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Loisirs : 250 000 nouvelles piscines en 1 an, un secteur en croissance de + 55%

La pandémie a accentué le désir des français pour leur maison et leur extérieur. La france comptait déjà plus de 3 millions de piscines, c’est 800 000 piscines de plus en 4 ans, un record et le secteur peine à recruter.

Pour autant, certains professionnels du métier s’affranchissent de toute éthique et de tout sérieux dans leur travail à l’instar de « Rêve de Piscine à Carquefou » où le « rêve » se transforme rapidement en cauchemar :

  • Délais non respectés
  • Incidents majeurs sur le chantier

    > Exemple 1 : Lors de la livraison de la coque de la piscine par Rêve de Piscine à Carquefou, la coque d’une tonne accrochée par des sangles à une grue mobile est venue percuter à 2 reprises et violemment le mur de la maison.

    Cela a occasionné des dégâts visibles et invisibles nécessitant une expertise du bâtiment. Or, Rêve de Piscine à Carquefou ne s’est pas encombré de faire une déclaration à son assurance, de même que le fabriquant Alliance Piscines.

    > Exemple 2 : Lors de l’installation de la PAC (Pompe A Chaleur), l’installateur Rêve de Piscine ne pose pas la question de savoir s’il est en capacité de poser cette PAC et de la faire fonctionner correctement.
    Ainsi, la PAC n’a pas été efficiente pendant tout le début de la saison.

    En contactant l’entreprise Rêve de Piscine afin qu’ils résolvent le problème de fonctionnement d’une installation faite quelques semaines plutôt par leurs services, la réponse obtenue est un délai incompressible de 15 jours !

    Le jour venu, le technicien a 2 heures de retard, reste 10 min et adresse ensuite une facture de 150€ ! Après son départ, la PAC n’est toujours pas en état de marche.

    Un constat d’huissier est effectué pour figer la situation à date.

    S’ensuivent des échanges lunaires avec Monsieur Philippe RICAUD le gérant de Rêve de Piscine qui rejettent constamment les manquements de ses salariés sur le compte de ses clients.

    Mais le constat est là : le travail n’a pas été effectué correctement, la piscine n’est pas conforme et la maison a été endommagée par les interventions de Rêve de Piscine.
  • Le suivi du chantier n’a pas été sérieux dès le départ.

Afin de ne pas se trouver importuné constamment par les intervenants du chantier, une architecte (Phala HENG) avait été mandatée pour coordonner les artisans qu’elle-même avait sélectionné.

Or, rien ne s’est passé comme cela aurait dû.

Exemple 3 : Le carreleur choisi par Phala HENG a du intervenir à 3 reprises pour refaire les joints qui n’étaient pas conformes et même dangereux pour l’installation (morceaux de silicone qui se détachaient et se trouvaient ensuite dans le circuit de filtration) rendant la piscine inutilisable pendant la seule période de l’année où cela est possible :

 

Seulement pour le pisciniste (Rêve de piscine) et pour l’architecte, tout cela semble normal.

AUCUN constat n’a été effectué lorsque la coque à violemment percutée la maison à deux reprises (une faute professionnelle incontestable) ;
AUCUN engagement de réparation du mur n’a été pris par Rêve de Piscine ou Phala HENG ;
AUCUNE intervention des techniciens de Monsieur Philippe RICAUD n’a été en mesure de faire fonctionner correctement la PAC ;
AUCUNE prise de conscience de la médiocrité du travail réalisé ;
AUCUNE formation n’a été dispensée sérieusement pour l’utilisation des matériels et des produits vendus par Rêve de Piscine ;
AUCUNE proposition d’indemnisation, ni excuses, rien. Le client doit se débrouiller par ses soins pour résoudre les problèmes relevés.

Des mois plus tard, malgré des plaintes, des demandes d’intervention, et plusieurs mises en demeure, aucune démarche n’a été effectuée par les protagonistes de ce dossier.

Voilà comment travaille Rêve de Piscine à Carquefou !

Puis que dire de l’architecte, Madame HENG qui semblait sérieuse lors des premiers contacts ? Qu’on ne gère pas un chantier comme cela, laissant des intervenants endommager la maison du client pour ensuite refuser tout constat, toute réparation et toute indemnisation.

Pour résumer ce témoignage et le mécontentement du client, il est à noter qu’actuellement ces artisans n’en n’ont rien à faire de leurs clients, allant jusqu’à préciser « Ce n’est pas grave si nous n’avons plus de chantiers avec cet architecte, nous sommes débordés de demandes! « .

En gros c’est un permis de médiocrité. Evitez-les !

Source : ici

CatégorieRéférencement (SEO)

SEO : Les 30 idées reçues sur le référencement naturel

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Idée reçue n°1 : Atteindre la position 0 en 1 semaine, c’est possible !

