CatégorieJustice et réglementation

Incendie OVH : procédure collective en cours contre l’hébergeur Français

 

REJOINDRE L’ACTION COLLECTIVE

C’est le cabinet d’Avocats Ziegler & Associés qui mène cette action à l’encontre d’OVH, l’hébergeur Français, suite à l’incendie à Strasbourg au mois de Mars.

C’est au travers d’un communiqué de presse que le cabinet d’Avocats Ziegler & Associés apporte des précisions sur l’initiative de l’action collective :

A cet instant, nous ne savons pas combien de plaignants se sont constitués dans ce dossier. Seulement la désinvolture de la direction d’OVH sur les réseaux sociaux n’a pas du être du goût de leurs clients.

Il faut dire qu’au delà de la perte de données, un site internet ou Ecommerce qui n’est pas accessible a d’importantes répercussions, nous en parlions déjà sur le blog en 2017 suite à un incident important chez OVH.

Nul doute possible quant aux conséquences d’un incendie sur des entreprises bien réelles qui avaient fait confiance à l’hébergeur Français récemment introduit en bourse.

Si cette affaire prend de l’ampleur avec une densification des plaintes à l’encontre d’OVH, le coût en défense et les provisions pour les dommages à indemniser risquent d’impacter négativement les futurs résultats de l’entreprise.

MAJ du 06/01/2022

7 entreprises avaient initié le recours collectif à l’encontre d’OVH à l’aide du cabinet d’Avocats Zieger & Associés, elles sont dorénavant 51.

Lire le communiqué de presse de ce jour de la part du cabinet d’Avocats concerné, qui revient également sur 4 arguments avancés par la direction d’OVH et apporte des premiers éclaircissements :

Source : Cabinet Ziegler & Associés

CatégorieMédiocrité & Contentieux

CHINE #2 et #3 : Départ de Yahoo et Fortnite du marché Chinois

Les retraits sur le marché chinois s’enchaînent. En effet, à l’instar de l’annonce de Microsoft mi-octobre de retirer LinkedIn c’est au tour de l’éditeur américain Epic Games de déclarer le retrait du jeu Fortnite. En outre, le moteur de recherche américain Yahoo a également annoncé son départ du marché Chinois.

Pour le jeu Fortnite, ce sera le 15 novembre à 11 heures, les serveurs du jeu seront fermés à tous les joueurs chinois et ils ne pourront se connecter au jeu.

Depuis l’annonce, l’éditeur n’accepte plus de nouveaux joueurs en Chine.

Une version spécifique du jeu a été créée exclusivement pour la Chine afin d’enlever les contenus violents, obscènes ou sensibles.

De plus, les armes et les vêtements ont été modifiés et l’objectif du jeu également.

En effet, le but du jeu n’est plus de tuer ses adversaires comme dans la version initiale mais plutôt de participer à une simple « simulation ». Ce n’est donc plus le même objectif final de base du jeu qui rend le jeu différent de la version initiale imaginée par Epic Games.

En outre, dans la version réservée au marché chinois il n’est pas possible de faire des achats de contenus additionnels tels que des tenues, des accessoires ou des mouvements de danse. Les gains sont alors limités pour l’entreprise sur le marché chinois et cela va à l’encontre du modèle économique d’Epic qui fît son succès commercial auprès des joueurs.

Il y a donc un cadre réglementaire strict à respecter ce qui peut être un frein sur le long terme.

Suite aux restrictions imposées par le gouvernent Chinois, l’éditeur Epic Games a donc décidé de retirer son jeu Fortnite du territoire à compter du 15 novembre prochain.

En complément du départ de Fornite et de Linkedin, le géant mondial Yahoo annonce également son retrait imminent du marché chinois en raison (selon eux) d’une règlementation sévère en matière de flux de données numériques et d’un contexte commercial et juridique compliqué.

Depuis le lundi 1er novembre, les internautes résidant sur le territoire Chinois ne peuvent plus utiliser les services du moteur de recherche Yahoo.

C’est la troisième entreprise technologique qui fait le choix de s’écarter du marché chinois. En revanche, le nombre d’utilisateurs du moteur de recherche reste faible par rapport à ses concurrents Baidu et Google au sein du pays.

L’annonce du retrait du jeu et du moteur de recherche arrivent dans une période où les autorités chinoises accentue la règlementation au sein du secteur numérique.

En effet, les règles d’utilisation des jeux vidéos sont maintenant limitées à 3 heures par semaine (seulement le weekend) depuis août pour les jeunes de moins de 18 ans ceci dans le but de lutter contre l’addiction des adolescents aux jeux vidéos.

