CatégorieE-commerceJustice et réglementation

ECOMMERCE : Vinted attaqué en justice pour « Pratique commerciale trompeuse »

Il s’agit d’une des plateformes de E-commerce parmi les plus plébiscitées par les consommateurs Français.
Vinted, fondée et située en Lituanie, a d’ailleurs levé 250 Millions d’euros très récemment.

Or, Vinted se trouve cette fois-ci sous les projecteurs car une procédure pour « pratique commerciale trompeuse » a été initiée par une association de consommateurs Française bien connue : l’UFC.

En effet, l’UFC a relevé des manquements importants sur la plateforme Vinted et notamment des frais plus ou moins cachés, mais facturés systématiquement au client, ce qui n’est pas légal.

Le client doit pouvoir refuser une option. Ce qui n’est actuellement pas le cas sur Vinted, d’après l’UFC.

Ainsi, toujours d’après l’UFC, sur chaque commande enregistrée sur Vinted, des frais sous l’appellation « Protection Acheteurs » sont  ajoutés systématiquement au montant total de la commande.

Ce n’est pas conforme et ce n’est pas légal.

Sources : ici et

CatégorieMédiocrité & Contentieux

Banque : La BPGO [toujours] au centre de manipulations suspectes

Ce blog évoquait déjà ces derniers mois des problématiques MAJEURES avec l’enseigne bancaire BPGO (Banque Populaire Grand Ouest).

La BPGO semble s’affranchir de toute éthique, probité et sérieux dans ses actions.

Savez-vous, chers agents de la BPGO, que derrière les entreprises que vous « tuez » par vos manoeuvres déloyales, se trouvent des salariés ?

En effet, nous constatons de nouvelles manipulations suspectes de la part des agents de la BPGO qui ressemblent à des manoeuvres malhonnêtes.

Le 14 Mai 2021, nous recevons un courrier en LRAR de la BPGO (Banque Populaire Grand Ouest).

Ce courrier a été adressé par les agents de la banque en question le 11 Mai 2021 :

Or, le courrier qui s’y trouve est daté du … 03 Février 2021 :

En outre, ce courrier était MAJEUR car il concernait l’arrêt du TPEV Banque Populaire.

Si le TPEV n’était plus en service, l’entreprise ne pouvait plus encaisser de C.A, et, sans revenus, elle était inéluctablement condamnée à déposer le bilan. CQFD.

Savez-vous, chers agents de la BPGO, que derrière les entreprises que vous  « tuez » par le cumul de vos maladresses, se trouvent des salariés ?

Puis que dire de l’adresse renseignée par leurs services ?…
« 26 Rue » au lieu de « 26 bis avenue »

La BPGO c’est terminé, tant personnellement que professionnellement.

A déconseiller.

CatégorieEntrepreneuriat

RENTABILITÉ : Après des pertes abyssales, UBER vise la rentabilité en 2021…

UBER est une entreprise américaine créée par Garrett Camp en 2009. La firme californienne met en relation des chauffeurs privés et des particuliers grâce à une application mobile. UBER arrive en France en 2012 et provoque la colère des chauffeurs de taxis qui voient leur licence perdre sa valeur et leur clientèle s’évaporer dans les applications de VTC.

Seulement il est essentiel de rappeler que l’accueil, le service, l’offre même des taxis traditionnels étaient TRÈS en deçà des attentes des utilisateurs.

Il était impératif que la profession se réinvente au bénéfice des clients. Seulement les ambitions d’UBER sont coûteuses et leurs activités ne sont pas du tout rentables.
En 2018 déjà, l’entreprise perdait 900 millions de dollars en 3 mois, puis 1 Milliard de dollars sur le 3ème trimestre. 2019 n’était pas beaucoup mieux avec 10 millions de dollars « brûlés » chaque jour.

La croissance d’UBER lui permet cependant d’étendre ses services et de proposer des tarifs plus avantageux. Notamment avec UberX, équipé d’une gamme de véhicules plus modestes, et Uber for Business à destination des professionnels.

S’ajoute à ces services, UberEats, leur application lancée en 2015 qui permet la commande de repas cuisinés, de courses, auprès de restaurateurs partenaires, et la livraison par des chauffeurs indépendants.

Fin Avril 2021, UBER annonçait l’arrivée de nouvelles fonctionnalités dont l’objectif est de rentabiliser les activités de l’entreprise.

Ainsi, UBER va déployer d’ici mi-mai, le Pass Uber, un abonnement à 9,99 €TTC par mois qui offrirait des réductions selon le type de trajets et le véhicule choisi. Pour UberEats c’est la livraison gratuite qui est offerte pour une commande supérieure à 12 €. 

UBER souhaite également proposer la possibilité pour l’utilisateur de réserver une course jusqu’à un mois à l’avance grâce à l’option Reserve au prix de 7 €. Ce service personnalisé comprend l’arrivée en avance du chauffeur et l’attente en cas de retard de l’utilisateur, avec un maximum de 15 minutes.

Dans d’autres pays européens, les utilisateurs pourront bénéficier d’UberHourly. Cette fonctionnalité permet de commander un chauffeur et d’effectuer autant de trajets voulus pendant une heure.

Afin de mutualiser ses services, UBER proposera d’associer les trajets avec chauffeur et la livraison de repas de UberEats.

UBER proposera à ses utilisateurs les restaurants sur leur trajet afin de commander et d’ajouter par conséquent une étape à leur itinéraire afin de récupérer leur commande. Le paiement se faisant en une seule fois à la fin du trajet.

Entre temps, UBER a fait du ménage, car la crise sanitaire a eu un impact sur son développement. Entre les confinements et les restrictions de déplacement, les activités d’UBER ont subi les conséquences de la pandémie.

