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Comptes bancaires bloqués : chronique d’un détournement à la Banque Populaire

Banque Populaire Grand OuestIl s’agit d’une affaire rocambolesque qui mérite que l’on s’y attarde quelques minutes afin de bien comprendre le sujet. Nul doute qu’il va intéresser un certain nombre de clients de la BPGO entrepreneurs ou non.

Des agents de la BPGO au centre d’une affaire de fonds bloqués

Les protagonistes de la Banque Populaire Grand Ouest dans ce dossier sont :

  • Laurent FOURNY : Directeur d’agence Banque Populaire Grand Ouest (agence du rond-point de Paris)
  • Sophie LEBRUN : Conseillère d’agence Banque Populaire Grand Ouest
  • Eric GAUVRIT : Responsable monétique Natixis
  • Anne LEMOINE : Directrice relations clients BPGO

Il est primordial pour bien comprendre ce témoignage, de citer nommément les personnes en charge des dossiers évoqués dans cet article, afin de ne pas incriminer inutilement des personnels issus de la même enseigne bancaire, mais étrangers aux problèmes relevés.

De plus, le lien vers le profil Linkedin de chaque mis en cause dans cet article, est un lien public. Tout comme les profils publics sur ces réseaux sociaux, ce sont ces personnes qui alimentent ces profils et les informations qu’ils comportent.

Ce sont ces personnes qui sont au coeur de ce dossier litigieux.

Première partie – Témoignage et avis client BPGO : comment tout à commencé ?

En 2017, j’étais approché par David P.  alors conseiller Banque Populaire à l’agence du rond-point de Paris.

Ce conseiller Banque Pop’ souhaitait que j’ouvre un compte professionnel pour l’entreprise créée en 2015 et qui jouissait déjà d’une forte croissance.

Je tiens à indiquer, que le dépôt du capital initial avait justement été refusé par l’agence BPGO du rond-point de Paris en 2015 par la directrice de l’agence et sa subordonnée sans avancer de motif sérieux.

C’était donc tout naturellement que j’avais entrepris de traverser le rond-point de Paris, afin d’ouvrir un compte à la concurrence. Ce fût chose faite dans la journée ! et depuis cette banque, proche des entrepreneurs m’accompagne sur les 3 sociétés que je dirige et dispose d’une partie des actifs perso. Rien à cacher, soyons transparents.

Seulement entre temps, l’entreprise en question s’était bien développée. Rentable depuis ses débuts, la Banque Populaire était très clairement intéressée pour récupérer une partie des flux monétiques et des contrats de services.

David P., le conseiller Banque Populaire me propose donc l’ouverture des comptes et contrats pour l’entreprise, sans s’encombrer des mesures de sécurité propres à tout établissement bancaire, en transmettant notamment par mail l’identifiant et le mot de passe (en clair) de l’accès à la plateforme Banque Populaire pour valider les contrats en attente :

Pas hyper emballé, j’accepte tout de même d’ouvrir ce compte bancaire pour l’entreprise. Je me dis qu’en tant que client depuis plus de 15 ans de l’agence Banque Populaire du Rond-Point de Paris, même si la situation n’est pas idéale, mes interlocuteurs prendront soin de respecter leurs engagements.

Ainsi, le même conseiller Banque populaire fait ensuite une offre commerciale afin de récupérer la totalité des flux monétiques (comprenez les règlements clients par CB) de l’entreprise. L’offre commerciale est intéressante mais c’est surtout l’outil de gestion de caisse qui est pertinent pour les activités de la société.

Le conseiller Banque Populaire adresse un mail concernant le contrat du TPEV

L’ouverture des comptes et des services étant effectué, le conseiller quitte l’agence Banque Populaire et je me retrouve avec une nouvelle interlocutrice à la fois pour les entreprises mais également à titre privé.

En Septembre 2018,

J’avais des projets perso et je souhaitais acquérir un nouveau bien immobilier.

La Banque Populaire, informée de cette demande, se proposait d’y répondre et me donne un accord de principe. La banque doit ensuite adresser l’offre en LRAR au client qui l’accepte ou non.

Or les semaines passent et rien n’arrive. Pire les relances n’ont pour réponse qu’un répondeur automatique de la conseillère BPGO, absente continuellement :

 

Et tout le dossier commence à traîner en longueur…. en redemandant des documents et des justificatifs déjà transmis

et je dois la relancer car le délai pour transmettre l’offre de prêt définitive approche…

Cependant, la conseillère BPGO est TOUT le temps absente !

et lorsque j’affirme qu’elle était TOUT le temps absente, rien de diffamatoire, c’est factuellement VRAI :

Le temps passe mais voici que la conseillère Banque populaire me re-demande des justificatifs complémentaires :

Je m’exécute bien entendu, pressé par la signature notariale qui doit intervenir avant le 31/12, car le propriétaire souhaitait pour des raisons fiscales, boucler l’opération avant cette date. Seulement compte tenu des échanges avec la BPGO et des avancées du dossier, j’étais très inquiet :

Cependant la conseillère Banque Populaire, se voulait rassurante :

L’accord de prêt était déjà OK par principe, le formaliser en dehors de l’offre de prêt n’avait aucun intérêt à 15 jours de signer l’acte de vente.

 

Je relance donc la conseillère sur le sujet 3 jours plus tard :

Avec la Banque Populaire Grand Ouest, l’opération ne se fera JAMAIS.


L’offre de prêt de me sera JAMAIS adressée
dans les délais. C’est mon autre banque, le CM grâce à la délégation agence qui a pu m’éditer en urgence une offre de prêt pour concrétiser le projet d’acquisition que j’avais.

L’achat immobilier effectué, je reçois courant 2019 une offre de prêt de la BPGO…. La signature chez le notaire ayant été bouclée, je ne donne évidemment pas suite.

Ce n’est pas grave pour la Banque Populaire Grand Ouest qui commence à prélever dès le mois suivant l’assurance emprunteur pour un emprunt qui n’a jamais été souscrit par le client !

