N26 a assuré qu’elle n’a jamais détenu les l’argent de ses clients et assure même qu’elle va rendre l’argent à ses clients.

La direction de N26 rappelle les conditions générales de vente en France :

  • Il faut justifier être un résident français et résider au moins six mois en France.
  • Si les dépenses sont effectuées à l’étranger sur un délai plus long, le compte peut être bloqué puis fermé.

Il se peut que le compte puisse se retrouver dans un système de transaction frauduleux après une opération de phishing ou de scanning. Le temps de l’enquête, le compte est bloqué et pour récupérer son argent, le client doit transmettre un nouveau RIB correspondant au statut du compte qu’il soit personnel ou professionnel.

Pour se défendre, Jérémie ROSSELLI, le représentant en France de la banque N26 rappelle que l’ouverture d’un compte N26 engage le client à respecter les CGU qui reflètent la réglementation en vigueur à laquelle la banque N26 est soumise en tant qu’établissement de crédits.

En exemple, la référence à l’article 19.3 des CGU prévoit la résiliation pour motif majeur sans respect d’un délai de préavis si le client a fourni de fausses informations relatives à son patrimoine à titre d’illustration sur des cas de figures d’utilisateurs français.

En outre, Jérémie ROSSELLI ajoute que le blocage d’un compte bancaire ne signifie toutefois pas toujours sa fermeture dans la mesure où la banque N26 effectue des contrôles de routine en conformité avec les lois en vigueur qui sont des exigences légales.

La nouvelle de l’action en justice envisagée par les anciens clients tombe au moment où la banque s’apprête à effectuer sa cinquième levée de fonds avec une ambition de devenir la première banque en Europe.

Son objectif est de se centrer sur la zone SEPA (l’espacé unique de paiement en euros) qui compte actuellement 24 marchés après son retrait de la Grande-Bretagne suite au Brexit et prochainement des États-Unis jugé comme un marché trop complexe pour les ambitions de la banque allemande.

Sources : Ici, et encore .

MAJ du 18/01/2022 : La banque N26 est assignée en justice par d’anciens clients qui s’estiment lésés.

 

CatégorieEntrepreneuriat

Meilleurs Voeux ! Enfin si c’est possible…

Est-il encore possible de souhaiter les voeux de nouvelle année ? Le « chanteur » Gims ne veut plus en entendre parler au prétexte de sa religion. Le jour de l’An n’a rien de religieux, un peu de culture et d’Histoire ne font jamais de mal, d’autant plus s’agissant de personnalités publiques qui se doivent d’être exemplaires tant dans leurs paroles que dans leurs actes. On en est loin…

Au regard de ces premiers voeux, certains diront avec ironie que l’année commence bien, mais revenons tout d’abord sur l’année écoulée sous le joug du virus.
Si la plupart des individus ont été d’exemplaires citoyens solidaires, d’autres ont eu et ont encore  un comportement détestable, presque nuisible aux autres, volontairement.

Or, nous avons tous été impactés directement ou indirectement par la pandémie, dans nos vies quotidiennes, dans notre entourage, dans notre organisation personnelle, dans nos emplois. La plupart ont su trouver les leviers pour passer tant bien que mal cette période qui n’est pas encore achevée. Les décideurs politiques, du moins ceux en charge de ces sujets, ont su prendre les mesures sociales, sanitaires et économiques adéquates (sans être idéales ou satisfaisantes) afin d’éviter cet effondrement tellement attendu par les pourfendeurs de notre société démocratique.

Les dirigeants de nos entreprises Françaises, ont bénéficié d’aides jamais vues auparavant pour leur permettre de passer cette période difficile :

  • Activité partielle
  • PGE
  • Fond de solidarité
  • etc…

Si, en réponse, la grande majorité des dirigeants s’est montrée responsable à appliquer strictement les consignes gouvernementales pour le bien de tous, pour la reprise, pour passer cette crise mondiale ; d‘autres ont sciemment choisi d’ignorer les mesures prises sans pour autant aller au terme de leurs convictions en refusant les aides accordées.

Il est indispensable de rappeler que tout dirigeant d’entreprise est soumis aux obligations légales de sa profession, tout comme à celles du législateur.

Cela signifie que lorsqu’une Loi même déplaisante vient modifier la réglementation, un chef d’entreprise a le devoir et la responsabilité de l’appliquer.

En outre, les prétextes mis en avant pour contester par exemple le contrôle du passe sanitaire dans les établissements recevant du publics sont inacceptables. A chaque justification pour ne pas faire ce qu’on leur demande cela débute par « Je considère…etc. », ça en dit long sur l’intérêt collectif de débuter ainsi.
Par ailleurs, il n’y a rien à considérer ! Juste à appliquer simplement les consignes de l’Etat. Avoir des droits n’exonère nullement des devoirs ; d’autant plus s’agissant de préserver la santé de tous (salariés, clients, interlocuteurs) qui est notre bien le plus précieux.