C’est beau d’avoir des rêves ! Mais pour réussir à positionner votre site web tout en haut de la SERP, il vous faudra du travail, et sans doute un peu de patience. A moins que vous soyez (vraiment) archi-seul sur un sujet de niche. 

Idée reçue n°2 : Le SEO doit être privilégié à l’UX

L’UX, le nom de code pour l’expérience utilisateur, elle doit être la plus optimisée qui soit, dans le cas contraire, cela impacte le SEO négativement.

Idée reçue n°3 : La vitesse de chargement du site a un impact majeur sur le SEO

Le temps de chargement est important pour l’internaute qui aura tendance à partir de votre site s’il est trop lent. Google l’a ainsi intégré dans ses « signaux web essentiels », qui modifient l’
algorithme de classement de Google en 2021. Toutefois la vitesse de chargement n’a qu’un impact mineur sur le ranking, la qualité de contenu restant prioritaire.  

Idée reçue n°4 : L’ordre des Hn importe peu

Vous choisissez les titres de vos paragraphes en fonction de leur rendu sur votre site internet ? Le H4 avant le H3 parce qu’il est plus gros ? Alors arrêtez cela tout de suite et soyez logique !
Le H1 est le titre du contenu, il ne doit pas se trouver dans le corps du texte. Ensuite, vous déroulez : H2, H3, H4 … Sinon vous pouvez parier que les moteurs de recherche n’y comprendront rien !

Idée reçue n°5 : L’url ? On s’en fout !

Pour comprendre de quoi parle votre contenu, Google crawle d’abord le Title, puis directement l’url. Avoir une bonne structure d’url peut aider votre SEO. La première partie est constituée du nom de domaine, mais la seconde est modifiable. C’est celle-ci que vous devez optimiser.On parle de ré-écriture d’url ou d’url rewriting.

Idée reçue n°6 : Il faut se placer sur un mot-clé concurrentiel

Non ! Au contraire, vous placez sur une requête à forte volumétrie ne vous apportera pas plus de trafic puisque justement … elle est concurrentielle ! Visez plutôt des mots-clés à moyen volume et à longue traîne. Par exemple, plutôt que « écharpe », privilégiez « écharpe verte en laine de lama »

Idée reçue n°7 : Il faut ne faut pas utiliser la balise Meta Keyword

Une balise <meta> définit les différents types de métadonnées d’une page web. Or la laisser vide c’est laisser Google déterminer les mots-clefs qui sont les plus pertinents pour la page en question. De la même manière, si les moteurs de recherche tiennent peu ou pas compte de ces informations, ne pas les renseigner c’est déjà ne pas respecter le minimum nécessaire. Le SEO n’a jamais été un travail de feignant !

Idée reçue n°8 : Renseigner sa méta-description est indispensable pour le SEO !

Oui vous devez impérativement la remplir, celle-ci doit accrocheuse et contenir des mots-clés pertinents. Car la méta-description doit inciter l‘internaute à cliquer sur votre lien ! De plus, si vous ne la renseignez pas correctement vous-même, Google se fera un plaisir de s’en charger à votre place.

Idée reçue n°9 : Un contenu peut viser plusieurs thématiques

Si vous faites ça, vous allez embrouiller les moteurs de recherche. Pour un contenu, visez une seule thématique et travaillez tout le champ sémantique autour de celle-ci.  

Idée reçue n°10 : La première page c’est le Graal !

Non. Comment ça « non » ? Non. Le Graal, ce n’est pas la première page, c’est le « top 3 » ou Triangle d’or. Au-dessous, c’est ce que l’on appelle la « zone grise », celle où les internautes ne se rendent presque jamais et où le CTR est très faible. 

Idée reçue n°11 : Les images c’est juste pour faire joli

Les images peuvent faire joli, mais vous ne les insérez pas dans votre contenu uniquement pour ça. En effet, il est indispensable de les optimiser en renseignant le titre et la balise Alt (texte alternatif). Optimiser votre image vous permet de ressortir sur l’onglet Google Images mais représente également une grande aide pour les personnes malvoyantes qui parcourent votre site en audio-description. De plus un moteur de recherche comme Google est « aveugle » par conséquent vous devez lui indiquer ce qu’il voit ou doit voir 😉

Idée reçue n°11 : Écrire en gras, c’est juste pour faire joli

Pas seulement ! En écrivant en gras les mots ou expressions importantes de votre contenu, vous attirez à la fois l’attention de votre lecteur et celle des moteurs de recherches, et facilitez la lecture de votre contenu. 

Idée reçue n°12 : le HTTPS c’est juste pour rassurer l’internaute

Le HTTPS rassure également les moteurs de recherche. En effet, depuis 2018, les sites qui ne sont pas en HTTPS sont même pénalisés par Google. A critères similaires, le site en HTTP sera toujours moins bien classé dans la page de résultats.