Au premier trimestre de cette année 2021, l’entreprise a supporté une perte de -108 millions de dollars contre -968 millions au quatrième trimestre 2020.

La cession de leurs activités de mobilité et la diminution de leur effectifs ont diminué les charges de la société. Ces « allègements » concernaient les trottinettes, les vélos ou les scooters mais aussi sa recherche et développement sur les voitures autonomes et les navettes volantes.
UBER a donc cédé Jump et Uber Elevate, son programme consacré aux navettes volantes ainsi qu’ATG, sa division dédiée aux voitures autonomes. En outre, des licenciements et la fermeture de certains bureaux ont permis de restructurer la société et de réduire les coûts d’exploitation.

UBER se recentre ainsi sur ses activités stratégiques : les trajets en VTC et la livraison.
Grâce aux nouveaux services Premium, l’objectif d’UBER est de maximiser ses profits sur les trajets en favorisant le développement des marges connexes tout en augmentant le panier moyen.

En outre, l’abonnement proposé permettra de fidéliser ses utilisateurs face à la concurrence et de générer des revenus récurrents et stables.

En adoptant cette nouvelle stratégie, UBER espère, pour la première fois depuis sa création, devenir rentable d’ici la fin de l’année 2021.

MAJ du 08/11/2021

Uber dégage pour la première fois de son existence un excédent brut d’exploitation de 8 millions de dollars !

Sources : ici et . Mais également , et encore ici et .
Autre : ici

CatégorieE-commerce

PAIEMENT : DSP2 et 3D Secure, quels sont les changements ?

En 2009, la Directive sur les services de paiement 1 (DSP1) était introduite dans l’Union Européenne. Cette directive avait pour objectif d’encadrer les services de paiement au sein des Etats membres, en favorisant la concurrence, tout en développant l’innovation et en protégeant les consommateurs.

A cette époque, si le 3D Secure a indéniablement amélioré la sécurité des paiements en ligne par carte bancaire, il a cependant amputé le C.A de nombreux sites E-commerce. Ces Ecommerçants, totalement oubliés par les organismes qui mirent en place le 3D Secure, se confrontaient avec des clients eux-mêmes ignorants du processus 3D Secure !

S’ensuivirent des baisses de C.A, des chutes de taux de conversion, des hausses exponentielles des taux de rebond sur les sites..etc..etc.

La note fût payée par les Ecommerçants, car aucune véritable campagne d’information n’avait été délivrée pour éduquer les porteurs de CB à l’utilisation du 3D Secure.

Aujourd’hui, si valider le paiement d’un achat en ligne en communicant un code reçu par SMS est presque la norme, ce n’était pas le cas au départ.

Pourtant, au vu des nouvelles technologies et de l’évolution des moyens de paiement, cette réglementation n’est plus si efficace face à la fraude et à l’usurpation d’identité. Après plusieurs reports, la Commission Européenne a donc mis à jour cette réglementation avec une deuxième version de cette directive, la DSP2.

Ce nouveau processus permet de renforcer de la sécurité des paiements en ligne avec une authentification forte à double niveau.

En effet, le 3D Secure, ne semblait plus capable de garantir une protection suffisante et devrait disparaître avec le temps.

Désormais, les banques demandent une double vérification. Cela peut être avec un mot de passe personnel, un boîtier individuel ou au moyen de données biométriques telles que la reconnaissance faciale ou l’empreinte digitale.

A partir de ce 15 mai 2021, les achats inférieurs à 30€ seront obligatoirement soumis à la DSP2.
Déjà mise en place dans la plupart des établissements bancaires, dont la BPGO, la DSP2 implique que ces achats en ligne doivent maintenant être validés par le porteur de la CB à l’aide de l’application mobile de sa banque, d’une carte dédiée, ou d’un boîtier.

Pas facile de s’y retrouver, chaque banque disposant de son propre système d’authentification.

Cependant ces établissements financiers n’avaient pas le choix afin de proposer des alternatives pour les clients ne possédant pas de smartphones ou ne pouvant pas utiliser leurs applications bancaires.

Ces clients pourront donc s’authentifier grâce au SMS en plus d’un mot de passe différent de leur identifiant de connexion ou encore utiliser un boîtier électronique leur permettant de générer des codes à usage unique grâce à leur carte bancaire.

Le principal risque repose finalement sur le Ecommerçant qui voit son client partir à cause d’une multitude d’actions successives à réaliser en ligne pour valider un simple achat, même de 50€.

En effet, ces nouveaux dispositifs peuvent sembler contraignants pour le consommateur et pour les e-commerçants. D’autant plus que la fraude par carte bancaire représente moins de -1% du C.A total du Ecommerce.

En France, la fraude par Carte Bancaire sur internet représentait 0,5809% du C.A total du Ecommerce en 2018.


Pour autant, ces nouvelles vérifications ajoutent des étapes supplémentaires dans le processus d’achat, ce qui peut entraîner des échecs de paiement, décourager le client et par conséquent, procéder à l’abandon du panier et de la commande.

Cependant, certaines particularités permettent d’être dispensé de ces authentifications multiples. Ces exceptions sont valables par exemple pour les paiements récurrents, les abonnements, ou encore les automates routiers et de stationnement.

Aujourd’hui la chaîne monétique implique des interconnexions complexes et multiples entre les différents acteurs. Cependant, associer les ecommerçants et les clients utilisateurs à la mise en place de la DSP2 aurait permis un bien meilleur déploiement et aurait amélioré la compréhension du processus par le consommateur.

En effet, on voit mal un internaute novice, qui n’a jamais effectué un achat sur internet, s’en sortir dans les processus DSP2 qui supposent une certaine maîtrise des outils informatiques et internet.

Pourtant, il est aujourd’hui incontestable que le 3D Secure protège le Ecommerçant de comportements d’escrocs qui utilisent les failles du système pour spolier des entreprises et des particuliers. La DSP2 renforce cette protection indispensable.