Lors de la mise en place du prélèvement à la source, aucun dirigeant ne s’est offusqué de devoir collecter pour le compte de la DGFIP l’impôt sur le revenu des salariés de son entreprise ;
Lors de la mise en place de la prime Macron (prime PEPA), aucun dirigeant ne s’est offusqué d’augmenter le pouvoir d’achat de ses salariés sans en assumer les charges ;
Lorsqu’il faut déclarer la TVA, tenir une comptabilité, effectuer des démarches fiscales, ou dire a un client en train d’allumer une cigarette que c’est interdit, nous n’avons pas de mouvement contestataires sur ces sujets. C’est logique, c’est légitime.
Pour quelle raison (raisonnée) cela serait différent pour le Passe Sanitaire ? Il s’agit d’une nouvelle réglementation à appliquer (un devoir), il n’y a rien à contester, sauf à être irresponsable, mais dans ce cas, l’individu ne doit plus avoir le droit de gérer une entreprise.

La liberté c’est un ensemble de devoirs et de droits.

Que dire également des organisations qui ont profité de la pandémie pour mettre en difficulté leurs clients par un manque de rigueur, de professionnalisme ou carrément par des manoeuvres déloyales répréhensibles sur le plan pénal ?

Cette conjoncture est révélatrice de l’individualisme exacerbé de certains, de la malveillance pour d’autres, qui s’imaginent tout leur est dû sans jamais être redevable de quoi que ce soit envers la communauté. Il prônent la justice mais ignorent l’équité, sauf lorsque ça les arrange.

Cette pandémie a révélée le PIRE de l’Homme, un dernier exemple :

Que dire de ceux qui ont empêché les véhicules de secours de circuler ? Que penser de ces irresponsables qui au prétexte de leur vision étriquée de la liberté, mettent VOLONTAIREMENT en danger LA VIE de leurs concitoyens par leur comportement ?

Des centaines d’opérations de chirurgie ont été déprogrammées ou annulées, même pour des cancers alors que le public (même le plus bête qui soit) est informé de l’importance de prendre en charge ces pathologies au plus tôt.

Il s’agit là de mise en danger délibérée de la vie d’autrui, c’est incontestable. Puis se réfugier derrière sa liberté individuelle pour mettre en danger ses concitoyens n’a rien d’humain, rien de glorieux, rien du tout.

Cette minorité qui se croit tout permis veut faire payer à la France entière le tribut de son manque d’empathie, d’humanité, et de solidarité. Ce n’est pas acceptable.

Ces mêmes personnes se mentent à elles-mêmes, elles saturent nos hôpitaux, font déprogrammer des opérations, obligent le durcissement des restrictions, et essayent de paralyser le pays. Les faits sont têtus lorsqu’ils sont réels :

et bien réels, article du Monde ici :

Puis, ces mêmes irresponsables viennent ensuite inonder les médias de leur prétendue liberté bafouée au prétexte que le pays ne dispose pas d’infrastructures suffisantes. Il ne s’agit pas de cela.

En effet, on voit mal les gens arrêter d’emprunter le périphérique au prétexte qu’il est saturé s’il n’existe pas une solution de contournement.

La solution de contournement c’est le vaccin. C’est lui qui empêche les formes graves, c’est encore lui qui réduit les conséquences d’une contamination, c’est lui qui réduit les hospitalisations. Il n’est pas parfait, loin de là, mais il permet d’améliorer sensiblement les choses, pour TOUS.

Prétexter le manque de lits de l’Hôpital pour refuser de se faire vacciner est criminel. Chacun est informé d’une situation très difficile dans les hôpitaux et pourtant une minorité persiste, en toute connaissance de cause, à ne pas utiliser les moyens pour s’en prémunir. Souhaitons qu’ils aient à répondre devant les tribunaux de ces comportements abjects qui ont coûté de nombreuses vies, ne leur en déplaise, mais les faits sont là.

Puis que penser des contestataires qui non contents de ne pas être parvenus par leurs manifestations illégales à abroger les mesures prises par les gouvernements détruisent les vaccins et les centres de vaccination ?

C’est le mal pour le mal :

La contestation est démocratique et utile lorsqu’elle est légitime et raisonnée.

Le virus n’a ni bras, ni jambes. Il utilise les individus qui se rassemblent pour se propager. Le bon sens c’est d’éviter les rassemblements et diminuer les interactions inutiles. Les mesures coercitives se sont accentuées par le constat du manque de sérieux de certains sur ces points, de part leur refus de croire l’évidence des faits, et enfin par leur complaisance dans des mensonges qui les arrangent.

Quant aux professionnels de santé non-vaccinés : qu’ils changent de métier, ils n’ont visiblement pas compris les enjeux et leurs responsabilités à l’égard des patients. Il n’y a déjà pas assez de maladies nosocomiales comme cela dans les établissements de santé ? Voici que les patients devraient accepter de se faire potentiellement contaminer en sus par le Covid, par un personnel censé le soigner et l’en prémunir ? On cauchemarde.