Effectivement, je reçois un courrier m’informant de la souscription par mes soins de l’assurance emprunteur pour un emprunt que je n’ai jamais souscrit, j’en informe immédiatement la Banque Populaire :

Courrier en PJ :

Et ça continue, au mois de Février, malgré l’alerte donnée par mes soins quant à cette assurance de prêt pour un prêt non-souscrit, les prélèvements indus commencent :

J’avais déjà précédemment fait part en plus de problèmes récurrents avec la solution Cyberplus :

et :

L’incompétence de Laurent Fourny, le directeur de l’agence BPGO

Excédé, je souhaite un rendez-vous avec le directeur d’agence de la Banque Populaire Grand Ouest, Monsieur Laurent FOURNY :

Réponse du directeur d’agence, Monsieur Laurent FOURNY, à côté du sujet :

Tout au long de l’année, les déboires s’enchaînent avec la Banque Populaire du rond-point de Paris, comme des rejets de prélèvements indus alors que les comptes sont LARGEMENT créditeurs :

Courrier de rejet d’un prélèvement CM sur un compte Banque Populaire approvisionné et créditeur :

 

J’étais toujours insatisfait des services de la Banque Populaire et je souhaitais faire un point global, avec la direction de l’agence et notre chargé de comptes.
Seulement 2020 arrive, et la pandémie avec.

Partie 2 – Témoignage et avis client BPGO pendant la Pandémie.

En Mars 2020, le confinement est annoncé.

Chez DOTNET tout le monde est en télétravail depuis 2 semaines lorsque le Président annonce le confinement.

L’entreprise perd un peu moins de -15% de son C.A mais parvient à maintenir l’ensemble des emplois, sans faire appel au chômage partiel.

Mon objectif était de préserver les emplois, conserver l’activité et accompagner les clients en difficulté, nous avons notamment des CHR.

Le 25 Mars 2020

Je suis obligé de solliciter Laurent FOURNY, le directeur de l’agence Banque Populaire afin de valider le bénéficiaire d’un virement.

En effet, depuis l’ouverture de compte, les services facturés et promis n’ont pratiquement jamais été efficients, et ce, malgré des mails en faisant état :

et donc ce jour-là même souci sans que la première remontée du problème ait été résolue :

Ce même directeur d’agence, Laurent, me propose ce jour-là un Prêt Garanti par l’Etat, autrement dit, un PGE, sans que je ne l’aie JAMAIS sollicité sur le sujet.

Il me demande d’adresser un mail à sa collaboratrice afin d’effectuer la demande de financement que se sera fait rapidement vu les antécédents de l’entreprise.

Je m’exécute le jour même :

Le 2 Avril 2020. Une semaine plus tard, je relance la chargée de compte sur le PGE :

J’obtiens une première réponse de Monsieur FOURNY, assez lunaire… Comprenez : vous ne perdez pas suffisamment d’argent pour que l’on s’occupe de vous :

Surtout, évidement que l’on comprend que certaines entreprises sont prioritaires à d’autres, dans ce cas il suffisait simplement de m’indiquer que cela prendrait du temps et non l’inverse.

Autre point, comment préjuger de la bonne santé d’une entreprise à un instant donné, en se basant uniquement sur la trésorerie d’un compte de crédit, sans connaître ni les charges, (prélevées sur un compte dédié, entre autres, aux débits), ni les échéances de règlement de la société ?

Puis qu’est-ce donc que ces méthodes de proposer un financement puis de traîner volontairement pour le concrétiser ?

Alors même que la situation est critique pour de nombreuses entreprises, que la crise sanitaire s’intensifiait et que les revenus des entreprises s’amoindrissent, la Banque Populaire Grand Ouest fait volontairement traîner les choses.

On continue, Madame LEBRUN, en charge du dossier adresse un mail le 10 Avril indiquant qu’elle est bien à l’agence depuis une semaine mais qu’elle préférait visiblement traiter d’autres dossiers avant de s’occuper de celui -ci :

Je ne comprends pas.

Pour information, la banque d’en face, avait déjà effectué les premiers PGE et disposait de tout le processus. Tout ceci était par conséquent très bizarre et je comprends qu’on est pas du tout prioritaire et que ça viendra quand ça viendra.

Le PGE ne sera jamais effectué par la BPGO

J’ai toujours géré mes dossiers en temps et heure. Lorsque je suis sur un sujet j’aime que ça avance vite et vers l’objectif initialement fixé dans le délai imparti.
Informée que ma demande de PGE est toujours à l’arrêt à la BPGO, la conseillère d’en face fait le PGE en l’espace de 72h. Affaire réglée.

Seulement, il n’était pas question pour moi d’en rester là. En effet, au-delà des dysfonctionnements factuels et vérifiés concernant plusieurs sujets, dont la solution de paiement et l’espace cyber, il était indispensable de faire un point rapidement sur tous les évènements relatés dans cet article.

Les agendas des protagonistes n’étant pas compatibles et le deuxième confinement annoncé, le rendez-vous n’a pas eu lieu.

Partie 3 – Témoignage et avis client BPGO : on constate 250 000 euros de fonds bloqués !

Début Décembre 2020.

2 techniciens de l’entreprise ont besoin d’accéder à la plateforme monétique BPGO. Leurs accès sont révoqués et la ré-initialisation des accès inopérante.

Le dirigeant de l’entreprise contacte ses interlocuteurs habituels afin de solutionner son problème :

La plateforme d’assistance qui renvoie le dirigeant vers l’agence Banque Populaire Grand Ouest ;
Le directeur d’agence, ne répondra pas ;
La conseillère ne répondra pas non plus.

Finalement, c’est un agent de l’assistance technique, rappelé avec insistance par le dirigeant de l’entreprise qui débloquera la situation au mépris des règles de sécurité. Affaire réglée dans l’urgence, mais pas sur la forme, ni sur le fond.

Légitiment, j’adresse un mail récapitulant l’incident afin, non pas de pointer les responsabilités, mais d’expliquer la problématique rencontrée afin qu’elle se reproduise plus :

 

[]Le répondeur de Madame LEBRUN indique qu’elle est en congés et qu’elle reviendra le 27 Octobre…. [ndla: nous étions le 10 Décembre].

Je n’obtiendrai AUCUNE réponse à ce mail.

Cependant un rendez-vous est finalement fixé au 13 Janvier 2021.

Notamment en présence de Monsieur Eric GAUVRIT (Natixis), de Monsieur Laurent FOURNY, (le directeur d’agence) et de Madame Sophie LEBRUN Conseillère BPGO ou chargée de compte.

Compte tenu des griefs accumulés, j’avais prévenu les protagonistes que cela annonçait un entretien tendu.

Une entrevue avec les responsables de la BPGO

En effet, l’entretien se passe mal.