Idée reçue n°13 : Le SEO c’est gratuit !

On oppose souvent le SEA (référencement payant) au SEO (référencement naturel). Pourtant, au risque de vous décevoir, le SEO demande a minima du temps et beaucoup de travail. Souvent, il passe par des prestations d’audit, d’optimisation et de rédaction de contenus auprès de professionnels. Il n’a donc rien de « gratuit ». 

Idée reçue n°14 : Mon site doit avoir un maximum de backlinks

Oui, les backlinks (liens entrants) sont très importants et peuvent booster votre SEO … à condition qu’ils émanent de site de qualité en lien avec la thématique de votre propre site web

Idée reçue n°15 : Dupliquer du contenu interne est pénalisant

Pas de duplicate content ! Tout contenu doit être unique. Sauf dans certains cas comme les fiches articles sur des sites Ecommerce, dans ce cas la balise canonical doit être utilisée.

Idée reçue n°16 : Il n’est pas nécessaire d’utiliser les balises canoniques

Si vous avez des pages quasi identiques, ce qui est souvent le cas des sites e-commerce avec leurs fiches produits, utiliser les balises canoniques vous permet de multiplier le même contenu sur plusieurs url différentes pouvant toutes être classées dans le moteur de recherche.

Idée reçue n°17 : Optimiser mon site pour les smartphones est secondaire

L’indexation first-mobile : les robots de Google évaluent la pertinence d’une page en crawlant en priorité sa version mobile plutôt que sa version bureau. 

Idée reçue n°18 : Ce n’est pas la peine de mettre à jour le contenu obsolète 

Non seulement cela vaut la peine pour que l’utilisateur bénéficie d’informations à jour, car  il risque fort de ne plus revenir dans le cas contraire, mais le fait même de rafraîchir votre contenu devrait augmenter votre visibilité auprès des moteurs de recherches. Profitez-en pour optimiser ce qui peut l’être. De plus un contenu obsolète fera inévitablement augmenter le taux de rebond de votre site E-commerce.

Idée reçue n°19 : Il ne faut surtout pas supprimer de contenu

Oui et non. Si votre contenu est obsolète ou problématique, cela peut-être la seule solution. Mais faites-le correctement en renvoyant une réponse http 404, 410 ou 411 en en-tête du contenu concerné. La suppression peut prendre du temps. De plus, ne supprimez pas un contenu ayant une valeur SEO ( ayant de bons liens, recevant du trafic) mais désindexez cette page et faites une redirection 301 sur une page équivalente.

Idée reçue n°20 : Je peux désindexer n’importe quel contenu sans conséquence

Non. Si le contenu répond à une requête des internautes, qu’il a du sens pour votre activité et/ou qu’il a une valeur SEO, sa désindexation sera pénalisante sur votre référencement naturel.  

Idée reçue n°21 : Il ne faut surtout pas désindexer de contenu

Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit ! La désindexation de certains contenus obsolètes ou de contenus dupliqués par exemple est au contraire recommandé.

Idée reçue n°22 : le nombre de clics dans les pages de résultat a un impact sur le classement d’un site

Non ! Le comportement d’un utilisateur dans la SERP n’a pas d’incidence sur le ranking d’un site web. Le taux de clics ou encore les allers-retours entre SERP et pages web proposées (pogosticking) servent de KPI à Google pour mesurer la qualité de ses algorithmes. 

Idée reçue n°23 : mon maillage interne doit contenir des liens en no-follow

L’utilisation de lien nofollow ne permet pas le passage du « jus de référencement » d’une page à l’autre, vous n’en faites juste rien ! L’utilisation du nofollow en maillage interne est inutile. Mais… (il y a un « mais »).

Idée reçue n°24 : Mes liens externes doivent être en nofollow

Même topo que pour le maillage interne : aucune utilité à faire des liens externes en nofollow. Cela n’améliore pas la transmission du « jus » et donc pas votre SEO. Mais… (il y a un « mais »).

Idée reçue n°25 : L’agrément Google va booster mon SEO !

Gardez en tête que Google n’a de partenariat avec personne en SEO. Les seuls accords concernent le SEA.

Idée reçue n°26 : Le taux de rebond a une incidence sur le SEO

Google n’utilise pas le taux de rebond pour déterminer le ranking d’un site web car ce n’est pas un indice de qualité du contenu. En effet, le taux de rebond peut être fort, au contraire, car l’internaute trouve tout de suite sa réponse et s’en va ! Ce n’est pas du tout vrai en SEA ou le taux de rebond influe négativement sur les CPC et le Quality Score.

