CatégorieE-commerce

Eco-Dome : Comment valoriser les retours d’articles commandés sur Amazon ?

Eco-Dôme est une entreprise Française installée à Vendôme dans le 41.

Elle rachète, reconditionne, et revend ensuite les produits commandés sur Amazon et retournés par les clients.

Eco-Dôme offre une deuxième vie à ces produits qui ne sont plus commercialisable à l’état neuf. 
De surcroît, l’entreprise fondée en 2001 par Adrien Moreau a tissé un partenariat avec l’ESAT de Vendôme, un organisme de soutien et de services aux personnes handicapées à Vendôme dans le Loir et Cher.

1- Comment fonctionne Eco-Dôme ?

Étape 1 :

Eco-Dôme reçoit chaque jour de nouveaux produits encore en parfait état de fonctionnement. L’entreprise effectue les tests appropriés afin d’évaluer leur état général.

Étape 2 :

Eco-Dôme nettoie et reconditionne les articles avant de les commercialiser à nouveau à un prix attractif. Les produits ainsi reconditionnés par Eco-Dôme sont garantis 1 an.

Étape 3 :

Eco-Dôme propose ensuite ces produits sur sa boutique en ligne où les clients peuvent commander et se faire livrer partout en France.

2- Quels produits trouver sur Eco-Dôme et à quels prix ?

On trouve beaucoup de produits high tech sur le site E-commerce d’Éco-Dôme à l’instar d’aspirateurs-balais, de machines à café, mais aussi de tondeuses, des caméras de chasse, des perceuses, des visseuses, ou encore des sur-matelas.

Les tarifs sont abordables et les économies bien réelles à l’instar de cette perceuse proposée à 75,99€TTC sur Cdiscount :

et finalement disponible sur Eco-Dôme au prix canon de 35€TTC !

3- Eco-Dôme et la planète

En outre, en commandant ces articles reconditionnés sur Eco-Dôme vous faites un geste important pour la planète.

En complément et contrairement aux idées reçues, le E-commerce est bien plus vertueux pour la planète que lorsque le consommateur doit se déplacer individuellement en magasin pour se procurer un même article.

Choisir de commander un produit reconditionné tel que proposé par Eco-Dôme, c’est faire le bon choix pour la planète.

VISITER ECO-DOME

CatégorieA La UneEntrepreneuriatJustice et réglementation

De Twitter à X : comment a évolué le réseau social depuis son rachat par Elon Musk ?

Certains utilisateurs se drapent dans l’habit du lanceur d’alertes pour déverser leur haine en ligne et menacer de mort leurs détracteurs.

Twitter est le réseau de micro-blogging créé en 2006 par Jack Dorsey, Evan Williams, Noah Glass et Biz Stone. Il est devenu un incontournable pour de nombreux utilisateurs et particulièrement pour certaines entreprises, ainsi que certains journalistes et personnalités politiques. En France 🇫🇷, Twitter est le 5ème réseau social avec plus de 12 millions d’utilisateurs actifs.

Puis, Elon Musk est arrivé ! Celui-ci est d’abord devenu le principal actionnaire de l’entreprise au célèbre oiseau bleu, avant de la racheter le 28 octobre 2022 pour 44 milliards de dollars. C’est via un tweet « « The bird is freed», « l’oiseau est libéré », qu’il a annoncé le rachat sur son compte :

Depuis, Twitter est devenu X, l’oiseau bleu n’est plus qu’un souvenir … quelles sont les principales modifications apportées par le nouveau patron du réseau social ? Quelle est la situation de l’entreprise ?

Rachat de Twitter : dissolution du conseil administration et licenciements

Le rachat de Twitter par Elon Musk a été marqué par des rebondissements. En effet, son offre a été acceptée par Twitter. Cependant, le milliardaire a changé d’avis. C’est sous la menace d’un procès qu’il a finalement acheté l’entreprise, au prix de 44 milliards de dollars on le rappelle.

Ça a ensuite été très vite. Tout ce qui a été bâti par les fondateurs du réseau social a commencé à être détricoté. Une semaine après le rachat, le nouveau patron dissolvait le conseil d’administration, sortait la société de la bourse (Twitter était entré en bourse en 2013) et se séparait des dirigeants. 

Dans la foulée, il en a profité pour licencier la moitié des effectifs de l’entreprise, particulièrement les équipes de communication et celles qui géraient la modération. La procédure de licenciement a particulièrement ému et choqué en France ! Bien loin de nos procédures cadrées et protectrices, Elon Musk a envoyé un mail à tous les salariés. Il était rédigé ainsi : « À 9 heures (heure du Pacifique), le vendredi 4 novembre, tout le monde recevra un e-mail avec comme sujet : votre rôle à Twitter. […] Si votre emploi n’est pas impacté, vous recevrez une notification sur votre adresse chez Twitter. Sinon sur votre adresse personnelle ».

Des milliers de personnes ont été notifié de leur licenciement par un simple mail arrivé sur leur adresse personnelle, pour une cessation immédiate de leurs activités.

Quand à ceux qui ont reçu un mail sur leur adresse mail professionnelle, il leur était demandé de s’engager à « travailler de longues heures à haute intensité ». Ils pouvaient cliquer sur « oui » pour garder leur poste, ou « non » et quitter l’entreprise avec une indemnité correspondant à 3 mois de salaire.

Alors que Twitter comptait près de 7500 salariés avant le rachat, il ne restait plus que 50 % des effectifs après.

De Twitter à X : Changement de nom et de logo

Avant de disparaître complètement, l’oiseau bleu si représentatif du réseau social pour ses utilisateurs, a été temporairement remplacé par le logo du Dogecoin, le 3 avril 2023.

Elon Musk a officiellement annoncé le changement de nom de Twitter le lundi 24 juillet 2023 sur le réseau social lui-même, en partageant le « X » stylisé venu remplacer l’ancien nom et l’ancien logo de l’entreprise.

Certes, de nombreuses entreprises changent de nom. Les « rebranding » ont généralement pour volonté de faire évoluer la marque avec son époque, mieux coller à une nouvelle organisation, à de nouvelles cibles marketing.

Pourtant, ce qu’a fait Elon Musk va bien plus loin qu’un rebranding.
En effet, Twitter n’était pas une marque comme les autres, mais était entré dans le langage courant sous forme d’un verbe à part entière. Je tweetais, nous tweetions, ils retweetaient ..  et cela dans toutes les langues !

On ne peut pas dire que X ait suscité l’enthousiasme des utilisateurs, attachés à leur oiseau bleu.

D’ailleurs, pourquoi X ? Tout simplement car il s’agit d’un symbole mathématiques qu’Elon Musk apprécie. X était d’ailleurs le nom original de Paypal, un service de paiement en ligne fondé … par Elon Musk. 

Le nouveau patron de X a pour volonté de créer un nouveau vocabulaire pour remplacer l’ancien. Les tweets deviendraient des « X ». En pratique, la plupart des utilisateurs continuent d’utiliser le vocable attaché à Twitter : un tweet, tweeter etc.  D’ailleurs, l’adresse URL du réseau social est toujours twitter.com !

Certification (Twitter Blue) et monétisation de Twitter

Le nouveau système de certification X

Le logo et le nom du réseau social ne sont pas les seuls a avoir connu un changement drastique. De nombreuses évolutions sont intervenues depuis le rachat. Parmi elles, un nouveau système de certification est apparu sur Twitter. Twitter blue, le système de certification, est devenu X premium. Il n’y a pas que le nom qui a changé …

Auparavant, la certification correspondait aux « comptes officiels » que l’entreprise validait comme appartenant effectivement à la célébrité qui s’en réclamait.

Désormais la certification, qui permet d’obtenir un badge bleu, peut être acheté en souscrivant à un abonnement de 8 dollars par mois. Cet abonnement donne droit à un certain nombre de fonctionnalités supplémentaires. En effet, Elon Musck a restreint les droits des utilisateurs gratuits sur le réseau social, afin d’en octroyer plus aux abonnés.