De plus, la sécurité des données personnelles a été renforcée. Cette nouvelle loi sur la protection des informations personnelles (PIPL, à l’instar du RGPD pour les pays Européens) est l’une des plus strictes au monde.

Doit-on s’attendre à d’autres départs d’entreprises du marché chinois prochainement ? J’en suis persuadé.

Sources ici et .

CatégorieE-commerceEntrepreneuriat

Livre Ecommerce : L’audace d’entreprendre – Stéphane ALLIGNE

Il est tout à fait possible de créer une activité commerciale rentable sans disposer d’un capital important. Je l’ai démontré à plusieurs reprises en créant des entreprises qui réalisaient plusieurs millions d’euros de CA, avec peu de capital. Les ingrédients sont dans ce livre :

Les avantages du Commerce en ligne

Vous êtes libre !
C’est un luxe incroyable aujourd’hui de pouvoir faire ce que l’on veut vraiment lorsqu’on en a envie.

Vous êtes autonome !
Vous pouvez travailler seul, tranquillement depuis votre domicile. Je parle de télétravail, pas de regarder la télé au lieu de travailler 😉

Vous décidez !
Vous avez le pouvoir d’organiser votre journée, votre emploi du temps et ainsi profiter de vos activités, de vos loisirs, de vos proches et de votre famille. Jusqu’à un certain point bien entendu, le jour où vous avez le premier salarié, tout change !

Vous gagnez de l’argent 24h/24h ! (enfin si le business model est rentable)
Votre site Ecommerce est accessible tout le temps partout dans le monde. Vous vendez aussi lorsque vous dormez. Le Graal étant l’international avec les différents fuseaux horaires. Le E-commerce ne dort jamais 😉

Le E-commerce se résume en quelques chiffres simples et clairs

160 Milliards d’euros de CA ;
Il représente presque 15% de l’ensemble des ventes de détail ;
2,1 milliards de transactions ont été enregistrées sur la période ;
48% des Français achètent aujourd’hui depuis leur téléphone.

Le marché existe, mais comment vendre sur internet sans perdre de l’argent ?

Il est indispensable de lire « Commerce & E-commerce : l’audace d’entreprendre » afin de connaître les fondamentaux essentiels pour commencer à vendre en ligne des biens ou des services sans perdre d’argent.

En effet, le coût d’acquisition client est de plus en plus élevé à mesure qu’il est volatile dans un marché saturé par les distributeurs. Les marges s’amoindrissent, seule la fidélisation client permet de maintenir les marges et la rentabilité d’une activité de E-commerce.

L’utilisation du marketing est un moyen rapide de développer son activité commerciale en ligne. Seulement, s’il est aisé de voir s’afficher sa bannière ou sa publicité sur Google, Facebook, Insta et autres… il en est une autre de réaliser ensuite des ventes, puis il en est encore une autre que ces ventes vous rapportent des bénéfices.

Quoi vendre sur internet ?

TOUT se vend sur internet, de la pierre tombale au logiciel de paie, en passant par les pièces détachées de tracteur ou encore les paniers de basket. Il n’y a pas de limites.

Vous devez garder à l’esprit qu’un produit VU est un produit VENDU.
Seulement, encore faut-il correctement présenter vos offres et vos services afin qu’ils soient achetés et vous rapportent ensuite des bénéfices.

Comment générer des bénéfices ?

Le E-commerce n’est pas un eldorado tel qu’on se l’imagine avec des entrepreneurs tous millionnaires.

Des sites E-commerce qui génèrent plusieurs millions d’euros de CA ne sont pas si nombreux que cela. Seuls 0,5% des sites E-commerce génèrent plus de 10 Millions d’euros de CA et pèsent 61% du poids du E-commerce.

Un guide complet et passionné que tout entrepreneur devrait lire avant de lancer son projet.

Des anecdotes, du factuel étayé, argumenté, sourcé :RECEVOIR LE LIVRE ECOMMERCE

296 pages.

A part ça, on ne change pas notre vision chez DOTNET : L’intégralité des bénéfices du livre sont reversés aux associations habituelles.

PARTIE I – COMMERCE

  1. Qu’est-ce que le commerce ?
  2. Quels sont les atouts du commerce traditionnel ?
  3. Quelles sont les principales réglementations applicables au commerce traditionnel ?
  4. Comment définir la zone de chalandise d’un magasin ?
  5. Combien cela coûte-t-il d’ouvrir un magasin ?
  6. Comment et par quels moyens animer un point de vente ?
  7. Comment équiper un point de vente physique ?
  8. Comment encaisser les ventes et proposer des solutions d’encaissement fiables ?
  9. Quels sont les impacts de la démarque inconnue dans un magasin et comment s’en prémunir ?
  10. Comment gérer les avis clients d’un magasin ?
  11. Comment tirer parti des réseaux sociaux dans un commerce traditionnel ?
  12. Comment et par quels moyens fidéliser la clientèle d’un magasin ?