Je déroule mes griefs depuis 3 ans à l’encontre de l’agence et de ses interlocuteurs, mais sans obtenir de réaction favorable à une résolution des problématiques rencontrées. Rien. J’aborde la partie monétique et le dernier incident.

Eric GAUVRIT pourtant censé connaître les sujets abordés, affirme des inepties tout au long de l’entretien, simplement pour me provoquer. Non content de resté campé sur des positions erronées, le même individu continue ses provocations sur le 3D Secure et affirme qu’il n’a pas fait perdre de C.A aux Sites Ecommerce lors de son déploiement.
Quelle plaisanterie ! Articles ici par exemple ou par , avec ce genre d’extraits :

 



Bref, s’en est trop, déjà agacé, je traite celui de chez Natixis d' »a*****« . La réunion s’arrête là. Le directeur d’agence BPGO repart avec sa collaboratrice et l’interlocuteur Natixis.

Eric Gauvrit initie les blocages des comptes bancaires des 3 entreprises

C’est ce monsieur de chez Natixis qui va donc initier une procédure interne à la BPGO pour me faire la misère. Il ne semblait pourtant plus directement employé par la BPGO depuis qu’il a pris ses autres fonctions.

L’entretien s’était si mal passé que je sentais qu’ils allaient nous la faire à l’envers.
C’est bien simple, j’ai toujours travaillé à la confiance avec mes partenaires, or, qu’il s’agisse d’une partie ou d’une autre, lorsque la confiance est rompue, il ne faut pas persister. Je devais prendre toutes les précautions nécessaires afin de préserver nos activités et nos intérêts.

Je commençais par basculer immédiatement le TPEV de notre application principale afin de renvoyer nos flux monétiques immédiatement sur le compte de notre banque principale. Il n’était plus question d’alimenter le compte bancaire BPGO, il fallait également rapatrier les actifs.

C’est là que tout a commencé à partir en sucette….

Opérations bancaires bloquées

Très rapidement, dès le 14 janvier 2021, je constate la rétention d’actifs et la non-remise des encaissements de la veille sur le compte bancaire de l’entreprise. L’agence bancaire, Banque Populaire, bloquant sciemment les opérations du compte bancaire de l’entreprise :

 

Des commissions prélevées par la BPGO sans que les opérations ne soient réalisées

Je constate sans aucun doute possible que la BPGO prélève par contre ses commissions sur le compte bancaire de l’entreprise sans remettre sur le compte les sommes correspondantes :

De mieux en mieux, la Banque Populaire Grand Ouest n’autorise plus les crédits sur le compte du client mais autorise SEULEMENT les débits des échéances Banque Populaire et leurs commissions :

On constate clairement ci-dessus les débits du compte sans disposer des crédits. De même la BPGO ne s’encombre pas de repousser le prélèvement de son abonnement à ses services malgré que ces derniers soient inopérants.

Virements bloqués : Aucune opération ne passe à la BPGO

Il était temps de réagir, je commence à vouloir transférer par virement des actifs financiers des 2 sociétés et à titre personnel. Or tout semble bloqué, AUCUN virement ne s’exécute : 

Les virements sont TOUS bloqués alors même que le compte bancaire est largement créditeur :

Des démarches amiables restées sans réponse

Avant de faire constater tous ces manquements par Huissier de Justice, j’entreprends des démarches amiables afin de comprendre comment les comptes vont dorénavant fonctionner.

Je tente de contacter l’agence par téléphone à plusieurs reprises :

AUCUNE RÉPONSE.

Je tente de contacter notre chargée de compte, Madame LEBRUN :

AUCUNE RÉPONSE.

Je tente de contacter le directeur de l’agence Banque Populaire au rond-point de Paris :

AUCUNE RÉPONSE.

J’adresse alors un email à madame LEBRUN afin de solder deux comptes de placements pour les 2 sociétés en précisant que :

Le 15 Janvier 2021.

Elle s’exécute, ce qui était plutôt rassurant de prime abord. Le directeur qui était en copie de ma demande ajoutes son grain de sel en précisant que :

Le prétexte était alors tout trouvé pour les agents de la BPGO afin de ne pas répondre aux manquements relevés par mes soins.

J’avais compris rapidement qu’il ne fallait rien d’attendre d’eux volontairement et que compte tenu des éléments en ma possession, la Banque Populaire ferait tout ce qui est possible pour nuire à l’activité de mes entreprises ; et corrélativement aux salariés qui les composent. Je décide donc de faire un chèque de 120 000€ de la BPGO vers l’autre banque afin de « forcer » le transfert.

De forts soupçons d’opérations frauduleuses réalisées par Laurent Fourny et ses agents

La réponse était toute trouvée pour la Banque Populaire qui a sciemment bloquée pendant plusieurs jours ce chèque, on parle ici de rétention de trésorerie, ce qui me faisait déjà légitimement penser à des opérations frauduleuses de la part de la BPGO et de leurs agents :

Comment gérer une entreprise correctement dans ces conditions ?

On voit clairement que ces enfantillages de la part des agents de la banque populaire sont dans le seul but de nuire.

J’avais alerté l’agence BPGO de ces manquements factuels IMMÉDIATEMENT :

La caricature même de la situation est réalisée un matin en ligne au téléphone avec l’un de nos avocats. Nous parlions du dossier et il me demande de réessayer d’effectuer un virement, même d’un montant faible.

Je m’exécute avec un virement de 100€ à effectuer depuis un compte personnel créditeur de plus de 10K€ vers un compte d’une autre banque déjà enregistré à la BPGO.

Virements rejetés par la BPGO alors même que les comptes sont largement approvisionnés

Le virement a été rejeté par la BPGO :

 

La jouissance de mes fonds personnels et de ceux de mes entreprises n’était clairement plus possible car ces derniers étaient factuellement inaccessibles.

On peut appeler cela comme l’on veut, mais pour le client d’une banque qui n’arrive pas à accéder aux fonds qu’il a déposé, cela s’apparente à de la spoliation ou à du détournement de fonds.

Les jours passent et je n’ai toujours aucun courrier de la Banque Populaire pour dénoncer les comptes et les services comme annoncé par Monsieur Laurent FOURNY dans son mail (voir plus haut dans l’article) et les opérations de blocage continuent.

A l’agence on n’a JAMAIS pris mes appels,
Laurent FOURNY n’a jamais appelé ou adressé un mail avec les modalités de fonctionnement des comptes,
Madame Sophie LEBRUN, idem.