Par exemple, l’application TweetDeck utilisée par les professionnels n’est plus gratuite. Il faut désormais souscrire un abonnement X premium pour y avoir accès, ce qui a fait grincer des dents les utilisateurs de cet outil de gestion de feed … 

Désormais, les véritables comptes officiels sont distingués non plus par le badge bleu mais un badge gris. Cela permet d’éviter les usurpations d’identité qui ont été nombreuses après le lancement du badge bleu, n’épargnant par Elon Musk lui-même !

Une nouvelle forme de monétisation sur X

Ce nouveau système d’abonnement a permis la naissance d’une nouvelle forme de monétisation sur X.

En effet, la rémunération des abonnés de X premium en fonction de leur niveau d’engagement avec les autres utilisateurs a été déployée début août 2023 en France. L’idée du programme « Ads Revenue Sharing » est de permettre aux abonnés X premium de dégager un revenu en fonction des réactions et des vues que génèrent leurs « X ».

Les premiers paiements générés par ce programme d’ads ne sont pas passés inaperçus puisque certains comptes les ont publiés sur X, comme le compte « AlertesInfos ». Ce compte de relais d’infos, d’ailleurs très critiqué par les professionnels de l’information et quelque peu malmené à cette occasion, a annoncé avoir reçu un virement de 6850,82€ pour deux milliards d’impressions (entre mars et août 2023):

Ce système de rémunération sur la base de l’engagement sur un réseau social pose question car ce sont les polémiques qui engendrent le plus de réactions.

Or, sur X (comme sur Twitter auparavant), la colère et l’indignation font particulièrement recette. Pour gagner plus d’argent, certains n’hésiteront (et n’hésitent déjà) pas à faire naître encore plus de polémiques et/ou à diffuser de fausses informations destinées à faire réagir l’opinion.

X et la « liberté d’expression 

Le point précédent nous amène à la question de la liberté d’expression sur X.

Dès sa création, les fondateurs ont voulu faire de Twitter un lieu de liberté d’expression. Cependant, X est devenu un défouloir pour beaucoup, certains propageant des discours haineux, d’autres des fake news ou encore des contenus nuisibles, le réseau de micro-blogging a du instaurer une politique de modération plus stricte.

Les tweets ou posts accusés de violer les nouvelles directives ont été supprimés, certains comptes suspendus. Le plus célèbre est le compte de Donald Trump, suspendu en Janvier 2021. Il a d’ailleurs depuis fondé son propre réseau social.

Or, Elon Musk s’est présenté comme le chevalier blanc de la liberté d‘expression, d’où le tweet «  the bird is freed » au moment du rachat.

Or, si la liberté d’expression est fondamentale, elle offre aussi un boulevard à des opinions et des comportements extrêmement dangereux qui pourraient se diffuser à l’échelle planétaire : conspirationniste, discours haineux, harcèlement, intimidations, menaces, complotisme..etc

L’autre sujet qui est directement lié à la désinformation et à la haine en ligne est l’anonymat qu’offre le réseau social à ses utilisateurs.
De nos jours, il semble inconcevable que perdurent des espaces de non-droit où la Loi ne s’applique pas, à l’instar de plusieurs cités Françaises. Certains utilisateurs se drapent dans l’habit d’un lanceur d’alertes pour déverser leur haine en ligne, leurs propos antisémites, négationnistes, racistes… ; et menacent de mort ceux qui n’abondent pas à leurs propos ou contestent leur véracité.

Par ailleurs, Twitter ne sanctionne plus la désinformation liée au Covid-19. Elon Musk ayant une position bien spécifique sur le sujet, cette prise de décision n’est pas étonnante. Cependant,  elle interroge : les positions du dirigeant d’un réseau social doivent-elles guider ses prises de décisions en matière d’information des utilisateurs ?

Enfin, en Mai 2023, Twitter (X) s’est tout bonnement retiré du « code de bonnes pratiques » de l’UE en matière de désinformation en ligne.  Le ton est donné !

Les alternatives à Twitter : Mastodonte, Bluesky, Threads 

Perte de la moitié des revenus publicitaires de Twitter en 10 mois

L’entreprise avait perdu la moitié de ses revenus publicitaires 10 mois après son rachat par Elon Musk. Certains observateurs estiment que X risque de ne pas perdurer suite à tous ces changements.

Les utilisateurs de X ont d’ailleurs commencé à se tourner vers d’autres alternatives. C’est notamment le cas de Threads, Bluesky ou encore Mastodonte.

Émergence et le développement de la concurrence

En effet, en plus des difficultés que rencontre l’entreprise, X voit l’émergence ou le développement de la concurrence.

Nous pouvons citer Threads, l’application de micro-blogging lancée par Méta en Juillet 2023. Facile d’accès puisque l’on peut se connecter depuis son compte Instagram, elle ne démarre pourtant pas aussi bien qu’espéré. De plus, l’application n’est pas encore disponible en Europe.

En revanche, de nombreux utilisateurs de Twitter ont commencé à se tourner vers Bluesky, lancé en février 2023. L’application, qui se présente esthétiquement comme un véritable copié-collé de Twitter, compte déjà 1 million de téléchargements, ceci alors que l’application est encore en phase de bêta-test et nécessite un code d’invitation pour créer son compte. A défaut, le futur utilisateur est placé sur liste d’attente.

Enfin, l’application Mastodon a enregistré plus de 70 000 nouvelles inscriptions le jour du rachat de Twitter ! Il s’agit d’un réseau social de microblogging libre, en open-source et décentralisé.
Divisé en « serveurs », Mastodon permet aux utilisateurs de choisir le serveur de leur choix.
L’outil s’est avéré très déroutant pour beaucoup d’utilisateurs et si le nombre d’utilisateurs augmente à chaque nouvelle décision déplaisante du patron de X, le soufflet retombe rapidement ensuite.

X, Bluesky, Threads … affaire à suivre dans le monde du social média !

CatégorieJustice et réglementationRéférencement (SEO)

SEO : faillite de NextLevel – Korleon Biz de Julien Jimenez, quelles conséquences et quels recours ?

C’est l’épreuve la plus redoutée des dirigeants d’entreprise : le passage au Tribunal de Commerce en cas de faillite.

Le dépôt de bilan d’une entreprise implique qu’elle soit en cessation des paiements, c’est-à-dire qu’elle ne peut pas faire face aux factures arrivées à échéance (créances exigibles) ; et non qu’elle ne puisse pas rembourser les dettes qui ne sont pas encore exigibles.

De la même façon, lorsqu’une créance est litigieuse ou fait l’objet d’un contentieux, elle n’est pas exigible, même si la date d’échéance est dépassée, et cela tant que le contentieux n’est pas réglé.

NextLevel – Korléon Biz dépose le Bilan

Dans le cas de NextLevel (Korléon Biz) de Julien Jimenez, la société a été mise en liquidation judiciaire le 27 Septembre 2023.

Cela signifie que le Tribunal de Commerce a estimé qu’il n’y avait aucune perspective d’amélioration de la situation, et a par conséquent prononcé la liquidation judiciaire de l’entreprise à défaut de la possibilité d’un redressement.

Les internautes concernés par la faillite de Korleon Biz s’expriment

Certains s’offusquent sur Twitter (devenu X 🤮) de la situation de NextLevel (les propos tenus engagent pénalement leurs auteurs) :

La faillite de Korleon Biz était-elle prévisible ?

Faire du business avec n’importe quelle entreprise implique un risque similaire. Aucune activité entrepreneuriale n’est totalement garantie.

Cela, notamment s’agissant de créances TRÈS anciennes pour lesquelles il n’y a AUCUN RECOURS :

En outre, un dirigeant d’entreprise qui n’entame aucune démarche pour se faire régler ce qu’on lui doit, commet une faute de gestion.

Depuis quand NextLevel était-elle en faillite ?

D’une part, on peut s’interroger sur la réalité de ces créances ; mais aussi sur la responsabilité de Monsieur Julien JIMENEZ.

En effet, sa déclaration de cessation des paiements et l’état de l’actif/passif de l’entreprise transmis par ses soins au Tribunal de Commerce doit être sincère.