Sources : ici, , et là, Et n’oublions pas ici, et .

CatégorieMédiocrité & Contentieux

OVH : « On Vous Habitue » … aux incidents. DOSSIER COMPLET sur l’incendie et les manquements relevés

Incendie OVH

La nouvelle avait fait le tour des ondes et glacé le sang de bon nombre de leurs clients. Un incendie s’était déclaré le mercredi 10 mars dans des locaux abritant des data centers OVH à Strasbourg. Le feu, déclenché dans la nuit aux alentours d’1h du matin, avait mobilisé l’intervention de 101 sapeurs-pompiers qui n’ont réussi à le circonscrire qu’au petit matin. Concernant la cause du sinistre, la piste accidentelle est privilégiée.

Un coup dur pour la French Tech et son fleuron valorisé à plus d’1 milliard d’euros.

Que s’est-il passé ? Quelles conséquences pour les clients de l’hébergeur Français ? Quels sont leurs recours ?

OVH : que sait-on de l’incident ?

Ce sont 3,6 millions de serveurs web qui sont tombés suite à l’incendie, soit 12 000 à 16 000 clients impactés. Le feu a pris dans le data center Strasbourg 2 (SBG2) qui a été totalement ravagé par les flammes. Dans le SGB1, quatre salles ont été détruites sur douze tandis que SGB3 et 4 n’ont été que partiellement touchés. Les serveurs détruits ont été remplacés par de nouvelles machines placées dans d’autres data centers OVH. Le vendredi suivant, le 19 mars, un nouveau départ de feu s’était déclaré au sein d’un conteneur hors tension du SGB1 du fait de batteries défectueuses.

La piste accidentelle est privilégiée.

Pour autant, il semblerait que cet incident ait été prévisible. En effet, une panne électrique provenant de la défaillance d’un automate avait déjà provoqué un dysfonctionnement dans le système de bascule vers les groupes électrogènes de secours et engendré une coupure de courant complète sur SBG1, SBG2 et SBG4 en 2017. Suite à cela la décision avait été prise de fermer les datacenters SBG1 et SBG4 au motif que « les containers maritimes n’étaient pas adaptés aux exigences du métier ».

Il était donc connu que le site de Strasbourg n’avait pas le même niveau de normes que les autres sites OVH. Pourtant, ces data centers sont restés actifs.  

Le datacenter SGB2 ne disposait pas d’un système d’extinction d’incendie automatisé alors que les datacenters sont généralement dotés d’un réseau de brumisateurs haute pression ou d’un système de diffusion de gaz inerte. Le réseau de brumisateurs permet de résorber les flammes sans noyer les machines sous l’eau tandis que le gaz vide les espaces d’oxygène pour étouffer le feu.

Or, chez OVH, la procédure en cas de départ de feu n’était pas automatisée mais manuelle. En outre, les techniciens présents sur place n’ont pas pu intervenir à temps. Rappelons que le SGB2, conçu en 2011, a été totalement détruit quand le SGB3, conçu en 2016 n’a subi aucun dommage. Leur conception sont totalement différentes, le SGB2 étant désormais dépassé. Le SGB2 comportait une tour auto-ventilée, système économique mais qui a créé un « effet cheminée » ayant aggravé la propagation des flammes. De plus le SGB2 disposait de planchers en bois qui auraient contribué à alimenter l’incendie. Enfin, et comme l’hébergeur l’avait déjà fait remarquer après l’incident de 2017, les containers maritimes ne sont pas adaptés [cette] l’activité. L’empilage de containers représente un risque car ces caissons maritimes recyclés favorisent la propagation du feu.

SGB2 comportait une tour auto-ventilée, système économique mais qui a créé un « effet cheminée » ayant aggravé la propagation des flammes.

La présence de batteries électriques près des serveurs est également un véritable problème. Dans les data centers classiques, celles-ci sont placées dans des salles coupe-feu car elles sont inflammables. Sur le site de Strasbourg, celles-ci étaient installées à proximité des baies de serveurs en dépit du risque d’explosion lié au dégagement d’hydrogène des batteries vieillies.

OVH ne répondait pas aux normes d’un data center standard.

Il semblerait, d’après les observations de certains professionnels du secteur, que le site de Strasbourg de l‘hébergeur OVH ne répondait pas aux normes d’un data center standard.

L’incendie et ses conséquences montrent les limites d’un modèle low cost éloigné des standards classiques, avec une offre d’infrastructure adaptée aux petits sites web.

A ce jour, l’enquête confiée à la sûreté du Bas Rhin privilégie la piste d’un ondulateur défectueux qui aurait provoqué le départ de feu.  En effet, les caméras thermiques des pompiers ont détecté deux ondulateurs en feu au sein de SGB2.  Ils avaient été remis en service l’après-midi même après une intervention de maintenance. Un ondulateur est un dispositif permettant de protéger les équipements électroniques notamment contre les risques de surtension. Il est encore trop tôt pour tirer de véritables conclusions.

Néanmoins, cette catastrophe montre qu’il est indispensable que l’hébergeur Français fasse évoluer ses standards, surtout lorsque l’on sait que l’incendie s’est déclaré deux jours après l’annonce du groupe de sa volonté d’entrer en Bourse !

Incendie OVH : quelles conséquences pour les clients ?

OVH héberge près des 2/3 de l’internet Français. L’incendie a touché 12 000 à 16 000 clients. Leur site Internet a été suspendu au moins une journée, et certains ne retrouveront pas leurs données.  Tous les types de clients sont impactés : petite ou grande organisation, entreprises comme collectivité, privé et public.

L’offre Private Cloud, pourtant positionnée haut de gamme, a été touchée de plein fouet. Malheureusement pour ces clients, des backups étaient bien effectués mais sur le même datacenter.