Une responsable de la relation client à la BPGO aux abonnés absents

Démuni. Devant tout de même gérer les entreprises comme il se doit, et par ruissellement pour défendre les intérêts de mes salariés, j’écris à Madame Anne LEMOINE, la directrice de la relation clients à la Banque Populaire afin de chercher à solutionner la situation et lui faire part des dysfonctionnements factuels de la banque :

Madame Anne LEMOINE m’appelle et m’indique par téléphone qu’il ne faut plus contacter l’agence et ses agents car dans le cas contraire, ils déposeront plainte pour harcèlement.

D’accord et comment fait-on ? Il y a des opérations courantes qui ne passent plus, je n’ai plus d’interlocuteur, alors même que nous payons pour cela et que nous avons des impératifs pour les entreprises, les salariés et les partenaires.

Un MUR.

Je contacte notre avocat sur le sujet et s’ensuivent des échanges entre Madame LEMOINE et lui. Un protocole est même trouvé. Notre avocat doit adresser un mail à Laurent FOURNY afin qu’il nous communique en réponse les modalités de fonctionnement des comptes et comment transférer les actifs et clôturer les contrats puisque cela était leur souhait :

Laurent Fourny à la manoeuvre pour empêcher toute solution amiable

Nous ne recevrons AUCUNE réponse. Monsieur FOURNY préférant certainement s’occuper à trouver des moyens de nuisance à notre encontre, plutôt que de chercher des solutions aux problèmes évoqués. (c’est une habitude).

Continuons, ce n’est pas fini !

J’espérai avoir les modalités de ruptures des contrats et des services dans le courrier annoncé par Monsieur Laurent FOURNY, d’autant que la situation était tout de même assez pressante. Il n’est pas très sécuritaire de disposer d’actifs inaccessibles et sans interlocuteur dédié pour les gérer.

Seulement le courrier n’arrive pas ET les opérations s’exécutent avec de très grandes difficultés. Je parviens cependant à rapatrier des actifs mais tous et pas ceux sous contrat.

Les jours passent et aucun courrier. Notre avocat va la recherche d’informations sans qu’on lui en apporte. La situation semble totalement bloquée, et très inquiétante car une partie des flux monétiques sont sous forme d’abonnements dont les empreintes CB, sont domiciliées à la BPGO. Il était indispensable pour préserver cet actif de la société, que la BPGO permettent le transfert de la data qui s’y rapporte.

Sauf que personne ne répond à rien à la Banque Populaire.

Donc cette banque au prétexte d’un mot plus haut que l’autre à l’égard d’un agent externe à la BPGO, prend des sanctions arbitraires sans débat contradictoire, et en bloquant l’accès aux actifs déposés à la BPGO. On cauchemarde là !

Ce n’est pas fini, accrochez-vous.

3 courriers adressés par la BPGO sont anti-datés

Le 23/01/2021 soit plus de 10 jours après avoir constaté le blocage des actifs, sans avoir pu obtenir des explications quant aux modalités de transfert et de fonctionnement. Nous recevons 3 courriers en LRAR de la BPGO :

1 à mon domicile pour mes comptes et avoirs perso.

1 au siège de DOTNET ;

1 au siège de DOTNET CAPITAL ;

Le courrier est daté du 15/01/2021 et précise sans équivoque que le délai est de deux mois à compter de la DATE D’ENVOI dudit courrier avant l’arrêt définitif des services et la clôture des comptes.

Or, afin de nous mettre sciemment en difficulté par rapport à ce délai, la BPGO a traîné à le déposer à la Poste tout en ne répondant pas à nos sollicitations d’explications.

Courriers déposés en LRAR le 22/01/2021 :

[Oui je garde tout, même les enveloppes des courriers en LRAR, surtout les enveloppes des courriers en LRAR, car dans les courriers, leurs auteurs écrivent la date qu’ils veulent.]

….et distribués le lendemain le 23/01/2021. 10 jours de perdus, 10 jours sans pouvoir effectuer nos opérations, 10 jours sans avoir accès aux actifs, 10 jours sans réponses à nos questions, 10 jours de doute, 10 jours de mensonges et de non-dit.

Le temps passe, mes difficultés pour travailler continuent, les remises CB toujours bloquées ou retardées, les virements impossibles à réaliser…Aucun interlocuteur pour les besoins courants et les clôtures demandées….etc…

Constatations des manquements de la BPGO par Huissier de Justice

Je choisis donc de faire constater toute cette situation par un Huissier de Justice.

Ses constatations sont également très claires :

Le constat est évidemment plus complet que ce simple extrait.

Continuons… sur la partie perso, où c’est tout aussi compliqué :

L’Huissier reprend ce que j’ai affirmé jusqu’à présent, et fait toutes les constatations utiles, notamment les soldes des comptes et constate avec moi l’impossibilité d’effectuer des virements :

 

Evidemment les virements sont bloqués par la BPGO :

250 000 euros bloqués dans les caisses de la BPGO

Au total au début de ce contentieux, nous avions presque 250K€ d’actifs en rétention à la BPGO.

Même avec la meilleure santé mentale du monde, la moutarde m’est rapidement montée au nez… Je pensais que cet article les aurait fait réagir quant à la situation incroyable provoquée par un manque évident de professionnalisme et de sérieux, je n’ai pas obtenu la réaction escomptée...Il faut dire, je n’avais pas publié les justificatifs de mes propos. C’est chose faite.

En outre, non contents de mettre en danger mes 2 entreprises par leurs agissements en dehors de TOUT cadre réglementaire, voici que je reçois une assignation en diffamation pour cet article.

Comme je l’avais indiqué, je n’ai absolument pas menti sur les affirmations que j’avançais, et comme je m’y étais engagé en cas de procédure en diffamation, vous avez dans cet article un nombre suffisant de pièces pour attester de la véracité de mes affirmations.

Cette assignation est évidemment totalement abusive de mon point de vue, et démontre encore une fois une envie de nuire au détriment d’apporter les réponses aux demandes effectuées à plusieurs reprises, soit directement, soit par l’intermédiaire des 2 cabinets d’avocats que j’ai mandatés sur ce dossier.

Au-delà des demandes d’indemnisation totalement extravagantes, sans fondement, le conseil de la BPGO met en avant des inepties, à savoir 2 avis clients au sujet de la banque populaire.

Une avocate incompétente et rancunière

L’avocate, novice sur ces sujets complexes, insiste longuement dans l’assignation sur le fait que je serai l’auteur derrière le nom « United People SAS« , et elle est toute fière de son enquête….