Souhaitons pour cette nouvelle année que l’épidémie Idiotcratique cesse de se répandre dans la population concernée. Ce serait déjà un virus en moins…

Meilleurs voeux ! Enfin, … si c’est possible 😉

SA

 

 

 

 

 

 

 

CatégorieMédiocrité & Contentieux

Les Nuls en E-commerce -Aujourd’hui : Électro dépôt

Ce n’est pas car un grand groupe se met au E-commerce ou du moins propose une offre digitale que cela n’est pas sans loupé.

Exemple concret cette fois-ci avec l’enseigne de high tech discount Electro dépôt que nous avons testé cette semaine avec une commande directement depuis leur site Ecommerce.

Dans un premier temps, il est nécessaire de préciser que depuis la mise en place de la DSP2, le 3D secure est devenu la norme et se déclenche pour la plupart des commandes passées en ligne. Le paiement est par conséquent garanti au marchand contrairement à une commande réglée hors 3DS opposable durant 13 mois après son passage.

Pour cette commande, elle est réglée par CB et le 3DS se déclenche (code sur le téléphone + reconnaissance faciale dans le cas présent).

La commande est bien confirmée par l’enseigne d’électroménager et de multimédia qui la matérialise par un email :

Chose un peu surprenante, la commande n’est pas encore validée par « leurs systèmes » et un deuxième mail nous parviendra ensuite lorsqu’elle le sera.

Le dimanche 12 Décembre (oui un dimanche), un « opérateur » d’Électro dépôt me contacte directement par téléphone, sans préciser sa qualité, afin de m’indiquer que la commande est bloquée (de part son montant) et qu’il convient de contacter un numéro du service « Secure » pour débloquer celle-ci.

D’une part, l’opérateur en question ne laisse pas le numéro de téléphone du service « Secure » afin de le joindre pour débloquer la commande ;

D’autre part, le « montant élevé » de la commande évoqué comme prétexte pour bloquer celle-ci paraît fallacieux dans la mesure où sur le site d’Électro dépôt, les produits vendus impliquent déjà des paniers moyens plutôt élevés :

Notre commande s’élève quant à elle à :

RAPPEL : Cette commande est réglée comptant avec le protocole 3D Secure (transaction et paiement garantis pour le marchand, la livraison, elle, n’est pas garantie au client).

Suite au message de l’opérateur qui ne laisse pas le numéro à joindre pour débloquer cette commande, je rappelle le numéro de l’appelant et parviens sur le standard d’un magasin sans obtenir d’interlocuteur. Après plusieurs choix hasardeux afin de retrouver celui qui a laissé le message, je parviens à le joindre et l’accueil qui m’est réservé est désagréable. Ne me laissant pas exposer l’objet de ma demande et de mon appel, m’interrompant à chaque mot prononcé, j’obtiens finalement non sans mal le numéro du service « Secure » d’Électro dépôt.

Je les contacte dans la foulée à plusieurs reprises avec à chaque fois entre 5 et 8 minutes d’attente sans jamais obtenir un interlocuteur, une musique tourne en rond sans message particulier.

Je rappelle par conséquent le précédent interlocuteur afin de l’informer de l’impossibilité de joindre les services vers lesquels il me renvoie. Sans solution ni proposition de résolution, j’indique souhaiter l’annulation de la commande comme ils ne souhaitent pas l’honorer.

L’interlocuteur m’informe de l’annulation immédiate de la commande et que je recevrais un mail de confirmation.

Je n’ai jamais reçu de mail de confirmation d’annulation de commande et le montant de la commande fût bien prélevé sur le compte bancaire associé.

C’est mon assistante qui prend le dossier en mains dès le début de la semaine afin de résoudre tout ce bordel. Elle parvient non sans mal à obtenir l’annulation de la commande et son remboursement (un comble pour une commande bloquée à leur initiative).

Dans les heures qui suivent son appel, je reçois effectivement un mail de confirmation de remboursement de la part d’Électro dépôt :

Je ne comprends toujours pas la démarche de prendre des commandes et des paiements en 3DS pour ensuite les bloquer au prétexte de leur montant.

Puis quelques heures plus tard, je reçois un mail d’un prestataire inconnu jusqu’à présent :

Précision importante : Aucun mail n’a été réceptionné le 11/12 comme indiqué par leurs soins.

La réception de ce dernier email montre l’amateurisme de la démarche d’aller demander des justificatifs pour une commande dont le paiement est validé et garanti par le 3D Secure (sans aucun risque d’impayé pour le marchand).

Puis, le protocole 3D Secure vérifie justement que le porteur de la CB est bien celui qui passe commande, il n’y a donc pas lieu de vérifier l’identité du client, celle-ci ayant déjà été confirmée par la banque du porteur lors de la transaction.

Les demandes de justificatifs sont par contre totalement justifiées lorsqu’il s’agit d’activer un service réglementé ou susceptible d’être utilisé à mauvais escient.

Finalement le montant de la commande sera débitée du compte bancaire le 14 décembre, malgré notre annulation, et sera ensuite re-crédité 24 heures plus tard.