PARTIE II – E-COMMERCE

  1. Qu’est-ce que le e-commerce ?
  2. Quels sont les atouts/avantages du e-commerce ?
  3. Quelles sont les principales réglementations applicables au e-commerce ?
  4. Qu’est-ce que le panier moyen et comment l’augmenter ?
  5. Qu’est-ce que le taux de conversion et comment l’optimiser ?
  6. Comment et par quels moyens sécuriser les paiements sur un site e-commerce ?
  7. Quels sont les moyens de promotion et de suivi pour un site e-commerce ?
  8. Comment gagner de l’argent sur les marketplaces ?
  9. Comment fidéliser une clientèle de e-commerce ?
  10. Comment tirer profit des réseaux sociaux pour développer une activité e-commerce ?
  11. Comment gagner de l’argent en dropshipping ?
  12. Comment gérer les avis clients et l’e-réputation d’un site e-commerce ?
CatégorieMédiocrité & Contentieux

Facebook devient META et fait face à de nombreuses critiques sur ses méthodes et son business model

Facebook fait face à de nombreuses critiques ces dernières semaines.

En effet, l’entreprise Américaine semble être dépassée par l’évolution de ses propres algorithmes et ne semble plus maîtriser ce qu’elle a créé tout comme sa base d’utilisateurs.

Facebook traverse la plus grande crise de son histoire après celle de l’affaire Cambridge Analytica il y a quatre ans portant sur l’utilisation de Facebook dans le but de manœuvrer l’élection américaine de 2016.

La question de surveiller Facebook est soulevée mais par quel moyen et dans quelle mesure ?

En effet, Facebook France est situé et géré en Irlande, cependant l’intégralité des décisions vient du siège du réseau social aux États-Unis.

D’un point de vue financier, Facebook se porte très bien puisqu’elle a réalisé 9 milliards d’euros de bénéfices en un trimestre.

C’est au niveau de la régulation des fake news et de la circulation des informations en général sur Facebook qu’il est primordial d’agir et d’alerter, afin que l’entreprise maîtrise mieux ses moyens de modération.

En outre, Facebook a menti à ce sujet.

Cela a été confirmé à l’aide des révélations récentes faites par la lanceuse d’alerte Frances HAUGEN prenant appui sur des milliers de documents internes.

Ces derniers décrivent Facebook comme une entreprise cherchant à cacher des pratiques douteuses qui mettraient en danger les 3,5 milliards d’utilisateurs dans le monde.

Frances HAUGEN, une ancienne salariée de Facebook chargée d’agir contre la désinformation liée à l’élection présidentielle américaine de 2020, est à l’origine des dernières révélations sur les pratiques de Facebook.

Tout d’abord, elle a transmis des documents à la SEC (l’organisme fédéral américain de réglementation et de contrôle des marchés financiers) et au Wall Street Journal. Puis, ils ont été partagés à d’autres médias internationaux. Frances HAUGEN est intervenue devant les sénateurs américains et il est prévu qu’elle présente ses découvertes auprès des sénateurs français le 10 novembre prochain.

Ces révélations mettent en lumière la multiplication des mensonges de Facebook sur l’efficience de ses outils de modération qui sont fondés sur l’Intelligence Artificielle.

Elle révèle que les outils de modération ne fonctionnent que sur 5% maximum des contenus suspects et est en contradiction avec les chiffres énoncés par Mark Zuckerberg et ne sont clairement pas efficaces dans les langues étrangères.

Ces révélations soulèvent des interrogations quant à la crédibilité de Facebook face aux utilisateurs. Doit-on s’inquiéter des pratiques de Messenger, WhatsApp, Instagram dont Facebook est aussi propriétaire ?

En ce qui concerne Instagram, l’ancienne salariée de Facebook démontre les effets néfastes de l’application sur la santé mentale des adolescents notamment chez les jeunes filles. Auparavant, elle avait déjà fait fuiter des études montrant que Facebook a très bien conscience des problèmes psychologiques des adolescentes surexposés aux vies et corps visiblement parfaits des influenceuses sur Instagram.