Plus précisément, la Loi laisse 45 jours suivant l’état effectif de cessation des paiements pour déposer le bilan de l’entreprise concernée au TC.

Cela signifie que si le mandataire social de l’entreprise ment sciemment sur la date effective de cessation des paiements, sa responsabilité pourra être engagé par ses créanciers et par le Tribunal de Commerce.

C’est le point juridique le plus important dans une procédure collective, car dans un tel contexte le patrimoine personnel du dirigeant peut être engagé en comblement du passif de son entreprise.

D’autre part, des prestataires de Korleon Biz ont durement été impactés avec des ardoises de plusieurs dizaines de milliers d’euros :

Et, ceux-ci veulent en découdre avec leurs avocats… ce qui peut s’entendre :

Rappelons cependant, que les créanciers chirographaires sont prioritaires sur tous les autres à l’instar de la DGFIP par exemple.

Il y a donc très peu de chances pour que les créanciers non-chirographaires soient payés.

Quelles sont les conséquences SEO pour les sites internet concernés ?

Les éditeurs qui publient les backlinks des clients de Korleon Biz et dont le paiement n’a pas été effectué, pourront légitimement les retirer avec un impact immédiat sur le domaine authority des sites internet concernés et plus globalement sur leurs positions SEO.

On peut espérer et sous-entendre que les éditeurs auront l’éthique de contacter les sites concernés pour leur proposer un arrangement à l’amiable, et raisonnable.

Comment déclarer votre créance au mandataire judiciaire ?

C’est très simple, téléchargez le formulaire depuis cette page.

Puis adressez-le au mandataire judiciaire en charge du dossier NextLevel (Korleon Biz) dont les coordonnées sont ci-dessous :

Numéro63562
NomKORLEON’BIZ SAS
TribunalTribunal de Commerce de SAINT-ETIENNE
36 rue de la Résistance
42006 SAINT-ETIENNE
Juge-CommissaireMonsieur Frédéric GRASSET
LiquidateurSELARL BERTHELOT & ASSOCIÉS
Maître Geoffroy BERTHELOT
15 rue des Métiers
42600 SAVIGNEUX
Collaborateur en charge du dossierMonsieur Martin BUISSON
[email protected]
Commissaire de justiceMaître Véronique INGELS
HOTEL DES VENTES
23 rue Benoît Malon
42300 ROANNE
Numéro Greffe2023RJ0353
Nature de la procédureLiquidation Judiciaire
Date d’ouverture27 septembre 2023

Le dirigeant de l’entreprise Korleon Biz se fait discret, son compte Twitter étant en mode privé depuis la mise en liquidation de NextLevel :

Korleon’Biz, grandeur et décadence d’un « parrain » du web français

Le Journal du net publie un article très complet et sourcé, mais clairement à charge ; cependant il éclaire sur ce qu’il s’est passé et se passe encore avec Julien JIMENEZ et ses activités SEO.

CatégorieJustice et réglementationMédiocrité & Contentieux

La Justice semble injuste avec les victimes et complaisante avec les bourreaux

justice

La #Justice en France 🇫🇷 ne vaut pas mieux que le mur des cons de son principal syndicat :

1ère instance à #Nantes suite à une assignation en diffamation de la part de la Banque Populaire Grand Ouest = On gagne !

> aucun dommage accordé par le Juge
> et même 0€ d’article 700 (malgré quelques K€ d’avocat)

2ème instance à #Rennes Appel de la plaignante = On perd 🙁
> 3000€ de dommages
> 514,95€ d’article 700
+ Frais de plusieurs K€ pour se défendre.

Cassation = On gagne sans renvoi !
Simplement car le droit n’avait pas été respecté.

Et pourtant :

> 0€ de dommages accordés par le Juge,
> 0€ d’article 700 malgré les milliers d’euros de frais en défense.

Mais bordel ! il se passe quoi dans ce pays ? C’est cela la « #justice » rendu au nom du peuple Français ?

On se fout clairement de notre gueule, ce n’est pas cela l’équité. Aucune confiance dans la justice 🇫🇷 pour défendre les droits des citoyens.

En résumé, les juges cautionnent les assignations et les décisions qu’ils jugent pourtant eux-mêmes abusives et caduques 🤷‍♂️

Il serait peut-être temps que les Juges soient contrôlés réellement et élus par le peuple au nom duquel ils prétendent rendre la Justice ?

Dossier complet : Banque Populaire Grand Ouest

illustration : ici

CatégorieAvis ClientsIA

Comment utiliser l’IA (intelligence artificielle) dans les avis clients ?

Après avoir testé cette nouvelle technologie depuis le mois de juin, le géant du e-commerce Amazon officialise l’utilisation de l’IA générative pour les commentaires et les avis en ligne concernant les articles disponibles sur sa plateforme.

avis-client_IA

Ce déploiement concerne actuellement un échantillon d’acheteurs aux États-Unis et uniquement sur l’application mobile.

Comment l’IA générative peut-elle améliorer l’expérience utilisateur des consommateurs ? Pourquoi et comment intégrer l’intelligence artificielle générative dans les avis clients ?

1- Qu’est-ce que l’IA générative ?

L’intelligence artificielle générative est une sous-section de l’intelligence artificielle. Elle s’en différencie par sa capacité à créer des œuvres inédites, de manière pleinement autonome.

L’IA générative a été rendue possible par l’utilisation de la technologie GAN (réseaux antagonistes génératifs). Cette forme d’IA a conduit à la démocratisation de l’utilisation de cette technologie au plus grand nombre alors qu’elle était autrefois réservée à des spécialistes. ChatGPT d’open AI en est l’exemple le plus parlant : cette IA conversationnelle est utilisable et compréhensible par un large public.

Mais qu’est-ce que l’Intelligence Artificielle générative ? Comment fonctionne-t-elle ? Concrètement, l’IA générative désigne à la fois des algorithmes d’intelligence artificielle et de machine learning. Le machine learning correspond, lui aussi, à une sous-catégorie de l’intelligence artificielle. Il consiste à laisser des algorithmes découvrir des motifs récurrents dans des ensembles de données. Ces algorithmes fonctionnent par apprentissage pour améliorer leurs performances dans l’exécution des tâches demandées.

En utilisant des contenus existants pour leur apprentissage, l’IA et le machine learning parviennent à en générer de nouveaux. Il s’agit non seulement de textes mais également d’images, de vidéos ou même de sons. L’IA générative se base sur des modèles stockés dans une base de données pour créer un nouveau modèle similaire.

D’une part l’intelligence artificielle enregistre et analyse les informations. D’autre part, elle produit de nouveaux calculs basés sur ces apprentissages. Cela lui permet de restituer des solutions selon les problèmes que nous lui soumettons.

2- Pourquoi intégrer l’IA générative dans les avis clients ?

L’IA générative permet de créer des contenus, des sons ou encore des images. Mais pourquoi l’utiliser au service des avis clients ?

IA générative : l’exemple d’Amazon

En e-commerce, les avis clients sont essentiels dans la prise de décision d’achat. Cependant, les consommateurs éprouvent parfois de la difficulté à s’y retrouver, notamment lorsqu’un article compte des milliers d’avis différents. Par exemple, le site e-commerce Amazon a reçu 1,5 milliard d’avis en 2022, venant de 125 millions de clients différents. Cette data est très précieuse, mais compliquée à exploiter.

Or, le géant du e-commerce a souhaité rendre les avis plus pertinents et précis pour ses e-clients. La note moyenne d’un produit donne une idée de sa qualité mais ne fournit aucun détail sur son fonctionnement, ses caractéristiques, ses points forts et ses points faibles. Il faut alors fouiller les avis des clients pour trouver les informations utiles. Pour éviter que les prospects n’aient à se « coltiner » la lecture de tous les avis du site, Amazon a intégré l’IA générative sur sa plateforme.