Seulement, l’expérience est mauvaise dans son ensemble, on a envie de dire : tout ça pour ça…quelle perte de temps pour le client !

 

 

 

 

 

 

CatégorieRéférencement (SEO)

Quelles sont les requêtes des internautes sur Google en 2021 ?

En premier, le sujet de la pandémie de la COVID-19 est dominant dans les recherches des internautes sur Google en 2021.

 

Les termes les plus recherchés sur ce sujet ont été :

 

 

Attestation couvre-feu

 

Astrazeneca

 

Vite ma dose

 

COVID – 19 prévention

 

Demi-jauge

 

Discours Macron

 

Doctolib vaccination

 

Déconfinement

 

Pass Sanitaire

 

 

 

 

 

Ainsi que les questions suivantes :

 

 

Qui peut se faire vacciner ?

 

Vaccin Pzifer pour qui ?

 

Test antigénique c’est quoi ?

 

Cas contact que faire ?

 

Quand parle Macron ?

 

Comment obtenir un pass sanitaire ?

D’autres sujets d’actualités ont intrigué et marqué les esprits des français à savoir :

  • L’Euro 2021 de Football.
  • Le retour des Talibans en Afghanistan.
  • L’affaire Delphine Jubillar.
  • Les incendies dans le Var.
  • La panne géante en octobre du groupe Facebook a inquiété les français avec le dysfonctionnement de WhatsApp.
  • Le harcèlement des enfants né en 2010 dans les collèges et les réseaux sociaux.
  • Le ciel qui est devenu jaune sur une partie de la France à cause d’un vent chargé de sable venu du Sahara en février.

Les français se sont également questionnés s’ils avaient le droit au pass culture, au Chèque Énergie et s’ils devaient payer la taxe d’habitation.

Mais aussi sur la signification d’acronymes tels que :

  • Les ERP (Établissement Recevant du Public) ;
  • HPI (Haut Potentiel Intellectuel et également le nom d’une série à succès de TF1) ;
  • RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises) ;
  • PMA (Procréation Médicalement Assistée).

Les français ont aussi essayé de trouver des définitions aux termes suivants : islamophobe-gauchisme, wokisme, écriture inclusive.

Dans la catégorie des Pourquoi, la première place qui remporte le palmarès est la suivante : Pourquoi les tronçonneuses ont été inventées ?

Certaines questions ou sujets peuvent paraître enfantins/ines, l’étude n’indiquant pas le niveau intellectuel des personnes prises en compte.

Source :

CatégorieE-commerceEntrepreneuriat

E-commerce : Pourquoi la Maif rachète la Camif ?

La Camif et la Maif unissent leurs forces

Les dirigeants des deux acteurs locaux de la région Niortaise unissent leurs forces par le rachat de l’assureur Maif de 82% des parts de la Camif le site e-commerce d’ameublement. Le regroupement sera effectif à partir de janvier 2022.

Camif_maif

Ceci dans l’objectif de doper le marché de la consommation durable dans un engagement commun.

En effet, les deux entreprises ont opté jusqu’à présent pour des choix toujours plus radicaux pour :

  • Atteindre une neutralité carbone
  • Proposer des solutions de consommation durable à leurs sociétaires
  • Inciter les autres acteurs à suivre leur exemple

Ce regroupement des deux entreprises resté secret par Pascal DEMURGER (directeur général du groupe Maif) et Emery JACQUILLAT (le PDG de la Camif) fait suite à deux ans de négociations et de pourparlers entre les deux parties.

Des valeurs communes entre la Maif et la Camif

Leur souhait de se rapprocher émane d’un partage de valeurs communes sur la consommation responsable et aspirent ensemble à contribuer à la transition écologique et d’encourager la consommation responsable en mutualisant les coûts. Les dirigeants n’ont pas voulu divulguer les chiffres que va coûter cette opération financière.

Emery JACQUILLAT déclare que c’est le bon moment pour démarrer un nouveau cycle d’investissements étant en plein changement de modèle. En effet, le groupe passe du métier de distributeur à celui d’éditeur où il co-conçoit les produits avec ses fabricants.

Quels sont les objectifs du rachat de la Camif par la Maif ?

  • Doubler le chiffre d’affaires.
  • Créer une centaine d’emplois supplémentaires sur Niort d’ici cinq ans en lien avec la quête durable de réduction des émissions de carbone.
  • Proposer de nouveaux services, des produits de seconde main et en location, notamment à destination des étudiants.
  • Développer des programmes d’innovation pour proposer éco-conçus.

Pour la Maif, c’est un moyen de soutenir un acteur emblématique d’un secteur en pleine croissance.

La création de la Camif émane de la Maif

En effet, historiquement, ce sont les sociétaires de la Maif qui ont fondé la Camif en 1947 afin d’équiper leurs maisons à des prix intéressants et auprès de fabricants locaux ou responsables. Les 8 millions d’adhérents à la Maif se feront aussi proposer les produits signés Camif.