En effet, avant avril 2020, OVH ne proposait pas de service de backup déporté dans son offre Private Cloud. Pour les clients ayant souscrit avant cette date, l’option n’était pas activée. Conséquence pour les utilisateurs localisés sur SGB2 et ceux adossés à SGB1?

Leurs sauvegardes, gratuites comme payantes, sont irrécupérables.

D’autres offres que le Private Cloud sont concernées : hébergement web, services cloud public, serveurs privés virtuels ou encore Bare metal.  Octave Klaba, patron d’OVH, a été transparent à ce sujet. Il a donc invité les utilisateurs touchés à activer leur plan de reprise d’activité (PRA) qui est de la responsabilité du client final et non de l’hébergeur.

Il s’agit de la plus grande catastrophe numérique « industrielle » de l’histoire de la French Tech. Elle risque de ternir durablement son image, celle d’OVH et de dégrader la confiance des clients.

Rappelons que ce sont 3,6 millions de serveurs qui se sont retrouvés hors ligne, représentant 464 000 noms de domaine. D’après les chiffres de NetCraft, plus de 18 % des adresses IP OVH ne répondaient plus le 10 mars suite à l’incendie.

Au delà d’OVH, le sinistre pourrait avoir des conséquences pour l’image de l’ensemble des hébergeurs Français. Il s’agit d’espérer que cet incident ne pousse pas les clients d’OVH dans les bras des géants tels qu’Amazon Web Services, Google cloud ou encore Microsoft Azure. Certains professionnels du secteur indiquent devoir rassurer leurs clients inquiets, ce qui pourrait faire le jeu des géants mondiaux du Cloud.

En cas de perte de données : quel recours ?

L’article 7.7 des CGV (conditions générales de vente) d’OVH exonère l’hébergeur de sa responsabilité en cas de force majeure dont l’incendie fait partie. OVH s’engage simplement à informer les utilisateurs concernés des circonstances de l’évènement ainsi que de son évolution.

Seule porte de secours : si la situation dure plus de 30 jours, les clients peuvent mettre fin aux services librement.  L’entreprise s’exonère donc contractuellement. Toutefois, si l’enquête venait à démontrer une responsabilité interne de la part d’OVH, l’incendie pourrait perdre son caractère de force majeure et un recours de la part des clients serait alors possible. Or, de ce que l’on sait, l’enquête privilégie l’origine accidentelle.

D’autant que l’hébergeur propose des solutions pour éviter la perte de données en cas d’incident de ce genre. L’abonnement est un peu plus onéreux mais permet d’héberger ses données sur deux serveurs distants. Cet incendie montre l’importance de souscrire à ces services de sauvegarde sur des centres de données situés sur un autre périmètre, voire un autre hébergeur. Si le SLA (service level agreement) prévoit un dual site, c’est à dire une sauvegarde en temps réel sur un autre serveur, ce que l’on appel également une « redondance miroir », les données ne sont, normalement, pas impactées. La bonne pratique consiste à sauvegarder ses données à minima chez deux prestataires différents, éloignés géographiquement.

OVH ne saurait être tenu pour responsable de la perte des données car la sauvegarde ainsi que son paramétrage (type de données sauvegardées, fréquence) sont de la responsabilité du client. Aucune obligation légale n’oblige un hébergeur à proposer des solutions de sauvegarde. Les conditions d’utilisation d’OVH de serveurs dédiés précise que si un client ne souscrit pas à l’option payante, « aucune sauvegarde des données et contenus du client n‘est effectuée ». Ce qui est tout à fait légal. OVH n’est tenu que d’assurer et de maintenir les services en ligne. Sans souscription d’un service de back-up et sans mise en œuvre d’un PRA, la responsabilité de l’hébergeur ne saurait être engagée. 

Les clients de l’hébergeur ont toutefois obtenu un geste commercial, annoncé par Octave Klaba : 3 mois de services gratuits en cas d’une coupure de service et 6 mois en cas de perte de données. La facturation a été suspendue au 10 mars, date de l’incendie, pour tous les utilisateurs des services des datacenters situés sur le site de Strasbourg. De plus, des infrastructures alternatives leur sont proposés gratuitement sur d’autres data centers du groupe situés à Roubaix et à Gravelines. Pas sur que cette mesure compense le préjudice subit !

En théorie, la CNIL pourrait poursuivre OVH sur le fondement de « perte de disponibilité des données ». Mais il y a très peu de chance que l’organisme s’attaque au leader européen de données.   

RGPD : devez-vous notifier la CNIL en cas de perte de données ?

Le 22 mars, la CNIL a diffusé une note sur son site web pour rappeler les règles du RGPD en cas de perte de données personnelles. L’obligation est inscrite à l’article 33 du (Règlement Général sur la Protection des Données). 

Au sens du RGPD (entré en vigueur en mai 2018), la destruction temporaire ou définitive de données à caractère personnel, constitue une violation de données. Cette violation doit être documentée, c’est-à-dire que les responsables des traitements doivent rappeler les faits, ses effets ainsi que les mesures prises pour y remédier dans un registre interne. Les sous-traitants sont tenus d’informer leurs clients afin que ceux-ci remplissent également leurs obligations.

Dans certains cas, la CNIL doit être notifiée :

  • les données sont restées indisponibles pendant une durée suffisante pour engendrer un risque pour les personnes. Ce risque est évalué en tenant compte du type de données et des conséquences que peuvent avoir leurs pertes sur les personnes ( ex : les données de santé) ;
  • les données sont définitivement perdues.

Cette notification doit intervenir dans les 72h après la prise de connaissance au plus tard. En cas de notification tardive, les motifs de retard sont exposés.