Idée reçue n°27 : Avec les nouveaux algorithmes, les règles de SEO changent sans arrêt 

Oui, il y a de nouveaux algorithmes qui demandent de repenser certains points comme l’indexation first-mobile. Oui, de nouvelles techniques permettent de rendre les sites plus « propres » ( les balises « canonical », « hreflang » etc.). Cependant, les fondamentaux du SEO restent globalement les mêmes.  

Idée reçue n°28 : Il n’existe pas de moteurs de recherche alternatifs à Google

Google représente 95 % du trafic internet en France. Il est donc logique (et primordial) d’optimiser son site web en fonction des exigences de ce moteur de recherche. Pour autant il en existe d’autres comme Qwant ou Ecosia qui proposent des modes de fonctionnement plus vertueux (données non collectées, actions écologiques etc.). Cependant les résultats de ces moteurs de recherche alternatifs sont parcellaires.

Idée reçue n°29 : Il n’est pas nécessaire d’adapter son SEO aux recherches vocales car elles sont marginales

Faux ! Déjà près de 50% des internautes  utilisent la recherche vocale pour acheter des produits. Vous auriez tort de vous priver de ce trafic. Il est donc fortement recommandé d’adapter votre référencement naturel aux recherches vocales ( commandes passées via un assistant vocal comme Siri ou Google Home). 

Idée reçue n°30 : Le SEO c’est un truc d’expert

Oui, mais…. En apprenant les fondamentaux, en faisant des tests sur vos sites web via l’application de ces méthodes, chacun est en capacité d’optimiser correctement son site. En revanche, cela demande beaucoup de temps et d’importantes ressources qualifiées, lorsque de véritables enjeux économiques sont concernés.

Auteure : Aurore

Source : ici, , et encore ici et , merci à elles 😉

CatégorieAvis Clients

ECOMMERCE : Pourquoi les avis clients sur Trustpilot doivent-ils être mis à jour ?

Vous êtes des dizaines de milliers à recevoir ces dernières semaines des mails de la part de Trustpilot vous invitant à « mettre à jour » vos avis clients déposés sur la plateforme éponyme :

La raison de cette mise à jour est très simple. Elle fait suite à la condamnation par le Tribunal de Commerce de Paris de la société Trustpilot pour des manquements avérés et condamnés par les magistrats.

Trustpilot ne respectait pas l’article D111-17 du code de la consommation comme cela est précisé dans les extraits du jugement à l’encontre de Trustpilot.

L’entreprise Danoise, qui ne dispose pas de filiale Française, avait été pourtant mise en demeure à plusieurs reprises par des sites Ecommerce et par des dirigeants Français sans que Trustpilot ne daigne répondre favorablement aux demandes de mise en conformité.

Trustpilot n’a jamais indemnisé les entreprises victimes de ses agissements déloyaux.

Il aura fallut attendre un jugement du Tribunal de Commerce de Paris pour que Trustpilot prenne au sérieux les réglementations des pays où la société opère.

En outre, Trustpilot avait été également condamné à verser des dommages et intérêts aux plaignants.

Cependant, Trustpilot n’a jamais indemnisé les entreprises victimes de ses agissements déloyaux.

Cela fait partie d’une nouvelle procédure auprès du Tribunal de Commerce.

MAJ du 18/06/2021 : Trustpilot aurait versé les sommes auxquelles l’entreprise Danoise avait été condamnée au Tribunal de Commerce de Paris.

 

 

 

 

CatégorieE-commerceEntrepreneuriat

TVA E-commerce : une véritable simplification dans les processus Européens

Les nouvelles règles encadrant la TVA appliquée au commerce en ligne dans l’ensemble des États membres de l’Union Européenne sont entrées en vigueur le 1er Juillet dans le droit Français. La transposition de la directive 2017/2455 adoptée en Conseil de l’Union européenne en décembre 2017 a été réalisée via les lois de finances 2020 et 2021.

98 % des sociétés étrangères présentes sur les marketplaces en France ne payaient pas de TVA mais n’étaient pas non plus immatriculées !


A quels objectifs doivent répondre les nouvelles règles de TVA e-commerce ?

 

En 2015, les états membres de l’UE avaient procédé à un ajustement des règles applicables à la TVA pour appréhender la croissance du e-commerce : il devenait possible de taxer les services en ligne dans le pays de résidence de l’acheteur. Pour faciliter l’accomplissement de ces formalités de TVA, un portail numérique avait été mis en place. Les fournisseurs peuvent collecter la TVA sur l’ensemble des ventes réalisées au sein de l’UE tout en ne la payant que dans un seul pays.

Avec les nouvelles règles sur la TVA e-commerce, l’UE a montré sa volonté d’aller encore plus loin.

Les évolutions réglementaires concernant la TVA e-commerce poursuivent deux objectifs : faciliter la vente en ligne entre pays de l’Union européenne et renforcer la lutte contre la fraude fiscale.