On pourrait être impressionné, s’il ne suffisait pas de consulter Infogreffe pour s’apercevoir que « United People SAS » est l’ancienne dénomination sociale de la société DOTNET

Rien de bien mystérieux… l’entreprise a déposé un témoignage client en tant que personne morale. Je l’ai également fait à titre privé en tant que personne physique. Il n’y a rien d’abusif dans cette démarche.

Ces avis clients BPGO relatent les mêmes faits, avec les mêmes suspicions légitimes envers la BPGO. Je rappelle encore que ce sont eux qui ont crées ce climat de méfiance et de suspicion simplement par leurs agissements déloyaux.

Car il s’agit bien de cela. Leurs pratiques sont TRÈS douteuses et la rupture des services depuis Janvier, assurément abusive.

Devant l’ensemble de ces éléments, il était tout naturel pour l’esprit humain d’en déduire de possible malversations.
D’autant qu’à la date du 07/03/2021, la BPGO n’a toujours pas accédé à nos demandes de transferts d’actifs.

Ces transferts doivent s’exécuter SANS AUCUN FRAIS, d’une part compte tenu de leurs agissements à notre égard ; D’autre part, car l’initiative de la procédure en cours émane de la BPGO.

 Nous n’avons pas à assumer les frais d’une décision unilatérale de la Banque Populaire, qui veut se débarrasser de ses clients.

La date de la clôture définitive des comptes et services est fixée par leurs soins au 16/03/2021.

Nous somme en droit de récupérer nos actifs sans frais et sans entraves.

Dans ces conditions, et sans retour positif quant à nos légitimes demandes, nous n’aurons d’autre possibilité que de nous défendre avec vigueur, comme je le fais depuis le début de ce contentieux et comme je le fais depuis 15 ans quel que soit le sujet.

NB : Je pourrais également évoquer le harcèlement par mail, LRAR à mon égard de la part des agents de la banque populaire. Mais aussi, l’utilisation par leurs soins de mes données personnelles confiées à la BPGO qu’ils utilisent comme bon leur semble pour écrire à mon domicile personnel pour leurs propres intérêts par exemple. Le RGPD ça vous parle ? Décidément les conseils de la BPGO, la Banque Populaire et leurs agents, ne sont pas toujours à la hauteur des enjeux. Cela sera l’objet d’un prochain article.

Dans ces dossiers, la Banque Populaire Grand Ouest est assignée au Tribunal Judiciaire de Nantes et deux fois au Tribunal de Commerce de Nantes.

Sophie LEBRUN et Laurent FOURNY ont été définitivement déboutés par la Cour de Cassation de leurs demandes et griefs à l’égard de cet article. Les faits relatés sont donc pleinement confirmés par la Justice.

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Ecommerce & Digitalisation : Le monde paysan ouvre sa plateforme pour consommer local

La vente directe n’est pas une nouveauté dans le monde paysan qui a su se réinventer au fil du temps. En outre, de nouvelles organisations telles que « c’est qui le patron«  permirent de préserver, et ou d’augmenter les revenus des agriculteurs.

La nouveauté réside dans l’agrégation de l’ensemble des acteurs concernés autour du projet « Frais et Local«  initié par le Ministère de l’Agriculture.

Frais_et_local

Ainsi, plus de 8000 exploitations sont regroupées sur cette plateforme nationale qui permet de consommer local.

Concrètement, vous renseignez votre code postal de résidence sur LocaletFrais.fr :
 Sélection du code postal de la ville de résidence

Sélectionnez ensuite la gamme de produits fermiers recherchée :

Sélection des produits sur localetfrais.fr

Vous obtenez immédiatement une carte avec les emplacements localisés des exploitants agricoles autour du lieu renseigné :

Carte des exploitations agricoles locales

Localetfrais.fr étant lancé depuis peu, la plupart des exploitations agricoles répertoriées, font partie du réseau « Bienvenue à la ferme« . Prochainement la plateforme sera étoffée avec une offre plus complète proposée par les agriculteurs nouvellement intégrés.

 

 

CatégorieE-commerce

Ecommerce et grande distribution : le C.A des drives jusqu’à +80% !

Les_chiffres_des_drives

Il ne s’agit pas de pointer du doigt qui que ce soit. En pareille période opposer les uns aux autres est inutile.

Seuls l’effort collectif et la vision de l’intérêt général esquissent une éventuelle issue positive. Les débats stériles sur l’opulente croissance du Ecommerce sont mal argumentés, orientés et sont ensuite fréquemment démentis par les faits.

Le commerce s’adapte au Ecommerce et se digitalise… parfois un peu trop tard.

Il faut dire qu’il n’y a pas si longtemps que cela, le commerce regardait le Ecommerce avec un dédain affiché.

En 2009 par exemple, certains magasins d’accessoires moto s’offusquaient que leurs fournisseurs puissent également approvisionner des enseignes de Ecommerce.
Un certain nombre d’entre eux, usaient de leur influence (de part leur C.A en portefeuille) afin de faire pression sur les marques et les manufacturiers.
Le chantage de l’époque était : « si tu les livres, je ne te commande plus rien ! »

A cette époque, les fabricants de blousons, de casques et de gants de moto, ont pour la plupart cédé, et refusé de livrer les enseignes de E-commerce.

La situation a perduré jusqu’en 2011, au prétexte de voir leur parts de marché s’effriter. Ces pratiques anticoncurrentielles furent très néfastes pour le marché concerné, accélérant sa concentration et réduisant l’offre pour le consommateur.

Encore une fois, le problème était pris à l’envers, car il ne fallait pas empêcher cette nouvelle concurrence, mais au contraire l’anticiper en s’intéressant au sujet et en déployant à son tour une offre Ecommerce afin de conserver des PDM et même en gagner.

En outre, se sont les mêmes individus qui viennent aujourd’hui se plaindre d’une situation à laquelle ils auraient pu et dû régir 10 ans auparavant.

La palme de la digitalisation revenant à un acteur du retail moto depuis 30 ans qui rachète un site Ecommerce en 2012 pour le fermer en 2013 sans autre forme d’analyse. Un manque criant de vision !

Actuellement, le drive, le click and collect et les plateformes de shopping locales, se déploient partout dans les territoires avec plus ou moins de réussite, mais ces initiatives vont dans le sens de l’histoire et des attentes des clients.