Pourquoi intégrer l’IA sur une plateforme de e-commerce pour les avis clients ? Tout simplement pour créer des résumés de ce que les consommateurs ayant acheté le produit en ont pensé. L’IA passe au crible les avis et détecte ce que les clients ont aimé et ce qu’ils n’ont pas aimé. De plus, cette fonctionnalité permet de faire remonter les commentaires mentionnant les caractéristiques d’un produit recherché par l’internaute pour savoir ce que les clients en ont pensé. Par exemple, un internaute cherchant à connaître la facilité d’installation d’un produit peut faire remonter les seuls avis y faisant référence.

Amazon a indiqué que les résumés ne se basent que sur des avis vérifiés de consommateurs ayant réellement acheté le produit en question. Pour ne pas tromper les internautes, la mention « Généré par l’IA à partir des avis clients » figure sous les résumés. Bien entendu, tous les avis clients originaux restent accessibles.

Amazon entend utiliser l’intelligence artificielle pour améliorer l’expérience client et faciliter sa prise de décision. Cependant, si le mastodonte du commerce en ligne a fait les gros titres, d’autres sites e-commerce empruntent déjà ce chemin.

D’autres exemples d’intégration de l’IA générative dans les avis en ligne

Le site e-commerce Newegg

Spécialisé dans l’informatique, Newegg a annoncé utiliser ChatGPT pour condenser les avis clients sur sa boutique en ligne. Cette fonctionnalité innovante est appelée Review Bytes.

Il s’agit de résumés d’avis générés par IA mettant en évidence les avantages et les inconvénients de chaque produit. Ces résumés d’avis sont affichés sur les fiches produits pour offrir aux internautes un panorama synthétique des divers avis déposés par les clients.

La génération des Reviews Bytes se base sur l’analyse par ChatGPT de l’ensemble des avis clients pour un produit donné. Il réalise ensuite une extraction des mots-clés afin de créer un résumé pertinent des opinions, des préférences et des critiques des clients.

CarMax est une entreprise américaine de vente de véhicules neufs et d’occasion.

Celle-ci a également intégré l’intelligence artificielle générative sur son site e-commerce pour générer des résumés d’avis client.

Cette nouveauté a été mise en place en mai 2022 sur le site de CarMarx. Depuis, la stratégie s’est révélée payante pour la marque puisqu’ils ont constaté un meilleur engagement client et une augmentation du trafic organique sur le site.

Pour générer ces résumés basés sur des milliers d’avis clients, l’entreprise utilise Azure OpenAI Service.

3- E-commerce : les limites de l’IA générative pour les avis clients

La nouvelle fonctionnalité de résumé d’avis client repose sur un algorithme complexe analysant les avis clients pour extraire les points les plus pertinents.
Capable de comprendre le langage naturel, l’IA générative peut identifier ce qui relève du sentiment ou de l’opinion dans un texte, ainsi que de repérer des préférences.

Cependant, l’utilisation de l’IA pose question, notamment face au risque de la création de « fakes ».

Amazon indique que les résumés d’avis client sont générés sur la base d’avis vérifiés.
Il n’est toutefois pas certain que la compilation d’avis et la génération de résumés reflètent fidèlement les avis déposés par les clients.
En effet, l’IA générative n’a qu’une compréhension textuelle limitée, aucun esprit critique et permet une personnalisation limitée.
Toutefois, l’IA générative en est encore à ses débuts et poursuit son d’apprentissage. Les modèles continuent d’être affinés et testés pour améliorer l’expérience client.

La génération de résumés d’avis client est une des utilisations possibles de l’IA générative en e-commerce. De nombreuses fonctionnalités reposant sur cette technologie commencent à être mises en œuvre par les entreprises de e-commerce pour améliorer le parcours client, comme les chatbots ou la génération de contenus visuels. Il s’agit toutefois de rester vigilant face aux nouveaux défis posés par l’utilisation de l’IA, notamment concernant la protection des données personnelles ou la propagation de fausses informations.

Beaucoup de sources à citer pour la rédaction de cet article relatif à l’IA dans les avis clients :

Ici et . Encore ici et . , et enfin ici.

 

 

CatégorieEntrepreneuriatMédiocrité & Contentieux

Tickets restaurant : Edenred au coeur de la médiocrité

Je ne sais pas si c’est le mois d’août, les périodes de congés plus ou moins chargées, la désorganisation ou bien l’incompétence des équipes, (les excuses à la médiocrité sont toujours foisonnantes d’imagination 😉 mais force est de constater que chez Edenred le mépris envers les clients semble être devenu une prérogative. Je vous explique :

Tickets restaurant : un moyen de fidéliser et de récompenser ses salariés

Les tickets restaurant sont un levier de fidélisation important pour les collaborateurs.

Ils apportent en outre du pouvoir d’achat, bien utile à tout moment de l’année, mais particulièrement lors des périodes difficiles.

De surcroît, les accords d’entreprise qui formalisent leur mise en place, entrent dans le cadre contractuel qui régit la relation entre l’employeur et ses salariés.

Les conséquences prud’hommales sont bien réelles pour les entreprises qui contreviennent à son application.

Edenred face à de grosses difficultés techniques

Depuis une semaine maintenant la plateforme Edenred de gestion et de commande de tickets restaurant rencontre de grosses difficultés sans que leurs équipes ne semblent être en capacité d’apporter une solution à l’impossibilité de se connecter :

bug_edenred_tickets_restaurant

Si tous les clients ne sont pas concernés, les problèmes persistent pourtant pour une partie d’entre eux rendant impossible les commandes de tickets restaurant pour les collaborateurs qui doivent en bénéficier.

Message d'erreur Edenred

Une communication déplorable avec les services Edenred

Malgré des emails clairs expliquant la problématique rencontrée, rien n’évolue chez Edenred, le problème persiste sans que nul ne s’en préoccupe.

bug_edenred_ticket_restaurant

Pire, les mails ne reçoivent aucune réponse, et les demandes de rappel pour faire le point afin de trouver une solution de contournement restent sans effet.

Naturellement pressé par ses salariés, l’employeur doit être en mesure de fournir ces tickets (sous forme de crédits sur leur carte) car ils sont en partie payés par leurs soins.

Petit résumé des échanges avec Edenred :

Mail de Lundi matin : PAS DE RÉPONSE

Appel de Lundi après-midi : AUCUNE SOLUTION NI D’ALTERNATIVE PROPOSÉE

Mail de Mardi matin : PAS DE RÉPONSE

Appel de Mercredi : PAS DE SOLUTION 

Mieux, on m’indique : « on verra plus tard » !?!

Mail de Jeudi matin : PAS DE RÉPONSE

Et naturellement, aucun appel de la part des services techniques, si ce n’est celui d’une commerciale ce matin qui me contacte, non pour résoudre le problème, mais simplement car j’ai tenté d’utiliser le formulaire en ligne destiné aux prospects 🙂

Edenred n’a rien mis en place pour solutionner la problématique

La commerciale tombe de l’armoire en écoutant toute l’histoire et moi également lorsqu’elle m’apprend que RIEN n’a été effectué de leur côté afin de résoudre le problème et me tenir informé.

Bug_Edenred_tickets_restaurant

C’est ainsi que sont traités les clients et les salariés chez EDENRED !

Le mépris, l’incompétence, et la désinvolture sont vraisemblablement les valeurs défendues par EDENRED.

Mieux, ils affichent fièrement être élus « Service Clients de l’année 2022 »

Service_client_de_l_annee

On rêve.

Edenred : Des frais de gestion démentiels

En outre, les tarifs pratiqués par Edenred semblent totalement hors marché en 2023.

L’entreprise facture par exemple 9,60€ l’envoi d’une carte TR alors que cela est gratuit ou limité à 1€ à la concurrence.

De même, les frais de gestion de 3% ne se justifient aucunement, particulièrement compte tenu des prestations médiocres.

Enfin, le manque de suivi et d’interlocuteur achève la mauvaise expérience avec Edenred.

Alors quelle solution de Tickets Restaurant choisir ?

Pour vous aider dans le choix de votre gestionnaire de tickets restaurant, voici un tableau comparatif de 3 solutions :

 EdenredSwileUP
Réactivité
Interlocuteur dédié
Tarifs
Promesse client tenueOUINC

Autre acteur, Bimpli, tout aussi médiocre qu’Edenred, à éviter.