D’après une étude interne concernant 100 000 utilisateurs de neuf pays différents dont la France démontre que 10% des jeunes françaises ont tendance à se décrire négativement sur l’application. Outre, l’influence d’internet et l’utilisation des réseaux sociaux sur la jeune génération, les filtres utilisés sur les stories sur Instagram seraient nocifs pour le développement selon des psychologues. Le travail de prévention auprès des enfants et adolescents est plus que nécessaire sur l’utilisation de toutes ces applications et les conséquences que cela peut avoir.

Que risque réellement Facebook face à ces révélations ?

  • Des sanctions financières
  • Être contraint de révéler ses moyens de modération notamment humain
  • Voir son statut de simple hébergeur évoluer dans le but d’améliorer ses responsabilités juridiques vis-à-vis des publications illégales de certains utilisateurs
  • Observer une chute de sa popularité avec le détachement des internautes (mais cela reste hypothétique pour le moment avec la hausse du nombre d’utilisateurs mensuels enregistrée et d’un très bon bénéfice trimestriel en hausse de 17% depuis un an).

Facebook ne semble pas se défendre contre les accusations qui lui sont faites.

L’entreprise avance le fait que ces informations sont incomplètes sans vouloir communiquer et dévoiler les documents concernés dans leur intégralité ni d’accepter de décrire le fonctionnement de ces outils de modération.

De plus, ces révélations ne sont pas les seuls faits reprochés à Facebook qui a du mal à s’extraire de ce scandale.

En effet, les documents révélés par Frances HAUGEN montrent que Facebook avait connaissance de la radicalisation de nombreux utilisateurs et du flot de désinformation en lien avec l’élection américaine de 2020.

On peut donc s’interroger sur le rôle réel qu’occupe Facebook dans la vie politique des États-Unis.

Au début du mois Novembre 2020, quelques jours après l’élection, un analyste a révélé à ses collègues que 10% des contenus politiques vus par les utilisateurs américains de la plateforme étaient des messages assurant que le vote aurait été truqué. Cette rumeur sans fondement accentuée par Donald TRUMP a conduit à la colère de beaucoup de personnes notamment des conservateurs et conspirationnistes qui a conduit à une émeute du Capitole le 06 janvier 2021. Malheureusement 5 personnes ont trouvé la mort pendant cette attaque.

Peu de temps après, plusieurs réseaux sociaux tels que Facebook ou Twitter ont exclu Donald TRUMP et les mouvements extrémistes engagés dans l’émeute.

Peu après les dernières révélations de Frances HAUGEN, des employés de Facebook ont avoué que le problème aurait pu être mieux anticipé.

Frances HAUGEN avance le fait que Facebook était au courant de ces différents problèmes mais a choisi de les ignorer.

Et ce n’est pas tout.

En effet, un 2ème lanceur d’alerte s’est manifesté après les révélations de Frances HAUGEN. Il s’agit d’un ex-membre de l’équipe d’intégrité civique qui a effectué une déposition auprès de la SEC le 13 octobre dernier dans le but de dénoncer Facebook de faire passer les profits avant l’humain.

Dans sa déclaration, il évoque des propos tenus en 2017 quand l’entreprise décidait de gérer au mieux la controverse liée à l’interférence de la Russie dans la présidentielle de 2016 par l’intermédiaire de la plateforme du réseau social.

Enfin, dans sa déposition, il a avancé le fait que les managers de Facebook renversaient régulièrement les efforts de lutte contre la désinformation et les discours haineux, par crainte d’énerver Donald Trump et ses alliés, et pour ne pas risquer perdre l’attention de ces utilisateurs.

Doit-on s’attendre à d’autres révélations de mauvaises pratiques sur Facebook ?

Sans doute, mais Mark Zuckerberg, plutôt que de chercher à résoudre les problèmes relevés préfère simplement changer le nom de son groupe en « META ». sic.

Sources : ici et

CatégorieMédiocrité & Contentieux

CHINE : Pourquoi Microsoft retire LinkedIn ?

C’est officiel, Microsoft a confirmé le 14 octobre dernier sa décision de retirer LinkedIn le réseau professionnel du marché chinois d’ici la fin de l’année. Une sortie inévitable après plusieurs mois de pression.

C’est en 2016 que Microsoft avait fait le choix de racheter LinkedIn pour un total de plus de 26 milliards de dollars.

Cette décision arrive dans une période de modifications institutionnelles au sein du territoire asiatique et de multiples divergences entre Microsoft et la Chine.

D’ailleurs, Microsoft a fait l’objet d’une enquête approfondie suite à sa décision de bloquer les profils de certains journalistes américains habitant en Chine.

Microsoft n’est pas la seule entreprise qui a du mal à faire face aux contraintes dictatoriales imposées par le gouvernement chinois.