Faciliter la vente en ligne entre pays de l’Union européenne

Avant le changement de législation, les entreprises étaient assujetties aux obligations différentes de chaque État Membre en matière de TVA, ce qui représentait une véritable difficulté.

Les nouvelles règles devraient amener une véritable simplification dans les processus de déclaration, de collecte et de paiement de la TVA au sein de l’UE.

Renforcer la lutte contre la fraude fiscale

Selon un rapport de l’Inspection Générale des Finances (IGF) en date de 2019, 98 % des sociétés étrangères présentes sur les marketplaces en France ne payaient non seulement pas de TVA mais n’étaient pas immatriculées.

La réforme a été votée il y a 4 ans dans l‘optique de rendre plus équitable la concurrence entre les commerçants Européens et extra-communautaires. Ces derniers devraient se voir empêchés de vendre en Europe s’ils ne respectent pas les modalités d’entrée sur le marché.

Quelles sont les nouvelles règles de TVA pour le commerce en ligne ?

Fin de l’exonération de TVA pour les vendeurs extra-communataires

Les vendeurs extra-communautaires sont désormais soumis à la TVA pour tous les biens vendus en ligne dans l’Union Européenne, y compris ceux d’une valeur inférieure à 22 euros.

Avant le 1er juillet 2021, les biens d’une valeur inférieure à 22 euros en étaient exemptés. Or, cette exonération était abusivement détournée via un mauvais étiquetage. Ces « arnaques » coûtaient environ 7 milliards d’euros aux États Européens chaque année. Faire appliquer la TVA sans considération de prix devrait permettre de mettre un terme à ces pratiques de concurrence déloyales vis-à-vis des entreprises européennes. 

La direction des douanes indique que cela représente, pour la France, environ 450 millions de colis supplémentaires qui devront désormais être déclarés auprès de la douane, et soumis à la TVA chaque année.

Une nouvelle législation pour les plateformes

C’est une petite révolution pour les plateformes. En effet, la nouvelle réglementation sur la TVA appliquée au commerce en ligne rend les plateformes de vente en ligne redevables de la TVA pour les biens expédiés depuis un État tiers et vendus sur leur site ou ceux livrés au sein de l’UE pour le compte d’un vendeur extra-communautaire.

Les plateformes et les marketplaces, deviennent, de fait, redevables de la TVA en lieu et place du vendeur extra-communautaire.

Avant le changement de réglementation, les plateformes étaient juridiquement considérées comme de simples interfaces de mises en relation entre les e-commerçants et leurs clients. Au 1er juillet 2021, elles sont désormais assimilées à des acheteurs-vendeurs. Les plateformes sont présumées avoir acheté et livré les biens dès lors qu’elles facilitent la vente à distance. Elles deviennent, de fait, redevables de la TVA en lieu et place du vendeur extra-communautaire.

Concrètement, les plateformes sont désormais redevables de la TVA pour :

  • les ventes à distance de biens importés d’une valeur d’envoi inférieure ou égale à 150€ pour un non-assujetti à la TVA ;
  • les livraisons de biens dans l’UE à destination d’un non-assujetti par un assujetti d’un Etat tiers.

Les marketplaces doivent dorénavant déposer la liste de l’ensemble des vendeurs opérant sur leur site e-commerce avec leurs chiffres d’affaires à chaque début d’année, et ce depuis début janvier 2020. 

Seuil unique de vente fixé à 10 000€

Auparavant, le e-commerçant devait déclarer sa TVA dans chaque État membre dans lequel il réalisait des ventes pour des seuils de chiffre d’affaires variables selon les pays.

Depuis le 1er juillet 2021, lorsqu’un vendeur réalise plus de 10 000€ de ventes dans un pays membre de l’UE, le vendeur doit s’acquitter de ses obligations de TVA dans celui-ci.

La création d’un guichet unique : « One Stop Shop »

La création d’un guichet unique permet aux vendeurs et aux plateformes de s’enregistrer pour répondre à leurs obligations de TVA.  Ce portail numérique, appelé « One Stop Shop » devrait considérablement simplifier la tâche des e-commerçants Européens qui pourront déclarer et collecter la TVA à travers une déclaration trimestrielle. Le guichet redirige automatiquement la TVA dans chaque pays concerné par les ventes. 

Les vendeurs extra-communautaires ne sont pas oubliés puisqu’un « One Stop Shop » est également mis en place pour faciliter le paiement de la TVA.

Ce guichet unique est déjà utilisé depuis 2015 pour les services en ligne, il est simplement étendu à la vente de biens.

Les inscriptions au guichet unique de TVA sont possibles depuis le 22 avril 2021 via le nouveau service en ligne « Guichet de TVA UE ».