Quelques chiffres de la Maif

  • 6ème assureur automobile.
  • 1er assureur du secteur associatif.
  • Elle couvre l’ensemble des besoins de plus de 3 millions de sociétaires (assurances de biens, prévoyance, santé, assistance, épargne, crédit).
  • 3,7 milliards de CA en 2020.

C’est une entreprise à mission avec pour raison d’être de « porter une attention sincère à l’autre et au monde et de la placer au cœur de chacun de ses engagements et de ses actions. »

Quelques chiffres de la Camif

  • 77% du CA Made In France réalisés avec 106 fabricants français
  • 35 Millions d’euros de CA pour une perte de -2,5 Millions d’euros

C’est également une société à mission dans le but de proposer des produits et services pour la maison au « bénéfice de l’Homme et de la planète ». Mais aussi de mobiliser l’écosystème, de collaborer et agir pour inventer de nouveaux modèles de consommation, de production et d’organisation.

Sources : ici et et encore .

CatégorieE-commerceJustice et réglementation

Wish dans le viseur de la répression des fraudes exclu de Google

Une sanction exceptionnelle à l’égard d’un site E-commerce

Tandis que les comptes d’entreprises Françaises sont censurés par les réseaux sociaux au motif de contenus jugés inappropriés, mais nullement illégaux, d’autres organisations, à l’instar de Wish continuaient de jouir d’une certaine impunité sur la toile malgré des activités délictuelles.

Nous pouvons également parler de Trustpilot, la plateforme d’avis clients condamnée en début d’année par le Tribunal de Commerce de Paris pour ces méthodes déloyales envers les marchands. Une sanction similaire est maintenant envisageable pour ces sites internet qui ne respectent EN RIEN le droit Français et usent de manoeuvres malveillantes à l’égard de leurs utilisateurs et de leurs clients. Nous pourrions également parler du dossier Banque Populaire, mais ce dernier composé de plusieurs plaintes n’est pas encore jugé. Nous y reviendrons en temps voulu, vraisemblablement en 2022.

Concernant Wish, le législateur dit cette fois-ci, ça suffit !

En effet, le ministre de l’Économie Bruno LEMAIRE a annoncé que le site E-commerce Wish devra être déréférencé par les moteurs de recherche et les boutiques d’applications en raison d’une concurrence déloyale.

Cette décision du ministre de l’économie a été prise conjointement avec Alain GRISET le ministre délégué chargé des PME et Cédric O le secrétaire d’Etat de la transition numérique et des communications électroniques. Cette décision exceptionnelle fait suite à une enquête de la répression des fraudes (DGCCRF). Ceci dans le but de protéger les consommateurs et lutter efficacement contre une concurrence déloyale à l’égard d’opérateurs économiques communique Bruno LEMAIRE.

Pas d’établissement Wish en France, pas de service clients Wish en France.

L’entreprise Wish a été créée en 2010 est basée à San Francisco et ne possède pas d’établissement en France, tout comme Trustpilot par ailleurs. Ça en dit long sur leurs intentions dans nos territoires.

Wish appartient à la société ContextLogic. Elle est entrée en Bourse à Wall Street en décembre 2020.

Wish affirme disposer de 100 millions d’utilisateurs actifs.

Une décision exceptionnelle pour préserver les consommateurs

Une telle décision en Europe n’a jamais été prise auparavant mais elle est prise dans l’intérêt de tous et pour mieux protéger les consommateurs.

Il faut bien admettre que le consommateur est séduit par les prix des articles proposés sur Wish, souvent au détriment de la qualité et des garanties associés.

Des normes de sécurité absolument pas respectées par Wish

L’enquête en question a été réalisée en septembre 2020 par la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) sur le motif de la sécurité des produits vendus et des pratiques commerciales de la plateforme Wish.

140 produits commercialisés par Wish ont été étudiés.

Les résultats ont montré que la mise en vente d’un grand nombre de produits sont non-conformes avec des taux de dangerosité élevés.

Les catégories de produits concernés sont :

Nature du produit

Non-conformes

Dangereux

Les jouets

95%

45%

Les appareils électriques / électroniques

95%

90%

Les bijoux fantaisie

 

62%

Wish n’effectue pas les retraits et les rappels de produits lorsqu’il y a nécessité

De plus, l’enquête a révélé que Wish n’effectue pas les retraits et les rappels de produits lorsqu’il y a nécessité alors qu’elle en a l’obligation au titre de son statut de distributeur.

Pour rappel, Wish avait déjà été assignée par la répression des fraudes dans une autre enquête. L’entreprise Californienne était accusée d’effectuer des réductions de prix trompeuses et de mettre ses produits d’appel en avant alors qui n’étaient pas réellement disponibles.

la DGCCRF avait donné un délai de 2 mois à Wish de se mettre en conformité

Cet été, en juillet, la DGCCRF a donné un délai de 2 mois à Wish de se mettre en conformité. Elle a même constaté qu’une fois les produits retirés, ces derniers réapparaissaient sous un autre nom.

Étant donné que Wish n’a pas respecté cette injonction, c’est pourquoi le gouvernement a pris la décision de demande le retrait du référencement du site Wish des moteurs de recherches et des boutiques d’applications.