Un ultimatum lui avait été adressé :

  • Soit Microsoft devait respecter les demandes du gouvernement chinois à savoir de limiter l’accès aux profils individuels qu’ils jugeaient inacceptables.
  • Soit de se retirer

Microsoft a choisi la 2ème option même si ce faisait des conditions d’entrées en vigueur en 2014 lorsque LinkedIn a fait son entrée sur le marché chinois.

Aujourd’hui, il est difficile de respecter les exigences de conformité qu’exige le gouvernement chinois.

En vue de cette décision de ce retrait, il a été prévu que la version localisée  de LinkedIn soit modifiée afin que les chinois n’accèdent plus à la plate-forme mondiale de médias-sociaux de LinkedIn.

Malgré l’annonce du retrait, les actions de Microsoft ont augmenté de +1,6% la nouvelle rassure donc les investisseurs qui voient la Chine comme un prédateur.

Les relations qu’entretiendront Microsoft et le gouvernent chinois après ce retrait n’ont pas été encore définies. Cependant, le changement récent du marché mondial cloud chinois pourrait compromettre les relations commerciales avec les entreprises étrangères.

Sources ici et .

CatégorieMarketing Web (SEA)

SEA : Infinity Adversiting souhaite proposer une plateforme marketing à l’instar de Facebook Ad Manager

Alban SCHLEUNIGER (Directeur Général d’Infinity Advertising) présente les offres d’Infinity Advertising, la régie commune d’Intermarché et de Casino qui permettra aux différentes marques d’avoir le choix parmi 17 millions de profils d’encartés non dédupliqués.

Le choix des deux enseignes de s’associer sur une régie commune était une attente des annonceurs et des agences médias.

En effet, la multitude d’acteurs présents sur le marché du retail media complexifient l’activation des campagnes.

De plus, lorsqu’une marque veut promouvoir un nouveau produit par une action marketing, il existe autant de leviers possibles que d’interlocuteurs différents. Il n’est donc pas facile de se démarquer et de s’imposer face aux GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon).

Le partenariat entre les deux enseignes est une continuité d’un travail commun déjà engagé depuis le déploiement d’une centrale d’achat commune depuis quelques années.

Infinity Advertising référencera les données et emplacements des sites suivants :

  • Casino.fr
  • Monoprix.fr
  • Franprix.fr
  • Intermarché.fr

Les premières campagnes ont été contractualisées et devraient commencer dès le début du mois de janvier 2022.

L’ensemble des ventes des quatre enseignes permettra à Infinity Advertising d’atteindre 24% de part de marché sur l’offline ; une position de leader sur le marché alimentaire complété par le développement des emplacements Drive sur le marché de deux enseignes : Casino et Intermarché.

C’est la plus grosse base de données disponible et la plus diversifiée avec le choix de prendre des enseignes avec des positionnements différents sur leur marché.

Alban SCHLEUNIGER ne ferme pas la porte à l’entrée de nouveaux acteurs chez Infinity Advertising mais ce n’est pas prioritaire.

En effet, la création de cette joint-venture n’a pas été simple compte tenu des directives en vigueur portées l’autorité de la concurrence.

L’enjeu majeur pour le moment est de bien se développer à deux avant de faire le choix d’intégrer de nouveaux acteurs partenaires.

L’objectif est de proposer des produits et services facilement compréhensibles et utilisables.

En effet, le problème majeur rencontré par les acteurs est la mise en place d’actions de retail media qui est un processus complexe.

C’est pour cette raisons qu’Alban SCHLEUNIGER défend l’idée d’être capable de proposer une plateforme simple d’utilisation à l’instar de Facebook Ad Manager.

L’offre d’Infinity Advertising est la suivante : 4 produits sont proposés et sont tous compatibles avec les 4 enseignes et accessible via un guichet unique (l’équipe commerciale) :

  • La promotion spécialisée (des réductions via différents canaux de distribution : display sur sites, emailing, push sur l’application fidélité).
  • L’activation e-commerce classique avec la possibilité de diffuser un message dans le tunnel d’achat publicitaire.
  • L’activation de la data d’Infinité Advertising dans une logique d’extension d’audience qui permet de toucher des clients prospects chez Facebook, Youtube par exemple.

Déverser de la data transactionnelle sur Youtube ou Facebook est nouveau et c’est un produit en pleine croissance. Ceci dans le but de sélectionner les bonnes personnes afin de s’assurer que l’annonce publicitaire soit lu et retenu pour un budget maitrisé sans grosses dépenses.

  • Une offre de promotion gaming (organisation de jeux concours et challenges lancés pour les encartés).