En revanche, si un plan de reprise ou de continuité (PRA ou PCA) ont permis d’assurer la continuité des services et/ou les données personnelles ont pu être restaurées sans conséquence sur les personnes, il n’y a pas lieu de notifier la CNIL.

Ainsi, suite à l’incendie OVH, les utilisateurs concernés doivent obligatoirement contacter la CNIL.

Il est encore difficile d’évaluer la quantité de données perdues. En dépit du caractère catastrophique de l’incendie, cet incident aura permis de rappeler que les données sont physiques et qu’il est indispensable d’effectuer une sauvegarde sur un serveur local.
Quelles que soient les conclusions de l’enquête concernant l’origine de l’incendie, il est utile de prendre conscience que nul data center n’est totalement à l’abri d’un accident ou d’un acte de malveillance et que le backup local est encore la meilleure chance de ne pas se trouver dans une situation inextricable.

Sources là :

CatégorieMarketing Web (SEA)

SEA : open-bar pour les pharmacies en ligne !

Certaines professions sont réglementées ou font elles-mêmes partie d’un secteur qui l’est. Des produits, des services peuvent être encadrés, comme par exemple les médicaments.


C’est pour cette raison que depuis l’autorisation de la vente de médicaments sur internet (02 Janvier 2013), il n’était pas possible pour les sites Ecommerce d’utiliser les leviers marketing afin de faire la promotion de leur enseigne ou des produits qu’ils proposent à la vente.

Tout change à partir du 17 Mars 2021. En effet, le Conseil d’Etat a décidé d’autoriser le référencement payant aux pharmaciens. Ainsi les sites de vente en ligne de médicaments pourront développer leurs ventes, leur portefeuille clients par les moyens marketing déjà utilisés par la plupart des E-commerçants.

En France, c’est une avancée majeure, car d’autres membres de l’Union Européenne comme la Belgique ou encore l’Allemagne bénéficient déjà de ce « privilège » depuis 2003.

Selon le législateur, cette interdiction Française favorisait l’achat de médicaments sur des sites concurrents, notoirement étrangers, et qui ne possèdent pas la même réglementation appliquée sur notre territoire national.

Evidemment, c’est Google qui se frotte les mains avec l’arrivée prochaine de ces nouveaux annonceurs, de surcroît novices sur le sujet « Ads« , et donc en proie à tous les pièges en la matière.

Sources : Ici, et encore .

CatégorieRéférencement (SEO)

Outil SEO : Jahia, une plateforme d’expérience digitale qui propose d’associer le contenu et les données client


Un CMS (Content Management System) permet la réalisation et la structuration de contenu sur un site Internet. Le CMS gère le contenu, et permet également de travailler à plusieurs sur un contenu commun en attribuant des rôles et des droits à chaque utilisateur sur le projet.

Il est essentiel de préciser que le content est facteur de réussite essentiel pour le SEO. Il ne s’agit pas de placer sottement le mot-clef dans un texte pour espérer être positionné correctement sur celui-ci dans les moteurs recherche.
En effet, la densité du contenu, sa pertinence pour le lecteur et sa qualité rédactionnelle sont essentiels pour optimiser son référencement naturel. L’idéal étant de personnaliser le contenu proposé à l’internaute en fonction de son profil, de ses préférences, de son parcours. L’utilisation de la data est en ce sens très pertinente pour générer des contenus ultra-personnalisés qui sauront convertir bien davantage que des contenus généralistes.

Jahia a développé une plate-forme d’expérience numérique agile (Jahia DXP) qui permet d’associer la gestion de contenu et les données collectées afin d’optimiser le contenu partagé avec les clients. Cette solution permet d’offrir à l’internaute une expérience totalement personnalisée.

Cette plateforme répond aujourd’hui à un besoin crucial en matière de SEO : Générer du contenu 100% original, sans duplicate content !

Pour un internaute, Le plus frustrant, est d’être confronté à un contenu qui ne lui correspond en rien.

Or, il faut bien reconnaître qu’il n’est pas rare de retrouver des contenus similaires sur le net, copiés ou non, le plagiat n’a pas sa place dans un contenu web. Seulement, créer du contenu inédit et unique, nécessite de disposer de sources et ressources suffisantes pour conserver cette originalité ou bien d’être accompagné, à l’instar d’une agence SEO Jahia pour proposer du contenu personnalisé.

Pour un internaute, Le plus frustrant, est d’être confronté à un contenu qui ne lui correspond en rien. Il quitte alors prématurément le site internet, faisant ainsi augmenter le taux de rebond qui corrélativement impacte négativement le SEO.

La présentation d’un contenu adapté et personnalisé pour l’internaute est incontournable, à la fois pour être positionné correctement, conserver ou gagner en crédibilité, et pour se différencier des concurrents.

Jahia DXP, disponible en Cloud, se compose de JContent, un module d’édition de contenu qui permet la création et la gestion de contenus et de médias à partir de modèles de thèmes et de pages prédéfinis.

La plateforme offre également la possibilité de gérer plusieurs sites web et de les traduire en de nombreuses langues, un premier pas vers l’international.

Sources : Jahia

CatégorieA La UneEntrepreneuriat

10 outils pour simplifier le quotidien de l’entrepreneur

Monter sa boîte en fait rêver certains. D’autres appréhendent avec une certaine anxiété la création d’une entreprise et l’estime compliquée. Cependant, il existe des outils simples pour digitaliser son entreprise, gagner en productivité, en conformité et en simplicité.

Ci-dessous une sélection d’outils et solutions digitales pour faciliter le quotidien de l’entrepreneur.