Ne plus faire prendre de risques d’acheter des produits non-conformes et dangereux

Ainsi, les consommateurs ne seront plus dirigés vers Wish lorsqu’ils feront des recherches de produits pour ne plus leur faire prendre des risques d’acheter des produits non-conformes aux normes et dangereux.

Cependant, l’accès sera toujours possible en tapant l’adresse du site Wish directement dans le navigateur de l’internaute.

La sanction prise peut durer jusqu’à ce que Wish se mette en conformité.

Face à cette décision, Wish a décidé de contre-attaquer et faire appel à cette mesure du gouvernement.

La problématique est prise à l’envers par Wish qui préfère contester une décision légitime plutôt que de corriger les erreurs commises et se mettre en conformité.

Tout cela nuit considérablement au secteur du E-commerce en matière d’image et de confiance des consommateurs pour leurs achats en ligne…ça rappelle un peu l’histoire de Pere-Noel.fr….

Sources utilisées : Ici , ici , ici et ici , et , et encore

MAJ le 21/12/2021

Wish avait demandé à la justice d’annuler le déréférencement de sa plateforme, en vain. Wish restera banni des moteurs de recherche.

Source ici.

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Faillite de la banque Swoon : Un amateurisme proche de l’escroquerie ?

Des centaines de clients ont été lésés par cette néo-banque lilloise Swoon suite à une offre commerciale très hasardeuse et une régulation inexistante. Le préjudice se chiffre en millions d’euros.

Swoon et ses promesses non tenues

En effet, Swoon a proposé une promesse d’un livret offrant un rendement à 3% et malheureusement beaucoup de clients ont été attirés par cette offre attractive et ont placé leurs économies à cette occasion.

Sauf, que l’entreprise Swoon a été placée en liquidation judiciaire le 26 juillet 2021. Les activités de Swoon Europe à destination des particuliers le ont été stoppées le 12 août 2021. Suite à cela s’est ajouté la fermeture du site internet, de l’application mobile et des comptes sur les réseaux sociaux. Le seul canal de communication accessible est l’email et la plupart des demandes pour récupérer les fonds placés sont restées en suspens.

Plus d’un million d’euros de préjudice

Entre 100 et 200 clients peinent toujours à récupérer leurs économies dont le préjudice serait évaluer à plus d’un million d’euros. Ce sont donc des quantités qui sont loin d’être négligeables.

Un contexte frauduleux

L’association, France Conso Banque centralise les témoignages des clients et se prépare à engager une action judiciaire contre les dirigeants et gestionnaires de SWOON dont le contexte est nettement frauduleux.

Crowfunding sauvage avec les dépôts des épargnants

Michel GUILLAUD, le Président de l’association a indiqué à BFM Business que Swoon a réalisé une sorte crowdfunding sauvage déguisé sous la forme de crédits aux PME abonnés par les dépôts des épargnants.

La ligne directrice de Swoon était de prêter le plus possible aux entreprises pour rentabiliser à 3% les dépôts effectués par les épargnants. Quant aux prêts, ils atteignaient 85% des fonds collectés, ce n’était donc pas tenable dans le temps. Concernant le taux de crédit de 5% pour les entreprises, il ne laissait aucune marge de manoeuvre en cas de défaillance. Pour que ce modèle tienne dans le temps il aurait fallu sans cesse de nouveaux clients pour ainsi compenser les défauts, financer les intérêts et rembourser ceux qui sortent. On est proche d’une pyramide de Ponzi.

En résumé, des objectifs surréalistes dans la réalité, et un système tel qu’il était imaginé par les dirigeants de Swoon, assurément voué à l’échec.

Aucun agrément, aucune garantie financière

L’ACPR (l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution) qui est l’organe de supervision français de la banque et de l’assurance n’ont jamais délivré d’agrément ni à Swoon ni à la Financière de Garantie l’entité qui prêtait de l’argent aux entreprises. L’ACPR indique n’avoir jamais été sollicitée à ce sujet alors que le créateur Quentin HADDOUCHE que Swoon avait bel et bien un agrément, ce qui est FAUX. Ceci n’était donc qu’une manoeuvre dans l’objectif de rassurer de potentiels clients ou épargnants.

Violation du RGPD

Swoon n’avait pas non plus l’autorisation de collecter des données financières ce qui est contraire au RGPD. Swoon n’avait pas non plus l’autorisation d’exercer les activités d’une banque : établir des livrets, ou prêter aux entreprises.

Comment Swoon a-t-elle pu exercer une activité illégale ?

Il existe des agents ou mandataires intermédiaires qui s’occupent de l’inscription en tant qu’établissement de paiement auprès de l’ACPR, notamment pour la bonne information du public mais ceci n’est en rien un agrément. Cependant, cela permet quand même à certains entrepreneurs, à l’instar des dirigeants de Swoon, d’exercer une activité de bancaire en toute illégalité. En outre, il est légitime de se questionner sur les rôles de régulation et de contrôle des autorités quand on voit le pitoyable résultat de ce dossier. L’ACPR a donc failli dans son rôle de surveillance.