Il est prévu un travail de proximité avec les enseignes afin que les performances d’Infinity Advertising soient challengées par les enseignes membres et vice-versa à l’inverse.

Sources : ici et là.

CatégorieRéférencement (SEO)

SEO : WeRankBox, bonne ou mauvaise idée ?

On pourrait se dire qu’il est temps d’arrêter de jouer et de siffler la fin de la récréation. Mais non, les innovations en matière de SEO black hat continuent car il s’agit bien de cela lorsqu’on cherche à tromper Google.

Aujourd’hui, nous nous intéressons à WeRankBox, une société créée par Eddy BEGHENNOU qui propose un petit boîtier pour tromper Google en simulant les actions d’un internaute dans les résultats de recherche.

L’idée est simple :

Eddy BEGHENNOU a développé la rankbox, un boitier comprenant un raspberry Pi4 dans le but de faciliter les référenceurs à maximiser leur taux de clics et d’effectuer des requêtes sur GOOGLE pour le compte des membres qui possèdent une Rankbox. Il y a actuellement 80 clients en bêta-tests en France principalement.

Les fonctionnalités de la rankbox :

  • Cliquer sur le site demandé dans la SERP (Search Engine Result Page).
  • Le robot de la rankbox peut être configurer pour suivre un chemin précis vers un site et rester un temps minimum sur chaque page.

L’idée c’est que le robot ait un comportement similaire à l’humain.

En résumé, le coût de la solution pour les bêta-testeurs c’est :

  • 110 euros au départ puis achat de crédits par mois avec un montant minimum de 15 euros.

Les crédits correspondent à des forfaits en minutes.

Exemple : 15 euros correspond à 500 minutes

  • L’entreprise offre 2500 minutes par mois à chaque testeur ce qui pourrait engendrer 80 visites par jour.

A la différence de ses concurrents, WeRankBox utilise le réseau d’adresses IP résidentielles sur lesquelles sont branchés les rankbox. Les visites proviennent donc de réelles adresses IP et de réels historiques.

Laurent TULPAN (manageur de projets chez Coeurduweb.com) et Olivier ANDRIEU (fondateur d’Abondance) qui sont des bêta-testeurs ne semblent pas totalement convaincus par cette idée et la qualifient même de Black Hat.

Ces experts du SEO expliquent que ce type de pratiques se voient de plus en plus dans les communautés SEO. Selon eux, cela fait partie des pratiques de triches dites institutionnalisées qui visent à travailler la forme plutôt que le fond (qualité des sites, contenus, aspects).

Olivier ANDRIEU espère même que ces pratiques déloyales et anti-concurrentielles seront décelées par GOOGLE pour y mettre fin.

Emmanuel DE VAUXMORET lui aussi bêta-testeur atténue ce propos en précisant que 95% de leurs métiers sont de l’ordre du Black Hat.

L’optimisation du taux de clic développé par l’entreprise WeRankBox compartimente les référenceurs. On peut donc l’associer à une méthode de ranking qui est une pratique managériale qui tend à évaluer puis classer les collaborateurs afin d’éliminer les moins performants.

Olivier ANDRIEU n’avait jamais vu une pratique similaire jusqu’à maintenant où le taux de clic impacterait le référencement. Cependant il avance que cela pourrait être utile sur certains sites comme Google Maps qui change ses données en fonction des intérêts des internautes.

Quant à Laurent TULPAN, il pense que cela pourrait fonctionner sur des petites requêtes.

Et quand est-il de la sécurité du dispositif ?

Selon Eddy BEGHENNOU, le système développé n’est pas piratable. Cependant, si un outil malveillant venait à se mettre sur l’une des rankbox, l’ensemble des rankbox serait impacté.

Entre les plateformes d’achats de liens de mauvaise qualité, quasi-industrielles aujourd’hui ; et ce type de pratique où l’on oublie totalement le fond : qualité du contenu, pertinence des résultats pour l’internaute, les SERPs risquent d’être polluées par des résultats qui n’ont aucun intérêt.

Puis, métaphoriquement cela revient à travailler pour préparer des anti-sèches lors d’un examen, alors qu’il suffisait simplement d’étudier.

A déconseiller.

Source ici et là.

CatégorieMarketing Web (SEA)

Emailing : les derniers chiffres clés – Comment réussir l’envoi d’une newsletter ?