Enfin, je vous conseille d’utiliser les services de Companeo pour solliciter ces prestataires et obtenir les meilleures conditions pour votre entreprise et vos salariés.

MAJ du 25/08/2023

Après une multitude d’échanges, et avec l’aide de Fabrice du service clients d’Edenred, la problématique technique a été résolue !

Ajoutons que Fabrice nous a fait envoyé 100€ de bons cadeaux dont j’ai fait profiter 2 collaborateurs de l’entreprise.

Reste maintenant la partie tarification & frais de gestion à discuter avec les services commerciaux d’Edenred.

CatégorieE-commerceEntrepreneuriat

E-commerce : Acheter sur internet, est-ce écologique et respectueux pour la planète ?

Le e-commerce connaît une croissance non démentie. Les Français ont dépensé 146,9 milliards d’euros pour leurs achats en ligne au cours de l’année 2022 contre 129 milliards en 2021, soit une hausse de +13,8% sur l’année.


Seulement une partie de cette augmentation peut s’expliquer par l’inflation car  le nombre de transactions réalisées sur internet a augmenté de +6,5% par rapport à l’année précédente.

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Le marché du e-commerce continue de tabler sur une croissance supérieure à la moyenne pour les années à venir.

Or, cela signifie notamment l’augmentation du volume de transport et donc des émissions de CO2 qui y sont liées.

Cependant, l’achat sur internet est-il plus ou moins écologique que l’achat en magasin physique ? Quelles sont les bonnes pratiques pour réduire son empreinte carbone quand on est e-commerçant ?

1- Un point sur la consommation e-commerce en Europe

Parmi les pays Européens qui achètent le plus en ligne, nous trouvons :

  • Les Pays bas (91 % de la population achète en ligne)
  • La Suisse (90 %),
  • L’Allemagne (87 %),
  • La France (78 %),
  • L’Autriche (74%).

Les livraisons internationales sont en croissance significative, avec 73 % des acheteurs en ligne européens qui achètent auprès de fournisseurs situés à l’étranger.

Les e-commerçants ont tout intérêt à proposer leurs produits à l’international. En effet, des études montrent que proposer des produits en vente à l’étranger engendre une croissance des revenus à deux chiffres. Cette croissance est  notamment favorisée par les marketplaces internationales et les partenaires (logisticiens etc) qui rendent les processus de vente e-commerce à l’étranger plus simples pour les e-commerçants.

2- L’empreinte carbone du commerce dans le cycle de vie d’un produit

La production est responsable de 30 à 90 % des gaz à effet de serre générés sur l’ensemble du cycle de vie de d’un produit. En revanche, la distribution et la vente (en ligne ou non) ne représentent qu’entre 2 et 10 % de l’empreinte écologique du produit.

Du fait de l’augmentation des achats sur internet en Europe, le volume de trafic généré par le transport de marchandises destinées au e-commerce augmente d’environ 2 % par an.

Par exemple, la répartition de l’empreinte écologique d’un ordinateur est le suivant :

  • 69 % des gaz à effet de serre sont générés par sa production ;
  • 10 % par sa distribution et sa vente ;
  • 1 % pour son élimination ;
  • 20 % par son utilisation.

Quel est l’empreinte écologique de la forte croissance du e-commerce sur l’environnement et le climat ?

Est-elle plus importante que les achats réalisés dans les magasins physiques ?

Intuitivement c’est ce que nous pourrions penser puisque les achats en ligne génèrent des flux de marchandises et de transport, nécessitent des emballages pour l’expédition et impliquent des taux de retour plus élevés. Qu’en est-il réellement ?

3- Commerce physique vs e-commerce : qui a la plus grosse empreinte carbone ?

Les effets du commerce et de la distribution varient entre le commerce de détail physique et le commerce en ligne.

Commerce physique : deux facteurs d’impacts environnementaux

Alors que de nombreux consommateurs imaginent que les achats en ligne sont plus mauvais pour la planète que l’achat en boutique, des études internationales menées ces dernières années ont prouvé précisément l’inverse.

Le e-commerce aurait bien moins d’impact sur le plan écologique que le commerce physique. La réputation et l’image de l’achat en ligne n’est pas le reflet de la réalité.

En effet, selon les études, dans plus de 80 % des cas, le e-commerce présente un avantage écologique par rapport au commerce physique. Ce résultat s’explique principalement par deux facteurs :

  1. Le commerce physique a un impact environnemental plus important lié au local d’accueil des clients (magasin, boutique): les magasins doivent être éclairés, chauffés en hiver et climatisé en été, il peut y avoir besoin d’une chambre froide, de frigo etc.

  2. L’impact du déplacement des clients: un camion qui livre le domicile de plusieurs clients a moins d’impact que le déplacement de centaines de clients, particulièrement si ceux-ci utilisent la voiture individuelle. 

Ces deux facteurs représentent un plus gros impact environnemental que les emballages et les livraisons dans le e-commerce.

E-commerce : moins polluant que le commerce physique

  • En moyenne, chaque produit vendu en commerce physique génère 2,3 fois plus d’émissions de CO2 que dans le commerce en ligne.

Le bilan écologique du e-commerce est meilleur en ce qui concerne le commerce et la distribution. En effet, par rapport au commerce physique, l’achat sur un site e-commerce d’un produit :

  • permet d’économiser de quatre à neuf fois les émissions de CO2 ;
  • génère en moyenne 36 % de CO2 en moins que l’achat via le commerce physique ;
  • non alimentaire génère en moyenne 1,5 à 3 fois moins d’émissions de CO2 que son achat en magasin.

Pourquoi le e-commerce a une meilleure empreinte carbone ?

L’empreinte carbone du e-commerce est plus faible que celle des magasins physiques sur trois points :

  • le commerce et la distribution ;
  • le stockage ;
  • la livraison.

Le bilan écologique du e-commerce est meilleur en ce qui concerne le commerce et la distribution comme indiqué plus haut.

Le bilan écologique du e-commerce est également meilleur en ce qui concerne le stockage.

Cela s’explique simplement par la notion d’économie d’échelle : lorsqu’une grande quantité de produits est traitée, l’empreinte carbone par produit diminue. Un exemple pour bien comprendre : un entrepôt dans lequel sont stockés les produits de cent boutiques en ligne consomme moins de ressources que cent magasins disposant d’entrepôts.

Enfin, le e-commerce affiche également un meilleur bilan carbone grâce à ses modes de livraison et à une automatisation accrue. 

En résumé, le commerce physique émet plus d’émissions que le marché de l’e-commerce, à presque tous les niveaux. Toutefois, on remarque des disparités d’un pays à l’autre. C’est l’Allemagne qui détient le meilleur bilan écologique du e-commerce. Ceci s’explique par la forte densité des commerces physiques qui génère trois fois plus d’émissions de CO2 que les achats en ligne.

4- L’empreinte carbone du e-commerce par étapes

En dépit de ce constat favorable au e-commerce, des efforts sont encore à faire pour rendre celui-ci plus soutenable et durable. Interrogeons-nous sur les différents leviers de décarbonation existants.

Tout d’abord, visualisons l’empreinte carbone que représente chaque étape d’une commande en ligne :

  • Informatique et gestion internet (site en ligne, mail, wifi etc.) : 10 à 15 % des émissions totales produites ;
  • Emballage : 10 à 40 %
  • Stockage dans les entrepôts et les centres de distribution : 2 à 10 %
  • Logistique du premier kilomètre : 10 à 25 %
  • Logistique du dernier kilomètre : 25 à 40 %

La logistique du premier kilomètre représente l’ensemble des opérations du début de chaîne logistique, de la réception de la commande jusqu’au chargement de cette commande en vue de la livraison.

La logistique du dernier kilomètre concerne uniquement le dernier segment de la chaîne de livraison d’une commande jusqu’au client final.

5- Les bonnes pratiques pour un e-commerce plus durable  

Les étapes pouvant avoir le plus d’impact environnemental sont donc celles de l’emballage et du transport dernier kilomètre.