Swoon et Financière de Garantie ont été enregistrées comme agent et mandataire de deux établissements de paiement ce qui a créé la confusion chez leurs clients qui ont considéré, à tort, cela comme un agrément.

Aucune autorisation légale pour recueillir les fonds des déposants

Ils ne pouvaient donc pas commercialiser des produits d’épargne mais seulement des prestations service de paiement.  Les particuliers, victimes de cette escroquerie, ont donc confié leurs économies à Swoon qui n’avait aucune qualité légale pour recueillir leurs fonds.

La réponse de l’ACPR quant à cette affaire est étonnante. En effet, pour eux, si la banque n’a pas d’agrément il n’y alors pas de contrôle et c’est aux consommateurs de bien étudier les offres proposées et ne pas se faire avoir avec des offres trop alléchantes.

Selon France Conso Banque, ce défaut de contrôle doit cesser. En outre, il faudrait accentuer la surveillance de l’émergence de ces nouveaux acteurs qui déjouent les autorités et les règles prudentielles.

L’association France Conso Banque, lance également une action judiciaire à l’encontre de l’ACPR qui, selon elle, n’a pas joué son rôle de gendarmes des banques.

Concernant l’action contre SWOON elle se portera partie civile, à l’instar de la procédure qu’elle avait initié contre la BNP sur les crédits immobiliers en francs suisses. Cependant, cela prendra du temps avec la multiplication des parties prenantes dans cette affaire.

Il s’agira d’une action collective conjointe afin de rassembler l’ensemble des victimes dans une procédure commune ce qui permettra de mutualiser les coûts.

L’espoir de retrouver les fonds pour les particuliers est proche de zéro.

Sources utilisées : Ici et et encore

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La censure pratiquée par Facebook à l’encontre de startups Françaises est-elle justifiée ?

Plusieurs startups de la FemTech et de la SexTech ont vu leurs comptes clôturés par Facebook ou Instagram pour cause de contenus déplacés, choquants ou inappropriés.

La fondatrice d’Elia Lingerie, Marion GOILAV, a témoigné qu’elle a perdu 60% de son chiffre d’affaires après la suppression de son compte par Facebook. En effet, c’est suite à la publication d’une culotte menstruelle de la marque en lien avec l’Institut Curie dans le cadre de la campagne Octobre Rose qualifié comme « à caractère pornographique » selon le réseau social. Malgré, plusieurs demandes et la possession d’un compte publicitaire de quelques centaines de milliers d’euros, Marion GOILAV n’a eu aucun retour.

Mais cette startup est loin d’être un cas isolé. En effet, de nombreuses autres startups dans le même secteur connaissent le même sort sur les réseaux Facebook et Instagram.

Elles sont sidérées d’être constamment suspendues sur les réseaux sociaux mais malheureusement ce sont des problèmes récurrents.

Kenza KELLER, fondatrice de la startup TALM, victime elle-aussi de ces censures a bien cru que son travail de réflexion de deux ans allait être ruiné.

En effet, le jour du lancement de la startup, la fondatrice a publié une vidéo de campagne avec des corps et de la peau. Le résultat ne c’est pas fait attendre : son compte Facebook et Instagram ont été suspendus pendant 30 mn. Effectivement, les algorithmes ont considéré sa vidéo inappropriée voire pornographique.

Ces entrepreneurs et entrepreneuses ne jouent pas à armes égales face aux grandes entreprises du numérique comme Facebook (devenu META).

En effet, le canal de distribution principal pour attirer, développer et fidéliser la clientèle de ces startups est le digital, notamment au travers des réseaux sociaux.

Autre exemple : Anne KERVEILLANT, fondatrice de My Lubie, une marque de bien-être sexuel.

La fondatrice reçoit régulièrement des avertissements des réseaux sociaux à l’instar de Facebook et Instagram, en menaçant de supprimer ses comptes si elle continue de partager des contenus sexo.

Dans ses publicités, la fondatrice est obligée de changer le nom de ses produits (lubrifiant par gel intime) par exemple pour qu’elles soient acceptées.

Pour ces réseaux sociaux, il n’est pas possible de publier du contenu sur le plaisir. Par contre, laisser les talibans vociférer sur Twitter au sujet des nouvelles contraintes imposées aux femmes dans leur pays, cela ne leur pose aucun souci.

Ce n’est seulement que depuis 2015, qu’Instagram a autorisé des photos d’allaitement et de cicatrices suite à des mastectomies.

Mais en réalité, ces contenus semblent encore être filtré affirme Amélie connu sous le pseudonyme de Tziganette autre exemple de startup victime de censure.

A chaque publication ou story retirée par Instagram, elle se retrouve dans l’ombre puisqu’elle n’a plus accès ni à ses hashtags qui lui permette d’être identifiée sur le réseau social par les internautes.

C’est une perte de visibilité immédiate.

Elle a aussi entrepris de faire appel de ces décisions jugées arbitraires, personne ne lui répond du côté du réseau.