L’emailing c’est en moyenne :

  • 3,9 milliards utilisateurs de l’email qui est devenu un outil de communication global ce qui représente la moitié de la population mondiale.
  • 306 milliards d’emails envoyés chaque jour.
  • 28,5% le retour sur investissement (ROI) de l’email marketing qui est le plus élevé par toutes les activités de marketing possibles dû à la forte fidélisation des lecteurs et la simplicité d’utilisation.
  • 43% des emails sont ouvertes sur mobile et c’est l’iPhone qui est le smartphone le plus utilisé.
  • 83% des entreprises B2B envoient des newsletters. C’est une stratégie efficace en communication numérique pour les entreprises.
  • 40% des responsables marketing considère que c’est une stratégie cruciale à leur succès.
  • Côté B2C, 59% des consommateurs sont influencés par l’email marketing.

5 statistiques moyennes à retenir concernant l’emailing  :

    • Un taux d’ouverture moyen de 17,8%.
    • Un taux de clic moyen de 4,3%.
    • Un taux de délivrabilité moyen de 99,3%.
    • Un taux de désabonnement moyen de 0,1%.
    • Un taux de conversion moyen de 1,22%.

Quels sont les éléments importants à prendre en considération pour réussir l’envoi d’une newsletter ?

Les ventes, la notoriété du site E-commerce depuis la mise en place d’une campagne régulière de newsletters, sont des moyens de vérifier la bonne réussite de ce levier d’acquisition.

Pour appréhender les métrics d’une campagne, il est important de prendre en compte son taux d’ouverture.

Ce taux peut varier d’une industrie à une autre.

Les secteurs d’activité qui disposent du taux le plus élevé sont ceux qui concernent le gouvernement et les autorités institutionnelles. La confiance dans l’expéditeur est indispensable pour une délivrabilité optimale.

L’heure et le jour d’envoi sont tout aussi déterminant pour garantir la réussite de votre campagne. Le début de la semaine est plutôt préconisé pendant les heures de travail, en journée, afin de cibler le plus personnes qui vont ouvrir, consulter la newsletter et pourquoi pas ensuite convertir !

Cela peut se matérialiser par une vente, une souscription à un service ou toute autre action choisie.

Quelques conseils pour améliorer les taux d’ouverture des newsletters :

  • Utilisez des titres de qualité,
  • N’utilisez pas d’adresses gratuites (gmail, hotmail, outlook…),
  • Tester plusieurs formules sur les jours, heures, titres et contenus (A/B testing),
  • Proposer un contenu de qualité qui répond à une problématique donnée,
  • Suivre le taux de délivrabilité moyen et le taux de rebond.

Quelques conseils pour améliorer le taux de délivrabilité :

  • Utiliser des listes de destinataires de qualité. Segmenter les bases dans des listes de diffusion,
  • Utilisez un système de de double inscription (mail de confirmation lors de l’inscription),
  • Suivre le taux de désabonnement et veiller à ce qu’il soit le plus faible possible, (plus facile à dire qu’à faire)
  • Suivre le taux de conversion des newsletters et optimiser leur contenu afin de l’optimiser. (plus facile à dire qu’à faire)
  • White-lister votre domaine auprès des FAI, le cas échéant paramétrez-le avec les entrées requises.

Ce dernier point est important car il se distingue du reste et montre l’efficacité d’une campagne sur le Chiffre d’Affaires. Il correspond au nombre de personnes ayant commandé sur le site internet comparé au nombre total de visiteurs.

Comment tester une newsletter ?


Pour tester
votre newsletter gratuitement AVANT de l’envoyer, soumettez-la simplement à cet outil.

Vous obtiendrez gratuitement un audit complet de votre newsletter avec un diagnostic intéressant des points à améliorer. A la fois dans la newsletter en elle même mais aussi au sujet du domaine de l’expéditeur et des serveurs utilisés pour le routage.

Sources ici et là.

CatégorieEntrepreneuriat

Entreprendre en 2021 : Quelles erreurs à éviter ? ex : La levée de fonds ?

« Levée de fonds ».

La plupart des entrepreneurs d’aujourd’hui n’ont que ce mot-là aux lèvres ! Or lever des fonds ne sert À RIEN sans idée, produit ou vision. Pire, c’est contre-productif lorsqu’on doit concéder sa liberté. 

De la même manière que nous fustigeons les médias lorsqu’ils ne rapportent que des évènements concernant une part mineure de la population ; les médias IT opèrent de façon similaire et nous inondent d’articles au sujet de levées de fonds d’untel ou d’un autre. On est loin de la réalité quotidienne de l’entrepreneur éloigné du microcosme Parisien !

Evidemment cette « presse » spécialisée ne s’empresse pas de publier des articles au sujet de la rentabilité de ces entreprises. Seule la levée de fonds est importante à leurs yeux !

STOP !

Ça suffit de se gargariser des millions d’euros levés qui seront la plupart du temps CRAMÉS sans rien créer. Des exemples ? En voici là.