Réduire l’impact de l’emballage

L’emballage constitue une part importante des émissions de C02. Ce calcul prend en compte toutes les étapes depuis la production des emballages de transport jusqu’à leur élimination.

Pour réduire leur empreinte carbone, les fabricants d’emballage et les acteurs du e-commerce ont pris certaines initiatives :

  • Utilisation d’emballages recyclables ou réutilisables ;
  • Standardisation des emballages afin d’optimiser le chargement des véhicules de livraison ;
  • Utilisation d’emballages à retourner par le client.

L’utilisation généralisée d’emballages réutilisables permettrait de réaliser des réductions d’émissions de C02 allant de 22 à 45 %.

Exemple d’initiative : le sac de livraison réutilisable RePack est fabriqué en plastique recyclé. Il est demandé au client de le plier puis de le renvoyer gratuitement via la Poste. Ce sac est réutilisable au moins 20 fois. Loin d’embêter les clients, ceux-ci se déclarent satisfaits de ces emballages à retourner. En effet, le taux de retour des sacs est plus satisfaisant qu’envisagé. Cette solution est proposée par une société finlandaise spécialisée dans les solutions de produits et de modèles commerciaux durables.

Pour réduire son impact, un e-commerçant pourra proposer des emballages durables et inciter les clients à choisir les solutions les plus écologiques !

Réduire l’impact du transport

Nous l’avons vu, le transport est un levier de décarbonation essentiel car, en cumulé (logistique premier et dernier kilomètre), il représente entre 35% et 65 % des émissions carbone du e-commerce. Le transport jusqu’au client final étant celui ayant le plus d’impact, il s’agit de l’étape sur laquelle la marge de manœuvre est la plus importante pour réduire l’empreinte écologique du e-commerce.

Cependant, toutes les commandes n’ont pas le même impact. En effet, une livraison réalisée par fret aérien depuis un centre de distribution en Chine génère 25 fois plus de CO2 que l’envoi d’un produit provenant d’un entrepôt situé dans l’Union Européenne.

Quelques pistes à envisager pour réduire l’impact environnemental du transport :

  • Passer la flotte de véhicules de livraison à l’électrique,
  • Limiter voir supprimer les trajets à vide ;
  • Regrouper les livraisons via la planification numérique aide par l’intelligence artificielle;
  • Éviter les envois par fret aérien,
  • Limiter les livraisons à domicile et promouvoir l’utilisation de casiers à colis ou de consignes pour les livraisons ainsi que pour les retours de colis.

Pourquoi faut-il éviter la livraison à domicile ? Pour réduire l’impact environnemental du « dernier kilomètre », des études ont montré que la collecte de colis est une solution intéressante. En effet, le potentiel de réduction des émissions de carbone atteint 20,5 % par rapport à la livraison traditionnelle à domicile. Cela s’explique aisément : au lieu de se rendre directement à l’adresse de cent personnes et d’avoir à y revenir si ceux-ci sont absents, les colis sont regroupés et livrés à proximité du domicile des personnes. Dans les cas où les destinataires peuvent se rendre à pied au point de collecte, les émissions de CO2 sont encore drastiquement réduites.

Et les chiffres sont là : la livraison hors domicile permet d’économiser environ 300 g de CO2 par colis par rapport à la livraison à domicile. 

Comment influer sur le comportement des acheteurs ?

Reste à inciter les personnes à opter pour des alternatives plus vertes !

Par exemple, pour inciter les acheteurs en ligne à choisir la livraison hors domicile, informez-les sur les différences d’impacts de chaque option. Une étude montre que lorsque l’alternative la plus écologique est visuellement mise en évidence, celle-ci est choisie quatre fois plus souvent. Vous pouvez installer l’outil Bewust Bezorgd sur votre boutique en ligne afin de calculer l’option de livraison la moins émettrice de Co2.

Les retours de colis représentent un quart des émissions de transport des marchandises vendues en ligne. Là encore, les e-commerçants peuvent sensibiliser leurs clients en leur délivrant des informations sur l’impact environnemental des retours de produits. Un contrôle automatisé du panier d’achat peut-être mis en place afin d’éviter les commandes de plusieurs articles dans différentes tailles uniquement pour les essayer et retourner ceux qui ne conviennent pas. C’est aussi pour cela que les fiches produits d’un site e-commerce doivent contenir l’ensemble des informations nécessaires et être le plus claires possible.

Pour résumer, acheter sur internet est plus écologique que de se rendre en magasin. Toutefois, compte tenu de l’urgence climatique, le secteur du e-commerce doit continuer d’activer les différents leviers de décarbonation disponibles. Pour aller encore plus loin, de nombreuses entreprises mènent des projets de compensation carbone : plantation d’arbres, transition vers des énergies renouvelables pour les entrepôts, recyclage des produits etc.

Dans tous les cas, les consommateurs sont avides d’initiatives en faveur de la planète et plébiscitent les marques qui s’engagent. Consommer oui, mais de manière plus durable !

Source : Etude Seven Senders > Le marché du e-commerce européen à l’heure du développement durable

CatégorieMédiocrité & Contentieux

EPSA Propreté – Nettoyage & Multiservices à Nantes : Les menaces et les injures de son dirigeant Pascal GUILLARDEAU

Il se trouve des individus haineux, malveillants, incapables d’avoir un échange sans injurier leurs interlocuteurs en cas de désaccord.

EPSA Nettoyage à Nantes

Monsieur Pascal GUILLARDEAU de l’entreprise EPSA à Nantes en est l’incarnation même.

Les injures de Pascal GUILLARDEAU

Depuis 48H, Pascal GUILLARDEAU injurie un autre dirigeant d’entreprise simplement car il n’est pas d’accord avec lui sur des sujets anecdotiques.

Aucun raisonnement ni argument, aucune intelligence ne sont utilisés dans ces emails pitoyables et injurieux passibles de 12 000€ d’amende.

En voici quelques extraits, souhaitons que tous les clients de l’entreprise EPSA à Nantes n’aient pas à subir de telles charges injurieuses et ordurières de la part de son dirigeant Pascal GUILLARDEAU.

EPSA_Nantes

Il continue :

Tu es un blaireau, un idiots et un connard.

Pascal GUILLARDEAU – EPSA Nantes (les fautes d’orthographe, d’accord et de syntaxe sont incluses avec les injures).

EPSA_Nantes_GUILLARDEAU

Mais ce n’est pas terminé…

Les menaces de Pascal GUILLARDEAU

Ne ramène pas ta tête devant car la fessé tu l’aura crois moi.

Pascal GUILLARDEAU – EPSA Nantes

Non content d’injurier gratuitement un autre dirigeant, de surcroît client de son entreprise, Pascal GUILLARDEAU le menace physiquement.

Le travail bâclé d’EPSA Nettoyage

En outre, le travail effectué par l’entreprise de nettoyage EPSA à Nantes sur le site concerné est pitoyable

L’intervention de nettoyage est terminée d’après Pascal GUILLARDEAU.

Le syndic de la copropriété concerné lui a bien entendu demandé de revenir terminer le nettoyage mal fait par ses équipes et par lui-même.

Dépôt de faux avis clients par Pascal GUILLARDEAU et ses équipes

Seulement, incapable de comprendre le mécontentement corrélatif, il décide de déposer de faux avis sur la page du voisin qui s’était plaint de son travail mal effectué :

faux avis client EPSA Nantes

L’intégralité de l’avis est diffamatoire et mensonger.

Pensant être anonyme, il n’a pas cru bon de masquer ses autres dépôts de faux avis et on constate clairement que ces faux avis sont bien déposés par ses soins :

EPSA_Nantes_Pascal_GUILLARDEAU

Les procédures judiciaires à l’encontre de Pascal GUILLARDEAU

2 plaintes ont été déposées à l’encontre de Pascal GUILLARDEAU et de la société EPSA.

> L’une pour les injures et les menaces,

> L’autre pour les intimidations, car ce monsieur s’est présenté menaçant cet après-midi aux bureaux de son voisin pour l’intimider le menacer.