Que ce soit Facebook ou Instagram, le réseau impose ses décisions sans possibilité de négociation ou de discussion.

Par exemple, Instagram proscrit toutes les publications où il y a de la nudité.

Comment ces startups peuvent-elles se développer et continuer leur activité si elles sont constamment suspendus sur les réseaux ?

Pour ces entrepreneuses et toutes celles et ceux qui sont concernés par ces censures, afin de ne pas perdre ce canal de communication vital pour les petites entreprises, la seule solution est de se plier aux règles de ces réseaux sociaux sous peine d’être évincé.

Est-ce normal, alors que l’on observe régulièrement des contenus sponsorisés de personnalités en string qui poussent à la sexualisation des jeunes filles ?

Ces entrepreneuses n’ont pas le choix que de faire de l’autocensure en faisant attention à ce que l’on ne voit pas certaines parties du corps. Malgré ces précautions, cela ne les empêche pas de voir leurs comptes « shadow ban » (être bloqué sans en être averti).

Pour être moins dépendantes des grands réseaux tels que Facebook ou Instagram, ces startups essaient de mettre en place d’autres leviers de communication (newsletters, podcasts, campagnes à destination de professionnels spécialisés, bouche-à-oreille) pour se rendre davantage visibles du public. Tous les moyens sont bons et il convient surtout être créatifs pour être ainsi moins dépendant de ces grands réseaux appliquant des règles arbitraires en matière de publication.

Mais qu’en est-il des vrais contenus inappropriés, haineux ou à visée pornographique qui ne sont pas censurés ?

Prenons l’exemple des talibans. En effet, Mark ZUCKERBERG affirme que les contenus publiés par les talibans ne sont pas acceptés et sont supprimés sur le réseau social Facebook depuis plusieurs années. En effet, toutes les publications des talibans ou du mouvement islamiste sont considérées comme des publications terroristes et sont donc bannis du réseau social. Des modérateurs spécialisés sur l’Afghanistan ont un rôle de surveillance et doivent repérer toutes les publications sur ce sujet. Ils parlent les langues maternelles du pays : le dari et le pachto afin de mieux repérer les besoins et les problèmes de modération.

Zabihullah Mujahid, le porte-parole des talibans a dénoncé les agissements de Facebook. il considère que le réseau social ne permet pas l’accès à toutes les informations avec des publications censurées telles que celles des talibans ou du mouvement islamiste en général.

Il en est de même sur le réseau social Instagram qui est la propriété de Facebook (Meta). Le responsable Adam MOSSERI affirme qu’aucune présence, célébration, promotion ou représentation des talibans n’est autorisée sur le réseau social.

Sur WhatsApp c’est plus compliqué de contrôler les publications (photos, vidéos) ou les messages car les communications sont chiffrées sur l’application.
Cela rend impossible l’accès aux contenus des discussions personnelles des utilisateurs. Cependant, s’ils ont connaissance d’une personne ou d’une organisation sanctionnée est présente sur WhatsApp, des mesures peuvent être prises.

On reste au conditionnel.


En effet, des lignes téléphoniques utilisées par les talibans ont déjà été supprimées. Ces lignes téléphoniques d’assistance servaient d’intermédiaires pour envoyer des messages d’assistance à la population dans le but de surveiller les faits et gestes des habitants en Afghanistan et plus précisément à KABOUL récemment.

Pour Twitter, c’est une autre affaire. En effet si l’ancien Président des Etats-Unis d’Amérique est banni du réseau social, les porte-paroles du mouvement islamiste peuvent encore s’exprimer librement.

Pourtant, dans les règles de modération de Twitter, il est bien spécifié que les organisations violentes ou terroristes ainsi que les groupes extrémistes violents n’ont pas leur place sur le réseau social Twitter.

En outre, le réseau social applique toujours sa politique de modération en ce qui concerne les publications violentes, les comportements abusifs et haineux, mais il n’a pas souhaité s’exprimer sur la question des comptes talibans.

Deux visions s’affrontent entre Facebook et Twitter : celle de l’interdiction formelle des comptés liés à une organisation terroriste et celle de l’intérêt public d’accès à l’information.

Facebook et Twitter ont annoncé qu’ils allaient renforcer la sécurité des comptes des utilisateurs afghans tels que les travailleurs humanitaires, les journalistes, les organisations de médias d’information ou encore les militants des droits de l’Homme. Ceci dans le but de protéger leurs voix et leurs identités.

De plus, Facebook a indiqué qu’il avait temporairement supprimé la possibilité de consulter ou de rechercher les listes d’amis des comptes en Afghanistan.

Quant à Twitter, ils ont développé une nouvelle fonctionnalité qui permet aux utilisateurs de verrouiller leurs comptes en un seul clic qui empêchent toutes personnes qui ne figurent pas dans la liste d’amis de télécharger ou partager des photos ou de voir les publications.

Enfin, des mesures de protection similaires ont été mises en place sur Instagram appartenant à Facebook.

Sources : Ici , ici , et et encore

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