En effet, les drives sortent du lot. Leclerc notamment, car l’enseigne avait initié le projet « Leclerc Drive » dès 2008 !

EnseigneC.A en Milliards d’€Croissance
Leclerc drive4,65+ 42%
Auchan drive
Chronodrive
1,6+ 34%
Carrefour drive1,2+ 52%
Intermarché drive1,1+ 80%
Courses U0,9+ 51%

Alors tout n’est pas idéal dans le drive et l’on sent tout de même que parmi les enseignes, certaines ne sont pas tout à fait « prêtes » pour faire du Ecommerce.

Courses U par exemple dispose d’un fonctionnement aux antipodes des attentes du consommateur en matière de drive, car pour retirer une commande U il faut s’armer de patience :

Une fois sur place, il faut descendre de voiture, se rendre à l’accueil du drive et là déjà débute une première attente.

Ensuite une fois que c’est votre tour, ce n’est pas encore tout à fait gagné, il faut que l’agent U re-pointe tous les articles (deuxième attente), et vous encaisse (troisième attente).
Les chariots contenant les courses sont ensuite « passés » au client pour qu’il se rendre à son véhicule les charger par lui-même.
Cela n’a pas vraiment d’intérêt.

A l’autre bout, Leclerc Drive est complètement rôdé sur les procédures et ça va vite !

Heureusement, car lorsque le succès est au rendez-vous cela peut vite déborder à l’instar du drive de Fleury-les-Aubrais (45) où le succès du drive Leclerc est tel, que la queue de voitures s’allonge parfois jusque sur la route !

Si la prise de commande est rapide au drive et le retrait tout autant dans la plupart des enseignes, les ruptures de produits sont omniprésentes et les gammes fortement limitées et parfois arrêtées arbitrairement sans remplacement.

Carrefour propose la plus large gamme de produits disponibles mais les erreurs de stocks sont devenues la norme, les remplacements de produits pas toujours effectués ou mal remplacés, et les dates absurdes, où l’enseigne se moque parfois clairement du client.

La digitalisation des retailers n’est pas chose aisée, mais certains n’y mettent pas du leur. Prenons l’exemple de Conforama qui vend en ligne depuis quelques années et pourtant nous assistons encore à des constats qui n’ont pas lieu d’être :

Un client commande 3 articles sur Conforama.fr (des meubles), 3 frais de port sont facturés (un par article).
Conforama ne livrera qu’1 seul produit sur les 3, elle remboursera bien les 2 articles non-livrés mais pas les 2 frais de port à 130€ chacun.

Perte pour client : 260€.

En pareilles circonstances la confiance du consommateur envers l’enseigne est évidemment très fortement amoindrie.

Ces chiffres communiqués par les enseignes traduisent un changement dans les modes de consommation habituels, où dorénavant les clients recherchent davantage de facilité et de flexibilité pour effectuer leurs achats sans éluder le prix et la disponibilité bien entendu !

Sources : ici, et par ici

CatégorieE-commerce

Ecommerce : les paiements encore + sécurisés avec la DSP2

Avec le déploiement de la DSP2 au premier trimestre de cette année, la sécurité des achats sur internet passe une nouvelle étape, majeure, et s’en trouve renforcée.

DSP2

Aujourd’hui, lors d’une transaction sur internet, et lorsque le 3DS (3D Secure) a été paramétré par le site Ecommerce, il est demandé au porteur de la CB d’authentifier son achat. Cela peut se faire à l’aide d’un boîtier, d’un SMS envoyé sur son portable ou d’une carte à code…

Demain, avec la norme DSP2, cette procédure ne suffira plus, il conviendra d’authentifier son achat en ligne avec une reconnaissance faciale du porteur de la carte bancaire, ou avec son empreinte digitale. On parle d’ « authentification forte ». Le 3DS devenant obligatoire il ne sera plus débrayable comme cela est encore le cas sur certains TPEV.

La DSP2, n’est pas une nouveauté dans les projets en cours chez les ecommerçants. En effet le déploiement de la DSP2 s’effectue depuis Septembre 2019 et cela se passe plutôt bien, qu’il s’agisse du côté marchand ou client. Cela sécurise la transaction tant pour le porteur de la CB que pour le marchand.

En outre, ces dernières années, le phénomène du « je commande, je paie, je reçois et je fais opposition au paiement » s’est développé de façon importante (le blog en parlait déjà en 2017). Rappelons tout de même qu’il s’agit là d’un acte délictuel assimilé à un vol et pénalement réprimé de 3 ans de prison et 45 000€ d’amende.

A terme, la DSP2 devrait permettre une diminution de ces comportements et d’augmenter la confiance des consommateurs envers le Ecommerce.

Pour les retardataires, il devient urgent de faire le nécessaire, environ 20 000 sites Ecommerce ne sont pas encore prêts.
Message d'avertissement au sujet de la DSP2

Source : ici

CatégorieAvis Clients

Avis Client : liberté d’expression ou diffamation ? Ce que dit la Loi

Liberté_d_expression

  1. On constate par exemple un client mécontent d’une enseigne qui va ensuite relater sa mauvaise expérience au travers d’un avis client négatif.

    La liberté d’expression c’est cela.

  2. On constate par exemple un client insatisfait d’une enseigne qui va ensuite relater sa mauvaise expérience au travers d’un avis client négatif.
    Mécontent de l’insuffisante visibilité de son avis, il en dépose plusieurs tout autant vindicatifs dans un objectif de « faire du mal » à l’enseigne.

    Le dénigrement c’est cela. La Loi puni le dénigrement d’1 an de prison et de 45000€ d’amende.

  3. On constate par exemple des avis anonymes, orduriers, injurieux et mensongers et ne disposant d’aucun élément factuel pour étayer les propos avancés.

    La diffamation c’est cela. La Loi puni la diffamation d’1 an de prison et de 45000€ d’amende.

  4. On constate par exemple un client insatisfait d’un site Ecommerce, il est remboursé par le marchand, mais juge que ce n’est pas suffisant. Il appelle à de nombreuses reprises le personnel pour l’insulter et l’invectiver, il inonde les services avec des mails malveillants et menaçants, il contacte les partenaires, clients et autres interlocuteurs du marchand afin de lui faire du tort.

    Le harcèlement c’est cela. La Loi puni le harcèlement d’1 an de prison et de 15000€ d’amende.