1. Logiciel de paie

La paie des salaires nécessite de disposer d’un logiciel de paie conforme afin d’établir les paies corrélatives à l’activité des salariés dans l’entreprise. Or, la plupart des dirigeants ont une idée complexe de la paie et délèguent la plupart du temps la prestation à leur expert comptable. Si l’édition d’une fiche de paie n’est pas des plus compliquée, les déclarations sociales qui en résultent le sont un peu moins.
Heureusement la digitalisation des déclarations sociales par l’intermédiaire de la DSN permet aujourd’hui de simplifier la gestion quotidienne de la paie en entreprise.

Solution retenue : Fiche-Paie.net

2. Base de photos d’illustration

Impossible de se passer d’images sur la toile pour illustrer un propos, une offre commerciale produit ou de service. Cependant la recherche de photos est parfois fastidieuse et parfois coûteuse, c’est pour cela que nous avons sélectionné Pexels qui propose des photos et des illustrations gratuites.

Solution retenue : Pexels.com

3. Contrats de travail

Avant d’accueillir un nouveau collaborateur dans l’entreprise, il est préférable d’avoir établi un contrat de travail en bonne et due forme 😉
Or, il est généralement constaté que les contrats de travail présentent parfois certaines lacunes, notamment en matière de protection de l’employeur et de formalisation des avantages du salarié.

Avant de faire appel à un cabinet d’expertise comptable ou un cabinet d’avocats, il est possible de choisir une solution digitale d’édition de contrat de travail en ligne.

Solution retenue : Contrats-de-travail.net

4. SMS et Mails

Afin d’amortir le coût d’acquisition d’un client, il est conseillé de le solliciter régulièrement afin de le conserver actif en base de données, mais aussi de lui proposer des opérations commerciales afin d’augmenter le C.A généré par celui-ci sur une période donnée.

Les logiciels d’emailing sont indispensables pour ces opérations de communication et ils proposent également aujourd’hui la possibilité d’envoyer des SMS à l’instar de SendinBlue. Le choix d’un logiciel de routage mail et sms s’oriente sur deux fondamentaux : la délivrabilité des messages et la simplicité d’usage.

Solution retenue : SendinBlue

5. Ecommerce : Créer son site E-commerce

La digitalisation d’une entreprise ou d’un magasin, implique aujourd’hui de pouvoir proposer ses offres de produits et services sur internet. Sans entrer dans des coûts de développement important, il existe des solutions simples pour créer, administrer et animer un site Ecommerce.
Les solutions Ecommerce SaaS restent les plus simples et les plus économiques à mettre en place pour un dirigeant d’entreprise.

La solution complète Wizishop, permet de créer simplement un site Ecommerce à la fois ergonomique dans son utilisation par l’internaute et conforme à la réglementation propre à la Vente A Distance (VAD).

Outil audité : Wizishop

6. Trouver un webmaster / développeur pour son site internet

Les agences web locales représentent la solution la plus évidente pour beaucoup d’entrepreneurs. Cependant, les nouvelles organisations du travail, permettent aujourd’hui de faire appel à des freelances assez facilement. Le plus efficace et le plus rapide est aujourd’hui de déposer un projet, sur Codeur.com. C’est LA référence Française en matière de mise en relation entre entrepreneurs et développeurs web. De plus, un freelance est plus souple et généralement davantage économique qu’une agence web.


La solution est également disponible pour trouver un graphiste, un rédacteur, un traducteur..etc…

Outil audité : Codeur.com

7. Gérer les projets

La méthode des post-it est tout de même lacunaire sur plusieurs aspects, et la digitalisation des outils permet aujourd’hui de s’en affranchir. En effet, Trello ou Jira proposent de gérer un ou plusieurs projets très facilement.

L’attribution des tâches et missions est simplifiée et fluide tant pour le donneur d’ordre que pour l’exécutant.

Outils audités : Trello, Jira

8. Gérer les relations clients

C’est l’outil le plus recherché lors de la mise en place d’un service commercial, le CRM (customer relationship management) permet de gérer la relation client. Le choix du CRM est extrêmement important car doit répondre aux attentes des salariés utilisateurs dans l’entreprise et apporter une visibilité sur les leads et leur concrétisation.
L’autre critère est la simplicité d’utilisation quotidienne. NoCRM est un outil de gestion de la relation clientèle facile à prendre en main, et très complet pour le suivi des leads.

Outil audité : NoCrm

9. Disposer d’un compte bancaire et d’un VRAI interlocuteur en agence

Ce n’est pas à la BPGO qu’il est conseillé de se rendre pour déposer le capital social lors de la création de l’entreprise. La Banque Populaire est clairement une banque à éviter pour les entrepreneurs.

D’expérience, il est conseillé de privilégier les établissements bancaires suivants (car les retours des entrepreneurs sont assez bons) :

Dans le cas où l’entreprise doit disposer d’une solution d’encaissement en ligne, il est conseillé de choisir la solution Monético du Crédit Mutuel, qui reste fiable malgré certaines lacunes persistantes.

Outils audités : voir ci-dessus.

10. Gérer les réseaux sociaux

Ce canal est de plus en plus utilisé pour développer l’activité commerciale d’une entreprise. Cependant, certaines publications et leur gestion montrent un amateurisme incontestable parmi les organisations concernées. Afin de gérer efficacement les réseaux sociaux, AgoraPulse propose une solution complète pour gérer les publications, les commentaires, les contacts..etc dans une seule et même interface, simple et très complète.

Outil audité : Agorapulse

Signaler une erreur
Soumettre un outil ou une solution

 

CatégorieEntrepreneuriat

Next 40 – FT 120 : TOUTES les entreprises du classement 2021 et leurs chiffres clés

L’indice Next 40 vient d’être actualisé et mis à jour avec de nouveaux entrants et des sortants. Certaines entreprises ne font donc définitivement plus partie du classement et du programme, à l’instar du Slip Français par exemple.
D’autres qui se trouvaient dans le FT 120 sont promues dans le Next 40. Vous trouverez dans les tableaux ci-dessous tous les changements et les données des nouveaux entrants.