Pour conclure, ces mesures devraient se traduire par une plus grande transparence pour les consommateurs puisque la TVA sera désormais intégrée dans le prix du bien acheté auprès d’un vendeur ou d’une plateforme située dans un pays hors Union Européenne et enregistré dans le guichet unique.

Les principaux acteurs du e-commerce se disent prêts. De nombreuses entreprises établies en dehors de l’UE, y compris de grandes marketplaces, sont déjà enregistrées dans le guichet unique de TVA.

Sources (merci à elles) : ici, , encore et ici.

CatégorieMédiocrité & Contentieux

ECOMMERCE : Boulanger et Oney face à leurs contradictions au détriment du client

Que c’est MAUVAIS en matière d’expérience client lorsque le marchand annule la commande d’un client, et n’annule pas le paiement effectué par celui-ci.

Boulanger est un très mauvais exemple en la matière :

1. Commande d’un Macbook pro pour 1499€ (paiement 3X CB Oney)

2. Confirmation Oney

3. Annulation de la commande par Boulanger (Après paiement du client) :

4. Mais…le paiement est tout de même validé et prélevé sur le compte bancaire du client :

Evidemment Boulanger a été contacté pour obtenir des explications. Celles-ci ne furent pas satisfaisantes :

  • Le premier interlocuteur de Boulanger adresse le client vers Oney et ne souhaite pas résoudre le problème
  • Le deuxième interlocuteur de Boulanger affirme oralement avoir annulé le paiement
  • Un troisième interlocuteur (chez Oney cette fois) confirme que c’est à l’enseigne d’annuler le paiement.

La finalité c’est que le client n’a pas sa commande, qu’il a perdu du temps et qu’en plus on lui prélève 1/3 du montant d’une commande annulée par le Vendeur sur son compte bancaire.

D’autant plus, que certains détracteurs du E-commerce, pourraient y voir des manoeuvres malveillantes visant à optimiser les flux de trésorerie de l’enseigne

Bref, une expérience client DÉPLORABLE où il a fallut faire un dossier de sinistre. Il est temps que cela s’arrête car ce type d’expérience est dévastatrice pour les cyber-acheteurs non avertis.

CatégorieMédiocrité & Contentieux

MARKETPLACE : Le vendeur Aukey banni d’Amazon

Ce type de sanction est la bête noire des vendeurs sur les marketplaces.

En effet, trop souvent, des vendeurs considèrent comme un « acquis » de pouvoir vendre sur Amazon, ou sur les autres marketplaces que sont par exemple Cdiscount, Fnac, Darty …etc.

Or, lorsque vous vendez sur ces plateformes, vous n’êtes pas chez vous mais chez eux ! Il convient se conformer aux conditions générales de ventes et d’utilisation de la marketplace concernée, au risque sinon, de se voir banni à vie de la plateforme.

Dernier exemple en date, Aukey.

Amazon a retiré les produits commercialisés par Aukey de sa plateforme en représailles à la publication de « fausses évaluations », de « faux avis » concernant justement ses produits.

La fraude, qui semble « massive » a été découverte en Mars où 75 000 faux comptes auraient attribué la note maximale à des produits contre une rémunération, ce qui est formellement interdit.

Depuis les produits Aukey sont actuellement indisponibles dans la boutique Amazon :

et certains clients témoignent des manoeuvres d’Aukey qui promettait, semble-t-il, 100$ pour tout avis client concernant ses produits :

 

Evidemment la problématique majeure est qu’aujourd’hui Aukey ne peut plus générer de revenus avec la marketplace d’Amazon.

 

C’est bien cela qu’il faut garder en tête, sur une marketplace : vous n’êtes pas chez vous, mais chez eux !

Si les marketplaces sont un excellent moyen de développer du C.A pour son enseigne, les inconvénients pèsent tout de même face aux bénéfices :

  • Vous n’êtes pas chez vous. La marketplace peut décider, unilatéralement et sans débat contradictoire, de la fermeture de votre boutique ;
  • Vous n’êtes pas propriétaire des données des clients qui ont commandés vos produits sur la marketplace ;
  • Vous n’avez peu ou pas de recours en cas de litige avec une marketplace ;
  • Commissions élevées sur les ventes, comprises entre 10 et 25% du prix de vente ;
  • Obligation de répondre aux mails dans un délai très court, parfois même les Week-end (des sanctions sont appliquées en cas de retard)
  • Transmettre les coordonnées de vos fournisseurs (si si c’est tout à fait vrai et vérifié !) ;
  • Rentabilité aléatoire voir négative ;
  • … la liste n’est pas exhaustive.

A ce jour, si la boutique Amazon d’Aukey est toujours accessible, il n’est cependant plus possible d’y commander quoi que se soit.