  5. On constate par exemple un client insatisfait qui pour le faire savoir va poster des dizaines voir des centaines de messages sur les forums, les réseaux sociaux et autres, faisant état de faits non vérifiés.

    La calomnie c’est cela. La Loi puni la calomnie de 5 ans de prison et de 45000€ d’amende, majorée à 250 000€ s’il s’agit d’une personne morale.

Alors avant de déposer un avis client où que ce soit, assurez-vous de le faire en conformité avec la Loi.

Dans le cas contraire, vous vous exposez à des procédures rapidement coûteuses en frais d’avocat et en dommages, pour réparer le préjudice de l’entreprise ainsi lésée.

Un exemple concret ? Le responsable d’un hôtel a du indemniser, de sa poche, une entreprise à hauteur de 500€, car il avait adressé un simple mail diffamatoire à un interlocuteur de la société en question.

Un autre exemple ? La société Trustpilot a récemment été condamnée par le Tribunal de Commerce de Paris car la plateforme d’avis clients ne respecte tout simplement pas la réglementation en vigueur en France.

Trustpilot a par ailleurs été condamnée à retirer sous astreinte de 500 euros pas jour la page d’avis clients de la société plaignante à l’initiative de la procédure. L’entreprise n’avait jamais sollicité les services de la plateforme d’avis. Trustpilot devra indemniser la société plaignante à hauteur de 5000€. Lire la suite >>>>

Les paroles s’envolent, les écrits restent. Sur le net on écrit à l’encre indélébile.

Sources : ici et

CatégorieEntrepreneuriat

Entrepreneur autodidacte : Bernard TAPIE livre sa vision de la réussite [vidéo]

 

Portrait-Bernard_tapie

Bernard TAPIE agace certains autant qu’il force l’admiration des autres tant son parcours est exceptionnel.

Aujourd’hui, malade et sans pudeur, Bernard TAPIE livre dans une interview touchante, sa vision de la réussite et son approche de la vie. C’est un message d’une incroyable énergie et d’une sincérité à rendre muet les détracteurs les plus diserts.

Extraits choisis :

L’interview en intégralité sur le site de TF1 en suivant ce lien.

MAJ du 03/10/2021 : Bernard TAPIE est décédé.

Son fils, Laurent TAPIE a tenu à préciser les faits suivants :

« J’aimerais une fois pour toute maintenant qu’il est mort qu’on comprenne que les emplois qui ont été supprimés étaient des emplois perdus.

Est-ce qu’un jour, vous allez comprendre ça ?

Les entreprises qu’il rachetait étaient mortes. Quand il prenait une boîte et qu’il y avait 1 000 personnes, si on en enlevait 300, c’était 700 postes qui étaient sauvés. Ce n’était pas 300 qui étaient supprimés. Et il en a sauvé des milliers des emplois ! »

Sources ici et .

CatégorieE-commerce

Ecommerce : C’est Noël TOUS les jours chez Planet’Puzzles !

Nous parlions déjà de Planet’Puzzle dans un article dédié après notre visite exclusive de l’année dernière.

A cette époque le C.A annoncé était de 8 Millions d’euros, il devrait dépasser 11 Millions d’euros cette année avec 25 salariés.

planet_puzzles

Planet’Puzzles bénéficie depuis le premier confinement d’un accroissement important de ses activités.

Cette croissance implique des approvisionnements récurrents de puzzles, qui parfois se tendent en dehors des frontières nationales.

Planet’Puzzles a choisi d’investir, dans une chaîne de production automatisée de puzzles afin de produire EN FRANCE les 3 marques de détenues par l’entreprise.

Accompagnée par une subvention de 650 000€ du plan de France Relance, l’usine verra le jour dans un bâtiment voisin de l’actuel entrepôt logistique afin de produire des puzzles Made In France.

L’entreprise a reçu la visite du préfet, Monsieur Laurent TOUVET. Il a été accueilli par Eric Lathière Lavergne, le fondateur et dirigeant d’Alizé Group, qui indique que depuis le discours d’Emmanuel MACRON et le premier confinement : c’est Noël tous les jours !

Ci-dessous le reportage dans l’entrepôt de Planet’Puzzles à Behren-Les-Forbach  (57) près de la frontière avec l’Allemagne.

CatégorieE-commerceEntrepreneuriat

Création d’emplois : Ecommerce ou Retail ? Les réponses

Ecommerce_vs_retail

Depuis plusieurs semaines, nous constatons une propension de la part de Mounir Mahjoubi à vouloir en découdre avec Amazon. L’ancien secrétaire d’Etat au numérique sous François Hollande, se trompe à la fois de cible et dans ses calculs.

Monsieur Mahjoubi part du principe qu’un salarié du commerce physique fait 2 fois moins de chiffre d’affaires qu’un salarié d’Amazon.

Il “imagine” alors que 2 postes du commerce de proximité se trouveraient supprimés à l’avantage d’1 poste créé en E-commerce.

Raisonnement assurément FAUX.

La conclusion semble pourtant établie, car le problème ne vient pas d’Amazon ou d’autres enseignes digitales, mais simplement du manque de productivité de nos commerces par rapport au E-commerce.


Une entreprise moins productive qu’une autre ne doit pas forcément disparaître, elle doit se réinventer.

A l’instar de l’hippomobile, les métiers oubliés de palefrenier,  de cochet, d’écuyer, etc…ont aujourd’hui disparu ou ils ont été transformés, au profit de nouveaux emplois dans l’automobile : mécanicien, chauffeur, agent de station service…etc.

Tout cela est donc parfaitement normal et va dans le sens de l’Histoire.

Guy de Maupassant fustigeait la Tour EIFFEL qu’il trouvait « horrible », finalement la tour est devenue un lieu incontournable de Paris et les quarante sept signataires de la tribune qui dénonçait en 1887 la construction de la Tour ont presque tous été oubliés, contrairement à la Tour 😉

Avec le numérique tout est plus simple pour améliorer la productivité d’une entreprise, le confort des salariés et des postes de travail ; mais aussi développer le C.A, gérer le SAV, le ROI, optimiser la supply chain, et l’ensemble des KPI propres au E-commerce.

Les détracteurs du E-commerce qui avancent sous cet angle du débat sont clairement ignorant du sujet.

Plutôt que de pointer du doigt ceux qui font le travail d’optimiser leurs coûts, leur compte de résultat, tout en digitalisant leur modèle, il conviendrait davantage de relever l’immobilisme des autres depuis 20 ans !