Une troisième plainte sera déposée demain 😉

Ces comportements illégaux ne sont pas acceptables. Un tel délinquant n’a rien à faire à la direction d’une entreprise.

 

CatégorieIAJustice et réglementation

ChatGPT et RGPD : quel avenir pour l’outil d’IA en Europe ?

Le 31 mars 2023, l’autorité de contrôle Italienne, homologue de la CNIL a publié un communiqué listant les problèmes de sécurité que pose ChatGPT. La Garante per la protezione dei dati personali a enjoint la société à mettre son chatbot en conformité avec le RGPD. Sous la menace d’une lourde amende, Open AI a alors bloqué temporairement son chatbot aux utilisateurs Italiens.

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Depuis,  plusieurs plaintes ont été récemment déposées auprès de l’organe de contrôle français, la CNIL ainsi qu’en Allemagne et en Irlande.

Quels sont les problèmes de sécurité mais aussi les challenges juridiques que pose l’outil d’IA ? Au regard du RGPD, quel est l’avenir de ChatGPT au sein des pays de l’Union Européenne ?

1- ChatGPT et le traitement des données personnelles : absence de base légale

Au sein des pays de l’Union Européenne, la collecte et le traitement des données personnelles n’est autorisé que s’ils reposent sur l’une des 6 bases légales édictées par l’article 6 du RGPD. Il s’agit de :

  • L’intérêt légitime ;
  • Une obligation légale ;
  • La sauvegarde des intérêts vitaux ;
  • Une mission d’intérêt public ;
  • Le consentement ;
  • Le contrat.

Or, l’outil d’IA ne se fonde sur aucune base légale pour collecter les données personnelles. En effet, si l’on peut estimer que la société Open AI poursuit des intérêts légitimes avec son outil de chatbot, ils ne contrebalancent en rien l’atteinte portée aux droits et libertés des personnes concernées. L’outil brasse de très grands volumes de données dont la nature peut être considérée comme sensible. Ces traitements de données personnelles peuvent avoir des conséquences considérables sur la vie des personnes.

La seule base légale qui pourrait autoriser l’utilisation de ChatGPT serait le consentement. Or, le consentement des utilisateurs de ChatGPT au traitement de leurs données n’est jamais demandé.

En effet, Open AI se trouve dans l’incapacité de prouver l’obtention du consentement concernant les données utilisées pour l’entraînement des modèles d’IA. Et pour cause, il est à l’heure actuelle quasiment impossible d’identifier les données personnelles pour les retirer des modèles. Tout simplement car Open IA, comme toutes les sociétés d’IA, achètent des quantités massives de données pour entraîner leurs modèles, sans en connaître l’origine. De plus, ils passent par des sous-traitants pour filtrer les informations et vérifier les erreurs.

Difficile, dans ces conditions, de connaître le contenu de leurs ensembles de données d’entraînement et de demander leur consentement aux personnes concernées quant à leur utilisation.

2- Utilisation des données par ChatGPT : une information insuffisante

Les articles 12, 13 et 14 du RGPD imposent aux organismes de délivrer une information concise, transparente, compréhensible et accessible aux personnes dont les données sont collectées.

Cette obligation de transparence s’impose que les données soient collectées :

  • De façon directe :
    • via une action des personnes (renseignement de formulaires, souscription de contrats etc) ;
    • ou des dispositifs d’analyse de l’activité (outils de mesure d’audience sur internet, vidéosurveillance ou encore géolocalisation).
  • De façon indirecte : c’est le cas lorsque les organismes recueillent des données via des partenaires commerciaux (second party data), ou les achètent auprès d’une entreprise tierce qui sont des agrégateurs de données (third party data).

De ce fait, les organismes doivent obligatoirement délivrer certaines informations :

  • Identité et coordonnées du traitement de données ;
  • Identité et coordonnées du délégué à la protection des données (s’il y en a un de désigné) ;
  • La finalité de chaque traitement de données;
  • La base légale de chaque traitement de données ;
  • Le caractère obligatoire de la collecte des données : le RGPD impose le principe de la « minimisation », c’est-à-dire de ne recueillir que les données utiles au traitement ;
  • Les personnes ayant accès aux données ;
  • La durée de conservation des données ;
  • Les droits des personnes concernées (il s’agit de ceux listés au Chapitre 3  du RGPD) ;
  • concernant les processus de réclamations auprès de la CNIL.

Or, l’autorité Italienne a relevé que les utilisateurs étaient insuffisamment informés concernant le traitement réservé à leurs données personnelles. Par exemple, peu d’utilisateurs sont au courant que les conversations qu’ils entretiennent avec l’outil ne sont absolument pas confidentielles. Toutes les informations sont enregistrées pour nourrir l’algorithme et entraîner le modèle de langage.

Aucune politique de confidentialité ne figure sur le site web. ChatGPT reste très opaque sur la façon dont sont utilisées les données personnelles des utilisateurs.

ChatGPT : un traitement de données non fiables

A chaque nouvelle version, ChatGPT devient plus puissant. Cela est possible grâce à la technique apprentissage par transfert (tranfer learning). L’outil d’IA est entraîné de façon à intégrer de nouvelles connaissances. Ces entraînement portent sur un immense volume de données collectées via le web.

Ainsi, l’outil absorbe de vraies informations, mais aussi des données fausses, inexactes, voire des fake news. Or, ChatGPT est absolument incapable de faire la différence. Ainsi, lorsque les utilisateurs lui posent des questions, il arrive que l’outil remonte des informations tout simplement fausses, il n’est pas rare qu’il « invente ». Cela ne veut pas dire que l’outil soit doué d’imagination, simplement qu’il remonte des informations qui ne correspondent pas aux évènements factuels.

Sam Altman, le PDG d’OpenAI est totalement lucide sur ce phénomène que l’on appelle « hallucination », puisqu’il se dit inquiet que ces modèles de langage puissent être utilisés pour diffuser de fausses informations à grande échelle.

Or, un traitement de données inexactes constitue une violation au principe d’exactitude des données posé par l’article 5 du RGPD.

ChatGPT et RGPD : une possible mise en conformité ?

La question que l’on se pose désormais est la suivante : ChatGPT (et plus largement les outils d’IA) peuvent-ils se mettre en conformité avec la loi européenne, très protectrice en matière de données personnelles ?

L’autorité Italienne a sommé Open AI de mettre en œuvre des mesures correctrices :

  • Recueillir le consentement des personnes concernées pour la collecte de leurs données ou de prouver l’intérêt légitime des traitements ;

  • Informer les utilisateurs du traitement réservé à leurs données personnelles ;

  • Donner la possibilité aux utilisateurs d’exercer leurs droits :

    • de corriger les erreurs produites par ChatGPT concernant leurs données personnelles (article 16 du RGPD : droit de rectification)
    • d’effacer leur données (article 17 du RGPD : droit à l’oubli),
    • de retirer leur consentement à l’utilisation de leurs données personnelles (article 7 du RGPD : droit du retrait du consentement).

Fin Avril 2023, OpenAI annonçait sa volonté de prendre une série de mesures pour renforcer sa conformité au RGPD :

  1. Une fonctionnalité permettant de désactiver l’historique des conversations: ces données ne sont pas prises en compte pour l’entraînement du chatbot mais simplement conservées pendant 30 jours pour examen (surveillance des abus) ;

  2. Une fonctionnalité supplémentaire (sur abonnement) réservée aux organismes ayant un besoin accru de contrôle de leur données ou désirant gérer leurs utilisateurs finaux ;

  3. Un paramétrage permettant d’exporter ses propres données : cette fonctionnalité était attendue pour permettre aux utilisateurs de mieux exploiter le potentiel de l’outil. Ce nouveau paramétrage répond ainsi au droit d’obtenir une copie de ses données (article 20 du RGPD : droit à la portabilité). Ces informations devront pouvoir également être supprimées (article 17 du RGPD : droit à l’oubli).