Sources ici et .

CatégorieMédiocrité & Contentieux

IMPAYÉS : Comment certains entrepreneurs s’affranchissent de la Loi ?

En 15 années à la direction de centres de profits j’en ai vu passer des comportements détestables et malveillants. Si auparavant les entrepreneurs disposaient de bases de connaissances sérieuses avant d’entreprendre, je constate de plus en plus de personnes qui n’ont RIEN à faire dans l’entrepreneuriat. Ils créent plus de problèmes qu’ils n’en résolvent.

Dernier exemple en date, celui de Monsieur Trésor MBOMBO de la société KW concept, une boîte de nettoyage en région Parisienne.

LES FAITS, RIEN QUE LES FAITS :

Le 3 Février 2021, Monsieur Trésor MBOMBO s’inscrit sur notre plateforme :

Le 18 Février 2021, il choisi un abonnement illimité pour son entreprise et ses salariés :

Puis il nous transmet les pièces nécessaires à l’utilisation de ce dernier à savoir : 

  • Un extrait Kbis de sa société KW concept
  • Une copie de la pièce d’identité du mandataire social

Ensuite Monsieur MBOMBO utilise naturellement son forfait illimité pour générer des fiches de paie, des déclarations sociales, des régularisations etc..etc.

Chaque mois il est prélevé sur la CB qu’il a choisi et tout se déroule normalement.

Le Vendredi 13 Août, le Crédit Mutuel nous informe de 4 impayés frauduleux concernant ce client.

Non content d’utiliser la solution, il ne voulait pas payer le prix associé.

Monsieur MBOMBO décide d’opposer l’intégralité des paiements effectués et avance auprès de sa banque la perte de sa carte bancaire, ce qui est évidemment FAUX.

Imaginez un seul instant si tous les porteurs de Cartes Bancaires décidaient d’opérer avec la même malhonnêteté ?

Il s’agit là d’un cas évident d’escroquerie.

Il était essentiel d’avertir les lecteurs du blog des agissements délictuels de cette entreprise et de son dirigeant.

Nous avons contacté Trésor MBOMBO par téléphone. Pas de réponse, le numéro indiqué par ses soins lors de son inscription est FAUX. Par mail, il n’a apporté aucune explication sérieuse, ni argument pour justifier de son pitoyable comportement.

Maintenant, il est blacklisté partout, soyez-en assuré 😉

 

 

 

CatégorieE-commerceJustice et réglementation

ECOMMERCE : Vinted attaqué en justice pour « Pratique commerciale trompeuse »

Il s’agit d’une des plateformes de E-commerce parmi les plus plébiscitées par les consommateurs Français.
Vinted, fondée et située en Lituanie, a d’ailleurs levé 250 Millions d’euros très récemment.

Or, Vinted se trouve cette fois-ci sous les projecteurs car une procédure pour « pratique commerciale trompeuse » a été initiée par une association de consommateurs Française bien connue : l’UFC.

En effet, l’UFC a relevé des manquements importants sur la plateforme Vinted et notamment des frais plus ou moins cachés, mais facturés systématiquement au client, ce qui n’est pas légal.

Le client doit pouvoir refuser une option. Ce qui n’est actuellement pas le cas sur Vinted, d’après l’UFC.

Ainsi, toujours d’après l’UFC, sur chaque commande enregistrée sur Vinted, des frais sous l’appellation « Protection Acheteurs » sont  ajoutés systématiquement au montant total de la commande.

Ce n’est pas conforme et ce n’est pas légal.

Sources : ici et

CatégorieMédiocrité & Contentieux

Banque : La BPGO [toujours] au centre de manipulations suspectes

Ce blog évoquait déjà ces derniers mois des problématiques MAJEURES avec l’enseigne bancaire BPGO (Banque Populaire Grand Ouest).

La BPGO semble s’affranchir de toute éthique, probité et sérieux dans ses actions.

Savez-vous, chers agents de la BPGO, que derrière les entreprises que vous « tuez » par vos manoeuvres déloyales, se trouvent des salariés ?

En effet, nous constatons de nouvelles manipulations suspectes de la part des agents de la BPGO qui ressemblent à des manoeuvres malhonnêtes.

Le 14 Mai 2021, nous recevons un courrier en LRAR de la BPGO (Banque Populaire Grand Ouest).

Ce courrier a été adressé par les agents de la banque en question le 11 Mai 2021 :

Or, le courrier qui s’y trouve est daté du … 03 Février 2021 :

En outre, ce courrier était MAJEUR car il concernait l’arrêt du TPEV Banque Populaire.

Si le TPEV n’était plus en service, l’entreprise ne pouvait plus encaisser de C.A, et, sans revenus, elle était inéluctablement condamnée à déposer le bilan. CQFD.