Le Ecommerce croît, mais il ne remplacera pas le commerce traditionnel, et pourtant il est perçu comme un prédateur par certains désinformés. Pourtant, les complémentarités Ecommerce / Retail sont évidentes et factuelles depuis des années dans des milliers de points de vente, et partout dans les territoires.

On observe ainsi que 74% des consommateurs se seraient rendus en magasin si le produit recherché était indisponible sur Internet. C’est donc la facilité d’achat qui est privilégiée par le consommateur.

Il est certain que sur ce point le Ecommerce a de sérieux avantages   : aucune difficulté pour stationner, pas de souci d’horaires d’ouverture, facilité pour comparer les offres, simplicité pour se faire livrer où souhaite le client, pas ou peu de contacts physiques…).

A un moment le client fait un choix de raison : Pourquoi irait-il s’embêter à sortir le vélo, la voiture ou prendre le bus pour aller acheter un lave-linge qu’il ne pourra pas transporter seul ? Il devra en plus louer un camion 2 heures et le rapporter, il risque de casser le matériel et de se blesser, sans compter le parking ou le ticket de bus lors du déplacement initial.

Cependant, le magasin de proximité conserve des atouts : il peut facilement proposer des upsell, et apporter une vraie différenciation au consommateur par les conseils et les services associés. Il peut thématiser son magasin et créer de véritables univers qui changent au fil des semaines.

C’est aussi cela le commerce : aimer et animer son point de vente.

Les clients doivent trouver un intérêt pour se rendre en magasin autrement que pour retirer un colis, mais là c’est au commerçant de faire du commerce !

Il est à noter une hausse de C.A de près de 15% pour les commerces digitalisés.

Par ailleurs, 68% des commandes enregistrées sur internet sont livrées en magasin de proximité… se sont donc des flux de clients et prospects intarissables pour les commerçants ! Charge à eux de faire du commerce pour les monétiser.

Les responsables politiques qui jugent “médiocres” ou “bas de gamme” les emplois générés par le Ecommerce devraient s’abstenir de mépriser ainsi ces travailleurs, car ils participent et contribuent comme les autres actifs au fonctionnement du pays.

Concernant l’emploi justement, 54% d’e-commerçants ont embauché en 2019 (contre 51% en 2018), c’est environ 200 000 emplois qui sont créés chaque année par le secteur du Ecommerce.

Pour Amazon, les embauches « explosent », c’est factuel et incontestable, avec plus de 400 000 embauches en 2020.

Enfin, le commerce de proximité jouit d’une zone de chalandise qui lui est propre, cela lui permet d’avoir des visiteurs “naturellement” dans le point de vente.

Contrairement au Ecommerce.

Les frais marketing, de référencement pour attirer des visiteurs, sont extrêmement coûteux et nuisent évidemment à la rentabilité de ce type d’activité, tout comme la réglementation propre à la vente à distance.

..remettre l’église au milieu du village…

Pour aller plus loin : Ecommerce vs Commerce : qui perd gagne ?

Sources : ici et

Puis les effets d’annonce concernant un sujet qui n’est pas maîtrisé par ceux qui en font état, sont dévastateurs en matière d’image et de crédibilité. De la même manière que sur de nombreux sujets, certains usent d’ultracrépidarianisme pour se faire remarquer sur les réseaux… Cela n’apporte rien au sujet, si ce n’est des mensonges et une vision faussée de la vérité qu’il s’agisse d’Amazon ou du Ecommerce en général.

En outre, le « ruissellement » souvent évoqué, concerne non seulement la création effective d’emplois, mais aussi les entreprises auxquelles les leaders du Ecommerce font appel, à l’instar d’Amazon pour Engie.


CatégorieE-commerceEntrepreneuriat

Ecommerce : Vente du Diable en redressement judiciaire

Le site Ecommerce Vente-du-Diable a été placé Jeudi 3 Décembre en redressement judiciaire. L’entreprise était également propriétaire de Pixmania depuis 2016, mais l’enseigne fût cédée en 2018 sans retrouver sa prospérité d’antan.

En 2015, la marque Vente-du-Diable passait sous le giron de Remade Group, qui se trouve ensuite en grande difficulté. Puis une fusion avec Save avait été envisagée…  Mais Save a été mis en liquidation judiciaire en 2017.

Entre temps c’est son fondateur, Olivier de Trémaudan qui a repris la marque Vente-du-Diable, mais visiblement l’entreprise rencontre aujourd’hui d’importantes difficultés, puisqu’elle vient d’être placée en procédure collective, conséquence d’une cessation des paiements.

Sources : ici et

CatégorieE-commerce

Ecommerce de pièces auto : Les ambitions de Yakarouler face à Oscaro

C’est au travers d’une interview parue dans « Décision Atelier«  que Marjorie POPRAWSKI dévoile sa vision du marché de la pièce auto et les ambitions de l’enseigne Ecommerce Yakarouler qu’elle dirige actuellement.Yakarouler_site_ecommerce_de_pieces_auto

A l’instar d’Oscaro, le métier de distributeur de pièces détachées automobile en ligne est TRÈS compliqué. La période actuelle ne facilite pas non plus le commerce de pièces techniques dans la mesure où les usagers roulent beaucoup moins et remplacent moins régulièrement les pièces et consommables de leur véhicule.

Marjorie POPRAWSKI, explique que YAKAROULER avait dû se rapprocher d’un acteur industriel pour s’appuyer sur leurs conditions d’achat et proposer une offre concurrentielle compétitive, afin de rester dans la course.

Yakarouler s’est donc rapproché d’INTER CARS, un grossiste Polonais qui est devenu leur principal fournisseur.

inter_cars_pologne

Il ne s’agit pas là d’une prise de participation du groupe Polonais dans l’entreprise Française, mais d’un « partenariat étroit » entre les deux entités.

Cependant, Yakarouler, qui avait renoué avec les bénéfices en Juin, est à la recherche d’un investisseur notamment pour « envisager un déploiement à l’international ».

D’après Marjorie POPRAWSKI, PHE qui détient entre autre Autodistribution et Oscaro (suite au rachat de l’enseigne en 2018) aurait un intérêt à regarder le dossier Yakarouler, notamment avec son réseau de 1400 garages partenaires.

Aujourd’hui Yakarouler emploie 42 salariés. Derniers comptes publiés de l’entreprise :

bilan_yakarouler
Source : Societe.com

Source (merci à elle) : ici

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