Le comble étant la « fièvre » entrepreneuriale qui contamine tout et n’importe qui donnant lieu à des entreprises qui ne respectent aucune réglementation, aucune éthique et pillent les données des utilisateurs.

Je n’invente rien, des exemples, il y en a 1000 !

>> Lire cet article édifiant

En effet, nous pouvons observer de plus en plus souvent un manque de rigueur de la part de ces jeunes entrepreneurs. Ils ne se documentent pas assez et ne se forment pas suffisamment sur le secteur d’activité et les réglementations en vigueur en amont de créer leur entreprise.

L’application du RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données) est en vigueur depuis le 23 mai 2018…Or on constate que beaucoup de sites E-commerce ou non d’ailleurs ne le respectent aucunement.

Les pages de copywriting omniprésentes sur les réseaux sociaux (one page) ne respectent aucune réglementation. Cela crée une distorsion du marché là où les autres respectent la loi et les règles en vigueur. Pire, en matière d’emailing, certains s’affranchissent de tout consentement pour adresser leurs courriels ou plutôt leur « pourriels ».

La presse spécialisée est tout autant responsable que ces entrepreneurs en carton, elle nous abonde d’une vision disruptive la plupart du temps au mépris des règles de droit. Consternant.

Heureusement, certaines voix s’élèvent face à cette gabegie à l’instar de Caroline PAILLOUX qui vient de lancer un club d’entrepreneurs et d’entrepreneusesla levée de fonds n’est pas une finalité, c’est même déconseillé.

Sources ici et .

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Ecommerce : Amazon va recruter 12 000 personnes pour les fêtes de fin d’année

Le Président d’Amazon France Logistics, Ronan BOLÉ a annoncé que 12 000 saisonniers seront recrutés cette année. Ceci pour faire face à la hausse d’activités qu’engendre les mois de novembre et décembre avec le Black Friday et les fêtes de fin d’année où le chiffre d’affaires est doublé durant cette période.

A l’instar de l’année dernière où 16,67% des 9000 contrats saisonniers ont été transposés en contrat durable en CDI, il est prévu qu’une partie des saisonniers pourront être recrutés après la période des fêtes de fin d’année en contrat à durée indéterminée.

Amazon recrute régulièrement lors des hausses d’activité mais aussi dès qu’une nouvelle agence ouvre sur le territoire national.

En effet, ces contrats saisonniers permettent par la suite de visualiser les besoins durables dans les différents sites afin de contractualiser une partie en CDI par la suite.

La campagne de recrutement début maintenant à partir de fin de Septembre pour les 33 sites du groupe présents dans l’hexagone français. Ceci dans le but de se laisser le temps pour recruter les personnes en vue d’anticiper cette hausse d’activités de fin d’année.

Il y a aura différents canaux prévus pour visualiser les offres d’emplois par l’intermédiaire de :

  • Un site internet dédié au recrutement des saisonniers
  • Des agences intérimaires
  • Des agences Pôle Emploi

Durant cette période intense pour l’activité d’Amazon, ce dernier fait face à une concurrence accrue et qui a été renforcée avec les différents confinements liés à la crise sanitaire, et les français ne sont pas en reste.

Le groupe Amazon connait une croissance régulière depuis 3 ans et embauche régulièrement de nouveaux collaborateurs.

En effet, le groupe ouvre 5 à 10 sites par an notamment des petits sites de livraison de proximité. Les sites sont d’ailleurs répartis partout en France dans le but de se rapprocher des clients et ainsi développer une relation de proximité avec eux.

De plus, un nouveau centre de distribution ouvre ses portes cette semaine à Metz avec 1000 CDI à la clé.

L’objectif de l’année 2021 d’Amazon est de créer 3000 emplois en France. Le groupe est très confiant pour parvenir à cet objectif avec même un peu d’avance affirme Ronan BOLÉ.

Le groupe ne rencontre pas de difficultés à recruter de la main-d’œuvre qualifiée ou non car il est toujours prévu de former les personnes à leur arrivée dans l’entreprise.

Il y a des avantages attractifs qui motivent les personnes à intégrer le groupe avec une bonne ambiance de travail :

  • Des conditions salariales intéressantes (exemple : un agent logistique démarre un peu au-dessus du SMIC. 2 ans plus tard, son salaire s’élève à +28% au-dessus du SMIC).
  • Des attributions d’actions gratuites
  • Des primes
  • Des dispositifs de formations que les salariés peuvent profiter

Amazon représente 19% du marché de l’e-commerce en France en 2021 en baisse par rapport à l’année passée en 2020.

Sources ici et .

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