Savez-vous, chers agents de la BPGO, que derrière les entreprises que vous  « tuez » par le cumul de vos maladresses, se trouvent des salariés ?

Puis que dire de l’adresse renseignée par leurs services ?…
« 26 Rue » au lieu de « 26 bis avenue »

La BPGO c’est terminé, tant personnellement que professionnellement.

A déconseiller.

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RENTABILITÉ : Après des pertes abyssales, UBER vise la rentabilité en 2021…

UBER est une entreprise américaine créée par Garrett Camp en 2009. La firme californienne met en relation des chauffeurs privés et des particuliers grâce à une application mobile. UBER arrive en France en 2012 et provoque la colère des chauffeurs de taxis qui voient leur licence perdre sa valeur et leur clientèle s’évaporer dans les applications de VTC.

Seulement il est essentiel de rappeler que l’accueil, le service, l’offre même des taxis traditionnels étaient TRÈS en deçà des attentes des utilisateurs.

Il était impératif que la profession se réinvente au bénéfice des clients. Seulement les ambitions d’UBER sont coûteuses et leurs activités ne sont pas du tout rentables.
En 2018 déjà, l’entreprise perdait 900 millions de dollars en 3 mois, puis 1 Milliard de dollars sur le 3ème trimestre. 2019 n’était pas beaucoup mieux avec 10 millions de dollars « brûlés » chaque jour.

La croissance d’UBER lui permet cependant d’étendre ses services et de proposer des tarifs plus avantageux. Notamment avec UberX, équipé d’une gamme de véhicules plus modestes, et Uber for Business à destination des professionnels.

S’ajoute à ces services, UberEats, leur application lancée en 2015 qui permet la commande de repas cuisinés, de courses, auprès de restaurateurs partenaires, et la livraison par des chauffeurs indépendants.

Fin Avril 2021, UBER annonçait l’arrivée de nouvelles fonctionnalités dont l’objectif est de rentabiliser les activités de l’entreprise.

Ainsi, UBER va déployer d’ici mi-mai, le Pass Uber, un abonnement à 9,99 €TTC par mois qui offrirait des réductions selon le type de trajets et le véhicule choisi. Pour UberEats c’est la livraison gratuite qui est offerte pour une commande supérieure à 12 €. 

UBER souhaite également proposer la possibilité pour l’utilisateur de réserver une course jusqu’à un mois à l’avance grâce à l’option Reserve au prix de 7 €. Ce service personnalisé comprend l’arrivée en avance du chauffeur et l’attente en cas de retard de l’utilisateur, avec un maximum de 15 minutes.

Dans d’autres pays européens, les utilisateurs pourront bénéficier d’UberHourly. Cette fonctionnalité permet de commander un chauffeur et d’effectuer autant de trajets voulus pendant une heure.

Afin de mutualiser ses services, UBER proposera d’associer les trajets avec chauffeur et la livraison de repas de UberEats.

UBER proposera à ses utilisateurs les restaurants sur leur trajet afin de commander et d’ajouter par conséquent une étape à leur itinéraire afin de récupérer leur commande. Le paiement se faisant en une seule fois à la fin du trajet.

Entre temps, UBER a fait du ménage, car la crise sanitaire a eu un impact sur son développement. Entre les confinements et les restrictions de déplacement, les activités d’UBER ont subi les conséquences de la pandémie.

Au premier trimestre de cette année 2021, l’entreprise a supporté une perte de -108 millions de dollars contre -968 millions au quatrième trimestre 2020.

La cession de leurs activités de mobilité et la diminution de leur effectifs ont diminué les charges de la société. Ces « allègements » concernaient les trottinettes, les vélos ou les scooters mais aussi sa recherche et développement sur les voitures autonomes et les navettes volantes.
UBER a donc cédé Jump et Uber Elevate, son programme consacré aux navettes volantes ainsi qu’ATG, sa division dédiée aux voitures autonomes. En outre, des licenciements et la fermeture de certains bureaux ont permis de restructurer la société et de réduire les coûts d’exploitation.

UBER se recentre ainsi sur ses activités stratégiques : les trajets en VTC et la livraison.
Grâce aux nouveaux services Premium, l’objectif d’UBER est de maximiser ses profits sur les trajets en favorisant le développement des marges connexes tout en augmentant le panier moyen.

En outre, l’abonnement proposé permettra de fidéliser ses utilisateurs face à la concurrence et de générer des revenus récurrents et stables.

En adoptant cette nouvelle stratégie, UBER espère, pour la première fois depuis sa création, devenir rentable d’ici la fin de l’année 2021.

MAJ du 08/11/2021

Uber dégage pour la première fois de son existence un excédent brut d’exploitation de 8 millions de dollars !

Sources : ici et . Mais également , et encore ici et .
Autre : ici

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