En outre, le FT 120 accueille de nouvelles entreprises dans son programme, vous trouverez dans cette page un tableau regroupant ces nouvelles sociétés.

Si les critères de sélection peuvent paraître discutables, notamment car ils éludent la notion de rentabilité, il est réjouissant de constater un dynamisme entrepreneurial Français toujours plus important.

En sus, certaines organisations du classement hébergent leur data clients sur des serveurs situés à l’étranger, chez Google ou Amazon. A l’heure où l’on évoque l’importance de la souveraineté nationale et dans la mesure où l’on intègre ce type de programme initié par l’Etat, on a un légitime devoir d’exemplarité sur le sujet.

NEXT 40

EnseigneC.A
(derniers comptes publiés)
Résultat net
(derniers comptes publiés)
et pour 2021 ?
Voodoo1 129 000 €– 483 200 €—-
Deezer188 604 700€– 59 339 000€—-
DevialetNCNCEntre dans le FT 120
HomeExchangeSociété étrangèreSociété étrangèreSortie définitive du programme
Veepee1 395 550 600 €+ 10 615 700 €—-
Recommerce Solutions50 693 800 €+ 113 000 €Entre dans le FT 120
Vestiaire Collective12 259 000 € – 7 541 000 €Entre dans le FT 120
Back Market10 015 000 €– 1 086 700 €—-
ManoManoNCNC—-
EvaneosNCNC—-
Shift TechnologyNCNC—-
MeeroNCNC—-
Ivalua24 603 200 €+ 1 954 700 €—-
Wynd2 293 700 € – 2 358 300 €—-
Believe2 030 000 €– 72 000 €—-
MiraklNCNC—-
Finalcad220 300 €+ 90 500 €Entre dans le FT 120
Vade Secure7 424 000 €– 1 527 800 €Entre dans le FT 120
HR Path14 353 900 €+ 2 214 200 €Entre dans le FT 120
PayFitNCNC—-
Talentsoft51 139 100 €– 15 237 900 €Entre dans le FT 120
KlaxoonNCNC—-
October1 136 800 €– 3 318 700 €—-
Ledger868 700 €– 397 200 €Entre dans le FT 120
Younited CreditNCNC—-
Contentsquare9 688 900 €– 13 225 900 €—-
Sendinblue7 517 000 €+ 7600 €—-
iAdvize2 528 400 €– 148 500 €Entre dans le FT 120
OVHNCNC—-
OpenClassrooms2 190 000 €– 772 100 €—-
JobTeaserNCNC—-
BladeNCNCEntre dans le FT 120
Sigfox16 418 500 €– 13 957 000 €Entre dans le FT 120
AlanNCNC—-
BlablacarNCNC—-
Cityscoot7 373 600 €– 3 735 800 €—-
BioserenityNCNC—-
DoctolibNCNC—-
Frichti4 708 500 €– 6 094 700 €—-
Ynsect85 400 €– 15 316 900 €—-

Tableaux créés exclusivement pour Stephanealligne.com

Nouveaux entrants du Next 40 (hors FT 120) :

EnseigneC.ARésultat net
Kineis4 378 800 €+ 88 100 €
Skeepers (ex-Avis Vérifiés)5 815 600 €+ 250 200 €
Yubo115 300 €– 235 800 €

FT 120 :