Si aucune annonce de la publication d’une politique de confidentialité complète ne semble à l’ordre du jour, OpenAI promet toutefois plus de contrôle et de transparence concernant les données personnelles transmises par les utilisateurs.

L’avenir de ces outils d’AI n’est pas encore assuré.

Toutefois, les créateurs de ces technologies semblent prêts à prendre en compte les demandes des autorités de contrôle pour assurer une meilleure protection des données et une meilleure information des personnes concernées. Sans cela, de lourdes amendes pourraient pleuvoir.

Sources : ici et

CatégorieIA

Comment fonctionne Bing Chat ?

Bing Chat est le chat de Microsoft. Reposant sur l’intelligence artificielle, et plus particulièrement sur la technologie GPT 4, Bing Chat est une nouvelle fonctionnalité du moteur de recherche de Bing. Plutôt que de renseigner des requêtes de recherche, les internautes peuvent directement poser leurs questions au chatbot.

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Comment fonctionne Bing Chat ? On vous explique !

1- Qu’est-ce que Bing Chat ?

Bing Chat a été lancé en février 2023. Comme nous l’indiquions en introduction, cette nouvelle  fonctionnalité du moteur de recherche de Bing permet aux utiliser d’écrire leurs questions directement au chatbot généré par l’intelligence artificielle plutôt que de renseigner des requêtes de recherche. BingChat repose sur la technologie d’OpenAI, fonctionnant de manière similaire à ChatGPT.

Bing Chat se distingue notamment par les caractéristiques et fonctionnalités suivantes :

  • Son accessibilité : le chatbot de Microsoft s’appuie sur le dernier modèle d’OpenAI GPT-4. Il est en « open preview » depuis mai 2023, c’est-à-dire ouvert à tous les utilisateurs. Il est très facile d’accès, si ce n’est qu’il faut d’abord se connecter à son compte Microsoft.

  • Son caractère visuel : les résultats de recherche sont enrichis de vidéos et d’images afin de rendre la recherche visuelle. Les réponses du chatbot peuvent contenir des images et des vidéos mais aussi des graphiques.

  • Bing Image creator : Microsoft intègre Bing Image Creatorà Bing Chat. Cette fonctionnalité permet de générer des images directement dans l’interface de Bing Chat.

2- Bing Chat :  les évolutions à venir

Bing Chat ne cesse d’évoluer vers plus d’efficacité et de performance.

Bing, moteur de recherche par défaut de ChatGPT

Cette nouvelle a été annoncée au cours de la Microsoft Build 2023 qui a eu lieu du 23 au 25 mai dernier. Cette nouveauté est réservée aux seuls abonnés à ChatGPT Plus pour le moment. Toutefois, le moteur de recherche Bing sera bientôt disponible dans la version gratuite du chatbot. Cette fonctionnalité prendra la forme d’un plugin.

Cette nouvelle fonctionnalité est importante car, actuellement, ChatGPT ne peut remonter d’information postérieure à septembre 2021. L’intégration de Bing permettra à ChatGPT de retourner des réponses d’actualité issues du web. Pour Bing, c’est plus de visibilité pour s’imposer face à Google.

Un win-win pour les utilisateurs, pour ChatGPT et pour le moteur de recherche de Microsoft !

Intégration de plug-ins tiers dans Bing Chat

Tandis que Open AI lançait des plug-ins avec des partenaires tels que Kayak ou Expedia, c’est au tour de Bing Chat de proposer une « plateforme partagée de plugins ». Le chatbot de Microsoft proposera des extensions prises en charge par ChatGPT directement dans le chat : TripAdvisor, Kayak, Expeia, Zillow, Open Table etc.

Concrètement, cela se traduira ainsi : si un utilisateur pose une question concernant la recherche d’une destination de voyage, le chat s’appuiera par exemple sur Expedia pour l’aider à organiser son voyage.

L’historique de conversation

Dans ChatGPT, l’utilisateur a accès à l’historique des conversations. De la même manière, le déploiement d’un historique de discussions est également prévu sur Bing Chat.  Les utilisateurs pourront relire les réponses à leurs questions précédentes, les partager et les exporter facilement. Il sera ainsi plus facile d’exploiter les réponses apportées par le chatbot.

3- Comment fonctionne Bing Chat ?

Faisons le tour des fonctionnalités offertes par BingChat.

Bing Chat : générateur de conversation

Comme nous l‘indiquions, Bing Chat est très facile d’accès.

Il vous suffit :

  • d’avoir Microsoft Edgeet de créer un compte Microsoft,
  • de vous connecter à votre compte,
  • d’ouvrir Edge,
  • de cliquer sur l’icône b en haut à droite
  • puis de cliquer sur l’onglet Conversation.

Bing_chat_01

Ensuite, vous pouvez choisir les styles de réponses de Bing Chat : créatif, équilibré et précis.

Bing_Chat_02

Microsoft décrit ainsi les styles de réponses :

  • Créatif : les réponses sont originales, créant ainsi des surprises et des divertissements pour vous.

  • Équilibré : les réponses sont raisonnables et cohérentes, équilibrant la précision et la créativité dans la conversation.

  • Précis : les réponses sont brèves et concises, et définissent les priorités de précision et de pertinence pour vous.

Voyons ce que cela donne à l’utilisation en prenant un exemple de question (toujours la même) avec trois réponses dans les trois tons différents :

Voici la réponse équilibrée, plutôt simple et cohérente :

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La réponse créative est beaucoup plus fournie. En effet, Bing Chat indique les principales caractéristiques de chaque île pour aider l’utilisateur dans son choix. A noter que l’on retrouve Madère, mais pas les autres îles et que le chatbot remonte une information concernant le test PCR et la vaccination qui n’est plus d’actualité.

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La réponse précise s’appuie toujours sur le classement Forbes, pour autant Minorque figure dans la réponse mais pas Malte ! Sans doute car la réponse précise définit des priorités de précision et de pertinence pour l’utilisateur : ici l’alliance entre sécurité et loisirs.

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Le chat indique ses sources, et propose d’en savoir plus en cliquant sur les liens :

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De plus, il propose des questions supplémentaires pour encourager l’utilisateur à poursuivre la discussion et se recherches :

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Attention : comme pour ChatGpt, assurez-vous de bien vérifier les informations délivrées. Des erreurs sont possibles, comme vous met en garde Bing Chat lui-même :

Bing_chat_erreurs

Bing Chat : générateur de texte

En cliquant sur l’onglet Rédiger, l’utilisateur trouve un véritable assistant à la rédaction. Comme sur ChatGPT, vous entrez un prompt. Ensuite, l’utilisateur choisit :

  • Le ton: professionnel,  enthousiaste, informatif, drôle ou encore décontracté,

  • Le format : blog, email, paragraphe, idées sous forme de liste à points,

  • La longueur du texte: court, moyen ou long. 

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Il suffit de cliquer sur « générer un brouillon » et l’outil vous propose un texte  :

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Si vous n’avez pas donné d’information, Bing chat en invente comme le prénom de l’enfant, le lieu, la date et l’heure ! Le chat vous propose de remplacer certaines données du texte par les vôtres.

3- Image creator : générateur d’images

Vous pouvez générer des images directement dans l’interface de Bing Chat.

Image creator de Microsoft permet aux utilisateurs de générer des images IA avec DALL·E. L’utilisateur saisit un texte ou une description textuelle, et l’IA génère un ensemble d’images correspondant aux mots-clés.

L’utilisation d’Image Creator est gratuit et accessible aux nouveaux utilisateurs dans la limite de 25 générations d’images.

Voici un exemple d’utilisation :

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Bing_chat_12

Grâce aux évolutions de son chatbot, Bing permet à Microsoft de regagner des parts de marché face au géant Google. En effet :

  • Bing a dépassé les 100 millions d’utilisateurs actifs quotidiens,
  • l’application mobile Bing est 4 fois plus téléchargée depuis le lancement de Bing Chat.

De son côté, Google a lancé son chatbot Bard dont le déploiement reste limité aux États-Unis et Royaume-Uni et qui un connaît pas un franc succès.

Sources : ici et . Encore et .

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