EnseigneC.A

(derniers comptes publiés)
Résultat net

(derniers comptes publiés)
et pour 2021 ?
360LEARNING0-85 300 €Sortie définitive du programme
AB TASTY9 470 800 €– 5 489 700 €Passe au Next 40
ACTICOR BIOTECH0– 5 681 700 €Sortie définitive du programme
ADYOULIKENCNCSortie définitive du programme
A.F.Y.R.E.N27 400 €-7 700€—-
AGRICONOMIE4 776 400 €– 762 200 €—-
AIRCALLNCNCSortie définitive du programme
AkeneoNCNCPasse au Next 40
Aledia456 400 €– 14 238 800 €—-
ALIZE PHARMA III0 €– 886 800 €Sortie définitive du programme
ALL MOL TECHNOLOGYNCNC—-
AmarisoftNCNC—-
AnotherbrainNCNCSortie définitive du programme
Biolog-id3 580 400 €– 514 600 €—-
BOTIFY177 800 €– 17 000 €Sortie définitive du programme
BRUTNCNCPasse au Next 40
VC TECHNOLOGY (Certideal)NCNC—-
BIAGRI (Comparateuragricole.com)9 624 300 €– 335 700 €Sortie définitive du programme
Cooptalis18 990 000 €– 2 251 300 €—-
Crosscall70 062 500 €1 377 400 €Sortie définitive du programme
Cubyn1 576 600 €– 941 200 €Sortie définitive du programme
CybelAngel662 900 €– 43 700 €Passe au Next 40
Diabeloop0 €+ 137 700 €Sortie définitive du programme
Digital InsureNCNCSortie définitive du programme
DNA Script9 800 €– 3 770 700 €—-
DREEMNCNC—-
Dynacure0 €– 7 420 100 €—-
EasyMile14 398 800 €– 4 612 300 €Sortie définitive du programme
EcoVadisNCNC—-
JOUL (ekWateur)35 786 700 €– 4 700 800 €Sortie définitive du programme
ENYO PHARMA0 €– 1 919 700€—-
CHR NUMERIQUE (ePack hygiène)9 636 600 €+ 1 125 700 €Sortie définitive du programme
Exotec Solutions7 442 700 €– 913 900 €Passe au Next 40
FEEDNCNCSortie définitive du programme
Flex Fuel Energy Development9 478 500 €+ 1 256 000 €—-
Fortia Financial SolutionsNCNCSortie définitive du programme
Fretlink12 017 400 €– 4 056 900 €Sortie définitive du programme
Happytal11 052 700 €– 3 842 500 €—-
Heetch6 294 100 €– 2 999 000 €Passe au Next 40
HIGHLIFE0 €+ 1 544 500 €Sortie définitive du programme
Igyxos0 €– 364 600 €—-
Ilek5200 €+ 200 €—-
ImCheck TherapeuticsNCNC—-
Inotrem0 €– 5 497 300€—-
IPM France5 510 700 €+ 373 200 €Sortie définitive du programme
KayrrosNCNCSortie définitive du programme
KeranovaNCNC—-
Le Slip Français20 760 200 €– 1 107 800 €Sortie définitive du programme
Lemon Way5 500 400 €– 6 883 800 €Sortie définitive du programme
LGO EUROPE SASNCNCSortie définitive du programme
HONESTICA (Lifen)13 000 €– 1 657 900 €Sortie définitive du programme
LimFlow232 500 €– 8 367 100 €Sortie définitive du programme
LOISIRS ENCHERESNCNCSortie définitive du programme
Lumapps8 387 500 €– 1 780 500 €Passe au Next 40
LunchrNCNC—-
LYDIA SOLUTIONSNCNCPasse au Next 40
Microphyt245 200 €+ 46 700 €—-
MISTER FLYNCNC—-
MISTERTEMPNCNC—-
MolotovNCNC—-
MARIANNE FORMATION (Ornikar)39 300 €– 454 000 €—-
PapernestNCNC—-
PERFECTSTAY.COM13 464 200 €– 870 300 €—-
PHENIX SAS7 707 400 €+ 775 000 €Sortie définitive du programme
Platform.sh1 534 100 €– 959 000 €—-
QAPA INTERIMNCNC—-
QareNCNC—-
QontoNCNCPasse au Next 40
REUNIWATTNCNC—-
SUCCESS 4 MOBILE (S4M)5 555 000 €– 1 556 100 €Sortie définitive du programme
Scality14 396 800 €– 6 714 800 €—-
CREATIVE DATA (Saagie)1 460 600 €– 1 495 800 €Sortie définitive du programme
SpendeskNCNC—-
TabmoNCNCSortie définitive du programme
TALENT CLUB (Talent.io)NCNC—-
Tissium0 €– 8 382 600 €—-
Tree Frog TherapeuticsNCNCSortie définitive du programme
TruskNCNC—-
UBI TRANSPORTS1 460 900 €+ 606 500€—-
VisiperfNCNCSortie définitive du programme
Wooxo2 644 900 €– 489 000 €Sortie définitive du programme
Yespark12 700 €+ 7 500 €Sortie définitive du programme

Nouveaux entrants du FT 120 :

EnseigneC.A
(derniers comptes publiés)
Résultat net

(derniers comptes publiés)
Alma10 260 700 €+ 1 825 900 €
AnkorstoreNCNC
Corwave0 €– 322 800 €
Kovers51 200 €– 186 900 €
Flying Whales416 700 €– 4 594 100 €
Enterome10 014 300 €– 11 961 300 €
Eyevensys0 €

– 4 906 500 €

Geosat13 384 600 €+ 1 073 700 €
GojobNCNC
HoppenNCNC
Happn4 931 300 €– 6 495 800 €
InnovafeedNCNC
IziworkNCNC
JooneNCNC
Madbox20 562 900 €+ 1 015 100 €
Meilleurtaux.com24 659 484 €+ 7 069 456 €
MWMNCNC
Ultra Premium Direct12 770 400 €+ 215 600 €
Okwind15 289 500 €+ 1 568 100 €
PharmedistoreNCNC
Robocath0 €– 1 271 600 €
Selectra33 126 500 €+ 3 452 400 €
Sparing Vision0 €– 2 269 900 €
Success 4 Mobile4 951 300 €– 3 050 800 €
Synapse Medadom0 €– 313 800 €
VirtuoNCNC
Withings48 603 300 €– 57 072 400 €

Source : par exemple et pour les comptes ici

Signaler une erreur

CatégorieJustice et réglementation

JUSTICE : Un directeur d’entrepôt de Cdiscount mis en examen pour vol de données

C’est un évènement dont se serait bien passé le leader du Ecommerce Français. En effet Cdiscount fait l’actualité suite à un vol massif de données clients.

Le directeur d’un entrepôt logistique de l’enseigne de Ecommerce a été mis en examen pour « atteinte à un système de traitement automatique de données, vol de données, escroquerie et abus de confiance ».

Agé d’une quarantaine d’années, il a été mis à pied par son employeur, une procédure disciplinaire est en cours.

Il a été déféré et mis en examen par un juge d’instruction à Bordeaux, l’affaire est grave et concerne les données de 33 Millions de clients. Le cadre de Cdiscount, présumé innocent des faits qui lui sont reprochés, aurait tenté de revendre cette base de données sur le Darknet.

vol_de_donnees_cdiscount

Il a été placé sous contrôle judiciaire.

Cdiscount assure qu’aucune donnée de paiement électronique n’a été dérobée.

Néanmoins, on se souvient de l’affaire des données CB en 2016 où la CNIL avait rappelé à l’ordre l’enseigne de E-commerce pour le stockage non-sécurisé de données bancaires.

Les prix de bases de données email se trouvent entre 3€ et 500€ au CPM, le cadre du site Ecommerce aurait ainsi pu tirer entre 100K€ et 1 650K€ de son larcin. Pas anodin, mais totalement illégal.

C’est le service de sécurité du site Cdiscount qui a relevé le téléchargement en interne de cette base de données. L’alerte a aussitôt été donnée et une enquête interne avait été diligentée.

L’employé de Cdiscount risque 5 ans de prison et 375 000 € d’amende.

Sources : ici, , , et encore .

Haut de page

Blog Entrepreneur du E-commerce